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Dernière modification par majama (03 février 2015 à 13:54)
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Disturb a écrit
je voudrais pas dire de betise, mais perso j'envisage meme , si c'est toujours dispo , , de passer au Temgesic , qui permet un ultime pallier , après le 0.2 du SUB, le 0,1 Temgesic.
Par contre ziggy : je comprends pas le coup des 10 % ?????? tu parles de 10% de diminution ? en gros passer de 1mg à 0,9 mg comprends pas....
Quoi qu'il en soit je pense que tu trouveras toi même la méthode , et les étapes qui te conviennent le mieux Xen.
le tout est de ne pas se la jouer trop pressé et se faire du mal pour rien. c'est un coup à replonger x10 .
Grave et le temgesic est une super idée, meme le couper en 2 si besoin : en gros plus c'est lent et indolore mieux c'est et plus ca dure.... Faut voir ca au tres long cours, c'est un marathon. Si t'es obligé de te mettre sur les freins des les premiers soirs, c'est mort tout simplement parce qu'une décroche d'opiaces c'est rude et surtout tres long - meme la came en vérité ca n'a jamais duré 4 ou 5 jorus - ca c'est la phase "acute' ou les douleurs sont extremes mais apres, y a l'apres qui prend des semaines et des mois d'inconfort pour revenir à la normale.... c'est un peu rallongé avec les substituts mais au bilan meme pas tant que ca.... une decro de sken c'est pareil ca dure une grosse quinzaine de merde comme le sub et apres t'es rincé pour quelques semaines.... perso j'ai jamais réussi à part une seule fois et encore ca n'a tenu qu'un an et demi mais on est tous différents et j'espere en tout cas que ma prochaine sera la bonne.
la regle des 10 % Oui c'est exactement ce que je dis; c'est la regle en méthadone tant qu'on peux le faire, ce qui rend la methode chinoise aussi totalement transparente et indolore une fois les premiersr palliers passés (ca descend vite au début et de plus en plus lentement progressivement). A la fin c'est de l'homéopathie, on boit de l'eau qui contient 0.01 % de methadone : pour ca le sirop est excellent....
En gélule a partir de 10 on diminue de 1 mg, et en dessous de 5 on essaie meme de faire des demi-mg. Avec la fiole et une pipette graduée c'est possible. Pour le subutex, c'est possible aussi, bien que je l'ai jamais fait comme ca, bien que j'avais les temgesic .2 qui sont assez gros et qu'on peut facilement se démerder à sectionner.
Tout ceux qui ont fait le sevrage du subutex 0.4 mg savent que c'est bien trop élevé pour s'en sortir facilement et c'est bien dommage... et ce pour plusieurs raisons, la premiere qui est la non linéarité de l'effet dose/effet, le subutex est plus actif dans les seuils bas comme on le sait, lié à la saturation et l'effet pallier. Aussi quand on entend dire que les derniers mg sont les plus durs c'est essentiellement vrai pour le subutex. Un article d'addicto qui dosait le taux de buprénorphine dans le sang montrait tres nettement qu'avec 10 mg ,on obtenait une concentration d'a peine 50% de plus qu'a 2 mg.... et cela est d'autant plus vrai que la dose est basse. Ce qui explique pour les gens galerent tant a partir de 2 mg et en dessous. Si on ajoute à cela, le fait qu'il n'y a pas d'interdosage à part le 0.4 mg ou le tem (il faudrait clairement un 0.1 mg) , ca facilite pas la partie. 0.4 mg c'est pas 3 jours dans le pieu fatigué, moi ca m'a fait 15 jours de manque prononcée - impossible de pioncer, jambes en bois, dos en compote, frisson d'enculés, suées de batards... tres sérieusement je n'ai fait aucune différence avec des décroches à des doses plus élevés. Bref la diminution du sub sur la derniere longueur, pour moi ca a été une tannée; mais attention je dois aussi dire que je le sniffais, je ne sais pas si ca change quelque chose (il parait que la biodispo est plus faible en IN donc... c'est peut etre encore plus dur en sublingual (ou pas).
Bref, tout ca pour dire qu'on entend dire partout que la buprénorphine est plus facile à arreter que la méthadone. Mon témoignage est tout à fait à l'opposé. J'ai essayé 6 ou 7 fois avec le sub, en vain. J'ai un pote qui est à 0.4 depuis plus de 5 ans, et pour lui aussi, l'arret est une catastrophe et systématiquement 1 ou 2 mois apres, il se voit forcer de reprendre....
alors que ca je ne l'ai pas du tout eu avec la méthadone qui a un mode d'action différent et j'ai trouvé la diminution beaucoup plus facile et une fois à 1 mg de metha, ben y a plus qu' à le sentir venir ... mais il y a peut etre aussi la question du suivi et de l'encadrement : en csst t'es bien accompagné alors que des bons généralistes addicto c'est rare...
Dernière modification par ziggy (04 février 2015 à 14:19)
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Disturb a écrit
je voudrais pas dire de betise, mais perso j'envisage meme , si c'est toujours dispo , , de passer au Temgesic , qui permet un ultime pallier , après le 0.2 du SUB, le 0,1 Temgesic..
ah bah c'est cool alors moi ca n'existait pas en 2008 2009, le plus petit sub etait à 0.4 mg et le temgesic n'existait qu'a 0.2mg...
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Dernière modification par Xen (04 février 2015 à 20:08)
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Dernière modification par prescripteur (04 février 2015 à 20:30)
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Xen a écrit
Hello Ziggy, all,.
bonne nuit Xen, en espérant qu'elle soit moins "boulanger" que la mienne, bien que la ca va faire une heure que j'ai inondé de mes 25 mg/quot et que ca commence à le faire mieux... . Je m'attendais pas à me fadder 15 jours de semi decro à cause de la mise en route d'un viel AD. Du coup ce que j'ai gagné d'un coté par l'AD et repris par le minisevrage... encore des protocoles chiants et pas tres efficaces.
du coup ca m'a donné du temps pour te répondre plutôt que de préparer des baguettes...
Xen a écrit
L'histoire de la non linéarité, c'est super claire, c'est d'ailleurs je crois un but pour éviter les surdoses. En même temps, vers le bas, c'est un vrai problème ! Je suis consterné que les labos ne proposent pas de "BBD" (Bup Basse Dose)... Faut croire qu'ils ont a perdre ! ,.
en fait, je suis pas sur qu'il y ait tout simplement meme une quelconque conscience d'un problème en fait.Car c'est sur, les médecins a cette question vont te répondre "euh monsieur va falloir à apprendre à plus vous regarder le nombril"... ou "allez bon n'y pensez plus c'est dans votre tete".
Oui c'est dans nos tetes a part j'ai un exemple assez précis = en break de sub 0.4 mg pour obtenir un maigre soulagement il me fallait facilement 1.5 plaquette de codeine type neo (et ca me soulageait qq heures moyennement) soit 300 mg de codeine (50 mg de morphine) et aucun additco n'accepte de sevrer un patient à 50 mg de morphine, ils savent que c'est perdu d'avance et le minimum pour le break skenan c'est de descendre jusqu'à 10 mg. Si on est cohérent, ca nous donne comme fin du sevrage subutex pour faire bien le boulot une diminution progressive jusqu'à 0.1 mg pour éviter un syndrome de sevrage et c'est je crois le but recherché !
Bref un probleme pas pris au sérieux mais qui s'est grandement amélioré grace aux génériques et aux interdoses de 1 mg. Sinon oui le temgesic est effectivement la solution , encore faut il trouver un médecin sympa pour le prescrire (mais ca pose pas de soucis souvent) mais c'est hors AMM et la sécu pourrait y foutre son nez et refuser.
Si on prend le probleme de la diminution subu sous l'angle de la concentration en bupe dans le sang, le probleme "peu connu" est effectivement réel mais bien relatée par les mesures et les revues d'addicto est nette : par exemple, un mec qui baisse de 10 à 2 mg n'aurait pas diminué de 80% son traitement comme il l'imagine mais seulement de 50%. Par contre il y a inversement, un mec qui aurait baissé de 2 à 1 mg n'aurait pas baissé de 50% comme il pourrait le croire mais en fait de 80%... je donne des chiffres qui sont évidemment à titre d'exemple puisque chacun est différent et selon métabolisme de chacun (évidemment) ca peut varier.
Il y a aussi le coup des gars qui baissent trop vite et prennent alors des potentialisateurs, sans se rendre compte que ca revient à ne pas avoir baisser et à se rajouter une molecule de plus au rayon de ses dépendances...
1/ Tu parles de faibles doses de Métha, en gélule ou sirop ? Je comprends que seul le sirop est adapté pour les très faibles paliers, exacte
la forme sirop est diluable, et tu peux utiliser des pipettes micrograduée. Baisser de 10 % par pallier est possible jusqu'à un certain point - mais à un moment tu te retrouves face à une réalité - baisser de 2 à 1 (perte de 50%), passer de 1 à 0 (perte de 100%?).
le plus idéal pour la toute fin et le last est une cure chinoise ou la diminution est lissée très progressivement.... puisque tu passes chaque jour de 1.56 à 1.555 à 1.552 à 1.551 etc etc... et avec ce truc absolument génial car là la courbe de dilution n'est pas linéaire non plus mais dans l'autre sens : déconcentration rapide les premiers jours (le plus dur) et de plus en plus lente ensuite. D'ailleurs j'avais lu qu'un breuvage de cure chinoise de plus d'une année contenait encore des traces de méthadone à l'état de microgrammes; l'effet homoépathique dans toute sa splendeur mais j'y crois assez... c'est la meilleure technique au monde et séculaire , puisque celle employée pour les retours d'indochine avec le laudanum. Les marins décrochaient comme ca : ils avaient leur baril et le diluaient chaque jour un peu plus. Apres 3 mois de traversée, ils arrivaient tout frais et tout clean pour le retour en Europe....
Pour ceux qui n'arrivent pas à faire un dernier pallier franc vers 0 c'est une possibilité à envisager.... mais cela nécessite d'avoir du liquide et à ce jour seul la métha le permet. C'est dommage qu'il n'y ait pas une forme sirop de la bupré !!!
Il existe même une variante de la cure chinoise en shoot ( ) pour ceux qui ont leur morphinique en liquide :dans un bon litron de morphine liquide, chaque jour ils prélèvent un ml de morphine et le remplace par un ml de serum. Au bout de 6 mois, tu te shootes plus que de l'eau et t'as rien vu passé ni senti. C'est la décro du chirurgien qui a autant de liquide à dispo.
2/ Sinon, c'est quoi les dosages les plus faibles en métha ? 1 mg ?
en gélule, la forme 1 mg a bien facilité les choses quand même. Parce qu'avant avec le sirop, le plus c'était 5 mg.
3/ 0.2 de sub, cela fait combien en métha ?
Prescripteur t'a donné la réponse : 1 ou 2 mg peut être même un poil plus sur le plan pratique à cause de cette courbe réponse non linéaire... comme je te disais j'ai un exemple assez précis = en break de sub 0.4 mg pour obtenir un maigre soulagement il me fallait facilement 1.5 plaquette de codéine (et ca me soulageait qq heures moyennement) soit 300 mg de codéine (50 mg de morphine) alors que les tableaux d'équivalence te donnent un truc du genre 1 mg sub = 10 mg skenan.
4/ Il semble que cela ne soit pas simple de se faire prescrire Du tem... Je comprend pas bien pourquoi ?
l'AMM. Mais si c'est simple. Un généraliste qui te connait depuis longtemps et à l'écoute le prescrira sans soucis normalement.
5/ C'est quoi le plus faible dosage en tem ? 0.1 ?
Sans vouloir dire de conneries moi je n'ai connu que la forme 2008 c'était un dosage unique : 0.2 mais gros comme un 0.4 Schering plough et sécable facilement...
6/ J'entends dire que la Bupre n'est pas répartie de façon homogène dans les comprimés ! vrai ou pas ? Pour tous les labos ? L'histoire de limer le comprimé c'est pas mal aussi, mais il y a cette limite.
C'est possiblement vrai quand le comprimé n'est pas sécable encore que statistiquement la loi de répartition aléatoire fait qu'il n'y a aucune raison que ce soit plus dosé d'un coté que de l'autre. Je pense que c'est surtout pour les dosages type 8 mg que cela peut poser problème au quotidien mais perso j'ai cassé toute ma vie et pillé des B8 pour tracer et j'ai jamais eu l'impression d'avoir plus de produit d'un coté ou de l'autre du comprimé. Ca doit se jouer d'un point de vue molaire :)
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Mmmh je pense que ça dépend... Pour preuve, la seule fois où j'ai décroché avec succès des opiacés (après avoir déconné avec le traitement sub, à le taper en sniff plusieurs fois par jour et en racheter à côté et donc bien au dessus de mes doses prescrites), j'avais arrêté à 0.4mg après avoir été à cette dose pendant deux semaines. Juste avant ça j'étais à 0.8 (durant les semaines précédentes j'avais décidé d'arrêter de déconner et de prendre mon traitement au sérieux, j'étais donc à environ 6mg en sniff en plusieurs prises, du coup j'ai rien pris pendant quasi une semaine, ersatz de sevrage, et ensuite j'ai repris 0.8mg sublingual et ça me suffisait). Attention je dis surtout pas que qu'il faut s'y prendre de cette façon là ou que j'ai raison ou que j'ai eu de la volonté ou quoi que ce soit.
En fait j'étais moi-même surpris. En gros j'ai arrêté à 0.4, et sincèrement, à part des nuits un peu courtes, des suées (bon il faisait chaud) et un peu de chiasse (bon je buvais pas mal de café), j'ai pas eu d'effet désagréable, au contraire, je redécouvrais la vie sans opiacé et c'était mortel, j'avais une pêche pas croyable, j'avais jamais été aussi efficace au taf, je sortais tout le temps, et surtout j'avais une nouvelle copine, on faisait les cons et baisait comme des lapins. Peut-être que ces choses là ont aidé, je sais pas. Toujours est-il que la transition de "sous traitement" à "plus rien" est passée totalement inaperçue. Je pense aussi qu'il y a un genre de réadaptation aux sensations normales que ressentent tous les gens qui n'ont pas d'opiacés dans le sang, et quand on décroche des opis on peut parfois les assimiler à des symptômes de manque. Il faut se rappeler que le sub et la métha ont des propriétés analgésiques, donc en décrochant on n'est plus habitué à ces trucs anodins comme avoir des courbatures dans les jambes ou être un peu crevé...
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Amarnath a écrit
Bonsoir les subbeurs et le boulanger,
Quand je te lis Ziggy plus haut, sur les médecins qui refuseraient de sevrer une personne à 50 mg de morphine, ce qui ne m'étonne pas, mais de mon côté ce soir, je ressors de chez un addicto d'une autre planète, qui lui veut me sevrer de mon équivalence de 280 mg de morphine / jour, en seulement huit jours !!! Fingers in the ass !
Euh, avec cocktails et chaise longue ???
A suivre, mais sans moi.
Par contre il était super gentil, c'est au moins ça.
Bonne soirée et désolé pour le demi HS.
Amarnath
ton gars est un charlots ! Pour te proposer ca, il n'a pas du ouvrir une revue d'addictologie depuis mi 80... pourtant je comprends pas avec Google Scholar il y a acces gratuit à toutes les revues les plus prestigieuses gratos et en PDF. Des milliers de références qui montrent toutes qu'aujourd'hui le succes thérapeutique d'un sevrage est tres fortement à sa diminution progressive et cela sans limite. Plus la diminution est lente, plus les chances de "recovery" sont importantes. Par recovery, on entend bien sur pas de rechute sous 3 ans. Si c'est se sevrer pour se retrouver case départ le mois ou le trimestre suivant, autant ne pas perdre son temps et continuer son traitement ; avis perso
Dernière modification par ziggy (05 février 2015 à 23:03)
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Leaf a écrit
Xen,
Bon après c'est pas vraiment une success story parce qu'un peu plus d'un mois plus tard, j'ai retapé de la came, pas parce que je souffrais de PAWS ou que je déprimais, pas du tout, au contraire j'étais trop en mode "lust for life" à vouloir profiter de tout, rock'n'roooll, j'ai pêché par excès de confiance, et suis retombé dans la dépendance opiacée bien installée en l'espace de quelques semaines.
Et ouais, c'est bien ca le bleme du truc. J'observe depuis 10 ans comment les gens s'en sortent, c'est une question qui m'interesse pour moi-meme. Et le temps m'a permis de trier : ceux qui sont perpetuellement a moitié dedans (donc dedans) et ceux qui passent à autre chose. J'ai observé mes potes, les potes de mes potes, j'ai discuté dans mon centre, dans les réseeaux box, a mon caarud, j'ai échange avec des centaines d'UD et il en ressort une trame tres évidente : les seules personnes qui arrivent à sortir de la et se maintenir hors opiacés de facon durable sont celles qui ont pris le temps de se reconstruire mais qui ont aussi évité toute brutalisation dans l'arret du produit, en respectant scrupuleusement des lents palliers de 10% etc....
Ceux qui bidouillent des trucs, se mettre en keuche une semaine pour réduire 90% de tolérance, meme si ils arrivent à trouver des trucs qui marchouillent au court terme, je ne connais pas à ce jour sur des milliers de rencontres un seul (PAS UN) qui ait réussi en dehors du protocole. C'est chaud mais c'est comme ça. Il semble que la marge d'improvisation soit tres limité. Moi j'avais trouvé une technque démente avec un triple switch je passais de la came à la metha (je diminuais) puis retour léger la came pour faire 5 jours de subu et 0. Sevrage magique : ca a physiquement fonctionné, oui. A part que le mois suivant, déjà , je devais taper des traits dans la nuit pour pas avoir mal aux jambes. repris comme en 14
Courage à tous ici,
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Xen a écrit
Hello,
C'est quoi : "l'effet seroto direct de la méthadone."
@+
Un effet seroto direct cela veut dire dans ce que j'ai voulu dire qu'il y a libération immédiate de serotonine. Tu te fais un shoot, cela crée dans ton cerveau en apport en endorphines (le morphinique) qui va stimuler la production des neurotransmetteurs. C'est un effet direct car produit = serotonon en surconcentration à effet immédiat. Cela implique que lorsque le produit retombe qq apres, il y a un contre coup. Par ex, une drogue tres serotoninergique qu'est le MD, c'est le fameux "Down" de la descente d'exta - le cerveau vidé de serotonine pendant quelques jours... et d'ou anxiodépression passagere.
J'oppose cela à l'effet de l'IRS qui lui n'est pas effet du tout du genre : tu prends le médicament, il ne genere aucune liberation de serotonine. Le médicament agit sur 3 semaines et progressivement va avoir un impact progressif sur la "recapture" de ta propre sérotonine. C'est à dire que ta sérotonine perso est rendu plus efficace car éliminé moins vite. C'est un tres bon systéme pour augmenter la concentration de sérotonine dans le cerveau sans dérégler la production. Et mieux encore, ca aide ton cerveau à prendre le pli. De ce fait quand tu arretes un traitement AD, généralement le bénéfice de l'effet si rien ne vient le contrarié continue après la cure. Moi j'appelle un vrai soin, pour avoir déjà une bete de succes avec l'effexor (et je suis gentil, genre entre autre un médoc qui m'aura bien sauvé d'entre les flippés)...
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ziggy a écrit
Ceux qui bidouillent des trucs, se mettre en keuche une semaine pour réduire 90% de tolérance, meme si ils arrivent à trouver des trucs qui marchouillent au court terme, je ne connais pas à ce jour sur des milliers de rencontres un seul (PAS UN) qui ait réussi en dehors du protocole.
Euh moi j'en connais plusieurs pour qui ç'a marché... D'ailleurs c'est pas la seule fois que je l'ai fait; en septembre dernier je suis parti en cure (direct en sortant de psychiatrie, où j'ai passé le mois d'août suite à une T.A. et une rechute méga violente dans les speedballs IV) pour me sevrer du sub... Oui j'avais cette lubie (qui me parait totalement ridicule maintenant), j'étais à 8mg de sub, que je shootais (oui, tout en étant en clinique psy, si si c'est possible du moment qu'on est dans la section des cas "légers") en trois fois sur la journée, et je ruminais à fond à la clinique, et j'ai un peu eu un "EUREKA!" foireux, en me disant que j'allais arrêter tout opiacé et ainsi mettre un terme à ma kentomanie (dépendance à l'IV).
Pour faire court, j'ai tenu neuf jours, durant lesquels j'ai eu des symptômes de manque super flippants, pas tant les symptômes physiques physiques (bien que les 20-30 passages aux chiottes par jour étaient déplaisants ainsi que le sommeil inexistant et autres joyeusetés typiques de ce genre de situation) parce que honnêtement, la douleur physique je peux relativement la supporter; mais les symptômes psychologiques (fatigue hallucinante, incapable de penser, de communiquer, parler, plus aucune expression sur le visage, comme si j'avais été débranché) m'ont carrément fait flipper, et bien fait flipper le personnel infirmier d'ailleurs, avec lesquels on s'est mis d'accord pour me remettre à une dose de sub. On m'a remis à 2mg (en sublingual, en une fois) et j'étais dé-chi-rééééé. C'est incroyable à quelle vitesse la tolérance, c'est là qu'on voit à quel point ça peut être dangereux pour quelqu'un de sevré qui se remet à la came sans encadrement. Si seulement les rechutes pouvaient être faites dans un cadre médical, combien de vies sauvées??? Désolé pour le HS.
Tout ça pour dire qu'avoir passé ces 9 jours de sevrage, même si l'intention de départ a dévié, ça m'a permis de réduire grandement ma tolérance aux opiacés. J'ai passé, pour la première fois en six ans, plusieurs mois sans prendre d'héro. J'ai fait pas mal d'extras depuis mais ma conso a énormément changé, j'ai besoin de beaucoup moins de came pour être déchiré, et j'arrive à refuser des offres de bonne meuh, j'arrive à gérer mes extras (et ça depuis plusieurs mois) et me limiter, me suis mis au sport quotidiennement et ressens nettement moins le besoin d'opiacé qu'avant, d'ailleurs je sais pas pourquoi mais maintenant je ne sens plus d'effets de manque même quand ma prise est retardée, ou après un extra costaud, je sais pas comment l'expliquer. Après on est tous différents, à chacun sa méthode mais perso j'ai vraiment l'impression d'avancer et de plus me goinfrer comme avant, de consommer plus intelligemment. Et tout ça, c'est depuis cette semaine de non-sub en septembre...
(désolé de m'être étalé, c'est ma soirée "extra" ce soir... d'où le flot de paroles hahaaa)
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