je viens de lire le texte du dr orizet qui me laisse dubitative..
quel est donc ce tour de passe passe qui nous dit : le toxico n est pas heureux ..et qu il n en a jamais rencontré qui le soit ..normal il ne cotoie dans le csst que des gens qui ont un probleme , sinon ils ne viendraient pas...
on a donc deux sortes de toxico
- de vrais malades psychiatriques utilisant la toxicomanie pour se "soigner"
- les autres qui souffrent du "nihilisme"
je suis ok avec lui mais alors pourquoi faire trainer dans les csst pendant des années la 2eme sorte de patients ? ces gens qui souffrent du vide offert comme unique voie par notre conception mercantile du monde , hors du parcours avec leur
TSO (nouveau carcan psy) , ne devraient pas etre suivi si longtemps...le psy n est pas un philosophe ! donner un sens à sa vie ne va pas être trouver dans les csst...ça se saurait
il n a jamais vu de vrais pervers : j approuve! on nous a si longtemps qualifiés de pervers que cela avait determiner la façon de percevoir et de traiter le toxico : on se rappellera les fameux centres lacaniens où l on etait traité comme sujet pervers (donc toute demande de notre part etait decortiquée en ce sens ; on etait suspecté de vouloir pervertir toute situation....)
les perceptions du sujets toxico commencent à evoluer; par ex dans la prise en charge de la douleur les medecins s aperçoivent que la douleur chez l usager est bien plus forte que chez un patient lambda..d où la necessite de mieux la couvrir ; la suspicion qui entourait nos demandes de soulagements provenait en fait de cette classification clinique des toxicomanies dans les perversions
ce