Déréalisation / dépersonnalisation permanente après LSD

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polaroidbox femme
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Bonjour à  tous :] et merci de prendre la peine de me lire,

j'ai tellement de choses à  dire que je ne sais même pas comment commencer.

En résumé; j'ai pris du LSD il y a des années. Huit ans, exactement. Et j'ai continué sans sans écouter les signaux de mon esprit fragilisé. Pendant plus ou moins deux ans. Les descentes étaient de plus en plus longues et rudes. Depuis, j'évolue dans un monde irréel, faux. Ça a été très progressif... Jusqu'au point de non-retours. Ce qui est très, très désagréable, si ce n'est presque invivable. Infernal. Il me semble que c'est le mot adéquat pour décrire cet état. Or ma dernière prise de LSD date d'il y a sept ans. Petite précision: j'étais alors mal dans ma peau. Il y a peut-être un lien de cause à  effet mais j'avais un mauvais rapport au monde. J'étais paumée quoi. Et comme beaucoup je taisais toutes mes souffrances derrière une attitude fêtarde, agressive et arrogante. J'ai également vécu un furtif épisode de déréalisation avant de consommer quoique ce soit.

Je me demande (tout comme certains des psychologues et des psychiatres que j'ai entrevus) s'il n'y a pas un lien avec l'angoisse. Car depuis un petit moment, mon état a encore empiré. Non seulement je me sens bizarre, mais j'ai de plus l'impression d'être sur le point d'halluciner vraiment. Les couleurs me semblent plus vives, les perspectives se déforment. Des motifs me semblent évidents dans les paysages quotidiens (murs, routes, arbres, feuilles...) J'essaie de ne pas me focaliser dessus pour tâcher de vivre normalement mais c'est loin d'être évident. En cours ou dans les transports, surtout. Quand je suis chez moi, je gère mieux. J'ignore avec exactitude ce qui m'a fait craqué. C'est peut-être les (petits) problèmes de thyroïde que j'ai commencé à  traîner, peut-être le burn-out que j'ai fais à  cause des cours l'année dernière en avril. Peut-être les deux traces de speed que je me suis autorisée en juillet dernier; la descente a quand même été longue; trois jours, voir quatre. Peut-être un long épisode psychotique ? L'une des psychologue-psychanalyste me disait que c'était le fait d'avoir entamé une thérapie, mais j'en doute vraiment. J'ai d'ailleurs arrêté par ce qu'à  part entraîner ma ruine financière, rien n'a fonctionné. Ni l'hypnose, ni l'emdr, ni la pnl, ni le sport, la méditation pleine conscience, ou les anti-dépresseurs. Je les ai d'ailleurs arrêté eux aussi; ils ne changent strictement rien à  mon état. Quant à  l'angoisse en elle-même, je trouve encore les moyens de surmonter mes appréhensions (parler en public, faire face à  des situations de performance devant les autres, ne pas fuire quand il y a de la foule, aborder des presque inconnus si le contexte le permet...) C'est ma seule piste. Et elle ne me paraît donc pas si adaptée que cela...

En somme, je suis venue ici dans l'espoir de trouver des gens auraient vécu des expériences similaires, ou qui auraient des conseils... C'est un peu mon dernier recours. Exception faites des électrochocs mais l'expérience ne me tente vraiment pas. Je suis pas suicidaire, mais vivre dans cet état demeure excessivement désagréable. Surtout quand je fais de la déperso en plus de la déréa. Dernières précisions; j'ai passé un electro encéphalogramme qui n'a pas révélé de traces d'épilepsie. Je n'ai peut-être pas une hygiène de vie exemplaire mais celle-ci n'est pas si terrible que cela; 7/8 h de sommeil par nuit (sinon tout empire encore) je mange bien et relativement équilibré. Bien sûr, il y a aussi un côté de moi qui aimerait que ce témoignage serve à  quelque chose; arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

Voilà  voilà . Si vous avez des questions, des conseils, des témoignages similaires, de l'espoir (xD), je prends!

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Mister No homme
Pussy time
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8598 messages

Les couleurs me semblent plus vives, les perspectives se déforment. Des motifs me semblent évidents dans les paysages quotidiens (murs, routes, arbres, feuilles...) J'essaie de ne pas me focaliser dessus pour tâcher de vivre normalement mais c'est loin d'être évident. En cours ou dans les transports, surtout.

Je n'en ai jamais souffert, mais effectivement, il me semble ressentir ce que tu ressens et à  des moments particuliers : en transports quand le paysage ou les arbres et le soleil provoquent un phénomène stroboscopique, quand la lumière change sur des paysages, particulièrement les paysages mouvants où les végétaux ondulent sous le vent ou quand je me regarde trop longuement dans le miroir en jouant la scène de la haine ou un "you fuck my wife". fume_une_joint
C'est pas déstabilisant pour moi, ni générateur d'angoisses... pourtant je suis plutôt anxieux de nature. Je me dis que le LSD a certainement modifié ma perception, l'a enrichie. Donc je reste optimiste pour toi, même pas besoin d'espoir sachant que tu te donnes la possibilité de communiquer sur le sujet.
Chez toi, à  priori, cela se produit à  des moments générateurs d'angoisse et où il faut contenir toute possibilité de communication : les cours, les transports.
Si cela se produit chez toi, c'est plus quand tu es seule ?
A la limite, quand tu es seule, tu pourrais peut-être enclencher un processus de méditation/relaxation. Chuis pas yogiste, mais je suis persuadé que certains exercices de respiration pourraient te permettre de te libérer d'une certaine pression.
J'imagine que ton soucis se produit peu quand tu es avec des amis ou en famille. Non ?

Bien sûr, il y a aussi un côté de moi qui aimerait que ce témoignage serve à  quelque chose; arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

Effectivement, le principe de précaution vaut. Mais as-tu la certitude que tes soucis résultent directement ou ont été aggravés par tes prises de LSD ? Peut-être que tu te focalises sur tes prises de LSD et que cela ne te permet pas de sortir totalement de cette expérience d'une certaine manière.
Enfin, j'espère que pouvoir en parler te permet un peu de mieux vivre ce qui t'arrive.

Dernière modification par Mister No (18 mars 2015 à  10:43)


Just say no prohibition !

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Nabu555 homme
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Quand je prenais du LSD 25,il y a plusieurs années déjà , j'adorais il était en buvard et fonctionnait à  merveille. Je me disais '' peu importe ce qui arrive c'est le LSD et profite bien''. J'ai eu des trips merveilleux mais faut s'entourer de gens cools que l'on connait ou des amis de nos ami(e)s.
J'en ai pris fort longtemps et, TOUJOURS, j'adorais mes trips. Ceci accompagné d'un bon hash.
Pour moi ce sont que de bons souvenir et j'adorais me défoncer. Pas juste ''feeling'' j'étais dans le tapis, à  fond toujours.
Pour faire suite à  ton post: Oui j'ai halluciné, et ce, à  toutes les prises et c'était (pour moi) très agréable.
Faut faire attention il n'y a personne de pareil.

Dernière modification par Nabu555 (18 mars 2015 à  11:53)


Nabu du Québec.

Soyez les bienvenus dans le ''désert de la folie douce'' ( Le Concombre Masqué  ).

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Intervenant Nuit Blanche homme
PsychoHead
Inscrit le 04 Mar 2014
1287 messages
Bonjour PolaroidBox,

En te lisant il est difficile de savoir de quoi tu souffres en fait... qu'est ce qui est invivable ? Tu dis te sentir bizarre et être sur le point d'halluciner ! C'est quoi être dans un état normal pour toi ? J'ai plus de question a te poser que de réponses à  t'apporter en fait, désolé !

Tu étais déjà  paumé avant la prise de substances... et tu as découvert avec les substances d'autres dimensions, de toi, de la vie, du monde. Ensuite c'est sur il faut assumer, que le monde que tu connaissais avant n'était qu'une facette. Je ne vois pas en quoi le fait de voir les couleurs plus vives, les perspectives changer, ou vivre des déformations, puisse être invivable. Moi j'en ai même fait des photos :-) (Cf voir mon site www.regards-et-perceptions.com) ! Tu pourrais meme peut être t'en servir comme une source d'inspiration créative... je sais pas, je te dis les choses comme elles me viennent.

Concernant les psys et autres thérapeutes en tout genre, ils sont clairement dépassés par tout ça ! Ils vont essayés de te faire retourner dans ta boite bien structurée. Seul une personne travaillant de manière holistique pourra t'aider. Et encore, ce ne sont que des outils, le boulot, c'est à  toi de le faire. Donc tu peux aller voir tous les meilleurs thérapeutes du monde et ne rien en faire... la responsabilité restant au patient, et oui parfois ça coute un bras...

Si tu peux en dire plus sur ce qui est vraiment invivable, tu pourrais avoir des réponses plus précises je pense

Allez, t'es pas seul(e) ? Continue d'écrire ici

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (18 mars 2015 à  11:56)

Reputation de ce post
 
Posé et pertinent !

Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Je t'ai envoyé un MP avec les coordonnées d'un psychiatre lauréat de médecine, qui a vécu l'éveil il y a plusieurs années et qui depuis est établit dans cette réalité immuable.

Dernière modification par Amarnath (18 mars 2015 à  13:40)


Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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MistouflonBleu femme
Chamois cyan à  six pattes
Inscrit le 09 Oct 2014
353 messages
Je n'ai jamais pris de LSD. Pourtant je me retrouve dans ce que tu dis, sur le fait de distinguer des motifs dans les objets du quotidien, comme par exemple des visages et des scènes dans le sol après la pluie, dans les arbres, les couleurs, passer des heures "(littéralement) a bloquer sur la sonorité d'un mot ou d'un instrument, des prises de consciences soudaines sur la fragilité de la vie ou l'enchainement juste monstrueux d'évènements, d'effets papillons qui rythment une journée... J'ai toujours été comme ça, a voir des choses que les autres ne voient pas, toujours. Pas besoin de drogue pour ça. Evidemment en faire l'experience peut acroitre tes ressentis en t'ayant ouvert de nouvelles perspectives, de nouvelles certitudes mais ce n'est absolument pas une condition sine qua non. Et je crois que ça ne devient une angoisse ou une souffrance qu'à  partir du moment ou tu n'accepte pas de lâcher prise dans le raisonnement, d'accepter que ton cerveau, tes perceptions et ta capacité de raisonnement a des limites et que tenter de trop comprendre peut devenir obsessionnel et destructeur. Mieux vaut juste laisser couler et profiter de l'instant sans insister sinon c'est sincèrement à  se tirer une balle... Le souci vient peut-être plus de ta façon de le vivre que du phénomène en soi.

Après c'est clair que tu ne pourra pas en parler à  n'importe qui (professionnel compris) sans bien choisir la personne pour ne pas risquer qu'on te prenne pour un fou ou un original (c'est du vécu). Mais ce n'est pas parce qu'autrui porte un tel regard sur toi que tu as forcément un problème. L'avis de la masse n'est pas forcément l'avis qui fait foi. Surtout que dans cette même masse pour peu que tu discutes un peu tu trouvera une foule de personnes qui auront des expériences similaires et qui se contentaient juste de nier ou de se taire pour justement rentrer dans le moule. C'est un cercle vicieux...
Reputation de ce post
 
Oui! Peut-être qu'il faut juste changer de perspective. TripTM
 
Belles formulations - INB
 
Une maturité si rare doit avoir la valeur d'être partagée. Respect. Amarnath
 
Simple, concis et tellement juste.

"-Où sommes-nous ? -Géographiquement parlant, nous sommes dans l'hémisphère nord, socialement nous sommes en marge, et narrativement, on a du chemin à  faire."

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polaroidbox femme
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Inscrit le 18 Mar 2015
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Rebonjour :)


Nabu555 : C'est bien pour cela que j'ai précisé avoir été mal dans ma peau au moment des prises. Je sais très bien que tout le monde ne réagit pas de la même manière. Certains en garderont des séquelles minimes ou importantes, d'autres non. Mais je suis d'accord avec toi sur l'importance d'être bien entouré, c'est vraiment primordial. Quand je disais espérer que d'autres personnes se retrouvent dans mon message, je pensais surtout aux personnes qui sentaient ces premières séquelles arriver s'il y en a. C'est tout. Je remets pas tout sur le dos des drogues :p je (me) pose simplement des questions...



Nuit Blanche : Oui, je me suis peut-être mal exprimé ou n'en ai peut-être pas assez dit. Ce qui est invivable, c'est d'avoir l'impression de ne pas être là . Ici et maintenant, dans un monde réel. Comme si tout était faux; l'environnement, les autres, le moindre détail. Ou de vivre dans un univers onirique; de rêver. Et le fait que les couleurs ressortent d'autant, que les perspectives se déforment ou en aient l'air, c'est pas rassurant. Ça conforte mon sentiment d'étrangeté. Être dans un état normal, à  mon sens, c'est se sentir exister dans un monde familier. Il y a une grosse différence entre concevoir que le monde soit irréel... Et le ressentir en permanence. D'autant plus quand à  ça s'ajoute de la dépersonnalisation. Cette impression que mes souvenirs ne sont pas les miens, de ne pas reconnaître mon reflet, etc. J'espère être plus claire? J'ai un peu de mal à  décrire vraiment cet état, en tous cas j'espère l'être. Tu as raison, pour la source d'inspiration. C'en est déjà  une quelques fois; je m'en sers pour peindre, écrire ou dessiner mais... C'est une bien maigre compensation, vraiment.

Je conçois que les professionnels de la santé puissent être dépassés et c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de données ou d'études sur la question. En ce sens, difficile d'aider vraiment ou de proposer les bons outils... Il ne me reste d'ailleurs plus grand chose à  essayer, et je ne sais pas vraiment ce que valent ces méthodes (neurofeedback et méthode quertant) tellement je trouve peu d'information pour des gens dans mon cas, sans parler du prix. Je suis plus que prête à  faire le boulot, mais un peu blasée à  l'idée de me lancer dans des thérapies dont l'efficacité n'est pas garantie... D'autant plus que j'ai déjà  lâché pas mal de thunes pour mes petits moyens hmm. En tous les cas, merci beaucoup pour ton écoute et tes conseils. J'apprécie, vraiment.



Mister No: Je comprends ce que tu veux dire quand tu parles du miroir. C'est comme si le fait de se fixer intensément bouleversait (davantage?) la certitude d'exister, d'être. De perdre le ciment qui lient les différents aspects d'un être. Ou comme de contempler la vacuité de l'existence. Je sais pas, c'est peut-être normal que ça mette mal à  l'aise, quelque part. Enfin... C'est comme cela que je le comprends/ressens. Je sais pas si tu t'es déjà  regardé dans un miroir sous mais j'ai pratiquement le même sentiment en moins fort mais bien présente. Tu t'associes plus à  ta personnalité, à  ton image, à  toi. Je voyais le LSD comme ça aussi, avant. Comme une ouverture vers d'autres perceptions, une sorte d'arbre avec des centaines de branches nouvelles... En tous les cas, j'aime beaucoup ta phrase sur l'inutilité de l'espoir et ton optimisme, ça me touche.

Je pense que je remarque surtout cet état quand j'angoisse, oui. Mais même chez moi, il est là , que je sois seule, avec des amis ou en famille. Toujours. Quand j'y pense j'ai même du mal à  me dire que cette pièce, c'est bien ma chambre, et ce depuis des années. J'ai déjà  essayé la relaxation et de faire quelques exercices de sophrologie. Ça me détend un peu... Et c'est tout. Quant à  la méditation j'ai vraiment du mal à  m'arrêter de penser (ou à  ne pas m'ennuyer) et quand je parviens à  faire le vide pendant quelques minutes, ça ne change pas non plus.

Oui, j'ai la certitude que ces changements/problèmes viennent de mes prises de LSD, ou du moins que ces troubles de l'identité ont été réveillés par cette drogue. C'était vraiment après chaque prise que la déréalisation empirait... Ça s'est même produit lorsque j'ai essayé pour la première fois; je suis restée dans cet état pendant une semaine, puis tout est redevenu normal. Les fois d'après, ça a duré plus longtemps, progressivement. C'était pire après un bad et quand j'ai compris qu'il fallait vraiment que j'arrête, j'ai finalement cédé. En revanche, avant que tout n'empire vraiment au cours de cette année (et c'est un psychiatre qui m'a aidé à  m'en rendre compte) j'ai réalisé que ces problèmes de perception s'aggravaient dans des lieux nouveaux. Ce qui accrédite l'hypothèse de l'angoisse, mais bon...



MistouflonBleu : Non effectivement pas besoin de drogue pour remarquer ce genre de détails même si tu as raison, elle les accroît et avec ces mini-remontées/hallucinations (?) tout est plus flagrant, prenant, au point (pour moi en tous les cas) qu'il est dur d'en faire abstraction... Un exemple tout con, j'ai phasé plusieurs fois sur des murs, et les formes hallucinées (des sortes de mandalas assez complexes) je les retrouve encore un peu aujourd'hui, dans la rue, sur le goudron, dans les feuilles, qui elles-même semblent devenir autre chose que de simples feuilles.... J'essaye de lâcher prise, de vivre normalement, de ne pas me focaliser dessus, de vivre et de ressentit plutôt que de réfléchir, mais sans grand succès; j'y reviens toujours. Ça fonctionnait avant, mais plus maintenant.

Oui, j'ai conscience de l'importance de bien choisir ses interlocuteurs, même si j'ai eu de la chance aujourd'hui car tous psychologues/psychiatres que j'ai vu connaissaient plus ou moins ces troubles de l'identité. Disons que, je ne pense pas avoir un problème par rapport aux autres mais par rapport à  moi-même car je sais que mes perceptions ont changé. C'est vrai, pour reprendre un peu ce que disais Nuit Blanche, que je pourrais essayer de changer ce problème en force, mais... Je n'y parviendrais pas. C'est juste beaucoup trop handicapant et c'est pour cela que je voudrais me débarrasser de cette déréa.déperso, et de ces remontées. Après, je te rejoins sur le fait que beaucoup de personnes vivent effectivement des expériences similaires sans oser le dire ou même les reconnaître (j'ignorais que ce je ressentais avait un nom avant mes 19 ans) à  différentes échelles, chez certains ça fluctue, d'autres le vivront qu'une fois, etc...

En tous les cas merci pour votre intérêt, vos réponses :).

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Metatron homme
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Inscrit le 13 Apr 2015
34 messages
J'ai moi aussi vécu une déréalisation mais pas sous LSD ce fût sous speed et ça n'as duré que quelques minutes pendant la montée. Je n'ai eu aucune hallucination or mis le fait que j'avais l'impression que tout étais irréel.
Même en essayant de me reprendre ça n'y changeais rien. Ça ne partais pas. Je n'étais pas stressé du tout jusqu'à  l'arrivé de cet effet.

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Gonzoo homme
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39 messages
un peu trop en désaccord avec les règles désolé, bonne chance l'ami

Dernière modification par Gonzoo (03 août 2015 à  11:24)

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sp4 homme
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Inscrit le 05 Oct 2015
3 messages
Bonjour chère amie,

Si j'ecris ceci c'est bel et bien pour te faire part de mon expérience face a cette merde qu'est la deréa..
Mais c'est également pour bien te faire comprendre que ce n'est pas quelque chose de grave et qu'il est possible de s'en sortir .. j'en suis la preuve vivante il me semble wink (sans prétention)

Tout a commencé lorsque j'ai découvert la techno a 15 ans.
La musique techno est mon premier amour cela ne fait aucun doute et restera pour moi un élément définitif de ma personnalité.
La musique est belle.. mais l'envers du décor promet bien des choses qui  nous contraignent a prendre des risques insensés si nous ne faisons preuve d'auto contrôle.
je m'explique:
bien évidemment depuis mon entrée dans le monde de la techno j'ai expérimenté beaucoup de fois la md sous diverses formes (xta et cristaux). Et bien évidemment cela m'a plu!!!
J'effectuais toujours la chose de la manière que je jugeais le plus "safe" possible pour justement contrôler mes perches et ainsi me rassurer... et cela contribuait au bon déroulement des mes perches dailleurs.
Sauf qu'un jour je n'ai pas su faire preuve d'auto contrôle.. en effet:
chaque année avec des collègues nous nous retrouvons dans un bar de village afin de s'éclater pendant quelques jours (durant la fete de ce meme village) et moi en bn alcool que je suis (ou pas x)) je dérape le premier jour et fais un coma ethilique le premier jour de la fête.
Le jour suivant, je compte bien rattraper le temps perdu en prenant de la md.. :punk1:et la est l'erreur: mon corps était  épuisé du coma, je n'avais rien manger depuis 3 jours et mon esprit était encore embrouillé de la veille (coma).
J'ai pris un taz ...
j'ai toujours su que ces petites merdes n'était pas du tout safe car on ne savait pas ce qu'il y avait dedans ... moi j'aimais la md  et donc je m'attendais a des effets de md habituels..
Sauf que pas du tout il ne devait pas y avoir que de la md dans le tâta sa a du être coupé avec je ne sais quel autre produit et la ...
BIIIIIM... mon épuisement physique et mental+de la musique de merde dans le bar+ce mauvais prod= BAD TRIP INTERGALACTIQUE gerbe
la soirée au bar se terminait en meme temps que le début de mon bad trip
J'etais seul dans le salon d'un pote (lui dormais dans sa chambre) avec un rythme cardiaque sensiblement équivalent une rafale de ak47, une irrépressible envie de parler inassouvie, et une angoisse ultra présente...
Je constatais le lendemain matin après un sommeil de 1h30 environ que la déréalisation venait de sonner aux portes de mon esprit...
Au début c'était l'incompréhension totale .. je croyais que j'etais resté perché ou que je devenais skyzo...
mais pas tout a fait car ces symptones n'étais pas du tout propre a ceux de la skyzophrénie.
J'avais l'impression d'etre la sans être la, et cela me fesait constater que la présence physique d'un individu ne garantit pas pour autant sa présence psychique.. c'est selon moi ma première rencontre avec la folie.
De l'angoisse h24 inexplicable, impossible de déstresser, je me focalisais sur mon état d'absence psychique et de stress .. ce qui ne faisait qu'empirer la chose, des difficultés a réfléchir,a penser clairement, impossibilité de trouver un quelconque réconfort dans mes passions, une déprime, déformation des perspectives, problème visuels..
C'est alors qu'une banale recherche internet vient éclaircir ma situation: je met un mot sur mon mal être après 2 semaines d'incompréhension.. : la déréalisation..



"Un gagnant ne s'attarde pas sur le problème mais cherche la solution a ce dernier".merci-1


pour t'en sortir:
Il faut accepter ta situation et accepter ce qui t'arrives.
Il faut ensuite vivre sans t'attarder sur les choses qui ont changés ou qui te paraissent étrange.
Surtout ne t'attardes pas sur ton état, ne te focalises pas dessus: vis ta vis comme tu le faisais avant sans prendre en compte toute les difficultés que t'impose la déréa.
Privilégie les activités que tu aimes et celles dans lesquelles tu excelles car cela redonne confiance.
Plus tu accepteras de vivre ta vie avec ce problème plus cela s'estompera.. peu a peu ton environnement réapparaîtra normalement, tes actions te sembleront et serons plus cohérentes, dialoguer te seras plus facile.
Il ne faut pas chercher a savoir si ce que tu fais est normal ou pas, a savoir si l'environnement dans lequel tu vis est normal ou étrange.
Concentre toi sur le quotidien que tu vis et les activités que tu fais tout en acceptant que ce n'est pas pareil.
OK j'e fais a manger j'ai l'impression que je n'allume pas ma gaziniére comme avant... tant pis c'est normal. je me concentre désormais sur l'eau que je verse dans la casserole pour faire cuire les pates...pourquoi je laisse ma main sur le robinet quand je verse l'eau?... je sais pas on s'enfou action suivante...
Tu vas peut être trouver sa stupide mais c'est commas' que je m'en suis sorti. super
Il faut te convaincre que ce qui te parait bizarre (car n'est pas comme avant) est enfait tout a fait normal et qu'il ne faut pas t'attarder dessus.
Tu n'es pas folle <3 alors vie ta vie normalement wink


J'ai été confronté a la déréalisation (déperso aussi )  pendant environ 6 mois et je m'en suis sorti grâce a cette méthode que j'ai baptisé "méthode du battage de couille intensif en mode forcé" ..
J'ai dix huit ans et cela fait bientôt 9 mois que tout cela est bien fini et je pense être sorti grandi de cette épreuve:
désormais je fais attention a mes perches je ne pars pas dans l'excès , quand je me perche c'est un para de cristaux md en 01 ou 02 max je fais gaffe a être en forme et pas faible moralement et physiquement parlant.
Et surtout: fini les TAZ!!!! maintenant que des cristaux aux moins je sais quels effets seront ressentis.
Je n'ai plus de symptômes  bravo


PS: il ya de sa plus d'un mois j'aiqu'lqu'un a mis un prof dans mon verre sans que je le sache et c'est alors que j'ai senti a nouveau cette affreuse sensation deperso et dégréa .. au bout de deux minutes ou je cherchais a lutter contre cette merde ... je me suis dit : "accepte ton état, au pire tu vivras avec wink)"
5 minutes après hop plus rien!!!!! j'ai juste profité du prod.
c'est selon moi la preuve que ma méthode est bel est bien efficace (meme si j'en étais déjà  convaincu)

J'espere que cela t'a redonné espoir et n'oublie pas: Vis ta vie <3 big_smilebig_smilebig_smile salut
Reputation de ce post
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)
 
Excellente intervention. /Syam
 
Témoignage plus qu'enrichissant! Merci à  toi. Abc
 
Intervention en or .Maj

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Cusco homme
Stand bye régulier
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2643 messages
Bonsoir...
Tout ça est tellement bien décrit avec les mots adéquats que je ne sais trop quoi dire à  part... je ne sais pas, je ne trouve pas de mots mais ton post m'a remué le cerveau et m'a fait prendre conscience de certaines choses jusque là  que j'ignorais et/ou que je ne voulais pas admettre.
Des récits comme le tien sont une denrée rare.
J'en reste coi...
Excellent, bravo et mille et un mots pour exprimer ma satisfaction à  t'avoir lu "SP4"

NP

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Ornella femme
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Inscrit le 14 May 2015
5 messages
Bonsoir,

Je côtoie de près qq un qui souffre de déréalisation, si tu désires en parler en mp n'hésites pas.

Je ne suis pas médecin, mais je vais me permettre une petite remarque: un psychiatre l'a mis en garde, une fois la déréa installée, il se peut qu'en continuant a consommer, cela déclenche des troubles schyzo...

Fais attention à  toi!

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sp4 homme
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3 messages

Ornella a écrit

Bonsoir,

Je côtoie de près qq un qui souffre de déréalisation, si tu désires en parler en mp n'hésites pas.

Je ne suis pas médecin, mais je vais me permettre une petite remarque: un psychiatre l'a mis en garde, une fois la déréa installée, il se peut qu'en continuant a consommer, cela déclenche des troubles schyzo...

Fais attention à  toi!

Je me suis bien renseigné sur ce sujet et les risques de skyzo accrus sont bien présent dans le cas ou la deréa et deperso sont encore "active" :S j'espère que tu comprends ce que je veux dire.
Or une fois ces dernières sont plus ou moins annihiler le risque de skyzo et le méme qu'une personne n'ayant jamais côtoyer la déréa deperso.
je ne cherche aucunement a minimiser les risques des profs .. car oui ils sont potentiellement dangereux, le risque de skyzo est toujours et dans tous les cas présents avec les prods.
Je veux juste bien souligner le fait scientifique que le déréa deperso peut être totalement vaincu.

merci en tout cas smilebig_smile

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sp4 homme
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Inscrit le 05 Oct 2015
3 messages

no punish a écrit

Bonsoir...
Tout ça est tellement bien décrit avec les mots adéquats que je ne sais trop quoi dire à  part... je ne sais pas, je ne trouve pas de mots mais ton post m'a remué le cerveau et m'a fait prendre conscience de certaines choses jusque là  que j'ignorais et/ou que je ne voulais pas admettre.
Des récits comme le tien sont une denrée rare.
J'en reste coi...
Excellent, bravo et mille et un mots pour exprimer ma satisfaction à  t'avoir lu "SP4"

NP

Si j'ai pu t'aider ou te faire réfléchir d'une quelconque manière j'en suis extrêmement flatté,honoré et fier :)
n'hésite pas a poser des questions si tu en as envie ou tout simplement besoin.

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BedBug
Vieux con
Inscrit le 21 Nov 2013
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Personnellement il m'arrive d'avoir des passages de ce type. C'est légèrement différent donc ça vaut ce que ça vaut, je ne suis pas psy et les diagnostiques à  distance il n'y a rien de pire. En ce qui me concerne je n'ai pas problème de dépersonnalisation mais dans les grandes lignes ça y ressemble déréalisation, trouble de la perception avec parfois des petites hallucinations, pensée très confuse, etc.

J'ai longtemps pris ça pour des pseudo retour d'acid mais pour ma psychiatre ce sont des légers épisodes psychotiques. Alors déjà , encore une fois, c'est peut être pas ça et sinon il ne faut pas se fixer sur le nom car si de nombreux pseudo psychologues de comptoirs (ou de forums) te dirons que de trouble psychotique à  schizophrénie il n'y a qu'un pas il faut aussi savoir qu'il y a tout un boulevard. En fait le trouble psychotique est plus un symptôme qu'un trouble à  part entière, il est caractérisé par une "perte de contact avec la réalité". On le retrouve dans différentes pathologies notamment les troubles bi polaire (c'est mon cas), la schizophrénie, etc mais cela peut également arriver à  des personnes parfaitement "saines" suite à  un traumatisme (deuil, agression, etc) ou même lors d'un fort épisode dépressif. Pour la durée c'est forcement très variable, cela peut être quelques semaines/mois (on appel ça une bouffée délirante) ou plus longtemps tout dépend de la cause. Pour le LSD ça a surement joué un rôle mais c'est souvent plus un rôle de révélateur de fragilité déjà  existante, il me semble que tu as dis que tu avais déjà  des angoisses à  l'époque.

En ce qui me concerne il y a eu deux principaux axes de travail avec moi même et mon psy. Le premier, un peu comme le disait Mister X je crois c'est de l'ordre de l'acceptation/le contrôle. Personnellement ces phases m'arrivent principalement dans le pic de mes phases maniaques (donc tendance sûr excité) et même si je ne touche plus complètement le sol je ne décolle pas complètement non plus donc j'essaye de compenser en me posant un peu plus, je prend plus le temps de réfléchir avant d'agir, etc. Le second aspect c'est mon traitement qui a fortement réduit la fréquence mais aussi la force de ce genre d'épisode.

Ceci dit c'est vrai que quelque que soit ce trouble, si je m'en réfère à  ce que je connais, ce genre de passage peut être très anxiogène surtout au moment où ça monte. Il faut essayer autant que possible de rester calme, positif, diminuer les "trop plein" de stimulations extérieurs (dans une rue passante ça peut être dur) un peu comme avec une crise d'angoisse.

Prend soins de toi.

Dernière modification par BedBug (07 octobre 2015 à  18:13)


* Il est admis que les comprimés ne sont pas systématiquement des imbéciles diplômés. Pierre Dac.
* Le savoir est la seule matière qui s'accroît quand on la partage. Socrate.
* Ah merde, désolé, je suis bourré; laissez moi le temps de me redire. BedBug.

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BedBug
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polaroidbox a écrit

C'est peut-être les (petits) problèmes de thyroïde que j'ai commencé à  traîner, peut-être le burn-out que j'ai fais à  cause des cours l'année dernière en avril.

A vérifier mais si je me souviens bien les problèmes de thyroïdes (hyper ou hypo je ne sais plus) peuvent causer/aggraver des troubles psy, on m'a fait faire des tests à  ce sujet pour mon trouble bipolaire. Après c'est un tout je pense, la consommation de psychotrope n'étant pas la cause de tout ça mais un facteur qui peut être aggravant.

Dernière modification par BedBug (07 octobre 2015 à  18:22)


* Il est admis que les comprimés ne sont pas systématiquement des imbéciles diplômés. Pierre Dac.
* Le savoir est la seule matière qui s'accroît quand on la partage. Socrate.
* Ah merde, désolé, je suis bourré; laissez moi le temps de me redire. BedBug.

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jean.claude.vingramme homme
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Inscrit le 02 Sep 2016
1 message
Salut à  tous,

Je vois que le poste date un peu mais je voulais quand même réagir à  ca car j'ai souffert de déréalisation comme toi il y a trois ans pendant 6 mois, après une soirée sous LSD (sans bad trip je precise, la soirée s'est déroulée au top). La déscente a durée 2 semaines pour moi avec une grosse grosse dépression qui m'a ensuite amené à  être envahi d'angoisse.

Aujourd'hui j'ai 27 ans, j'en avais 24 et je vais bien aujourd'hui, je voulais témoigner du coup, et expliquer comment je m'en suis sorti.

Alors voila ce que j'ai ressenti après cette montée d'angoisse, j'étais en permanence angoissé/stressé, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit, je ne parvenais plus à  cesser de penser, fatigue générale dès le matin au réveil, envie de pleurer, peur des gens, peur d'aller chez le coiffeur, ou de croiser des gens que je connais dans la rue, j'avais du mal à  suivre les conversation, parfois j'étais incapable de savoir si on était le matin ou l'apres midi, j'avais une sensation de flottement très très intense et le plus flippant, la sensation permanente d'être dans un rêve, et de plus être certain à  100% d'être dans la réalité avec l'impression de voir à  travers une vitre. C'est à  dire que tout n'était pas flou, mais pas très nette non plus, mon acuité visuel n'avait pas changé, juste je ne percevais plus le monde de la même façon. J'avais peur en permanence de rester perché toute ma vie ou de devenir schyzophrène. Je voyais tout mon entourage aller bien, et moi qui sombrait à  moitié dans la folie.

Après 1 mois au fond du gouffre, je me décide enfin à  voir un psychiatre, qui pause un diagnostique sur ce dont je souffre la "déréalisation". C'est un "cas d'école" dit-il, et que c'est généralement provoqué par de gros choc émotionnel, que parfois les accidentés de la route par exemple en souffre également. D'une certaine façon le cerveau se met en alerte et provoque tout ces symptomes. Supprimer l'angoisse pour obtenir une rémission le plus rapidement possible. Il m'a donc prescrit de l'Alprazolam pour calmer l'Angoisse car j'ai refusé les anti depresseur.

Voila comment je m'en suis tiré :

Je me suis éloigné de tout ce qui était source de stress et d'angoisse pour moi. Dans mon cas il y avait la fac, certaines personnes dans mon entourage que j'ai décidé de ne plus voir de toute façon et certain membre de ma famille. J'ai donc arrêté les cours pour m'installer en collocation chez très bon ami, qui a été d'un grand soutien pour moi.
Ensuite j'ai changé toutes mes mauvaises habitude: plus de conso (drogue & alcool), se reveiller à  9h chaque jours et manger sainement.
Le sport 4 fois par semaine jusqu'à  l'épuisement au départ pour ne plus penser à  rien d'autre et effacer le stress. Mon ami avec qui je vivais était très sportif, et il m'obligeait parfois presque de force à  l'accompagner car seul à  la maison il savait que je badais.

Et c'est qu'après 3 mois d'effort que j'ai commencé à  voir de l'amélioration de manière significative. J'avais de moins en moins la sensation de flottement, et j'angoissais de moins en moins petit à  petit. l'envie de sortir m'enthousiasmait plus qu'avant etc... J'ai poursuivi mes effort de cette facon, jusqu'à  m'apercevoir que le flou visuel avait disparu. Le psychiatre m'a dit textuellement que "tout ce en quoi on croit marche" et à  ajouté que la déréalisation ne pouvait pas rester de toute façon toute la vie et que des patients comme moi il en a eu des tas, et qui vont très bien aujourd'hui.

Voila donc ce que je peux te dire c'est d'adopter un rythme de vie sain. Non pas que 5 fruits et légumes par jours vont te faire redescendre, mais plutôt le fait d'être dans une démarche voué à  te faire du bien.

Soit persuadé que ta déréalisation n'est que provisoire.

Et le sport, pour ne plus du tout penser, stresser, angoisser etc... Et quand je te parle de sport il faut que tu y ailles à  fond, que lorsque tu rentres chez toi la seul chose que tu souhaites c'est manger et dormir.

Et sans t'en rendre compte la déréa finira d'elle même par disparaitre sans t'en apercevoir.

Parfois en cas de gros coup de stress la sensation visuel revient avec un peu d'angoisse mais ne dure jamais plus d'une heure ou deux. Et c'est assez rare, mais ca ne me fait plus peur.

J'ai arrêté tout ce qui est LSD MD Exta depuis, maintenant que j'ai conscience de ma fragilité...

Je te souhaite plein de force et de courage pour ton rétablissement.

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