Bonsoir à toutes et tous!
J'étais déjà venu vous demander de l'aide au mois d'aout dernier lors de ma première grosse "impasse" par rapport à l'
héro, que je consomme de manière régulière en
sniff depuis deux ans. Je me demandais alors si je devais me rendre chez mon médecin pour demander un traitement de
substitution car il m'arrivait déjà de prendre du sub lorsque je n'avais rien, ou alors de décrocher chez moi à la dure.
Le destin voulu que le fin mot de l'histoire soit qu'un beau jour il soit impossible de chopper, que je n'avais ni sub ni rien juste 3 pauvres cachets de
stilnox... Vous imaginez bien qu'après presque un an intensif avec quasi jamais de manque là j'ai vécu deux jours de chien de l'enfer, jusqu'à ce que je sois reçue chez mon médecin de famille (qui est aussi spécialisé en toxicomanie chez les jeunes) qui m'a prescrit de la
buprenorphine 4 et 8mg pour me soulager car j'étais vraiment dans un triste état. J'ai aussi eu le droit à un truc pour dormir mais pas de benzos.
Donc la durée sous
bupre était d'une semaine en dégressif, il ne pensait pas à un traitement sur du long terme étant donné que je ne suis pas dedans depuis des années non plus, pas une conso "si énorme que ca" (environ 1gr/jour) et que bien sur plus le traitement est long plus l
sevrage l'est.
J'ai pas trop gérer la première semaine j'avais tellement peur d'être de nouveau en manque que je prenais un peu plus que les doses qu'il m'avait prescrites ce que je lui ai dis, il m'a donc augmenter le traitement à un mois.
Durant ce mois je suis partie dans le sud avec des amis, j'ai déménagé loin de mes fréquentations qui consommaient et des sales souvenirs du début d'année, dans un chouette appart, enfin la vie à repris son cour... je me sentais vraiment en forme, puis l'euphorie de l'été et du changement est passée et j'ai commencé à m'ennuyer...suite logique j'ai tapé un extra, puis deux, puis y a un mois j'ai replongé sévère...
L'événement qui m'a décidée à redemander de l'aide aussi rapidement est que je me suis fais un grosse frayeur lorsque l'on m'a dépanné une fiole de métha car je n'avais plus de sub (il m'en restait quelques uns de cet été) et il faut savoir que je n'avais jamais pris ce produit, donc je savais juste qu'il fallait diluer et boire de petites doses. J'ai fais la conne, j'en ai trop pris un soir et j'ai vraiment eu la trouille de finir toute bleue... Du coup cela m'a fais ouvrir les yeux sur le fait que je sais très bien ou tout cela va mener et vu que j'ai quand même bien repris
gout en la vie j'aimerais beaucoup réussir a enfin passer ce sale vice qui est de mettre mon cerveau sur *veille* des jours entier grace à cette poudre magique... Je sens mon corps qui se barre en couille de plus en plus. et les crises de déprimes, violences et culpabilisations sont vraiment à nouveau très dures à supporter. En gros j'en ai marre de me sentir si fragile...
J'ai donc eu rendez-vous aujourd'hui dans un centre spécialisé, ou après entretient le médecin a décidé de me mettre sous traitement métha qui doit commencer le 29.12, pourquoi pas de
bupre, parce que d'après eux nous avons déjà pu constater que cela n'avait pas été concluant. Cela me fait déjà cogiter car d'après mon raisonnement, je connais déjà ce produit et je le supportais très bien, et il me semble au vue de tout ce que j'ai lu qu'il est encore plus difficile de décrocher de la métha que de la
came en elle-même. De plus, je suis peut être encore bien naive mais j'ai dans l'espoir que mon traitement ne durera pas des années non plus, après je sais qu'il vaut mieux avoir même une faible dose que de replonger (ce que j'ai pu constater par moi même d'ailleurs^^) mais la métha me semble quand même beaucoup plus "envahissante" au quotidien.
Et là ou je me retourne carrément le cerveau depuis des heures, c'est que lors du rendez-vous on à aussi parlé de la possibilité de faire un
sevrage sans
substitution, en milieu hospitalier, avec je ne sais quel médoc pour aider quand même. Et là je me demande vraiment que choisir, ce serait en chier un bon coup pendant trois semaines, et encore ce ne sera jamais aussi horrible que la première fois seule a avoir envie de crever dans mon lit, sans personne, sans medoc...
Le truc qui me fait hésiter est que je sais désormais que le plus dur n'est pas le manque physique mais toute la déprime, la morosité et la mélancolie du "après". Je réussi à m'imaginer la vie en prenant mon traitement chaque jour sans tricher (là c'est surtout que cela dure des années qui m'inquiète), mais l'après d'une hospitalisation me térifie, j'ai été internée il y a quatre ans en hp et le retour au monde "réel" avait été super éprouvant, et je veux pas me retrouver a me bourrer de calmants pour être assez légume pour le supporter.
Donc je me demande quelle solution serait la plus efficace car je voudrais vraiment que la
came sorte de ma vie, mais je voudrais que cela soit le moins éprouvant pour mon moral car je me sens vraiment vulnérable et j'ai peur de faire un choix qui m'enfoncerait encore plus dans le noir.
J'en appelle donc à vos témoignages et conseils, plus tot dans la journée le traitement métha me semblait le plus sur pour une abstinence durable sur la
came, et le
sevrage en hopital le moyen le plus rapide mais que je crains de ne plus avoir assez de force mentale pour réussir. Aidez-moi il faudrait que lundi je puisse leur faire part de mon choix...
Désolée pour le pavé, je ne sais pas faire court et tout de même que cela fait du bien de pouvoir se lacher par écrit! Merci en tout cas de votre attention à ceux qui ont tout lu... et aussi d'avance merci pour vos réponses.
Et aussi desolée je viens de voir que mon message s'est classé sous
heroine médicale au lieu de
sevrage et je ne peux plus modifier.