[ Arrêt & Sevrage ]

Méthadone gélules: baisse par 1 mg en vue d'un arrêt

Bonjour,
Merci pour votre soutien. Pour l'instant j'ai passé le cap, l'envie s'éloigne. Mais je suis fatiguée, pas très bien dans ma tà«te, Mais surtout fatiguée, mon boulot me fais chier. On m'en propose un autre mais je sais pas quoi faire. Si je dois dire que je suis enceinte ou pas.
Je vais essayé le shoot "mental".

37 heures sans rien. Les réserves de rach diminue. il faut que j'arrête. 5 jours de vacances. J'espère que ça suffira.
Dernière prise hier a 7h00 du mat : 1 ptit pois de rach. Aujourd'hui, j'ai un peu la chiasse, toute façon, j'ai la chiasse depuis 1 mois, des nausées (je ne sais pas si c'est le manque ou la grossesse). Pas de crampes... Pas de sueurs... Pas de chaudfroid, c'est bizarre non ?
Est-ce que vous pensez que ça va s'améliorer ou aller pire dans les heures a venir ?

Dernière modification par Eva Brown Sugar (07 novembre 2009 à  20:26)

Je sais pas si je poste au bon endroit, mais j'ai lu sur un forum américain (Bluelight pour ceux qui connaissent) que le Laroxyl (appelé aussi Elavil), qui est à  la base un antidépresseur tricyclique, était une bonne arme dans l'arsenal anti-manque. Je vous donne la page exacte pour ceux que ça intéresse. A prendre avec des pincettes je pense, parce que ce qui marche sur quelqu'un ne marchera pas forcément sur un autre. Mais j'en parle parce qu'il se trouve que j'en ai un flacon, donc ça m'intéresse, même si j'ai jamais essayé.

Le lien (en anglais): http://www.bluelight.ru/vb/showpost.php … stcount=17

Que faire contre les douleurs aux jambes ?

helo eva j avais eut de bon résultat avec le yoga , les salutation au soleil ou le training autogène afin de décontracter le corps et dénouer le nœud d énergie
mais ce qui m a aidé le plus c est malheureusement les calmant
bise

Eva [label=/sujet/heroine a écrit

Brown[/label] Sugar]Que faire contre les douleurs aux jambes ?

Salut Eva,

Marcher. C'est pas toujours facile à  faire, mais c'est un conseil qui m'a souvent été donné et je dois avouer que ça ... marche

Pas toujours, et tes douleurs ne sont pas sûrement pas les mêmes que les miennes ou elles n'ont pas la même cause (chez moi c'est encore un point d'interrogation), mais marcher ne peut pas te faire de mal...

Quant aux nausées, je pense que tu va en avoir comme toutes les futures mamans, courage !

Dernière modification par Alain Will (09 novembre 2009 à  02:04)

Eva [label=/sujet/heroine a écrit

Brown[/label] Sugar]J'ai plus mal aux jambes, effectivement marcher ça merche. Les symtomes s'estompent. C'était léger comme manque finalement.

Plus aucune drogue dans mon organisme depuis 76 heures. Quelle angoisse ! Je réalise que je ne suis jamais aller travailler sans avoir un opiacé dans le sang...

Que pensez vous, entre l'abstinence totale et la dépendance, croyez-vous qu'il existe une marge de manoeuvre ?

J'ai bien intégrer l'idée d'éviter toute défonce pendant les mois a venir, mais après ? Vais-je devoir attendre d'avoir l'age légal de la défonce (70 ans) ?

la marge de manoeuvre entre abstinence totale et dépendance est très grande pour ceux qui ont été des usagers récréatifs, mais bien plus étroite pour des gens comme nous! après c'est à  toi de trouver un modus vivendi qui te convienne.;déjà  là , tu as fait un sacré boulot! vas y un jour après l'autre, c'est deja assez dur comme ça sans t'angoisser pour "l'après"..

Salut Eva,

Je crois comprendre assez bien ce que tu ressens. Ne t'inquiètes pas, ne dramatises pas, tout va bien se passer. Essayes de penser à  autre chose, de prendre l'air, de bouger, de t'occuper l'esprit sans faire une fixation sur ce que tu ressens en ce moment.
Je crois que ce n'est que passager et tout ira bien. C'est une sacrée bonne chose que d'aller bosser "à  jeûn" Il faut que tu voies le bon côté de cette aventure.
Tout ce que tu as fait est formidable, continues ! Courage !

J'ai fini avec un peu de rach et le manque physique n'est pas trop violent:
j'ai pris ma dernière boulette jeudi matin.

Vendredi tout allait bien.

La nuit de vendredi a samedi j'ai mal dormi: douleurs dans les jambes.

Hier, j'avais les yeux larmoyants, un peu la chiasse et le soir j'ai gerbé 1 fois (mais c'est peut-être à  cause de ma grossesse: tous les soirs j'ai des nausées).

La nuit dernière j'ai mieux dormi: toujours mal aux jambes mais moins.

Ce matin, réveil à  7h30, toujours un peu la chiasse, plus mal aux jambes. J'ai passé le manque physique, très (trop) léger.

Maintenant un autre combat commence (il a déjà  commencé), et celui-là  je l'ai jamais gagné:

le combat contre mes envies...

Très (trop) leger... Peut-être que très (trop) violent, il m'aurait coupé mes envies... Bien que je ne crois guère au pouvoir salvateur de la souffrance.
Je sais que le plus dur est devant moi, d'ailleurs, les Envies sont déjà  (encore) (toujours) là . S'en iront elles un jour ?
En attendant je vais essayer de tenir le coup jusqu'au bon gros shoot de morphine le jour de mon accouchement

salut Eva

quel shoot de morphine le jour de ton accouchement????? c'est une nouveauté quand tu accouches ou c'est une joke???? parce que je peux t'assurer que lors de ses accouchements mon ex n'a eu aucune injection de morphine.....
quand au envies, bah, la ça va dependre de toi, de ton evolution.....
bon courage

salut alcalox,

oui tu as raison, je trouve que ça craint aussi, mais rappel toi à  l'epoque, un enfant qui naissait accro.... on le laissait pleurer en se disant ça va passer, et effectivement ça finissait par passer.... mais avec quels traumatisme pour l'enfant et pour les parents....

Pour la morphine pendant l'accouchement:

Anesthésie et analgésie

Le traitement de la douleur est souvent nécessaire pendant le travail et est indispensable pendant et après les interventions obstétricales. Dans ce chapitre, il sera question du traitement de la douleur : analgésiques et méthodes de soutien pendant le travail, anesthésie locale, principes généraux à  observer en matière d´anesthésie et d´analgésie, et analgésie post-opératoire.



LES ANALGESIQUES PENDANT LE TRAVAIL

La perception de la douleur varie énormément en fonction de l´état affectif de la patiente. Pendant le travail, les soins de soutien permettent de rassurer la patiente et de réduire sa perception de la douleur.

Si la douleur est très pénible, laisser la patiente faire quelques pas ou s´installer dans une position confortable. Encourager la personne qui l´accompagne à  lui masser le dos ou à  lui éponger le visage entre les contractions. L´encourager à  appliquer les techniques respiratoires et l´aider à  prendre un bain ou une douche chauds si elle le souhaite. Ces mesures suffisent pour faire supporter la douleur du travail à  la plupart des femmes. Si nécessaire, administrer :

- 1 mg de péthidine par kg (mais pas plus de 100 mg) en IM ou en IV, lentement, toutes les 4 h, en fonction des besoins ou 0,1 mg de morphine par kg en IM ;

- 25 mg de prométhazine en IM ou en IV en cas de vomissements.

comptes tu accoucher sans péridurale?

Sativa a raison, cela réprésente une toute petite dose de morphine ; ce n'est pas "courant" de donner de la morphine à  une femme en train d'accoucher ou pendant son travail. Eventuellement, si on lui pratique une épisiotomie (on "agrandit" le passage par incision), et encore...
Je crois que les douleurs dûes aux contractions et au fait de pousser ne seraient pas calmées par l'injection de morphine à  cette quantité et la femme qui en souffre ne demande pas de morphine : elle ne souhaite qu'une chose, c'est que le foetus sorte...
"Poussez Madame, poussez !""
En attendant Eva, essaies de penser à  autre chose, à  préparer la layette et tout le toutim Ca doit être chouette non ?

tu ne vas pas refaire le test, si? ils peuvent juste faire une prise de sang, ce qui évite les accidents !!