« L’expérience nous montre que leur risque de rechute dans le tabagisme est alors très élevé, ce qui représente une perte de chance réelle pour eux et leurs proches, écrivent les auteurs. Notre objectif est donc d’aider à sauver un maximum de vies, sans que cela ne puisse gêner personne. Nous nous sommes associés à l’Aiduce, l’Association Indépendante des Utilisateurs de
Cigarette Électronique, pour bénéficier de leurs bons conseils.»
Texte de la Charte:
Le vapoteur doit s’assurer auprès de ses collègues de bureau que sa pratique ne les dérange pas, et discuter avec eux de la manière de s’organiser en bonne intelligence.
La pièce doit être normalement aérée ou ventilée (qu’il y ait vapotage ou pas).
Une distance minimale de deux mètres entre le vapoteur et les autres semble raisonnable.
Le choix d’arômes doux est à privilégier, comme ceux de fruits.
La production de vapeur peut être minimisée, soit en inhalant un peu plus longtemps la vapeur, soit en ajustant le voltage des dispositifs, ou encore en privilégiant du matériel qui ne produit pas de gros nuages de vapeur.
De manière à diminuer son nombre de bouffées quotidiennes, le vapoteur peut utiliser des
e-liquides plus fortement dosés en
nicotine, ce qui diminuera ses besoins.
Lors de longues réunions, le vapoteur peut utiliser des formes orales de
nicotine comme des gommes ou des pastilles.
Le vapoteur doit s’abstenir si des enfants ou des adolescents sont présents dans la pièce, de manière à respecter l’esprit de la loi, dont l’objectif est de les soustraire de toute influence pouvant les inciter à débuter une pratique qui ne leur est pas destinée.
Quand des collègues toussent, il convient de s’assurer que la
cigarette électronique ne les dérange pas temporairement.
D’une manière générale, les vapoteurs ne doivent pas être traités comme des fumeurs en entreprise, et cette charte à vocation de servir de
base de dialogue au sein des communautés professionnelles.