[ Initiation ]

Quel dosage de BHD ?

Bonjour,

Tu obtiendras un certains nombre de réponse, donc ne prend pas la mienne pour parole d'évangile.

Le subutex se prend sous la langue et il faut le laisser fondre ainsi en comptant une moyenne de une minute pas milligramme. Si tu l'avales, il perd normalement la quasi totalité de son effet.
Chaque personne réagit différemment aux produits, maintenant 4 mg ce n'est pas beaucoup. En fait les médecin commence toujours, comme avec la méthadone, à  de faible dose, pour monter doucement le dosage.

L'avantage du subutex c'est que tu ne pourras pas consommer d'héroïne parallèlement car comme tu le sais c'est un antagoniste des recteurs opiacés, alors que l'héro est un agoniste, ce qui fait que de mélanger les deux, c'est un effet de manque des plus puissants. Malade de chez très malade !

La législation sur le subutex est moins hard que la méthadone, ce qui te donne la possibilité d'obtenir ton traitement chez n'importe quel généraliste. Les ordonnances sont renouvelées tout les 28 jours.

Le "désavantage" avec le subutex c'est qu'il peut se sniffer, mais par contre il ne peut pas être fumé.

Certaines personnes réagissent de façon très positive avec le sub, en ressentant un effet apaisant et énergique à  la fois. Un effet aussi anxiolytique, peut être observer parfois. Une lune de miel peut avoir lieu, c'est à  dire un bien être qui dure de quelques jours à  plusieurs mois. D'après les témoignages, c'est plus rare qu'avec la méthadone, mais ça existe aussi.

Le subutex, si on est décidé à  se sevrer sans plus l'envie de ressentir le bon côté des opiacés, peut se faire en quelques mois ou années, en baissant les doses petit à  petit jusqu'à  des doses de O,4 mg, ce qui est assez avantageux pour y aller en douceur.

Ce qui est intéressant d'avoir deux TSO différents, c'est que si le subutex ne te conviens pas, il y aura la méthadone. Vice et versa.

Ce qui est important pour toi, c'est que tu sois vraiment décider de ne plus vouloir être défoncé aux opiacés, si c'est le cas, le sevrage est plus facile, car si c'est en se battant contre les envies, c'est très vite l'enfer.
Si tu vois déjà  un psychologue, je te conseil de voir ça avec lui dès le départ, pour faire le clair dans ta tête, de cerner vraiment quelles sont tes envies.

Bon courage à  toi, ça va aller, tu as la chance d'avoir envie, c'est déjà  plus qu'énorme et n'est pas l'apanage de tous.
Pour ma part j'aimerai ne plus consommer mais je n'ai pas envie d'arrêter, alors je ne te raconte pas le dilemme.

Bonne soirée.