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je me suis remariée il y a &=16 ans avec un homme qui n'y comprend rien et va jusqu'a m'en acheter car je suis médecin et peux prescrire les médocs de la terre entière
Attends, je capte pas tout là ...
Mes C........de chers collègues ne valent rien et croyez moi si vous sentez leur mépris, ce n'est rien à côté de ce qu'ils me témoignent même si je vis dans le secret et la honte; la médecine ne peut rien pour nous les sales drogués et je sais de quoi je parle! alors je me tourne vers vous pour peut etre m'aider et vous aider car je ne vous demanderai pas 50 euros de consult pour vous laisser dans votre malheur ; bises à tous et take care; on s'en sortira a plusieurs
Bah, yen a des bien, non ?
Dernière modification par Mister No (26 janvier 2015 à 16:11)
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Dernière modification par prescripteur (26 janvier 2015 à 17:34)
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Quand on sait pertinemment qu'on va dans le mur en s'intoxiquant lentement mais sûrement, pourquoi ne pas en finir plus vite?( question que l'on m'a posée) j'ai une idée de la réponse...quelle est la votre?
Bonne journée il ne pleut pas c déjà ca
Je crois qu'on se la pose tous à un moment donné, consommateurs de drogues ou non. J'ai passé plusieurs années de ma vie à me réveiller en me posant cette question dès les premiers instants où j’ouvrais les yeux. J'ai commencé une psychothérapie qui m'a sauvé la vie. J'ai peur que cela te soit difficile, peut-être plus que pour un patient lambda, tant que tu restes ton propre toubib. Il faut que tu te recentres sur ton rôle de patient. ça doit pas être évident à gérer...
Comme dit Fil, le mur se passe, même si on ne pense pas que ce soit possible. Je n'aurais jamais imaginé que je puisse me lever et trouver belle la vie.
Bon courage. J'espère que tu trouveras des pistes ici et du réconfort.
Bonne journée.
édith : désolé pour la vanne pourrite Dr jeckill et Mr Hide, en même temps c'était trop facile et tentant, mais j'adore ce titre de Gainsbourg.
Dernière modification par Mister No (27 janvier 2015 à 10:25)
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Dernière modification par prescripteur (29 janvier 2015 à 09:36)
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Dernière modification par Bicicle (29 janvier 2015 à 05:50)
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Dans ta démarche, j'ai l'impression qu'il faut que tu assumes ta consommation : que tu admettes que tu as une addiction et que tu n'en ai plus honte.
c'est bien vrai !
C'est jamais facile, en plus en tant que médecin, ça doit faire surgir même inconsciemment une image ou un sentiment d'échec et de frustration, sachant que tu es censée accompagner des personnes souffrant d'addiction.
En réalité, ton expérience de vie a déjà complété ton expérience pro, car tu bénéficies d'un double regard, celui de patiente et de médecin, ce qu'aucune formation et études ne pourra jamais totalement te donner.
Prends bien le temps d'avancer en t'accordant un peu de temps en tant que patiente, comme tu dois le conseiller à tes patients également. Le terme de patient prend tout son sens.
J'espère que tu sortiras de ton premier rendez-vous regonflée et surtout avec l'idée que tu vas trouver rapidement des solutions.
Dernière modification par Mister No (05 mars 2015 à 11:18)
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tu peux arrivé à trouver de manière naturelle des solutions ( du moins j'en connait une radicale ) mais il faut "vouloir", "croire" et être apte.
J'aimerais bien que tu en dises plus. :)
Si tu es dans le médical je pense que tu auras vite compris ou je veux en venir.
Il faut uniquement être dans le "médical" pour comprendre ou j'ai ma chance ? :)
J'y retourne ce matin car le.médecin était absent hier et après calcul.de.mes.doses l'infirmiere a juge urgent qu'on mette en place une substitution .
Je crois qu'il faut que vous décidiez ensemble des moyens que vous allez déployer pour que tu sortes la tête de l'eau. ça prend un peu de temps et tant mieux car nous sommes tous à la fois similaires et différents. Il n'y a certainement pas de solution miracle, mais plusieurs options à envisager.
De ton côté, comment tu t'organises ces derniers jours ? Tu as déjà cherché de ton côté une dose de confort de codéine qui te permettrait d'être bien sans boire ?
Bon courage, pleure quand tu en as besoin. Demander une prise en charge de son addiction est une démarche qui remue.
A plus tard.
Dernière modification par Mister No (06 mars 2015 à 10:42)
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Mister No a écrit
tu peux arrivé à trouver de manière naturelle des solutions ( du moins j'en connait une radicale ) mais il faut "vouloir", "croire" et être apte.
J'aimerais bien que tu en dises plus. :)
Si tu es dans le médical je pense que tu auras vite compris ou je veux en venir.
Il faut uniquement être dans le "médical" pour comprendre ou j'ai ma chance ? :)
J'y retourne ce matin car le.médecin était absent hier et après calcul.de.mes.doses l'infirmiere a juge urgent qu'on mette en place une substitution .
Je crois qu'il faut que vous décidiez ensemble des moyens que vous allez déployer pour que tu sortes la tête de l'eau. ça prend un peu de temps et tant mieux car nous sommes tous à la fois similaires et différents. Il n'y a certainement pas de solution miracle, mais plusieurs options à envisager.
De ton côté, comment tu t'organises ces derniers jours ? Tu as déjà cherché de ton côté une dose de confort de codéine qui te permettrait d'être bien sans boire ?
Bon courage, pleure quand tu en as besoin. Demander une prise en charge de son addiction est une démarche qui remue.
A plus tard.
Comme je t'ai expliqué tout à l'heure, je pense que le message à mal été compris.
Dans le sens " vouloir, croire et surtout être apte " je parlais tout simplement du sport ! :-) , car c'est l'un des facteurs clés de la santé et comme elle travaille dans ce domaine précisément, le petit clin d'œil du " si tu es dans le médical je pense que ... "
Je suis entièrement d'accord avec toi à propos de voir un spécialiste concernant l'addiction, car n'oublions pas que certaines drogues sont considéré comme des poisons.
J'espère que tu auras compris maintenant mon précédent message !
Bonne journée :-)
lea3 a écrit
Bonjour Biquette ,
Doctoutou étant dans le domaine médical ( en plein dailleurs ) , je pense qu' elle est apte , comme tu dis ; donc , la solution radicale dont tu parles , elle devrait la connaitre .
Dailleurs , si on était tous aptes , ce forum n' existerait pas et toi non plus tu n' aurais pas de problème d' addiction , parce que " apte ".
Après , si tu peux nous faire part de cette solution " radicale " meme en mp , je suis preneuse, surtout si elle est naturelle.
Après , comme tu dis , il faut vouloir , sauf que ça fait des lustres qu' on explique que la volonté ne suffit pas pour un problème d' addiction ; c' est plus fort que soi.
En te souhaitant une agreable journée ,
Léa.
Hello Lea3,
En général le facteur déclenchant d'une addiction aux opiacés comme à d'autres substances comme l'alcool, provient d'un problème externe comme des problèmes familiaux ou interne qui peuvent ce soigné je pense avec beaucoup d'aide ( encore faut-il trouver le médecin qui sache écouter et prendre en compte au sérieux le patient )
Quand je dis qu'il faut de la volonté, j'irai même dire de la détermination c'est pas pour rien. Certes quand un produit chimique qui peu rendre extrêmement dépendant et qui à été consommé depuis "x" temps l'arrêt sera très difficile, selon le degré du produit aussi si l'on compare par exemple la codéine à l'oxycodone par exemple, il faudra peut-être une aide chimique ou psychologique...
Mais au final si le dépendant n'a aucune volonté à arrêter, il pourra avoir toute l'aide du monde que rien n'y changera.
Tu peux me croire que par moment l'arrêt de certains stupéfiants à été très difficile pour moi, je pense que les premières semaines sont les plus tendus et justement c'est à ce moment même que le rôle de la détermination rentre en jeu et tout peut tout faire basculer.
Je pense que tu as mal compris aussi mon dernier post, j'ai expliqué plus haut en répondant à Mister No
Bonne journée à toi,
Biquette
Dernière modification par biquette (06 mars 2015 à 12:39)
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je ne sais pas quoi décider. je me donne jusqu'au week-end pour réfléchir mais attends vous avis et conseils avec impatience.
Quelle que soit la molécule de substitution, le plus important à mon avis est que tu te sentes bien tout en respectant les heures de prise.
A ta place, j'attendrais le troisième avis pour me décider. Comme cela tu seras certaine d'avoir fait le tour des possibilités afin de débuter un traitement.
J'ai peu testé le sub, mais il faut bien le garder sous la langue assez longtemps sans parler ni trop saliver. Plus le dosage est important, plus l'étape sous la langue sera longue.
J'ai lu des témoignages de prisonniers à qui on avait incorporé le sub à la bouffe afin que les détenus ne le détournent pas ou n'en fassent pas une monnaie d'échange. Je pense que c'est plus par manque de formation ou des infirmiers qui distribuent les médocs que par réelle cruauté.
Bravo pour ta ou plutôt tes démarches. C'est pas évident de franchir le pas et tu n'y vas pas à reculons.
Bon courage pour la suite.
Dernière modification par Mister No (11 mars 2015 à 11:50)
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doctoutou a écrit
J 'ai donc une ordo de dicodin et une ordo de suboxone....je me suis décidée pour le dicodin pour plusieurs raisons. Déjà mon aversion pour les TSO avec ordo spéciale ,ce qui sous entend que toute seule je ne peux pas m'en procurer contrairement au dicodin en cas d'urgence. Et dans le premier CSAPA , j'ai ressenti une réelle compassion pour moi et les soignants ont compris que j'avais souffert d'être sous subutex . Du coup ils ne m'ont pas brusquée et pour eux l'essentiel était de stopper le paracetamol . Pour le reste on verra plus tard.....
La psy addicto du deuxième centre était plus rigide. Pour elle il était impossible de prescrire du dicodin en TSO , c'est la loi point final....donc c'est suboxone d'emblee et est-ce que je suis au courant que je me.bousille le foie? Et pourquoi je le fais? Ben si je pouvais le gerer je ne serais pas venue la déranger. Bref elle m'a été moyennement sympa , il faut reconnaître que je lui ai dit tout le bien que je pensais des psys. Pas très malin...mais je suis franche et spontanée ,beaucouptrop
Vraiment très heureux pour toi, est-ce que tu sent quand même le Dicodin ? Est-ce qu'il t'aide à pallier le manque de la grosse dose de codéine que tu prenais ?
Oui !!!!! C'est le plus important, virer le paracétamol ! Quel soulagement tu dois avoir rien que de savoir de ne plus en avoir !!!!
Si ton bilan hépatique est bas ce qui ne m'étonnerai pas si tu avalé un grand nombre de co-doliprane, n'hésite pas à prendre des plantes qui aide à la régénération des cellule hépatiques, personnellement j'en prend et je peux te dire que ça aide énormément comme la terminalia arjuna, la cassia occidentalis, le tamarix gallica, la capparis spinosa et le chicorium intybus sont assez puissante.
Être bien suivis par une équipe médicale qui se soucie de toi, quelle soulagement cela doit t'apporter je pense que c'est un énorme plus pour arriver à t'en sortir ! ;-)
Si tu pars à l'étranger n'oublie pas ton ordonnance car elle peut t'aider en cas de problème.
Voilà , j'espère que tu va aller mieux de jour en jour psychologiquement et physiquement parlant.
Bonne soirée,
Biquette
Dernière modification par biquette (13 mars 2015 à 23:13)
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Dernière modification par Mister No (07 avril 2015 à 10:21)
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Dernière modification par Mister No (07 avril 2015 à 10:25)
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