Je suis ouvert Armacide à être présent pour toi et éventuellement t'offrir des réponses, sans savoir si tel sera le cas, car une alchimie est nécessaire, dans les échanges, mais cela ne nous appartiens pas.
Je suis comme un oisillon, encore protéger par une coquille, à l'intérieur d'un oeuf, avec un sentiment de sécurité, la protection naturelle qui nous tiens bien au chaud. L'impression d'ennui de reconnaître chaque arrondis.
Le fait de bouger très fort, de courir très vite en cercle, provoque une excitation intérieure, entendre des coups sur la coquille, la voir se fendiller légèrement, provoque des mouvements de bonheur, car l'inconnu frappe à la porte. J'aime faire cela, c'est ma drogue, même si les autres me disent de ne pas faire ça.
Mais sommes nous prêts à voir dehors ? Puis un jour, un pas de course de trop, la coquille se fend brusquement en deux. Complètement nu, le plumage insuffisant pour faire quoi que ce soit, je suis perdu, ce que je trouvais excitant, me paraît maintenant terrifiant. Une vision directe me brule les yeux, la lumière est si puissante. C'est si grand, si mystérieux. Je bricole, tente de recoller les morceaux, mais ma coquille à volé en éclats. Me voilà maintenant seul, je ne sais même pas me nourrir dans ce nouveau monde, mais pourquoi ai-je donc fais tout ça. En fait j'étais si bien à l'abri, protégé par la vie elle même. J'entendais souvent parler dehors, des danger possible de trop courir dans un oeuf.
Le temps devait faire son chemin, pour que je sois prêt à sortir tranquillement, de mon nid douillet.
Reste peut-être la solution d'une graine médicament, qui aurait tendance à construire une sorte de camisole, un emmitouflage chimique qui imiterait ma précieuse coquille, dans laquelle je pensais tellement m'ennuyais.
Avec un peu de chance, je finirai bien par m'en sortir, voir mes plumes finirent leurs pousse. Si tout va bien, je pourrai certainement quand même un jour voler, mais cela va me demander de m'avancer au bord du vide et osé sauter, sans savoir si mes ailes supporteront les battements. Mais bon il est maintenant trop tard, si seulement ma maman avait pu me prévenir plus souvent, mais surtout, si seulement j'avais su au moins l'écouter, j'aurai peut-être pu vivre librement, sans griller les étapes nécessaires à mon premier envole.
Bouger, jouer, vivre dans le cocon n'étais pas suffisant ?
Maintenant, il n 'est plus temps de regretter, je peux peut-être accepter cette nouvelle situation et m'y habituer, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus évident, surtout que les autres ont tendance à me rejeter. ils se moquent de moi et me surnomment "le petit plumé, toujours perché".
Amarnath
Et si tout ceci, n'était qu'une blague !