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mathurin a écrit
l'addiction s'installe dans tout ce qu'on aime et consomme au quotidien.
ce que moi, perso, je ressors des mots de labile, c'est qu'elle ne kiffe pas forcement boire mais qu'elle fait plutot ca dans un elan d'autodestruction :
labile a écrit
j ai surtout honte de boire parce que c est tout ou rien pour moi l addiction je suis borderline j ai peur ...c est pour fuir
Au chomage je passe mes journées a me detruire et j y prends gout
pour l'heredité, je ne commenterai pas, mon geniteur est alcoolique, pour ca que je n'ai jamais bu une goutte, meme pas moyen d'y tremper mes levres "histoire de", mais par contre, j'ai été et suis (redeviens?) addict a toutes autres substances, alors......je ne sais pas moi meme quoi en penser.....
ne peux tu pas essayer de changer d'air quelques temps ? ou ne serais ce que quelques jours ? trouver un ou une ami(e) a qui tu pourrais te confier, qui t'accueillerai et te donnerai un nouvel elan, un nouveau souffle (ou au moins un changement d'air/de climat) ? te changer les idées quoi.....
take care of you, pas trop de melanges, et reviens vite nous donner de tes news labile, en attendant, je t'envoie plein d'ondes positives (enfin, celles qu'il me reste) et te souhaite de trouver en toi le courage necessaire pour ne pas renouveller "la spirale familiale" (car ca a l'air d'etre ca qui te preoccupe le plus, non ?)
amicalement,
snoop'
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Dernière modification par zack (13 janvier 2015 à 01:01)
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Dernière modification par labile (20 janvier 2015 à 17:06)
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labile a écrit
Merci pour vos reponses d avoir pris quelques minutes pour me repondre
a Mathurin : tu parles dune hospit et de baclofène j ai commencé l alcool en debut d annee ne propose qu une hospit je ne souhaites pas retourner a l hosto ou en clinique je suis suivis uniquement par un CMP et ds ce type de centre tu n as que cette solution proposé a bientot
Tu as raison de t'inquiéter et rapidement. L'hosto pour l'alcool, d'après ce que tu écris, ça me paraît un peu hard, voire excessif.
Je suis alcoolique abstinant depuis 25 ans et peut décrire le processus de dépendance alcoolique mois par mois année par année jusqu'au jour où je me suis réveillé en manque : la tête dans les chiottes dès 5 heures du mat et lever des angoisses et naussées à partir de 250 ml de vodka (avant le café).
Avant d'arriver à cette dépendance physique atroce, il y a les années d'accroche psychologique. A l'époque, c'était parce que je voulais à tout prix me sevrer des opiacés. Tout se faisait dans l'excès, il n'y avait à cette époque ni Csapa, ni réduction des risques, ni TSO, ni Baclofène, ni le forum psychoactif pour se renseigner.
Maintenant que tu as la chance d'avoir quelques témoignages et échanges, tu as au moins la prise de conscinece des risques qui existent. Elle peut êtr esuffisante pour gérer correctement ta consommatoin d'alcool sans en arriver à des solutions extrèmes.
Bon courage
Fil
Ps : clin d'oeil à Zomby Woof. Moi, ça a été l'inverse. Le plus long a été les clopes, le plus dur l'héro, le plus facile : l'alcool. Personne n'est pareil ! Néanmoins, l'alcool a suivi l'héroïne chez moi. L'héro, ça m'a pris 4 ans, l'alcool 2 ans.
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Dernière modification par Bicicle (30 janvier 2015 à 17:39)
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