Salut,
Je vais te raconter ce qui se passe dans le même cas en Belgique:
Tout d'abord, n'importe quel généraliste (qui s'y connait dans la problématique, pas tous évidemment) pourrait initier ton traitement à la
méthadone avec délivrance quotidienne dans la pharmacie de ton choix (qui accepte les usagers en cure) pendant maximum quelques mois, puis délivrance de maximum 30 jours à la fois.
Dans un centre, tu auras classiquement une approche en trois volets, un généraliste pour les prescriptions (métha et autres), un(e) assistante social(e) (pour mettre en ordre le côté administratif) et un(e) psychologue pour discuter de la vie passée et à venir (et essayer d'identifier les situations qui te font consommer, si possible). Tu auras rendez-vous toutes les 1 ou 2 semaines et retrait à la pharmacie de ton choix.
Si tu avoues que tu consommes, il n'y a pas de "sanction" mais le médecin va examiner avec l'équipe si il ne faut pas t'augmenter le dosage. Les places "comptées", à ma connaissance, ça n'existe plus depuis très longtemps.
Maintenant, je me doute que dans des régions plus rurales en France, il peut arriver que le médecin en charge de la prescription mette en oeuvre son approche du problème et pense qu'il faut absolument que l'usager de drogue s'adapte à son modèle alors que dans les grandes villes ce serait plutôt une démarche de
réduction des risques qui prime et, si le patient travaille, le centre s'adapte dans la mesure du possible à l'horaire de celui-ci (rendez-vous après 17h30 ou le samedi).
C'est toujours la vision de l'UD qui ne peut en aucun cas travailler et consommer en même temps...
Amicalement