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Mais y'a des gens, ils fument, maigrissent et ne mangent plus...
Mais y'a des gens, ils ne fument pas, maigrissent et ne mangent plus...
De là c'est encore plus dur de prôner la weed quand tu vois les effet tout inverse que cela peut engendrer....
L'effet stimulateur d'appétit est assez bien documenté, les médecins sont mieux placés pour prôner ou disons conseiller un traitement. Cannabis ? Déjà pour le CBD et ensuite pour le THC :
Science: appétit
Des chercheurs de l’Université de Sà£o Paulo, Brésil, ont démontré que le cannabidiol (CBD) inhibe l’augmentation de l’appétit induit par les agonistes du récepteur CB1. Ils suggèrent que « son rôle de régulateur de prise de nourriture devrait être étudié plus en détail. » (Source: Scopinho AA, et coll. Pharmacol Biochem Behav 14 janvier 2011. [in press])
Science: le THC améliore l’appétit et la prise de poids chez les patients atteints du sida
Des scientifiques du Centre d’immunologie d’Orlando en Floride ont étudié les effets à long terme du THC (dronabinol) chez 117 patients atteints du HIV/sida qui souffrent de perte de poids. Les personnes incluses dans l’analyse rétrospective ont reçu du dronabinol pendant une période entre 3 et 12 mois. Globalement, le THC a eu un effet bénéfique sur l'appétit ainsi que la prise de poids, et a réduit les nausées.
Parmi les participants, 63 % des patients ont su maintenir leur poids, voire même l’augmenter. Les patients à qui l’on a administré du THC pendant 12 mois ont augmenté leur poids d’environ 1,7 kg. Le pourcentage des patients souffrant de perte d’appétit a chuté considérablement (de 71 à 26 %) au cours du premier mois de traitement. Cette baisse s’est ensuite poursuivie tout au long de l'étude. Le pourcentage des patients atteints de nausées (38 %) a baissé de manière continue à partir de la deuxième semaine de traitement.
(Source : Dejesus E, Rodwick BM, Bowers D, Cohen CJ, Pearce D. Use of dronabinol improves APPETITe and reverses weight loss in HIV/AIDS-infected patients. J Int Assoc Physicians AIDS Care 2007;6(2):95-100.)
Science: appétit
Des chercheurs de l’Université de Reading, en Grande-Bretagne, se sont intéressés aux effets du dronabinol (THC) et d’un extrait de cannabis riche en dronabinol sur la consommation de nourriture des rats. Ils ont noté “des différences d‘effets significatifs, même si subtils entre le dronabinol pur et l’extrait de cannabis. Ils ont ajouté que d’autres composants de la plante cannabis pouvaient moduler l’hyperphagie induise par le delta-9-THC, ce qui les rend intéressants pour une recherche plus approfondie de leur potentiel thérapeutique". (Source: Farrimond JA, et al. Psychopharmacology (Berl) 27 mars 2010. [ publication électronique avant l‘impression])
Science: le cannabis influence les hormones de l’appétit contenues dans le sang des personnes ayant contracté le VIH
Des scientifiques du Center for Medicinal Cannabis Research (CMCR) à San Diego, Université de Californie, se sont intéressés, entre autres, aux effets du cannabis sur les hormones de l’appétit, dans une étude contrôlée avec placébo, sur des patients atteints par le VIH qui souffraient de douleur neuropathique. Dans une étude clinique déjà publiée, 28 patients avaient été inclus afin d’étudier les effets du cannabis fumé sur la douleur. Sept d’entre eux ont été sélectionnés afin étudier les niveaux des hormones leptine, ghréline, peptide YY et insuline dans le sang, après une prise de cannabis ou d’un placébo. La leptine est connue pour diminuer l’appétit, notamment en résistant aux effets de l’endocannabinoïde anandamide. La ghréline est considérée comme ayant un effet oppose a la leptine. Le peptide YY est produit suite à la prise d’aliments et réduit l’appétit.
Comparé au placébo, le cannabis a augmenté de manière significative les niveaux de ghréline et de leptine dans le plasma, diminué les niveaux de peptide YY, mais n’a pas eu d’influence significative sur ceux de l’insuline. Les auteurs ont établi que « pour ces hormones, les changements produits par le cannabis ont un effet comparable à ce qu'on a observé avec l'ingestion de la nourriture pendant une journée, chez des volontaires sains, ce qui suggère une pertinence physiologique. » Les scientifiques ont conclu que « ces résultats sont concordants avec la modulation des hormones de l’appétit transmises par les récepteurs cannabinoïdes endogènes, indépendants du métabolisme du glucose. »
(Source: Riggs PK, Vaida F, Rossi SS, Sorkin LS, Gouaux B, Grant I, Ellis RJ. A pilot study of the effects of cannabis on APPETITe hormones in HIV-infected adult men. Brain Res. 7 novembre 2011. [in press])
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tous le mondes ne réagis pas de la même façon
Effectivement, et l'imagerie médicale moderne le montre. Pour les souris transgénique et cancéreuses, le CBD aurait donné des résultats sur 70 % des souris. Il est très probable que pour un motif d'origine génétique, notre système endocannabinoidien ne réagit pas toujours de la même manière. (source ce que j'ai compris de la part de PY deprez sur cette vidéo )
Pour avoir souffert comme une bête, le traitement et la prise en charge de la douleur me tiennent à cœur. Pas de kétamine ni de morphine quand on a réduit une double fracture ouverte. Juste de la morphine pour réduire mes cris de douleur après coup, puis plus rien ou juste du diantalvic en post op avec des anti inflamatoires... J'ai du patienter trois jours avant que l'on puisse m'opérer.
L'association cannabis avec un opi dans le traitement de la douleur me permet de réduire grâce à une certaine synergie la quantité d'opiacé ( quand on souffre beaucoup, c'est vraiment un avantage de pouvoir réduire). J'ai souvent entendu des personnes atteintes de douleurs aigues sous opi qui cessaient de prendre de benzos et des somnifères avec l'appui de leur médecin pour un sevrage en douceur. Certains arrêtent également ou réduisent les anti-inflamtoires ou les corticoïdes, toujours avec l'accord du médecin. Facile de deviner aussi pourquoi le cannabis fait aussi peur et pourquoi il est toujours diabolisé. Difficile du moins de ne pas se poser un tas de questions...
Bref, quand on souffre, ça ne fait pas de mal d'être détendu et de bien dormir et en plus du soulagement direct de bénéficier d'effets apaisants permettant d'affronter la douleur avec plus de sérénité...
Maintenant que les médecins utilisent plus volontiers morphine et autres traitement adaptés contre la douleur, il serait bien qu'ils bénéficient aussi de l'arsenal anti douleur du cannabis et de ses composés.
Sans compter que pour certaines douleurs difficilement traitables avec l'arsenal dispo, c'est une piste à ne pas négliger : je pense à certaines douleurs neuro, comme les douleurs du membre fantôme ou certaines névralgies.
Dans ce contexte, l'arrivée du sativex est déjà une vraie révolution.
Science/Homme: la combinaison cannabis/opioïdes fait diminuer la douleur plus efficacement que les opioïdes seuls
Une étude scientifique issue de l’ Australian National Drug and Alcohol Research Centre et d’autres institutions a permis d’établir que les patients souffrants à qui il a été administré des opioïdes ont fait l’expérience d’une diminution de la douleur plus importante lors de la consommation simultanée de cannabis. Cette étude nommée POINT a inclus 1514 personnes en Australie à qui il avait été prescrit des opioïdes pour des douleurs chroniques non cancéreuses. D’autres données relatives à la consommation, au trouble de la consommation et à la consommation destinée à réduire la douleur ont aussi été relevées.
1/6 (16%) des participants avaient déjà utilisé le cannabis pour soulager leurs douleurs, les mois précédents. Un quart a indiqué qu’ils l’utiliseraient s’ils pouvaient en obtenir. Ceux qui consommaient du cannabis afin de soulager leurs douleurs ont indiqué une douleur forte, et c’est pour cela que des opioïdes leurs avaient été prescrits pour une période longue et à des doses importantes. Les chercheurs ont conclu que « la consommation de cannabis destinée à soulager la douleur semble être commune parmi les personnes souffrant de douleur chronique d’origine non cancéreuse. Ces consommateurs ont indiqué un soulagement plus important quand les opioïdes sont pris en combinaison avec du cannabis. »
Degenhardt L, Lintzeris N, Campbell G, Bruno R, Cohen M, Farrell M, Hall WD. Experience of adjunctive cannabis use for chronic non-cancer PAIN: Findings from the PAIN and Opioids IN Treatment (POINT) study. Drug Alcohol Depend. 10 décembre 2014. [sous presse]
Cette petite étude doit être absolument croisée et relayée avec cette info importante concernant la réduction des OD aux opis où le cannabis médical est accessible et légal :
http://www.planetesante.ch/Mag-sante/Ma … -est-legal
Depuis plusieurs années les Etats-Unis sont confrontés à une constante augmentation du nombre de décès par overdose d’antalgiques opiacés. Une étude récente montre que dans les états américains où l’usage médical du cannabis a été légalisé, le nombre de ces surdoses médicamenteuses a diminué d’un quart.
Dernière modification par Mister No (20 janvier 2015 à 19:11)
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Mister No a écrit
Pour avoir souffert comme une bête, le traitement et la prise en charge de la douleur me tiennent à cœur. Pas de kétamine ni de morphine quand on a réduit une double fracture ouverte. Juste de la morphine pour réduire mes cris de douleur après coup, puis plus rien ou juste du diantalvic en post op avec des anti inflamatoires... J'ai du patienter trois jours avant que l'on puisse m'opérer.
L'association cannabis avec un opi dans le traitement de la douleur me permet de réduire grâce à une certaine synergie la quantité d'opiacé ( quand on souffre beaucoup, c'est vraiment un avantage de pouvoir réduire). J'ai souvent entendu des personnes atteintes de douleurs aigues sous opi qui cessaient de prendre de benzos et des somnifères avec l'appui de leur médecin pour un sevrage en douceur. Certains arrêtent également ou réduisent les anti-inflamtoires ou les corticoïdes, toujours avec l'accord du médecin. Facile de deviner aussi pourquoi le cannabis fait aussi peur et pourquoi il est toujours diabolisé. Difficile du moins de ne pas se poser un tas de questions...
Bref, quand on souffre, ça ne fait pas de mal d'être détendu et de bien dormir et en plus du soulagement direct de bénéficier d'effets apaisants permettant d'affronter la douleur avec plus de sérénité...
Maintenant que les médecins utilisent plus volontiers morphine et autres traitement adaptés contre la douleur, il serait bien qu'ils bénéficient aussi de l'arsenal anti douleur du cannabis et de ses composés.
Sans compter que pour certaines douleurs difficilement traitables avec l'arsenal dispo, c'est une piste à ne pas négliger : je pense à certaines douleurs neuro, comme les douleurs du membre fantôme ou certaines névralgies.
Dans ce contexte, l'arrivée du sativex est déjà une vraie révolution.Science/Homme: la combinaison cannabis/opioïdes fait diminuer la douleur plus efficacement que les opioïdes seuls
Une étude scientifique issue de l’ Australian National Drug and Alcohol Research Centre et d’autres institutions a permis d’établir que les patients souffrants à qui il a été administré des opioïdes ont fait l’expérience d’une diminution de la douleur plus importante lors de la consommation simultanée de cannabis. Cette étude nommée POINT a inclus 1514 personnes en Australie à qui il avait été prescrit des opioïdes pour des douleurs chroniques non cancéreuses. D’autres données relatives à la consommation, au trouble de la consommation et à la consommation destinée à réduire la douleur ont aussi été relevées.
1/6 (16%) des participants avaient déjà utilisé le cannabis pour soulager leurs douleurs, les mois précédents. Un quart a indiqué qu’ils l’utiliseraient s’ils pouvaient en obtenir. Ceux qui consommaient du cannabis afin de soulager leurs douleurs ont indiqué une douleur forte, et c’est pour cela que des opioïdes leurs avaient été prescrits pour une période longue et à des doses importantes. Les chercheurs ont conclu que « la consommation de cannabis destinée à soulager la douleur semble être commune parmi les personnes souffrant de douleur chronique d’origine non cancéreuse. Ces consommateurs ont indiqué un soulagement plus important quand les opioïdes sont pris en combinaison avec du cannabis. »
Degenhardt L, Lintzeris N, Campbell G, Bruno R, Cohen M, Farrell M, Hall WD. Experience of adjunctive cannabis use for chronic non-cancer PAIN: Findings from the PAIN and Opioids IN Treatment (POINT) study. Drug Alcohol Depend. 10 décembre 2014. [sous presse]Cette petite étude doit être absolument croisée et relayée avec cette info importante concernant la réduction des OD aux opis où le cannabis médical est accessible et légal :
http://www.planetesante.ch/Mag-sante/Ma … -est-legalDepuis plusieurs années les Etats-Unis sont confrontés à une constante augmentation du nombre de décès par overdose d’antalgiques opiacés. Une étude récente montre que dans les états américains où l’usage médical du cannabis a été légalisé, le nombre de ces surdoses médicamenteuses a diminué d’un quart.
Sait on jamais, si tu as des infos sur ce qui touche aux maladies auto-immune et ou sur la Neuropathie, je suis toujours preneur, un grand merci pour les infos en tout cas, c'est cool.
Dernière modification par MicHAZE (21 janvier 2015 à 02:01)
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Dernière modification par majama (24 janvier 2015 à 15:31)
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majama a écrit
Bonjour à tous,
J'ai consommé pendant des années du cannabis ..
Maintenant je ne peux plus j'angoisse dés que je fume un joint au point une fois de tel au samu j'ai cru que j'allais mourir.
J'ai longtemps cru que je passerai toute ma vie à fumer et sans comprendre pourquoi casi du jour au lendemain j'me suis mise à être très mal quand je fumais..
Auriez-vous une explication?
@ majama et Horrorshow
Je n'ai pas d'explication de genre scientifique. Je n'ai que ma propre expérience qui a donné le même résultat que le tien ou celui d'Horrorshow à la suite de mes quelques années de consommation récréative de ma jeunesse. Arrivé à 24 ans, j'avais exactement les mêmes symptômes que vous deux.
Au point que je suis resté méfiant longtemps et ai redécouvert certaines vertus vers 50 ans, ce coup-ci dans un but franchement thérapeutique et donc en mesurant au plus près mes besoins.
En vaporisant des quantités bien moindres et en ne recherchant pas spécialement un effet "défonce", mais m'arrêtant dès que ce que je cherche est atteint (levée le la nausée, coup de boost, ouverture d'appétit, anxiété calmée, sommeil), tout va bien. Pour peu que j'augmente de 20% ma consommation, les prémisses de ce rejet se présentent au bout de quelques jours.
J'ajoute que je ne consomme plus du tout d'autres produits (à part cas très rares et mesurés), ni même d'alcool qui pourraient être cause d'anxiété.
Je n'ai pas d'explication, juste la relation de cause à effet sur ma pomme à différents âges et but de consommation.
Amicalement
Fil
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Dernière modification par majama (24 janvier 2015 à 21:54)
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