La pratique de l'injection expose à différents risques, parmi lesquels des risques infectieux.
Ces risques infectieux peuvent se diviser en :
* risques infectieux à potentiel épidémique (VIH, VHC, VHB)
* risques infectieux sans potentiel épidémique, parmi lesquels :
- les infections locales (abcès...)
- les infections générales (septicémie, endocardite, candidose disséminée...)
L'abcès correspond à une accumulation de pus dans une cavité créée par une infection locale.
La septicémie (terme désuet, aujourd'hui on parlerait plutôt de sepsis) correspond à une "infection du sang" : présence de bactéries dans le sang (bactériémie) et syndrome inflammatoire consécutif.
L'endocardite correspond à une infection des valves cardiaque (ou de l'endocarde en général). C'est une conséquence relativement courante de la bactériémie car les bactéries présentes dans le sang peuvent, pour des raisons diverses, se greffer sur une valve cardiaque et la coloniser. Les conséquences peuvent être majeures : insuffisance cardiaque, embolisation (un amas de la colonie se détache, est emporté par le flux sanguin et va se greffer autre part, créant des abcès secondaires), etc...
Chez les UDVI, la porte d'entrée est souvent d'origine cutanée avec implication de bactéries de type Staphylocoque.
Une fongémie correspond à la présence de champignons dans le sang, c'est l'équivalent mycotique de la bactériémie. Lorsqu'il s'agit de champignons du genre Candida, on parle de candidose (c'est le plus courant).
Concernant les
poussières, elles correspondent à des manifestations fébriles sensées être spontanément résolutives. Il s'agit de la pénétration dans le sang d'un agent infectieux mort ou vivant mais en faible quantité, ou d'un agent pyrogène (générant de la fièvre) de nature non infectieuse.
Voilà tout ce que je peux dire, les compléments sont les bienvenus.
K.