Oui j'ai un
TSO,
Méthadone, 10 ou 11 ans derrière moi, mais j'alterne pas mal en ce moment... mon dosage est de 20mg (quand je fais une session
came et que je reprends mon tt je prend 80mg le premier jours, 40 le second et je retourne à 20 ma dose idéale le 3 ème jour, j'ai jamais réussi à descendre en dessous de ce dosage sans ressentir un sacré inconfort). Ca ne m'a jamais mis mal, du moins vu les années derrière moi je peux même l'affirmer concernant mon cas personnel. Seul le
subutex à l'époque où j'en ai pris m'a rendu irritable.
Beaucoup de situations difficiles ces dernières années, ça ne m'a pas mis à mal de suite, même si je pensais aux soucis, je me trouvais pleins de ressources pour y faire face, un espèce de combat de la vie, j'avais des solutions en tête, je me bougeais le cul pour alléger les soucis, je ne ressassai pas plus que ça. Je suis du genre tranquille, je dis toujours que "ça ne va pas me faire un deuxième trou au cul" (dsl pour l'expression), la vie continue. mais là il y a eu accumulation, je n'ai pas les outils pour faire face à certaines merdes assez lourdes, pas de moyen de sortir de certains problèmes, c'est difficile, ma motivation, le fait de me bouger ne suffit plus donc comble de tout ça je perds un peu plus de cette motivation, je perds aussi un peu plus l'espoir.
Je sais ce qui me touche, je sais ce qui m'a mis à mal. Mon conjoint est de type très anxieux, très dépressif... alors ça n'aide pas même s'il a fait beaucoup d'efforts pour moi, pour nous, mais pour lui un petit rien est source de maux, il se met à mal de façon disproportionnée. Je l'ai toujours connu ainsi. Il a vu quelques psy, mais à vite lâché l'affaire faute de bon praticien et de se sentir vraiment compris et écouté, mais là il pense se faire aider de nouveau.. nous verrons. Je pense que si lui allait déjà mieux, moi même irait mieux... c'est dur pour moi de le voir dans cet état sachant qu'en se moment moi même je me mets aussi à mal, et à deux si nous avions de la motivation, de l'envie de faire bouger les choses, de surmonter les soucis ça serait moins difficile. Je prenais pour lui pour l'apaiser, essayais de régler le maximum de chose jusqu'à peu de temps, je lui didsais que tout allait s'arranger, mais là mes forces me lâchent de plus en plus. Atention jene dis pas qu'il ne fait rien, il travaille, il m'aide aussi... mais son stress, son anxiété fait qu'il ne peut pas m'aider sur certains choses... ces mêmes choses qui en ce moment me posent problèmes.
FRanchement, non, je ne veux pas revoir les gens de mon
csapa, je n'ai jamais apprécié leur façon de faire et j'ai aidé ultra heureuse le jour où ils m'ont laché la grappe. Ils infantilisent là où je suis, ils ne comprennent pas non plus que lorsque l'on travaille c'est difficile d'être présent à 12h pile et quand tu as le malheur de ne pas être là à l'heure (genre 5 min de retard) ils te laisse sans traitement alors qu'ils osnt encore là à papoter et boire des cafés!! super pour bosser... pour du personnel sensé avoir une petite idée de ce qu'est la souffrance de la personne en manque ça craint, alors vas-y si faut en plus travailler comme ça... et quand ils trouvent un peu de
coke dans ta pisse, merde j'étais pas là pour arrêté la
coke, juste la
came!!! ils n'en ont jamais trouvé de
came quand j'y allais et au lieu de m'encourager là dessus ils pointaient le négatif alors que j'ai toujours était claire : une chose à la fois, et la non envie de stopper une petite conso de
coke qui était ponctuelle et occasionnelle) ça m'a répugné... ça et d'autres petites choses..Ils ne m'ont jamais comprise, ni cernée, ils ne m'ont jamais aidé comme il l'aurait fallu, seul la métha qui m'était necessaire a été positive... mon médecin de ville aurait mille fois mieux fait qu'eux.. d'ailleurs elle a fait mille fois mieux qu'eux une fois passée chez elle exclusivement. Bref le CSAPAj'y vais que pour le fribroscan, moins je les vois, mieux je me porte.
Je suis heureuse de lire sur ce forum que d'autres centre sont mieux adaptés et prennent plus conscience de l'individu, des besoins qui diffèrent d'une personne à l'autre... j'aurais aimé tomber sur un de ces centres
Pour mon médecin traitant, elle était super , mais elle est à la retraite depuis juillet. J'en ai changé et pour l'instant je ne pense pas pouvoir trop me confier sur certains points avec mon nouveau
doc, je ne lui livrerai certainement pas tout mais je lui expliquerai mon état. Il n'a pas l'air de trop s'y connaitre sur la dépendance, semble avoir quelques idées reçus même si je ne suis pas la seule chez lui à aller chercher mes ordos de
méthadone. Après il est cool et arrangeant, mais je ne le connais pas assez.
Pour un psy je veux bien, mais d'expérience je sais qu'ils ne sont pas tous bons (ou du moins adaptés). S'il y a des personnes sur la gironde qui peuvent me conseiller quelques adresses je suis toute ouïe (en privé, bien sur).
Ca me fait du bien aussi d'en parler avec vous, nous ne nous connaissons pas mais bon je vois que certains souffrent ou ont souffert de cet état.
Je ne suis pas dépressive tous les jours, ces idées noires ne sont pas constantes, mais elles restent assez fréquentes, je passe en revue mes soucis, ceux qui n'ont pas de solution, où ce qui a été cassé et sera peu ou pas réparable (hormis si on me trouve une machine à remonter dans le temps
), puis vient l'idée qu'un coup de fusils bien placé arrêterait la souffrance... car à vrai dire vivre ça va, c'est les soucis et la souffrance engendrée qui est dure... ce qui est iiréparable, ce qui a été fait et mal fait je n'y peux plus rien, mais si déjà j'arrivais à régler ces putains de problèmes ce serait considérable
Oui,l'instinct de survie est là , heureusement, c'est ce qui a toujours fait hésiter l'humain à passer à l'acte... je ne pense pas me foutre en l'air , mais je pense que si je ne trouve pas une échappatoire, si ça empire, si les situations se font plus rudes encore, si sur un coup de tête je ne me mets pas à penser aux conséquences qu'il y aurait sur les vivants restant (enfant, homme... puis aussi mes frères, ma soeur, mon père, ma mère) cela pourrait arriver. Je n'en suis pas là encore... mes pensées s'en suivent toujours de l'idée du mal que je pourrais faire, morte certes mais en laissant des blessures profondes et inaltérables derrières.... J'ai des amis qui ont eu à déplorer le suicide d'un de leur parent, ça a cassé quelque chose ua plus profond d'eux-même...
En parler, c'est difficile de trouver la bonne personne. Je dis à mon conjoint que je ne vais pas très bien en ce moment, mais lui même étant un grand angoissé de nature c'est pas faisable d'entrer dans les détails, je ne veux pas le rendre mal... De plus il est assez maladroit il risquerait de me répondre des choses qui me mettraient très en colère...
Ma famille n'est pas prêtent à tout entendre non plus... mes amis, de vrais amis, j'ai cru en avoir... mais j'ai été très déçu par eux, ils ont tapés des crises de jalousie, j'ai compris qu'ils avaient beaucoup de haine sur certaines choses que je posséde et que eux n'avaient pas(et pourtant je possède pas grand chose c'est dur pour moi financièrement parlant mais j'essai de m'en sortir, de ramener de l'argent et si j'en ai assez j’essaie de faire des plaisirs à ma famille et moi même).. du matérialisme qui flingue l'amitié? c'est que ce n'était pas une amitié, ils ont joué les faux semblant avec moi. Je suis heureuse quand un ami ou une bonne connaissance s'offre quelque chose, un bel écran plat, une maison ou une belle voiture, s'ils ont eu un héritage conséquent, mais non eux m'ont pourri, ont même été jusqu'à inventé que je couchais avec un mec pour foutre la merde dans mon couple.... Pourtant je pense être quelqu'un de gentil (ce qui pourrait passer pour de la naïveté, mais ce n'en est pas, je pense, même si j'ai été déçu, qu'il est important d'aider les gens que l'on aime bien, ça on ne me l'enlèvera pas, je ne veux pas me rabaisser à ce que certains font.. je ne veux pas être salope parce que certains l'ont été avec moi, j'ose encore croire à la bonté humaine et que ça vaut le coup d'offrir un coup de pouce). J'ai un nouvel ami (le soit disant mec avec qui j'aurai couché... pfff..par chance mon homme n'y pas cru), sympa comme tout, je me vois des fois un peu en lui dans sa façon d'être, c'est le genre de mec extrèmement gentil, qui donne par amitié, mais idem je ne me sens pas à tout déballer...
Puis l'envie de suicide, le fait de souffrir et d'avoir du mal à savoir comment arranger les choses et son état, reste tabou. Souvent on te sorts des idées bateaux, des phrases à la con qui va au mieux me laisser sur le cul au pire enrager d'entendre tant de conneries.. Pourtant je suis sure que le monde à eu un jour ou l'autre l'idée, dans les moments très difficiles, que la mort parfois serait une délivrance, ne serait-ce qu'une fois, et sans pour autant faire de tentative.
Remarque je vous en parle un peu à vous ^^ mais vu là où on est je sais que certains savent ce que je ressens, c'est plus simple, puis je suis derrière un pseudo.
Enfin revenons au traitement.. je ne pense pas vouloir d'un traitement longue durée, ces coups de noir total ne sont pas journalier, vous pensez qu'il est faisable d'avoir juste un quelque chose pour les moments de bad total?
Merci encore de m'avoir lu, ça me fait plaisir.