[ Arrêt & Sevrage ]

acrro prontalgine, crise d'angoisse suite à  l'arret

@Fabia : oui, j'ai vécu exactement les mêmes troubles que toi suite à  un sevrage sec de codéine. Troi ssemaines après la fin des troubles physiques de sevrage est apparue une forme hyper puissante d'angoisse et de phobie sociale. J'étais tellement désemparé par cette souffrance que très rapidement je me suis mis à  boire des quantités phénoménales d'alcool.
J'en ai vraiment chié des bulles.............

C'était en 1990 et nous n'avions ni les connaissances actiuelles en addictologie, ni les structure d'accueil et d'accompagnemant des usagers que sont les CSAPA.

Ton cas est comme l'écrit Pierre "normal" et surtout bien connu. Il y a ce savoir et aussi des remèdes. Il y a moyen de ne pas passer par les mêmes horreurs que celles que j'ai vécues et que tu décris.

Bon courage

Fil

Bonjour,

Je suis toujours sujette à  ces crises d'angoisse et de panique, c'est de pire en pire, mon médecin m'a donné du stresam, mais ça ne me fait rien, j'ai arrêté de voir le psy, la séance durait 15 minutes et à  part me dire on avance, et on se revoit dans une semaine, je n'ai pas vu de changement.Je suis de plus en plus tentée de reprendre mes comprimés de prontalgine pour retrouver la forme et ma vie d'avant, car autour de moi personne ne comprend ma souffrance, et c'est vrai que je me sens ridicule je suis en bonne santé, c'est ma faute si j'ai pris ces comprimés .J'ai fait un sevrage sec peut être que si je faisais un sevrage plus long cela irait mieux? J'ai bien compris que ce que j'ai est un syndrome post sevrage mais étant de nature anxieuse dès que j'ai une crise d'angoise elle prend des proportions énormes.
Combien de temps cela va durer

Arth,
Il y a eu pas mal de débat la dessus. Il est vrai que le plus souvent le TSO (Subutex, Suboxone, parfois Methadone) apparaisse comme "miraculeux". Mais au prix d'un traitement parfois prolongé et certains ont exprimé ici que les addictologues qui mettaient sous TSO étaient des irresponsables.
En fait, certains usagers arrivent assez bien à  arreter "tout seuls"  la codeine ou le Tramadol, et le plus souvent de ce fait ils ne s'expriment pas dans les forums et débats.
C'est pourquoi dans le psychowiki nous (l'équipe PA) avons ouvert les possibilités, soit tenter (et reussir) le sevrage progressif de la codeine ou du tramadol et en cas d'echec passer au TSO, ce qui semble plus "général" que de conseiller le TSO d'emblée. Mais certains peuvent aussi passer au TSO d'emblée s'ils savent qu'ils ont tenté le sevrage et échoués régulièrement dans le passé.
En principe, la plupart des addictologues sont sur cette position. Toutefois, il y a souvent un biais. ceux qui arretent sans trop de problemes vont moins souvent voir un addictologue, ce qui fait qu'une personne qui va en voir un est souvent déjà  en position d'échec. Ce qui pousse les addictologues à  conseiller rapidement le TSO.
C'est moins le cas sur ce forum où des témoignages de sevrage autogérés et réussis  sont présents.
Amicalement.
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … u_tramadol

Dernière modification par prescripteur (30 mars 2015 à  09:50)

@prescripteur:  par manque de temps (et j'ai écris un gros pavé en plus) je ne peu pas me relire dans le détails, mais je n'ai jamais dis d'y allé pour décroché à  la première occasion venu, si mes propos ont était interprété comme tel je m'en repend, ce n'est pas ce que je voulais dire.

Par ailleurs même si ce que tu dis et souligne n'est pas faux cella reste incomplet, car ont ne pas faire de généralité dans l'addiction, toute personne peu réagir, supporter des choses différente d'une autre.
Et dans certains cas, comme le miens, j'aurais très bien pu arrêter seul je pense, mais cella m'aurai demandé du temps et un certain courage, chose que je n'ai pas, mais encore moins que cella ma vie n'étant pas passive au contraire, m’empêchai clairement de prendre le temps de stopper ma consommation.

Ce traitement je ne le connaissait même pas en allant en consultant en addicto la première fois. et je pense que même si certain sont très renseigné sur la chose il est important de rappelé que pour ceux qui le veulent et n'ont pas la force ou la possibilité d'arrêter seul, il existe ce moyen.

Je rajouterais autre chose, pour tous ceux qui ont déjà  consommés, vous savez tous qu'arrivé à  un point, la consommation ne produit plus d'effet particulier mais nous permet juste d'être nous même, en pleins possession de nos moyen. Et quand nous ne prenons rien, après un temps viens le sevrage avec les effets que tout le monde à  pu expérimenté.
Mais peu être que, sans parler de tabou, certaine personne ne veulent pas que l'entourage ce rende compte de ce qui ce passe, de cette passade et ces difficultés. Car on vois facilement en un regard ou presque que quelque chose n'est pas normal chez nous dans ces moment là . Et je trouve qu'il n'est pas lâche, hypocrite ou inutile de caché ce probléme parfois, je ne parle pas d'une dissimulation pour ce protégé sois, mais de protégé nos proches de ce qui nous arrivent, et de garder un point de vue intact.

J’extrapole beaucoup et excusez moi pour ça, ont touche là  un autre sujet qui peu faire débat, mais je trouve que les TSO (je connaissais même pas le terme, merci) sont effectivement quelque peu miraculeux car cella permet de reprendre une vie normale et seine, de ce couper totalement de la dépendance, même si les ajustement sont à  faire comme pour tout traitement.

Pour le point abordé sur le fait que les Addictologues mettraient sous TSO de manière irresponsables ... je ne sais pas, il faut toujours ce méfié des retour, car comme partout, on à  plus de facilité à  poster sur les forums et dire à  toute le monde que "ceci" ou "cela" ne nous plais pas plutôt que l'inverse, les retours positifs sont les moins entendu, et pour prendre l'exemple d'une critique de cinéma (je connais bien mon sujet sur ce point) les articles et avis les plus consultés sont toujours les plus négatifs, c'est tout simplement humain.

Donc je peu comprendre que certains spécialiste sois irresponsables, mais je vais parler de mon cas (évidement), il m’aura fallu pas moins de six rendez vous d'une heure et demis avant que le traitement sois envisagé, et bien sûr je n'ai pas fait ces 6 rendez vous en 1 mois mais en 4 environ, puis d'autre avant d'avoir enfin un traitement, 6mois en tout. Alors qu'en deux rendez vous chez un psy ont peu avoir des anti dépresseur ...


J'ai encore écris beaucoup trop, désolé.

Je finirais sur une sorte de petite citation que je voudrais partager, trouvé en cherchant comment soulagé un mal de dent horrible malgré le traitement de suboxone.

" Aujourd'hui nous sommes des hommes libres, et pour le rester, nous avons le droit d'arrêter de souffrir et d'avoir mal, peu en importe la cause ".

C'est assez bateau et banal mais ça représente assez bien la pensé que j'ai envers l'addiction aujourd'hui (je parle d'addictions dur et physique attention hein). sortir de l'addiction c'est retrouvé ça liberté.



merci à  ceux qui m’auront lu et désolé pour ce gros morceau.

je ne me suis nullement sentis attaqués, j'ai simplement voulu compléter ce que je disais et confirmer que je ne voulais nullement endiguer tout le monde dans cette voix, c'était jute une expansion de mon expérience et ressentie sur le sujet et une forme de témoignage.