Merci pour ta compassion, le pire pour moi est la journée. Parce que le soir mes médocs me permettent de dormir presque tout de suite. Donc je fais des nuits correctes. Là si je suis encore connecté à cette heure tardive, c'est que j'ai pas encore pris mon traitement '
valium +
loxapac) et que j'arrive pas à décrocher de l'ordi! vous m'avez tellement manqué pendant mon
sevrage, dommage d'ailleurs que j'arrive pas à faire fonctionner le net, ça m'aurait occupé au lieu de rester cloîtré dans ma chambre!
Mais c peut-être mieux comme ça, ça m'aurait trop fait bader de lire des écrits sur la
RDR...
Pour les benzos je dois me contenter de 40 mg par jour de
valium et hors benzos je prend 3 cachets de 25 mg de
loxapac pour dormir. Comme je l'ai dit plus haut, ça m'étonnerait qu'elle accepte, elle veut déjà commencer à me réduire le
valium. C'est le seul trucs qui me soulage, pas assez longtemps de mon avis, ça me permet juste d'avoir des petites pauses. Les effets doivent durer en moyenne 1 heure et demi après la prise. Le reste du temps c'est reparti pour un tour! Dans cas là , je sors et marche jusqu'au cimetière à 200 m de chez moi (j'aime bien y aller, pas beaucoup de gens, personne pour t'emmerder...et je trouve que l'environnement est apaisant), mais je peux même pas faire une pause et m'assoir sur un banc pour profiter un peu du moment. Au bout de 10 min maximum, je suis obligé de reprendre ma marche, je tiens pas en place, puis à force ça devient douloureux.
Dans ces moments là je me couperais bien les jambes...au moins le problème serait réglé. Je rigole bien sur, j'y tiens malgré tout à mes jambes, j'en ai une qui m'a coûté 200 euros pour un super tatouage, ça serait du gâchis!
J'ai pas bien compris, tu as déjà eu des impatiences ou pas? C'est clair que vu de l'extérieur ça paraît pas si difficile à vivre mais ils se rendent pas compte...Ils remarquent juste les jambes qui bougent et tout le monde me saoule avec ça. J'ai pas à m'expliquer auprès des usagers, ils pensent ce qu'ils veulent mais qu'ils arrêtent avec leurs questions et vu le rôle que je représente auprès de ces usagers, je dois garder une certaine distance et ma vie privée ne regarde personne.
Mais si tu voyais comme ils insistent, et ils remettent ça le jour d'après...Une fois quelqu’un a vu mes cicatrices impressionnantes, les questions ont fusé: "tu t fait des abcès?", "tu prend quoi comme produit pour que ça cause ces grosses cicatrices" et plein d'autres choses encore. Des fois je me parle dans la tête et les insultes fusent, ça me permet de me calmer un peu. Mais si ça continue (quand je vais reprendre le boulot, je peux m'attendre à des tonnes de questions:"pourquoi t'étais arrêté?"Honnêtement je ne sais pas trop ce que je vais leur dire.Je pensais leur dire une partie de ce qui s'est passé. Par exemple juste leur dire que j'étais hospitalisé sans plus de détails.
Je sais qu'ils vont me prendre la tête à chaque fois.Le pire c'est qu'ils sont quasiment tous comme ça, je dois pas me tromper dans mes réponses et faut pas que je gaffe.Beaucoup de nos usagers ont déjà été au même hosto. D'ailleurs il y en avait 1 au même pavillon que moi, mais il est un peu perché, il se rappelait même pas que je bossais à AIDES! Je lui dirais de garder pour lui mon hospitalisation, en espérant qu'il oublie pas!
ça consiste en quoi en gros le "Restless leg syndrom"?Pas la peine de m'écrire un roman mais si tu pouvais m'en dire un peu +, ça serait gentil. Merci d'avance.
Merci pour ton soutien, ça fait tjrs autant plaisir!
amicalement,
TB