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Dernière modification par pleasurepulse (11 octobre 2014 à 15:35)
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Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (11 octobre 2014 à 15:48)
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cristaline a écrit
je vous remercie du plus profond de mon coeur ! Vos post me font vraiment du bien!
J'ai été sous sub pendant des années et j'étais encore plus irritable que sous métha je crois!!
Je me doute que ça influe sur mon caractère car j'ai des comportements presque anormaux et je vois bien que je ne suis pas dans un état "normal".
!
pour l'irritation, je suppose que peut etre c'est un effet de surdosage ? Moi je sais qu'à chaque fois que j'ai eu des paquets de came un peu épais et que je multipliais par 3 ou 4 ma conso quotidienne, je me retrouvais dans une alternance d'état agité/état calmé. Avec le subu, effectivement y avait aussi un truc.
Par contre moi ave la méthadone, à doses relativement moyenne (40) je n'ai quasiment aucun gene, si ce n'est un petit boost matinal plaisant...
j'ai toujours pensé que ce type d'effets se manifester il était temps d'arreter.
Apres il ne faut pas oublier qu'on peut également sen sentir anormal/agité ou irrirté sans produits, la plupart des gens vivent cela au naturel. Pour ma part j'aurai tendance à penser que la prise d'un opiacé contrôlé induit une telle adaptation de l'organisme que c'est surtout en l'absence du produit qu'on ressent ce genre de choses...
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Parfois ça me fait vraiment flipper tout ça !! On est dans un système dont on n'est quasi certain de ne jamais pouvoir en sortir !! Mais la culpabilité d'être là parce qu'on l'a voulu, par nos propres erreurs, nous empêchent, bien souvent, d'être tout à fait franc avec ça! Un peu du genre : c'est le prix à payer de mes conneries !!
Peut-on dire, qu'à même pas 16 ans, on soit apte à connaitre les répercutions de nos gestes? A l'âge ou l'on se sent surhumain et presque immortel! Moi je n'ai fait ce choix que parce que je ressentais une grande souffrance et une immense détresse. Alors je me sens un peu offusquée lorsque j'entends que je paye le prix de mes erreurs!
Comme dit, ces traitement ont une utilité pour limiter la casse, il vaut mieux etre sous tso et controlé que sous came.Mais avec l'age, la maturité, tu arreteras de toi meme, te rendant compte que la vie ce ne sont pas les substances, et qu'elles te causent plus de mal que de bien sur le long terme, et tu geras ta souffrance autrement (sport ou autre..) et celle ci s'attenue avec le temps et il faudra apprendre à la controler, de tout maniere, tu n'as pas le choix.
Les produits (tso ou autre) sont simplement une bequille, un jour au l'autre il faudra faire sans,enfin c'est pas une obligation, mais un choix de qualité de vie: avec ou sans traitement.
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Dernière modification par cristaline (12 octobre 2014 à 20:29)
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Tu pourras trouver un nombre de message sur le forum de personne qui vivent très mal leurs TSO, et d'autres vivrent très bien avec leur addiction de came.
c0112 a écrit
Mais avec l'age, la maturité, tu arreteras de toi meme, te rendant compte que la vie ce ne sont pas les substances, et qu'elles te causent plus de mal que de bien sur le long terme, et tu geras ta souffrance autrement (sport ou autre..) et celle ci s'attenue avec le temps et il faudra apprendre à la controler, de tout maniere, tu n'as pas le choix.
Ou pas, avec l'age et la maturité j'ai appris à avoir une vie social et professionnel epanouissante grace en partie à ma consommation modéré mais régulière de substances psychotrope diverses et varié en fonction du but recherché.
c0112 a écrit
Les produits (tso ou autre) sont simplement une bequille, un jour au l'autre il faudra faire sans,enfin c'est pas une obligation, mais un choix de qualité de vie: avec ou sans traitement.
Je connais bon nombre de personne chez qui la mort est survenu peu de temps après l'arrêt de TSO.
Voilà pourquoi nous demandons de parler en je (voir les règles lors de l'inscription) et d'éviter les généralités. Ce qui a marcher pour toi n'est pas une vérité absolu.
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De par ce que j'ai vu autour de moi, l'addiction a la came, en general les personnes la vive bien au debut puis arrive la dépendance, il faut trouver l'argent (delinquance en general),augmentation des dose et OD, les risques sexuels, la prison d'ou l'utilité TSO.Mais peut etre q'une minorité la gere correctement avec l'experience.
Et tant qu'on est jeune on le vit bien, mais a 60 ans, tres honnetement, dans quel etat les usagers prolongés seront, quelles maladies auront il devellopé ?
Mais c'est juste mon avis et non une genéralité
Je connais bon nombre de personne chez qui la mort est survenu peu de temps après l'arrêt de TSO.
Voilà pourquoi nous demandons de parler en je (voir les règles lors de l'inscription) et d'éviter les généralités. Ce qui a marcher pour toi n'est pas une vérité absolu.
Je ne dis pas au gens d'arreter leur TSO, si certains veulent l'arreter c'est avec leur professionnel de santé qu'il doivent le faire.Je parlais de qualité de vie "avec ou sans traitement" (et je précise) que si les effets secondaires de celui ci sont plus important que l'avantage du traitement en lui meme il vaut mieux peut etre l'arreter avec concertation de son medecin.
Mais ce n'est encore une fois que mon avis et non des conseils.
Malgré tout et j'en suis persuadé: un esprit sain dans un corp sain est ce qu'il y a de mieux si on peut se le permettre.
Je le précise à nouveau, c'est mon experience que je citais et NON des conseils, je n'ai pas la formation pour et je ne connais pas personnellement Cristaline
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Dernière modification par cristaline (13 octobre 2014 à 22:31)
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Dernière modification par cristaline (13 octobre 2014 à 22:32)
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Dernière modification par monsieurwhite (14 octobre 2014 à 19:50)
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Caïn a écrit
J'ai bien peur que l'irritabilité, les sautes d'humeur, les états dépressifs s'aggravent non pas avec un traitement mais sans traitement.
J'aurai tendance a penser pareil :)
LLoigor
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LLoigor a écrit
Caïn a écrit
J'ai bien peur que l'irritabilité, les sautes d'humeur, les états dépressifs s'aggravent non pas avec un traitement mais sans traitement.
J'aurai tendance a penser pareil :)
LLoigor
je confirme :)
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Dernière modification par cristaline (15 octobre 2014 à 21:17)
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C'est une question importante et personne ne nie que l'usage d'un psychotrope au long cours est forcément une panacée... cependant, je crois qu'on est nombreux aussi a être passé par différentes phases vis à vis de nos TSO, de l'euphorie des débuts à la lassitude quand on rechute, à l'angoisse d'y passer toute sa vie et les hauts et les bas de la vie....
en tout cas la seule chose que je peux faire c'est partager mon témoignage sur comment ca s'est passé dans mon vécu par rapport à cette question, si toutefois cela puisse-til t'etre utile...
moi je pensais comme toi sur la méthadone pas forcément toujours très efficaces dans mon vécu, moi c'était l'anxiété et même la dépression. je pensais trop à me sevrer et ne pas y arriver me donner un fort sentiment d'échec alors, ca devenait nécessaire de mettre fin à tout ça alors y j'ai arrêté, c'était y a quelques années, donc c'est déjà loin mais j'ai souvenir que ca s'est fait très facilement en prenant le temps qu'il faut.
Peut être que toi aussi, tu en es dans une phase ou t'as besoin de voir net et d'oxygène et parfois se cleaner totalement est une bonne solution. Ne soyons pas dogmatiques et antisevrage, ce serait de l'idéologie or y a rien de pire que l'idéologie alors qu'on parle santé. Parfois le corps a ses besoins et il peut les exprimer en rejetant un médicament dont il ne veut plus. Ca m'a fait ca avec l'antidépresseur - qui me spoliait émotionnellement - et l'arrêt a été un bénéfice incommensurable.
Cet arrêt a été fondamental pour moi : car j'ai pu faire la part des choses et voir dans mes ressentis, ce qui venait de la méthadone et ce qui m'était "propre"... avec le recul, je me suis aperçu que 95% des ressentis de DP, Nervosité, Anxieté était en fait naturelle et pas en lien avec le TSO comme j'avais fini par le croire , parce que ca m'arrangeait certainement aussi un peu de mettre mes problèmes sur le dos d'une molécule car c'était plus facile que de regarder en face mon caractère et ses défauts...
maintenant il reste le 5% qui est bien réel. En arrêtant la métha, il y a quelques années, j'ai eu l'opportunité de vivre sans produits, et c'est bien aussi... plein d'avantages quand même qui sont réels : une libido toute fraiche, des émotions toutes nettes, pas de filtre dans le ressenti, pas besoin de prendre un truc le matin pour etre "normalisé", fini le CSST, fini de devoir etre la tous les 14 jours, fini de stresser sur mes médocs (ou sont ils ? ou est la plaquette ?) sans parler aussi de la satisfaction d'avoir mis fin à la dépendance et tout ce qu'il y a de positif, pour moi c'était la preuve aussi que c'était possible d'en sortir etc....
voila tout ces avantages étaient la mais pour autant, plus d'une bonne année apres, tout cela était devenu banal au possible et l'abstinence que j'avais pris soin de faire perdurer pour ne pas me remettre en danger commençait à prendre du plomb dans l'aile... et puis j'avais envie de vivre. J'avais envie de kiffer a nouveau avec un produit. ALors que j'avais totalement zappé tout rapport à la consommation, un vrai désir de consommer est venu du fond. J'ai pris mon temps, je savais que là c'était ni une compulsion ni un craving, c'était un vrai désir. J'ai attendu que l'occasion fasse le larron; et je suis reparti tout doucement sur un petit sken tous les 15 jours pour le vendredi soir... six mois apres, j'étais de retour sous metha.
aujourd'hui fort de toutes ces expériences, je vis ma substitution tellement naturellement que je n'accuse plus la méthadone d'hypothétique saute d'humeur, qui sont les miennes, qui étaient finalement déjà la (avant la came) et qui étaient toujours la (après la came) et qui hélas sont parfois aussi toujours un peu là au quotidien avec la métha... bien que, bien utilisé (doses fixes heures fixes) j'aurai même tendance à dire que je vais mieux avec que sans... enfin ca dépend des périodes.
personnellement si j'étais presque antiTSO il y a un paquet d'années, c'est par l'expérience pragmatique que je suis devenu très pro-methadone.
et avant toute chose et avant d'accuser le TSO, je crois qu'il faut déjà etre sincère et il faut aussi d'abord reconnaitre si 'usage que l'on en fait est bien l'usage thérapeutique et que l'on fait ce qui convient pour aller bien... Attention aucun jugement de valeur de ma part, je serai mal placé de juger mais je remarque que souvent ceux qui critiquent l'efficacité des traitements sont aussi souvent ceux les utilisent pas forcement au mieux par exemple faire des extras et des variations tout le temps avec la méthadone, il me parait tout à fait normal de ressentir un max de désagrément et que ca ne le fasse pas !!!!
Moi qui fait souvent des extras et des alternances avec l'hero, je connais bien ces problèmes de sentiment d'être mal à cause des opiacés et pour peu que je perde patience que j'en accuserai fatalement la méthadone car parfois c'est long à se remettre à plat... mais bon si ca va pas en m'astreignant à un dosage fixe qui convient (donc pas trop bas) pris chaque jour à heure fixe, en moins de 30 jours j'ai une pêche de fou qui revient et c'est la grande forme. Par contre, il me suffit de faire un extra et un seul pour tout foutre en l'air pour les 7 jours suivants.... et à nouveau ressentir plein de choses négatives;
bref je suis heureux d'être sorti de ces prises de tête et d'avancer en sérénité par rapport à cette question de la culpabilité d'etre sous tso et je vous le souhaite à tous...
Dernière modification par ziggy (15 octobre 2014 à 23:48)
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par rapport à cette question de la culpabilité
Comme le souligne Ziggy, je crois que c'est dans cette direction qu'il faut chercher. La nervosité, les effets négatifs, non pas à cause du traitement mais de la culpabilité qu'il peut induire. Le traitement, bien géré, il est là pour apporter de la stabilité émotionnelle et pas le contraire. Si cet aspect là ne fonctionne pas, c'est soi-même qu'il faut interroger. Non pas l'effet de la molécule, mais sa propre réaction par rapport à ses effets.
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Caïn a écrit
par rapport à cette question de la culpabilité
Comme le souligne Ziggy, je crois que c'est dans cette direction qu'il faut chercher. La nervosité, les effets négatifs, non pas à cause du traitement mais de la culpabilité qu'il peut induire. Le traitement, bien géré, il est là pour apporter de la stabilité émotionnelle et pas le contraire. Si cet aspect là ne fonctionne pas, c'est soi-même qu'il faut interroger. Non pas l'effet de la molécule, mais sa propre réaction par rapport à ses effets.
Tout est possible. Une intolérance d'humeur avec un produit est pourquoi pas possible mais c'est clair que la plupart du temps, ce n'est pas le cas et c'est plutôt à creuser dans le rapport subjectif que l'on a avec le produit et toutes les représentations que l'on nous fait vivre avec cette idée dont on nous bourre le crâne, c'est que c'est "forcement mauvais à terme" car ce n'est pas "naturel", et que ca n'a rien à faire la et ce type de bla-bla-bla sorti d'une autre époque !!! Mais bon on est à l'aube d'une révolution technologique et le cyborg arrive, moi perso ca me pose aucun problème d'utiliser une molécule qui me permet d'être un humain augmenté (et surtout sans mal au dos et qui dort super bien )...
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