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Dernière modification par prescripteur (22 mars 2015 à 11:20)
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prescripteur a écrit
Maintenant, comme je te l'ai dit , il faut voir si son traitement actuel est optimal (il ne l'est peut etre pas) en matière de doses et de choix de produits et le but est évidemment que les BZD et la Methadone n'apportent, si possible, que des changements positifs. Et c'est souvent possible si l'usager ne recherche pas les effets "négatifs" (flash, confusion, ivresse).
Il vient de refuser ,il veut pas aller dans des assos ,ni dans des centres ou autres par peur de rencontrer d'autres personnes qui prenenent des produits,il a peur d'avoir envie...donc rebelotte case départ je veux qu'il baisse ces medocs et qu'il fasse des sevrages puisque je sais pas si son traitement est optimal(ce que je pense pas) et il veut faire tout seul.
Dernière modification par aynala (24 mars 2015 à 14:54)
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aynala a écrit
et il veut faire tout seul.
Faudrait lui expliquer très calmement que chercher à se guérir tout seul ce n'est pas forcément la meilleure voie à suivre, et que faire confiance à autrui permet de se soulager d'un poids en plus de créer un lien sociale essentiel à son bon rétablissement.
C'est une forme d'ouverture d'esprit non négligeable et quand il se rendra compte que s'il a du mal à arrêter pour lui, ce sera plus facile d'arrêter pour quelqu'un ou avec un soutien morale d'une personne tiers, le but étant de se sortir d'un égocentrisme prédisposant à un éventuel repli sur soi et à une consommation de drogue pour fuir un ou des problèmes personnels.
En fait il faut voir les choses au long terme et non ponctuellement, parce que si il a toutes les motivations du monde et qu'il est en accord avec lui même pour arrêter sur le moment, cette confiance en soi peut disparaitre au premier coup de déprime et s'il ne sait que s'appuyer sur lui même et qu'il n'est pas au top moralement, il va craquer et se replier sur lui même avec les conséquences que cela peut entrainer (conso de produit, mauvaise humeur, culpabilité...etc) ---> d'où l'importance de pouvoir s'appuyer sur une ou des personnes extérieures capable de gérer ce genre de rechute et de redonner confiance aux patients afin qu'ils mènent à bien leur sevrage !
C'est dur à comprendre et à admettre, mais à force de buter contre soi même faut comprendre qu'on est peu être pas capable de tout gérer comme on aimerait pouvoir le faire et il faut alors revoir l'image que l'on a de soi et s'avouer que l'on est pas Superman mais un Homme avec certaines faiblesses, et il n'y a rien de mal à laisser son égo de côté et se faire aider, c'est reposant pour soi, pour son entourage, et ça permet de tourner des pages et de passer à autre chose, bref ne plus se buter contre soi même en entrainant avec soi les personnes qui tiennent à nous et souffre de nous voir nous cogner inlassablement..
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Je te rejoins, le mélange alcool benzo peut devenir foireux. Maintenant, je connais des couples, des familles qui prennent des benzos et de la méthadone, à heure fixes et en quantités prévues.
Dans leur cas, ce sont de véritables médicaments qui les stabilisent dans leur vie, leur permettant de bosser, assister aux réunions de profs, partir en vacances et tout le "standard".
Je veux juste qu'il baisse avec le temps et qu'il arrete.Je me vois pas ma vie avec des drogues.
Si jamais mes amis devaient baisser leur traitement, ils prendraient le risque de replonger ou de compenser avec de l'alcool. C'est vrai qu'ils prennent une drogue, qui est un stupéfiant, mais c'est aussi ce qui les soigne.
En voulant qu'il arrête, en lui mettant cette pression vous vous retrouvez dans une situation où il en veut/peut pas se soigner et où toi tu exclus également les médicaments.
Après, si tu sens que tu peux discuter avec lui de ses soucis avec la drogue, dans un premier temps, avec son accord, je tenterais de mettre en place un plan anti-alcool. (pas anti-alcoolique) C'est peut-être tout simplement le moment de faire le point sur sa volonté d’arrêter l'alcool ou de tenter de mettre un cadre à sa conso. Difficile à dire, je ne connais pas votre couple, mais cela peut passer par une décision conjointe de ne plus boire que dans un cadre festif, avec des amis. Je dis "vous" car il faut que tu sois là pour le soutenir, l'impulsion doit lui appartenir avant tout.
A mon avis, vu que je t'ai entendu plusieurs fois sur son comportement quand il est sous "influence", il y a fort à parier que le mélange benzo picole soit difficile à vivre.
Peut-être qu'en mettant un peu d'ordre au rayon alcool, il pourra retrouver une certaine stabilité et la possibilité d'accéder plus facilement aux soins ?
A un moment donné, aussi, quand je buvais beaucoup, je ne prenais pas mes benzos en même temps... pas toujours, c'est pourquoi, je me permets d'insister sur le mélange alcool benzo qui peut facilement transformer de manière spectaculaire le comportement d'une personne en situation de fragilité.
Bon courage à vous.
Dernière modification par Mister No (03 avril 2015 à 09:48)
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Dernière modification par aynala (03 avril 2015 à 12:36)
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Dy-eyes a écrit
Ne culpabilise pas trop ton mec, il le fait surement déjà assez bien tout seul. Et je pense que si l'amour est vraie entre vous, est que cette relation le fait vraiment "jouir", peut être qu'un jour il se passera de metha sans meme "s'en rendre compte" ou peux être pas j'en sais rien, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non pour ce qu'on voudrait qu'elle soit …
Je te rejoins sur l'ensemble de ton post, mais je nuancerai cette fin de propos en disant qu'un couple ce sont deux personnes qui vivent ensemble, et que s'accepter au départ est une chose mais vivre ensemble ensuite en est une autre ---> on agit tous en fonction de schémas parentaux que l'on répète, et ça malgré nous, mais il y a des moments dans notre vie où l'on ouvre les yeux sur nos relations et alors un fil conducteur nous apparait et on comprend que depuis tout ce temps l'on a joué un tel rôle en recherchant un binôme pour nous accompagner dans ce rôle que nous jouons (en l'occurrence du point de vue masculin : le drogué qui cherche consciemment ou pas à être sauvé par une personne sobre; et du point de vue féminin : la femme sobre qui cherche consciemment ou pas à sauver un drogué ou quelqu'un qui a un problème avec lui même).
Donc si l'instinct maternelle chez certaines femmes fait qu'elles souhaitent voir la personne qu'elles aiment ne plus se droguer en le sauvant/aidant (tout dépend de comment cela se passe), il est normal qu'en retour de leurs efforts elles attendent que leur partenaire se libère de ce qui lui faisait défaut et qu'ils se construisent ensuite ensemble comme un vrai couple. Et c'est généralement à ce stade là que ça bug parce que trouver son binôme pour jouer ensemble c'est assez simple, des âmes sœurs et des âmes blessées se rencontrant il y en partout, par contre réussir à mener la pièce jusqu'au bout c'est autre chose.
Pour reprendre, à moins que le couple ne tourne en boucle et que la femme ne cesse de vouloir sauver un homme qui veut s'en sortir sans être sauvé (sinon la mécanique même de la relation serait à revoir et là faudrait créer une nouvelle forme de relation), il y a un moment où à force d'effort, la femme se rend compte que l'homme ne veut pas être sauvé. En gros que le mec n'en fait qu'à sa tête à coup de rechute constante pour constamment devoir être sauvé et ainsi répéter ce schémas de sauveteuse/sauvé en préservant l'équilibre du couple qui ne tenait qu'à ça jusque là !
Mais le temps passe et nous évoluons malgré nous, que ça soit d'un point de vue des décisions et des responsabilités qui sont prises par le couple, et à un moment ou un autre tourner en rond ne mène nul part et le nœud du problème se pose là .
Donc soit l'homme accepte une bonne fois d'être sauvé en se sortant LUI MEME de sa dépendance grâce à L'AMOUR que lui témoigne sa compagne, et arrive enfin à construire une vie avec la femme qui l'a sauvé (au moins ils savent pourquoi ils s'aiment), soit il répète un même scénario en boucle de peur d'avoir à assumer une relation de couple (témoigner de l'amour et non plus en recevoir) et non une relation de sauveur/sauvé, parce que pour lui c'est plus simple de s'en tenir à se second point, suffit d'aller mal en se laissant aller et de garder auprès de lui la personne qui aura de l'amour à lui donner pour arriver à s'entendre.
En gros c'est un jeu un peu pervers où les deux acteurs ne se rendent pas comptent de ce qu'ils font en se reprochant généralement leurs propres torts de façon égocentrique (mais d'un point de vue masculin j'aurais tendance à penser que les hommes manipulent facilement les femmes vis à vis de ce genre de relation, il suffit d'appuyer sur le bouton "émotion" et malheureusement pour elles, les femmes plient trop facilement, pour bien comprendre mon propos suffit de s'intéresser au fonctionnement des pervers narcissiques, ils jouent les victimes blessés sur le bord de la route et n'attendent que d'être secouru par une belle âme charitable ayant besoin de "sauver" quelqu'un pour appliquer un rôle qui s'est inscrit en elle durant son éducation, c'est l'histoire de la vie de beaucoup de personnes...).
Je précise à ce stade là que je n'accuse personne d'être un pervers narcissique ou une bonne poire, je décris juste un fonctionnement que je remarque très souvent dans les relations scabreuses des personnes se droguant (ou pas).
Pour moi dans le couple tout est une question d'intérêts personnels ET communs, il est inutile de rejeter la faute sur l'autre ou de chercher un quelconque coupable, mon idée est que nous jouons des rôles malgré nous même si nous pouvons en être conscient, et qu'il s'agisse de composer ensemble vers un but commun et de pouvoir (et non avoir) confiance en l'autre pour s'assurer qu'il veuille aller dans le même sens que soi.
Dans l'autre cas tu te fais baiser ton énergie, ton amour, et ta foi en l'être humain.
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Dernière modification par Kozik (04 avril 2015 à 00:34)
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Laura Zerty a écrit
Dy-eyes a écrit
Ne culpabilise pas trop ton mec, il le fait surement déjà assez bien tout seul. Et je pense que si l'amour est vraie entre vous, est que cette relation le fait vraiment "jouir", peut être qu'un jour il se passera de metha sans meme "s'en rendre compte" ou peux être pas j'en sais rien, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non pour ce qu'on voudrait qu'elle soit …
Je te rejoins sur l'ensemble de ton post, mais je nuancerai cette fin de propos en disant qu'un couple ce sont deux personnes qui vivent ensemble, et que s'accepter au départ est une chose mais vivre ensemble ensuite en est une autre ---> on agit tous en fonction de schémas parentaux que l'on répète, et ça malgré nous, mais il y a des moments dans notre vie où l'on ouvre les yeux sur nos relations et alors un fil conducteur nous apparait et on comprend que depuis tout ce temps l'on a joué un tel rôle en recherchant un binôme pour nous accompagner dans ce rôle que nous jouons (en l'occurrence du point de vue masculin : le drogué qui cherche consciemment ou pas à être sauvé par une personne sobre; et du point de vue féminin : la femme sobre qui cherche consciemment ou pas à sauver un drogué ou quelqu'un qui a un problème avec lui même).
Donc si l'instinct maternelle chez certaines femmes fait qu'elles souhaitent voir la personne qu'elles aiment ne plus se droguer en le sauvant/aidant (tout dépend de comment cela se passe), il est normal qu'en retour de leurs efforts elles attendent que leur partenaire se libère de ce qui lui faisait défaut et qu'ils se construisent ensuite ensemble comme un vrai couple. Et c'est généralement à ce stade là que ça bug parce que trouver son binôme pour jouer ensemble c'est assez simple, des âmes sœurs et des âmes blessées se rencontrant il y en partout, par contre réussir à mener la pièce jusqu'au bout c'est autre chose.
Pour reprendre, à moins que le couple ne tourne en boucle et que la femme ne cesse de vouloir sauver un homme qui veut s'en sortir sans être sauvé (sinon la mécanique même de la relation serait à revoir et là faudrait créer une nouvelle forme de relation), il y a un moment où à force d'effort, la femme se rend compte que l'homme ne veut pas être sauvé. En gros que le mec n'en fait qu'à sa tête à coup de rechute constante pour constamment devoir être sauvé et ainsi répéter ce schémas de sauveteuse/sauvé en préservant l'équilibre du couple qui ne tenait qu'à ça jusque là !
Mais le temps passe et nous évoluons malgré nous, que ça soit d'un point de vue des décisions et des responsabilités qui sont prises par le couple, et à un moment ou un autre tourner en rond ne mène nul part et le nœud du problème se pose là .
Donc soit l'homme accepte une bonne fois d'être sauvé en se sortant LUI MEME de sa dépendance grâce à L'AMOUR que lui témoigne sa compagne, et arrive enfin à construire une vie avec la femme qui l'a sauvé (au moins ils savent pourquoi ils s'aiment), soit il répète un même scénario en boucle de peur d'avoir à assumer une relation de couple (témoigner de l'amour et non plus en recevoir) et non une relation de sauveur/sauvé, parce que pour lui c'est plus simple de s'en tenir à se second point, suffit d'aller mal en se laissant aller et de garder auprès de lui la personne qui aura de l'amour à lui donner pour arriver à s'entendre.
En gros c'est un jeu un peu pervers où les deux acteurs ne se rendent pas comptent de ce qu'ils font en se reprochant généralement leurs propres torts de façon égocentrique (mais d'un point de vue masculin j'aurais tendance à penser que les hommes manipulent facilement les femmes vis à vis de ce genre de relation, il suffit d'appuyer sur le bouton "émotion" et malheureusement pour elles, les femmes plient trop facilement, pour bien comprendre mon propos suffit de s'intéresser au fonctionnement des pervers narcissiques, ils jouent les victimes blessés sur le bord de la route et n'attendent que d'être secouru par une belle âme charitable ayant besoin de "sauver" quelqu'un pour appliquer un rôle qui s'est inscrit en elle durant son éducation, c'est l'histoire de la vie de beaucoup de personnes...).
Je précise à ce stade là que je n'accuse personne d'être un pervers narcissique ou une bonne poire, je décris juste un fonctionnement que je remarque très souvent dans les relations scabreuses des personnes se droguant (ou pas).
Pour moi dans le couple tout est une question d'intérêts personnels ET communs, il est inutile de rejeter la faute sur l'autre ou de chercher un quelconque coupable, mon idée est que nous jouons des rôles malgré nous même si nous pouvons en être conscient, et qu'il s'agisse de composer ensemble vers un but commun et de pouvoir (et non avoir) confiance en l'autre pour s'assurer qu'il veuille aller dans le même sens que soi.
Dans l'autre cas tu te fais baiser ton énergie, ton amour, et ta foi en l'être humain.
J'avais pas vue ton message,j'espère tellement qu'il évolue et j'espère qu'il reproduise pas ces rôles et qu'il va s'en sortir et qu'on pourra construire quelque chose de normal,je me dis qu'avec le temps il évoluera ,aussi
Dy eyes tu me fais penser à ma relation avec lui,,au tout début de notre relation il s'est pas gener pour se shooter devant moi avec des substances trouver sur internet,aussi du skenan qu'il avait trouver au marché noir mais c'était au tout début,je lui avais pas fait de scandale à l'époque et essayait de "m'en foutr..", mais il a peter des cables avec des substances trouver sur internet et quand il a mélanger benzos à l'alcool je supportais plus ces comportements du coup j'ai commencé à me meler de sa consommation .t etre plus strict.J'aimerai tellement pouvoir me reposer sur mon homme,qu'il soit un homme bien dans sa peau,solide,serein,pas impulsif,qui se maintienne.
Je me projette pas dans le futur,je sais que je devrais assumer beaucoup c'est tout...Je dois etre forte
Je suis aussi d'accord Dy eyes depuis que je lui parle plus de sevrage il y a plus de problème à l'horizon,je le sens plus serein,moins parano(peut etre ça c'est du à autre chose) ,hier il m'a juste dit qu'il avait baisser vite c'est pour ça qu'il s'était pas senti bien hier matin,je lui ai pas poser plus de questions,ni meme est continuer la discussion 'ai dis courage et parler d'autres choses...donc il doit peut etre continuer à se sevrer. je l'encourage à sortir dehors par contre et à continuer sa thérapie.
Mais faut aps tout laisser passer faut fixer des limites et s'en meler surtout quand on le voit consommer des drogues dangereuses de synthèse
Dernière modification par aynala (06 avril 2015 à 21:32)
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L'important, est ce la qualité de vie ou etre sevrer ?
Les 2 ne sont pas forcément incompatible, mais c'est juste mon avis et retour d'expérience
PS: Je ne juge personne, je donne juste mon avis sans faire de généralités.Chaque cas est différent et l'encadrement doit se faire par le biais d'un professionnel.Je ne prône rien.
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c0112 a écrit
A contrario, un individu jeune, en plein santé et dépourvu de maladies mentales (dépressions, etc...) quand à lui, on doit vraiment l'aider à ne pas entrer dans un système médicalisé, qui au final lui sera plus néfaste, surtout sur le long terme.Il y a un bénéfice/risque à prendre en compte
L'argument est à prendre en compte, mais combien de jeunes personnes, en pleine santé entrent dans un jeu avec les drogues jusqu'à en devenir dépendant ?
Si l'on prend la file active d'un Csapa, on réalise aisément que presque la totalité des personnes ont une commorbidité associée à leur dépendance. C'est là que cela se complique drôlement quand même.
J'ai longtemps cru que ma toxicomanie à l'héroïne puis polytox, puis mon alcoolisme avaient en point de départ une consommation festive exagérée, donc une dépendance que je considérais comme un problème exogène venu de l'insoucience de ma jeunesse.
Je me suis sevré dans la douleur en 1990 de toute drogue et ai vécu pendant 10 ans une tranche de vie passionante. A 50 ans, nouvelle vague de difficultés et retour de mes pathologies psy (hyper anxieux speed). Là , que je le veuille ou non, j'ai bien du reconnaître que seuls les opiacés m'apportaient un confort suffisant sans abimer mon âme et mon corps (j'ai essayé d'autres choses, bien sûr).
Alors, sevrage ou pas ? Pas pour moi, merci.
Amicalement
Fil
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[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |