Le Captagon, la drogue sans peur et sans douleur du Moyen-Orient

Apparemment la molécule active active du Captagon est plus difficile à  produire que celle de l'amphétamine classique et donc il n'y aurait aucun intérêt à  la synthétiser.

Certainement que sur un cadre d'opération militaires, il vaut mieux utiliser des molécules qui ont des propriétés reconnues et surtout moins d'effets secondaires que les amphétamines. Sinon, je crois bien que techniquement, la meth est plus facile à  produire qu'un speed "court".
Déjà  que certaines molécules autres que les "amphés drogues de rue" ont des effets pas vraiment recherchés sur les combattants, mettre à  disposition n'importe quelle molécule sur des combattants, c'est chaud. Le but est d'être efficace avant tout...
Des aviateurs US ou canadiens ont bombardé par erreur des soldats canadiens ou US faisant plusieurs morts. Le coup de boost a toujours un revers de médaille. Les armées préfèreront des molécules qui tendent à  éviter ce type d'accident, lié au stress et à  la fatigue accumulée ou qui ont un potentiel de dépendance ou d'addiction élevé (afin de contrôler au maximum les moments de prise).
Bref, des fois vaut mieux un soldat qui a faim ou envie de dormir qu'un soldat qui se tape un grosse parano avec des "hallus" et qui ne respectent plus les consignes ou ordres qui forment une base plutôt souhaitée au combat.

Dans la nuit du 17 avril 2002, les pilotes américains Harry Schmidt et William Umbach retournaient à  leur base après dix heures de patrouille dans le ciel de l’Afghanistan. Volant dans leur F-16 à  7000 mètres d’altitude au-dessus de Kandahar, ils se crurent attaqués par des missiles provenant du sol.

Sans respecter le protocole à  suivre dans un cas pareil, ils larguèrent une bombe de 500 livres vers ce qu’ils pensaient être la source du danger. En fait, il s’agissait d’un exercice de combat de nuit des troupes canadiennes qui, pourtant, avaient pris toutes les dispositions requises pour éviter ce genre d’accident. La bombe tua quatre jeunes soldats et en blessa huit autres. Amenés à  comparaitre en cour martiale pour leur action, Umbach et Schmidt expliquèrent pour leur défense que leur jugement avait été faussé par leur utilisation, ordonnée par leurs supérieurs, de «go pills». C’est le terme employé pour décrire les capsules d’amphétamine qui étaient et qui sont toujours utilisées par les militaires américains, en particulier les pilotes, pour combattre la fatigue.

Pour moi, il y aurait donc un intérêt à  synthétiser... plus un médicament qu'une drogue et éviter certains effets secondaires trop importants avec les amphés classiques. De plus, d'un point de vue idéologique et politique, l'utilisation de drogues pour le combat n'est pas spécialement "porteur".

http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2 … ine-guerre

Dernière modification par Mister No (07 juillet 2016 à  14:28)