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le cannabis pour sauver des vies
Les chercheurs pensent que les puissants effets antibiotiques des cannabinoïdes peuvent être engagés dans la lutte de plus en plus difficile contre les bactéries résistantes aux antibiotiques, dont la plus connue est le staphylocoque doré résistant à la méthicilline. Ce dernier hante les hôpitaux, causant des infections nosocomiales qui affectent de très nombreux patients, causant le décès de certains en raison de l´absence de traitement efficace.
L´efficacité reconnue des cannabinoïdes, ainsi que le fait qu´ils n´aient jamais été utilisé auparavant, et donc que les bactéries n´aient pas pu développer de résistance contre eux, peut donc s´avérer un atout de taille dans la course contre les mutations incessantes des souches bactériennes.
D´une certaine manière, il peut sembler surprenant d´associer le cannabis à des effets antibiotiques, car il a été prouvé que le fait de fumer de la marijuana augmente la vulnérabilité aux infections. Cette vulnérabilité semble plutôt être le résultat d´inhaler de la fumée et a peu à voir avec la présence ou l´absence de cannabinoïdes.
Lorsqu´il n´est pas fumé cannabis sativa est connu depuis les années 50 pour ses puissantes propriétés antibactériennes. A cette époque cependant, la technologie permettant d´étudier la structure des molécules et leurs interactions n´en était qu´à ses débuts et ne permettait pas aux chercheurs d´identifier quels composés de la marijuana se trouvaient à l´origine de ces effets. Le climat social devenant de plus en plus hostile à la recherche sur les substances interdites, les études sur les vertus antibiotiques du cannabis ont été mises au placard, jusqu´à ce que la science moderne les reprennent récemment.
Grâce aux progrès effectués par l´analyse chimique depuis les années 50, les nouvelles équipes scientifiques sont maintenant en mesure de pointer que la structure de base commune à toutes les molécules cannabinoïdes est le composant actif qui tue les bactéries. Les laboratoires sont maintenant occupés au développement et au test de médicaments, de savons et de produits d´entretien antibiotiques.
Pour l´instant, ils concentrent leurs effort sur les dérivés de cannabinoïdes non-psychotropes, étant donné qu´il leur serait sans doute difficile d´obtenir l´autorisation de commercialiser un médicament ou un savon qui fasse planer ...
source:http://www.chanvre-info.ch
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25 juin 2008
Dans le recueil de connaissances scientifiques sur le cannabis publié jeudi par l´Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), le chercheur John Witton rappelle que ce nouvel élan est intervenu à partir du milieu des années 1980 lorsque la recherche a mieux compris les effets de cette substance sur le cerveau, permettant de créer des médicaments à base de cannabis.
Après la découverte en 1964 des tétrahydrocannabinols (THC), celle en 1988 de récepteurs cannabinoïdes situés dans le cerveau a notamment ouvert de nouvelles possibilités, explique-t-il.
"Au cours des deux dernières décennies, de grands efforts ont été faits pour établir l´utilité du cannabis dans le champ de la médecine", souligne la monographie de 700 pages, "Cependant le rôle joué aujourd´hui par le cannabis dans la médecine est très modeste comparé au passé" et "nombre de personnes soulignent la nécessité de poursuivre la recherche".
Comme le rappelle Manfred Fankhauser dans un autre chapitre du rapport, le haschisch, arrivé en Europe au 18ème, "a joué un rôle important en médecine en Europe et aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle", étant notamment utilisé contre la douleur, particulièrement les migraines, mais aussi en cas d´asthme, d´insomnie, de rhumatisme, de choléra, de tétanos ou de convulsions.
Le psychiatre français Jacques Joseph Moreau de Tours (1804-1884) utilisa notamment le cannabis à des fins thérapeutiques, fournissant notamment le poète Théophile Gauthier, tandis que le fondateur de l´homéopathie Samuel Hahnemann (1755-1843) fut également prompt à inclure le chanvre indien dans son catalogue de produits.
Au milieu du 20ème siècle, avec les progrès de la médecine puis une interdiction global du cannabis, celui-ci disparut des pharmacies, souligne M. Fanhauser.
Les législations européennes en la matière restent sévères et "seules quelques pays ont commencé à essayer de contourner l´interdiction", souligne M. Witton.
Ainsi au Pays-Bas, depuis septembre 2003, on peut acheter du cannabis en pharmacie sur ordonnance.
Mais jusqu´à ce jour, peu de médicaments issus de dérivés de cannabis ont été approuvés officiellement en Europe ou aux Etats-Unis, souligne le rapport. Il cite cependant le Dronabinol et le Marinol, prescrits notamment à certains patients atteints de cancer ou de VIH/sida. En novembre 2005, la Catalogne a également donné son feu vert pour fournir du Sativex à 600 patients atteints de sclérose en plaques.
Les laboratoires pharmaceutiques sont très motivés par ce marché mondial prometteur, estimé à 700 millions de dollars.
Quant aux patients, ils se tournent de plus en plus vers l´automédication, souligne le rapport de l´OEDT.
"Au cours des 30 dernières années, de nombreux citoyens, habituellement respectueux de la loi, se sont retrouvés en conflit avec le système législatif de leur pays en fumant du cannabis à des fins d´automédication", écrit John Witton.
C´est notamment le cas de personnes atteintes de dépression, de sclérose en plaques, de migraines, ou de troubles alimentaires associés à certains cancers.
source :http://www.chanvre-info.ch
Pétition en faveur du cannabis thérapeutique
Dernière modification par sativa67 (03 novembre 2009 à 19:38)
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Dernière modification par sativa67 (03 novembre 2009 à 19:53)
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Selon une étude récente, le cannabis serait efficace pour soulager les petites douleurs chroniques. En d'autres termes, des comprimés de marijuanas pourraient remplacer avantageusement nos habituels Dolipranes. Doit-on légaliser cette drogue pour un usage thérapeutique ?
Le cannabis à usage thérapeutique est toléré dans plusieurs Etats des USA, au Canada et Australie. En septembre 2003, les Pays-Bas ont été les premiers à autoriser les médicaments à base de marijuana. Ce "cannabis médical", vendu sur ordonnance, soulage les effets secondaires de la chimiothérapie. Il permet entre autres de redonner de l'appétit aux patients.
Mais, pour la première fois, une étude rapportée par la revue Pain démontre que le cannabis pourrait aussi être employé pour calmer les douleurs chroniques (celles qui résistent aux traitements usuels plus de trois à six mois). Le cannabis pourrait donc devenir un traitement de tous les jours.
William Lowenstein est directeur général et médecin chef de l'Institut Baron Maurice de Rothschild (Paris) pour la recherche et le traitement des addictions.
Il y a déjà eu énormément d'études sur le sujet pendant les années 70 et 80. A les lire, il semblerait que toutes les maladies du monde pourraient être traitées avec du cannabis. Mais les deux tiers de ces études ne sont pas méthodologiquement recevables.
Cela dit, Pain est une revue de grande qualité et certaines études doivent encore être menées sur le cannabis. Evidemment, ce n'est pas un scoop de dire que la molécule du cannabis a des effets antidouleurs. Mais si elle présente des avantages sur d'autres antalgiques, l'idée d'en faire des comprimés, au même titre que le Doliprane, ne doit pas être exclue.
On sait surtout que les substances cannabinoïdes ont des inconvénients sur certaines personnes qui n'en tolèrent pas les effets psychologiques. Il faut donc aller au bout de la recherche et comparer le cannabis avec la morphine et le Doliprane. Le problème est que très vite le débat va devenir politique et social, alors qu'il devrait rester médical. On est dans un pays compliqué.
L'utilisation du cannabis n'est pas entièrement interdite en France. Les médecins peuvent en prescrire sur autorisation temporaire du ministère de la Santé, mais la procédure est laborieuse et prend en général un mois. Il n'y a eu que 15 cas sur 10 ans, c'est dire s'il faut être motivé.
Les autres pays sont plus pragmatiques. Ils considèrent que si quelqu'un souffre, il doit pouvoir avoir accès à toutes les molécules qui le soulagent. C'est le domaine réservé de la science. Le politique n'a rien à faire là -dedans."
source: http://observers.france24.com
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Bien que la principale substance psychoactive contenue dans le cannabis soit le THC, cette plante contient environ soixante cannabinoïdes au total dont le bêta-cannabisol (ß-CAL). La complexité de ce mélange a conduit à spéculer sur la cause de la différence entre les effets de la plante et le dronabinol de synthèse.
Dans l'organisme, le THC se dégrade en cannabinoïdes dont le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN).
Il existe deux types de récepteurs de cannabinoïdes (découverts au début des années 1990 ) :
* CB1 : se trouve dans l'hippocampe, le cortex associatif, le cervelet et les ganglions de la base.
* CB2 : se trouve dans certaines parties du système immunitaire, dont la rate.
Les études effectuées jusqu´ici semblent confirmer que ces récepteurs peuvent agir sur certains processus neurophysiologiques au niveau du cerveau.
L'herbe sauvage de cannabis contient habituellement entre 0,5 et 5 % de THC dans les parties sommitales femelles à maturité. La sélection variétale et l'évolution des techniques de culture (telles que la culture hydroponique ainsi que la transgenèse) ont produit des variétés titrant jusqu'à 25 % de THC. La teneur en THC est aussi affectée par le sexe de la plante : la plante femelle produit des fleurs contenant plus de THC que son homologue mâle. La sinsemilla (de l'espagnol signifiant « sans graine ») est une plante femelle non fécondée par du pollen et a un rendement plus élevé que l'herbe grainée. Les cultures à visées thérapeutique et récréative ont généralement une haute teneur en THC ; à l'inverse, les cultures réservées à l'industrie ont une faible teneur en THC.
Source : wikipedia.
Janvier 2005
Les autorités sanitaires officielles du Canada ont délivré un avis de conformité pour le Sativex®, le premier médicament anti-douleur à base de cannabis.
Bientôt, le Sativex®, (nom décliné à partir de Sativa, une variété de marijuana) pourrait être vendu légalement au Canada. La firme anglaise GW Pharmaceuticals, qui a inventé ce produit, a indiqué, mardi, avoir obtenu un avis de conformité de l´agence Santé Canada pour l´utilisation de ce médicament dans le traitement de la douleur des patients atteints de sclérose en plaque. La première étape avant la commercialisation du médicament au cannabis outre-Atlantique a donc été franchie , pour la première fois au monde. L´autorisation définitive pourrait intervenir dans les prochains mois d´après la firme britannique.
Composé de deux principes actifs du cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD), le Sativex®, est destiné aux 50.000 personnes souffrant de sclérose en plaque (SEP) au Canada. Dans 80% des cas, la maladie provoque d´intenses douleurs. Or le Sativex® a prouvé son efficacité dans la diminution de la douleur chez la majorité des malades et le médicament est reconnu par la communauté scientifique.
Les agences sanitaires françaises vont-elles arriver un jour aux mêmes conclusions que leurs homologues canadiennes ? Si c´était le cas, le spray à base de haschisch pourrait un jour faire partie des médicaments commercialisés en France.
Mais l´arrivée sur le marché de cannabis sous forme de médicament se heurte à la sphère politique. Si en France, le cannabis reste une drogue interdite, au Canada, l´usage du cannabis à des fins thérapeutiques est autorisée depuis juillet 2003 pour les patients souffrant de maladies graves.
La question en France est : "A-t-on le droit-on laisser souffrir les malades neurologiques, vivant dans des conditions atroces, alors même que la torture est condamnable ?".
Source : http://callways.com/
De nombreux États autorisent l'usage du cannabis thérapeutique : Suisse, Belgique, Australie, Canada, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande, Espagne, ou encore certains États américains (Californie, Arizona, Alaska, Hawaï, Maine, Nevada, Oregon, Washington).
Le cannabis ne soigne pas mais permet de soulager les effets secondaires, de la maladie ou du traitement. Les recherches pharmaceutiques ont permis de montrer qu'il est possible d´annuler l´effet psychoactif tout en préservant l´intégralité des effets thérapeutiques.
Le cannabis existe sous plusieurs formes médicales :
* Marinol (dronabitol) : prescrit pour les traitements des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie, ainsi que pour stimuler l'appétit chez les malades du sida ;
* Cesamet (Nabilone) : prescrit pour les traitements des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie ;
* Sativex : prescrit comme anti-douleur pour la sclérose en plaques.
Il peut aussi être prescrit à l'état naturel afin d'être consommé en tisane ou par inhalation de vapeur de THC sublimé, là encore sa prescription la plus courante reste relative aux malades en phase terminale.
De nombreuses études - plus ou moins significatives - existent ou sont en cours sur ses qualités thérapeutiques.
* Il est question de propriétés :
o analgésiques : malades en phase terminale et pour les douleurs chroniques résistantes aux traitements traditionnels ;
o relaxantes et somnifères : malades en phase terminale ;
o anti-spasmodiques : sclérose en plaque, épilepsie ;
o anti-vomitives : traitement des effets secondaires de la chimiothérapie ou d'autres traitements lourds ;
o stimulant l'appétit et redonnant du plaisir à manger : lutte contre cachexie (maigreur extrême) et favorise la prise de poids ;
o broncho-dilatatrices : asthme ;
o vaso-dilatatrices : glaucome.
* D'autres études suggèrent que le cannabis pourrait être :
o une alternative efficace pour le prurit cholostatique réfractaire ;
o un agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives et la dystonie (perturbation du tonus musculaire) tels que la maladie de Parkinson ou le syndrôme de Gilles de la Tourette ;
o un agent anti-prolifératif : rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau (ainsi que ralentissement de la progression de certains cancers du poumon, sein et de la leucémie) ;
o un agent inhibant les sécrétion d'acide gastrique et avoir un rôle favorable sur les ulcères ;
o un agent améliorant les troubles comportementaux des patients atteint de la maladie d'Alzheimer.
source :bewareland.oldiblog.com
Dernière modification par sativa67 (03 novembre 2009 à 20:13)
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Les Suisses fument une herbe toujours plus forte
VOTATIONS FEDERALES | Selon la Commission fédérale sur la drogue, le taux de THC du cannabis «suisse» est en nette augmentation. Le marché de l´herbe mondial génère une économie souterraine qui se chiffre en dizaine de milliards de dollars. Le débat transcende le clivage gauche-droite. Le Parti radical suisse défend le texte avec le PS et les Verts.
© Keystone | Le taux moyen de THC des produits cannabiques est aujourd´hui de 15%, avec des valeurs maximales pour la marijuana (herbe de cannabis, feuilles”‰+”‰fleurs) de 32%.
CÉDRIC WAELTI | 05.11.2008 | 00:00
Quatre ans après avoir sombré au National, la dépénalisation du cannabis est de nouveau à l´agenda politique. Cette fois, elle est entre les mains des citoyens qui trancheront le 30 novembre. Portée par un comité national à large spectre, allant du consweiller national Geri Müller (Verts/AG) au sénateur This Jenny (UDC/GL), l´initiative «pour une politique raisonnable en matière de chanvre» veut légaliser l´acquisition et la culture pour les besoins individuels, tout en interdisant la vente aux mineurs.”Š
Taux de THC à 15%
Mais le texte, soutenu par la gauche et les radicaux, combattu par le Conseil fédéral, l´UDC et le PDC, vise surtout à réglementer le marché. Objectif avoué: contrôler le taux de THC des produits cannabiques. La Société suisse des instituts de médecine légale (SSML) analyse tous les six mois les saisies de la police et des douanes. Ces chiffres ne reflètent qu´imparfaitement le marché. Toutefois, selon la Commission fédérale pour les questions liées à la drogue (CFLD), qui compulse ces données, la tendance est à la hausse. Le taux moyen de THC est aujourd´hui de 15%, avec des valeurs maximales pour la marihuana (herbe de cannabis, feuilles”‰+”‰fleurs) de 32%. En 2004, le taux moyen de THC n´était que de 10,7%. Les études sur les effets à long terme de ces plantes plus «fortes» restent lacunaires. Cependant, la course au THC est déjà ouverte dans nombre de pays producteurs. A l´instar des Pays-Bas qui exportent jusqu´à 80% de leur cannabis. Y compris vers la Suisse.
Or les Néerlandais sont aujourd´hui les rois incontestés de la culture «indoor» (en intérieur), qui permet d´accentuer le taux de THC.
Professeur à l´Institut de police scientifique de l´Université de Lausanne, Pierre Esseiva détaille le principe. «L´indoor est la culture hors-sol d´une variété dûment sélectionnée, où la terre est remplacée par un substrat synthétique, le tout placé sous une lumière vive. L´objectif est de stresser la plante pour obtenir une teneur en THC plus élevée.» En Suisse, cette technique est aussi utilisée par les particuliers qui peuvent commander sur Internet leurs graines. Le choix est vaste. Il s´effectue en fonction du taux de THC recherché et des conditions de culture.
Hausse des importations
Mais cette production indigène côtoie aujourd´hui de plus en plus souvent du cannabis importé. En matière de haschich (résine de cannabis), le Maroc continue d´alimenter tout le marché européen. En 2007, 35 tonnes de haschich ont été saisies au port de Tanger. En Suisse, cette même année, l´administration fédérale des douanes a intercepté 777 kilos de cannabis. «Le démantèlement par la police des petites exploitations et la fermeture des commerces de chanvre ont favorisé les importations», affirme le spécialiste Pierre Esseiva. Joà«lle Vuille, chercheuse à l´Institut de criminologie de l´Unil, participe au monitoring sur le cannabis dans les cantons de Vaud, Zurich, Saint-Gall et Tessin.
Elle précise que ce dernier est passé en quelques années du statut d´exportateur à celui d´importateur. «Auparavant, les frontaliers italiens venaient se fournir au Tessin. Aujourd´hui, la tendance s´est inversée. Les consommateurs locaux s´approvisionnent à l´extérieur du canton.»
Les experts s´accordent aussi sur un point: la baisse de la production indigène et la fermeture des magasins de chanvre empêchent ce qu´on pourrait appeler «la traçabilité du produit». A Zurich, la police a constaté que le marché était infiltré par des réseaux de type mafieux. Pour accroître leur profit, ces organisations écoulent parfois un cannabis de piètre qualité, qui peut s´avérer des plus nocifs. Du hasch constellé de microbilles de verre, pour augmenter l´éclat et le poids de la marchandise ont été déjà vendus à des consommateurs suisses. Plus fréquent, la contamination par des pesticides. Les amateurs et les défenseurs du chanvre réclament aujourd´hui aussi une légalisation afin de pouvoir contrôler la qualité.
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Thérapeutique : Centre compassion de Québec: des malades comme premiers
clients
Le Centre compassion de Québec a reçu mercredi ses premiers clients. Et ces
visiteurs n'étaient pas des policiers venus faire une saisie de stupéfiants,
mais bien quelques malades qui se sont procuré du cannabis à des fins
thérapeutiques.
Source: CyberPresse
Claude Vadeboncoeur, un résidant de Saint-Nicolas, fait partie de la
vingtaine de clients qui ont déjà acheté leur drogue douce au nouveau Centre
compassion de Québec. Le père de famille de deux enfants doit fumer environ
deux grammes de cannabis par jour afin de contrôler les douleurs reliées à
sa maladie, la sclérose en plaques. Le pot l'aide aussi à dormir, à manger
et à ingurgiter la poignée de pilules qu'il doit prendre quotidiennement.
Il est atteint de cette maladie depuis 1990, mais ce n'est que depuis cinq
ans qu'il fume du cannabis afin de contrôler ses douleurs. Au début, il a eu
toutes les misères du monde à trouver le fameux médecin qui lui prescrirait
du cannabis, mais avec acharnement, il a finalement repéré celui qui a
compris sa situation.
«Au cours des dernières années, j'ai arrêté de fumer cinq fois et, chaque
fois, je n'étais plus en mesure de marcher, raconte-t-il. Le cannabis m'aide
aussi à prendre toutes mes pilules. Le matin, j'ai toujours mal au coeur, et
en fumant mon joint, mes médicaments descendent plus facilement.»
«Plus de légalité»
M. Vadeboncoeur est très content de l'arrivée à Québec du Centre compassion,
car il n'aura plus à se taper la distance entre Montréal et Saint-Nicolas
pour se procurer son cannabis. «Je n'aurai plus à transporter avec moi
l'équivalent de deux mois de consommation. Je pourrai en acheter seulement
pour une ou deux semaines.»
«En achetant ma drogue au Centre compassion, je donne un peu plus de
légalité à ces transactions aux yeux de mes enfants et, pour moi, c'est très
important, ajoute-t-il. À Saint-Nicolas, tout le monde se connaît et tous
savent ma situation. Quand mes enfants se font apostropher à mon sujet par
d'autres enfants parce que je fume du cannabis, ils peuvent répliquer aux
autres et leur expliquer la situation.»
Un résidant de Montréal, Charles McKenzie, était aussi à la conférence de
presse d'ouverture du Centre compassion de Québec afin d'expliquer sa
situation. Atteint de psoriasis et d'arthrite grave à une main et aux
hanches, M. McKenzie fume environ un gramme par jour. Contrairement à M.
Vadeboncoeur, il possède un permis de Santé Canada qui lui permet de faire
pousser du cannabis et d'en posséder à des fins thérapeutiques. Pas doué
dans l'horticulture, il préfère passer par le Centre compassion de Montréal
pour se procurer ladite substance, et ne veut rien savoir du pot du
gouvernement fédéral, car «c'est de la scrap!».
«Sous l'effet du cannabis, j'ai beaucoup moins tendance à me gratter au sang
comme je le faisais souvent auparavant, et je souffre moins en raison de mes
fortes douleurs articulaires.»
Aucune organisation criminelle dans le décor
Le fondateur du Centre compassion de Québec, Marc-Boris Saint-Maurice, jure
qu'aucune organisation criminelle n'alimentera en cannabis le nouveau point
de vente de marijuana de la rue Saint-Jean. Selon lui, les centres
compassion de Québec et de Montréal, ce dernier existant depuis neuf ans,
seront alimentés en matière première par des gens qui détiennent les permis
nécessaires de Santé Canada, qui leur permettent de faire pousser du
cannabis légalement. Comme il n'y a pas assez de personnes qui possèdent ces
documents, les centres compassion doivent aussi faire appel à des individus
qui font pousser la drogue illégalement aux yeux de la loi. «Mais ces gens
sans permis font uniquement affaire avec nous», indique M. Saint-Maurice.
Par Mr_BoTaNiK @ 24/10/2008 8:36:09
franchemement !!! génial , j'ai un ami quebecquois qui possede l'un de ces permis de cultiver la weed et qui allimente des malades mais par le biais du bouche à oreille si je me souvient bien , je n'ai plus de contact depuis la mort d'ethnobotart (enfin le crash du serveur parce que la communauté est toujours active et travaille en coulisse à l'ouverture d'un nouveau site/forum pour les ethnobotartiens en mal de forum .... ) mais je vais lui faire un mail pour lui demander de passer ...son témoignage pourrait être interessant
vivement que les français prennent exemple
Dernière modification par sativa67 (10 novembre 2009 à 08:38)
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Une majorité de maires néerlandais favorables à la légalisation du cannabis
Une majorité de maires néerlandais de communes où sont installés des coffee shops sont favorables à une légalisation de la chaîne de production et de vente de cannabis, indique jeudi le magazine professionnel Binnenlands Bestuur.
"Une majorité est favorable à la légalisation de la ++chaîne de drogues douces++. Ils veulent que cesse cette situation ambiguà« de tolérance par rapport à la vente, mais d'interdit sur la production et l'approvisionnement" de cannabis, écrit cet hebdomadaire destiné aux dirigeants et aux fonctionnaires.
Cent six des 443 communes néerlandaises ont un ou plusieurs coffee shops sur leur territoire, soit un total de 702. Sur les 88 maires qui ont participé à l'enquête téléphonique du magazine, 54 eux sont favorables à la légalisation et neuf veulent l'interdiction des coffee shops.
Vingt-cinq maires veulent maintenir le système actuel dit de "politique de tolérance". Les Pays-Bas ont décriminalisé en 1976 la consommation et la possession de moins de cinq grammes de cannabis, dont la vente est autorisée dans des coffee shops détenteurs d'une licence. La culture et la vente en gros sont en revanche interdits.
"Les maires n'utilisent pas par hasard le mot légalisation, même si cela est actuellement impossible en vertu des traités internationaux auxquels les Pays-Bas ont adhéré. Certains estiment par exemple que le gouvernement devrait défendre le système appliqué aux Pays-Bas devant les Nations unies", a expliqué à l'AFP l'un des auteurs de l'enquête, Sandra Oldshoorn.
Cette enquête est publiée à la veille d'une réunion de maires néerlandais à Almere (centre) vendredi, consacrée aux problèmes provoqués par le "tourisme de la drogue".
Deux municipalités proches de la frontière belge, Roosendaal et Bergen-op-Zoom, ont annoncé la prochaine fermeture de leurs huit coffee shops, dans l'espoir de mettre fin aux nuisances provoquées par les 25.000 touristes de la drogue belges et français qui s'y rendent chaque semaine.
La ville de Maastricht (sud-est) veut de son côté déplacer ses sept coffee shops de son centre-ville vers la frontière pour mettre fin aux nuisances que provoquent les touristes.
Selon l'enquête de Binnenlands Bestuur, peu de maires se plaignent de nuisances. Seules les municipalités proches de la frontière belge ou allemande semblent être affectées par l'afflux d'étrangers.
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Dernière modification par loulou reed (27 novembre 2009 à 22:05)
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Dernière modification par loulou reed (27 novembre 2009 à 22:14)
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LE MONDE | 26.11.08 | 15h04 .
Une ville néerlandaise veut contrôler la production et la vente de
cannabis
L'initiative du CDA, le parti chrétien démocrate néerlandais,
principale formation du pays, qui veut remettre en cause la politique
de tolérance à l'égard des drogues douces et prône la fin des coffee
shops, a engendré la confusion aux Pays-Bas et dans les pays voisins.
Ces derniers espéraient une décision rapide, mais le gouvernement de
coalition, divisé, ne devrait sans doute pas prendre d'initiative à
bref délai. Il attend une note d'orientation du ministre de la
justice en 2009. En revanche, les grandes villes des Pays-Bas
réclament, elles, du changement.
Réunis à Almere le 21 novembre, 33 bourgmestres (maires) ont
officiellement prôné la poursuite de la politique de tolérance,
assortie toutefois d'une "régulation". Sous ce terme se cache la
volonté de répondre à l'un des principaux problèmes, à savoir
l'approvisionnement en cannabis des centaines de coffee shops du pays.
La loi néerlandaise permet la vente de drogues douces, mais pas sa
production - sauf pour un usage médical -, ce qui a permis à divers
groupes criminels de s'épanouir en mettant la main sur ce secteur
d'activité. Les maires se sont mis d'accord pour lancer une
expérience pilote : la ville d'Eindhoven va tenter de mettre au point
un système de contrôle de la production et de la vente de cannabis.
La mairie pourrait notamment signer des accords avec des producteurs.
Eindhoven a été choisie parce qu'elle est l'une des municipalités les
plus exposées à la criminalité liée à la drogue : le blanchiment
d'argent, les tentatives de chantage et les vols de plants de
cannabis y seraient monnaie courante et engendreraient des
difficultés "sérieuses", selon le maire travailliste, Rob Van Gijzel.
UNE INITIATIVE "NAàVE"
L'expérience d'Eindhoven risque de se heurter à des réticences
européennes, mais aussi à celles du gouvernement. Ab Klink, le
ministre chrétien démocrate de la santé, a immédiatement exprimé ses
réserves. D'autres responsables politiques jugent l'initiative
"naïve". Derrière leur accord et un discours officiel se voulant
unanime, les responsables des villes affichent toutefois, eux aussi,
leurs divisions. Ceux de Roosendaal et Bergen op Zoom, près de la
frontière belge, ont annoncé leur volonté de fermer les coffee shops
pour limiter l'afflux de milliers de "touristes de la drogue" issus
des pays voisins.
Maastricht, confrontée aux mêmes difficultés, estime, en revanche,
qu'une fermeture ne ferait qu'encourager la criminalité. A la fureur
de ses voisins belges, le maire, Geerd Leers, entend centraliser les
coffee shops à la périphérie de sa ville, près de la frontière. Job
Cohen, le maire travailliste d'Amsterdam, se dit quant à lui partisan
de la tolérance, mais il vient de fermer 43 coffee shops dans sa ville.
D'autres maires imaginent d'autres mesures, comme l'interdiction de
la vente aux étrangers et l'introduction d'une autorisation d'achat
officielle pour les seuls Néerlandais. En avril, un juge de
Maastricht avait cassé de telles initiatives, jugées discriminatoires.
Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 27.11.08
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CANNABIS MEDICAL
Du chanvre indien au THC de synthèse,
de Michka et collectif
+ CannaScope? 2009
Le cannabis médical, autrefois largement utilisé, fait aujourd'hui un retour remarquable, en dépit de son interdiction. Un nombre croissant de médecins se range du côté des malades qui réclament le droit de
l'utiliser pour se soigner, et certains juges commencent à leur donner raison.
Aussi les lieux conçus pour un approvisionnement l'égal en herbe et en haschich sont-ils en train de se multiplier, des Cannabis Buyers Clubs californiens aux Clubs Compassion canadiens, sans oublier les coffeeshops d'Amsterdam (.../...).
Les laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes ont compris tout le parti qu'ils peuvent tirer des multiples applications thérapeutiques de cette plante interdite ; ils s'apprêtent à mettre sur le marché une foule de nouveaux médicaments à base de THC et autres cannabinoïdes de synthèse. Ainsi le cannabis médical devient-il le théâtre d'une lutte entre l'herboristerie et les médicaments brevetés. Bilan des pratiques liées au cannabis médical, ce livre aide également à comprendre le phénomène du cannabis européen (qui pousse souvent en intérieur, sous lumière artificielle) et permet de mieux saisir pourquoi celui-ci remplace de plus
en plus souvent les produits traditionnels autrefois importés. Avec des textes écrits par différents spécialistes, dont des médecins et des patients, et une riche iconographie, Cannabis médical, Du chanvre indien au THC de synthèse éclaire d'un jour nouveau les enjeux qui entourent cette plante complexe, Cannabis sativa L.
Dernière modification par sativa67 (14 décembre 2009 à 17:43)
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LA HAYE, 3 décembre 2008 - Le Tribunal du
Cannabis de La Haye s'est terminé hier avec la
conclusion finale qu'une interdiction du cannabis
présente effectivement plus d'inconvénients que
d'avantages. Les représentants du Parti
Chrétien-Démocrate (CDA) n'a pas convaincu du
contraire le juge indépendant. Au nom des
organisateurs, Joep Oomen, porte-parole, a lancé
un appel aux parlementaires néerlandais pour
qu'ils sollicitent du gouvernement de la Hollande
l'abolition de cette interdiction le plus vite
possible.
Une quantité de 200.000 euros avait été offerte
au parti politique qui serait capable de
convaincre devant une Cour indépendante des
effets positifs d'une interdiction du cannabis.
Les organisateurs avaient eu des difficultés à
trouver des personnes disposées à défendre
l'interdiction. Oomen : « Il n'y a pas de
médecins en Hollande disposés à maintenir
publiquement que le cannabis est un plus grand
danger pour la santé publique et que
l'interdiction a un certain effet positif. »
De tous les partis politiques, seul le CDA était
disposé à accepter le défi. Aussi bien le maire
Leonard Geluk de Rotterdam que la parlementaire
Cisca Joldersma ont proposé de limiter le nombre
de coffeeshops.
L'expert en argumentation et philosophe légal
Hendrik Kaptein, président de la cour créée pour
cela, a cassé la défense des Chrétien-Démocrates.
Devant une audition de scientifiques, d'anciens
policiers, de propriétaires de coffeeshops et
d'activistes cannabiques, Kaptein a qualifié ses
arguments de " fallacieux "et "sans valeur
aucune".
La cour ne pouvait trouver d'argument contre
l'approche pour la légalisation du marché du
cannabis proposé par Hans van Duijn, ancien
président de l'Association de Policiers de
Hollande et membre de LEAP. Selon Van Duijn, le
CDA, étant donné la continuation de
l'interdiction du cannabis, est responsable de
50% de la criminalité en Hollande, et d'un
gaspillage annuel de 1.500 million d'euros dans
une guerre contre les drogues insensée. Joldersma
n'a fait aucun effort pour contredire ces
arguments.
Bientôt, sera publié un DVD sur les procédures du
Tribunal, qui ont été enregistrées en direct sur
Internet. La déclaration finale offerte aux
parlementaires néerlandais peut se lire dans
www.cannabistribunaal.nl.
Le Tribunal du Cannabis a été organisé par la
Stichting Drugsbeleid, le Cannabis College et
ENCOD.
lire la suite
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Dernière modification par loulou reed (14 décembre 2009 à 18:00)
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mardi 9 décembre 2008
Le dopage et la lutte anti dopage
La Tête au Carré s'est envolée une semaine pour
Montréal chaleureusement accueillie dans les
studios de Radio Canada où le sirop d'érable
coule à flot...
invité
Christiane Ayotte
Professeur et Directrice du laboratoire de
contrôle du dopage à l'INRS Institut Armand
Frappier
Uquébec
La chronique
Reportage de CHANTAL SRIVASTAVA , de RADIO
CANADA, sur les plus vieilles roches trouvées sur
Terre.
Le reportage
DANIEL FIEVET
Depuis 1999, le centre compassion de Montréal
vend du cannabis à des fins thérapeutiques. Il y
a un mois et demi un établissement de ce type a
ouvert ses portes dans la ville de Québec. Est-ce
légal ? C'est toute la question. Au Quebec la
législation est un floue sur le sujet. Le service
de police de la ville de Québec a d'ailleurs
déclaré qu'il procédait à des vérifications
concernant la légalité du nouveau centre.
Pourtant le centre de Montréal existe depuis 10
ans déjà . Son responsable Marc-Boris
Saint-Maurice a eu des démêlées [sic] avec la
justice mais il a obtenu gain de cause.
Le Collège des médecins du Quebec (l'équivalent
de notre conseil de l'ordre des médecins) est,
quant à lui, plus que réticent. Il considère
qu'il n'y a pas assez de preuves scientifiques
des bienfaits du Cannabis pour accepter que les
médecins en prescrivent. D'ailleurs les malades
qui se rendent au centre compassion n'ont pas
d'ordonnance. Ils ont juste un formulaire rempli
par leur médecin qui atteste de leur Maladie.
Pour essayer d'en savoir un peu plus sur le
fonctionnement de ces établissements controversés
et sur les personnes qui viennent y acheter du
cannabis. Notre reporter Daniel Fiévet s'est
rendu au centre compassion de Montréal
photo : Le centre Compassion de Montréal. © DR
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LE MAROC OUVRE LE DOSSIER DE LA LÉGALISATION DU CANNABIS
Publié le mardi 9 décembre 2008 19:57, par encod . modifié le mercredi 10 décembre 2008 18:41
Finalement le débat sur la légalisation du cannabis au Maroc est devenu une réalité, la 2 éme chaîne de télévision nationale marocaine (2M) a programmé le Mercredi 3 décembre 2008 un débat en direct sur les approches possibles pour la culture du cannabis au Maroc, intitulé « Cannabis et haschisch : Quelle approche adopter ? ».
Par : Souliman Sbai
Le débat avait comme but de faire savoir a l´opinion public la réalité de la culture de cannabis et de tenter d´abords de dresser le bilan de la stratégie gouvernementale d´éradication de cette culture et de la lutte contre le trafic du haschich, on posant les questions : a quel point les projets et les cultures alternatives ont-ils permis aux populations de subvenir à leurs besoins en remplacement des "traditions" illicites ? Peut-on orienter la culture de cannabis vers des usages thérapeutiques et industriel et, d´une façon générale, vers une économie alternative dans ces régions ? Quel est le rôle de la coopération régionale et internationale dans ce domaine ?
A été présent dans ce débat, Khalid Zerouali gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières, Chakib Al Khayari Président de l´Association Rif des Droits Humains, Pr.Mohamed Hmamouchi directeur de l´Institut National des Plantes Médicinales, Hamid El Farouki directeur de développement à l´Agence pour la Promotion et le Développement du Nord, Abderrahman Merzouki Enseignant-chercheur.
L´éradication des Champs de Cannabis
Dans leurs interventions, Khalid Zerouali et Hamid El Farouki, ont dressés le bilan des opérations de l´éradications des superficies cultivées en cannabis dans le nord du pays on annonçant qu´elles a été diminué a 55%, mais Chakib Al Khayari a refusé la prise au sérieux de ses chiffres contradictoire avec la réalité, on signalant l´existence des nouveaux champs cultivés qui sont pas encore compter,qui se trouvent dans les régions au nord du Ketama vers Al-Jabha et la commune rurale Beni Abdallah (35 km à l´ouest d´Al Hoceima), et c´est la même idée que Abderrahman Merzouki a défendu. Ce dernier a dénoncé les diverses violations des droits humains commis envers les pauvres cultivateurs lors de l´éradication, et il a demandé de remplacer cette approche sécuritaire par une approche sociale.
D´autre part, Khalid Zerouali a déclaré que l´éradication des champs a bien atteint les résultats escomptés dans la région de Larach qui a été déclaré comme une province sans cannabis, et que les opérations à Taounate et Chaouen vont bientôt aboutir au même résultats, et il a bien clarifié que le cannabis dans ses régions a été cultivé au détriment des cultures licites productif et les forêts, se que les autres participants ont confirmés aussi, et ont exprimés leur refus de laisser le même chose se reproduire, pour la protection de l´environnement et pour ne pas touché la sécurité alimentaire au niveau régional.
Les projets alternatifs
Dans ce cadre, Chakib Al Khayari a cité quelques essaies que l´Etat marocaine a entamé en collaboration avec des instances unisiennes depuis 1980, on essayant de remplacer la culture du cannabis par des cultures dites licites et aussi on distribuant quelques bétails, mais sans avoir les objectifs escomptés, comme il a été déjà mentionné dans les rapports de situation de ses projets qui ont montrés que les expériences des programmes préventifs de développement alternatif dans la région du Rif marocain est également limitée ou bien a échoué, cela est dû a des entraves économiques et culturelles et géographiques qui sont pas pris en considération lors de montage et l´exécution de ses programmes.
Al Khayari a bien souligné qu´il est impossible d´éradiquer les champs du cannabis à Ketama a cause de la dimension culturelle de cette plante qui remonte a des siècles même avant les invasions arabes au Rif, se qui est clair dans le moussem de Tidghin où les porteurs du coran prient dieu pour protéger leur plante sacré.
Dans le même sens, Khalid Zerouali a déclaré que l´Etat dans tous les cas et dans toutes ses stratégies prennent en considération le contexte culturel qui ne peut jamais être dépassé, et que le manque de l´infrastructure est un réel problème pour faire réussir les expériences des cultures alternatifs, tout en insistant sur les autres activités rentables possibles dans le cadre du tourisme montagnard.
D´autre part, le Pr.Hmamouchi a montré qu´il y a des vraies difficultés pour l´instauration d´une économie alternative surtout dans les régions de Ketama, dans l´absence total des infrastructures de base a cause de la marginalisation historique de la région de Rif en général, et il a proposé d´exploiter l´Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour crée des projets qui peuvent aider les régions du cannabis soit les nouvelles ou bien les historiques de sortir de l´isolation et de la marginalisation.
La légalisation du cannabis
Après avoir discuter les divers problèmes liés au développement alternatif basé sur l´éradication des champs de cannabis, Chakib Al Khayari a proposé l´idée de la légalisation du cannabis comme étant la seul solution pratique pour les régions historique de cannabis, en instituant un cadre légal qui réglemente ces plantations au vu des résultats de la recherche scientifique en les utilisons dans les domaines médicaux, industriels et le développement humain.
Cette idée a été bien appui par l´intervention de Pr.Hmamouchi qui a cité quelques utilisations de la plante de cannabis dans le domaine médical et industriel, et il a insisté sur l´obligation d´offrir un cadre juridique pour l´exploitation de cette plante pour l´intérêt du pays.
De son côté, Khalid Zerouali a bien apprécie cette idée pour les régions historiques de cannabis, et il a déclarer son accord pour discuter cette idée d´une manière plus profond en collaboration avec la société civile, pour mettre fin au trafic illicite de drogue.
GRAND JOURNAL AU MAROC EN FAVEUR DE LA LÉGALISATION
Publié le vendredi 26 décembre 2008 20:00, par encod . modifié le vendredi 26 décembre 2008 20:00
Le quotidien marocain « Assabah » a publié dans son numéro de week-end, Samedi-Dimanche 20-21 Décembre 2008, N° 2704, un dossier en quatre pages, sur la légalisation du cannabis au Maroc sous le titre « la culture du cannabis..le rêve légal ».
Le dossier est basé sur l´appel pour la légalisation du cannabis, déjà publié en 25 avril 2007 par un groupe d´universitaires et des défenseurs des droits humains marocains, et contient une interview avec le professeur Mohammed Hmamouchi, directeur de l´Institut national des plantes médicinales et aromatiques, qui a cité quelques utilisations positives de cannabis et il a insisté sur l´obligation d´entamer des recherches scientifiques au Maroc sur les divers usages qui peuvent être légal au Maroc et aussi de crée un arsenal de lois.
Le journal a interviewer aussi Chakib Al Khayari membre du groupe de l´appel, qui a signalé que l´éradication des champs du cannabis et totalement contre toutes les stratégies national et international contre la pauvreté, et qui n´a jamais pu aboutir aux objectifs escomptées, et il a parlé aussi du rôle important de la coopération international pour instaurer une économie alternatif dans les régions historiques du cannabis sans politique d´éradication, et pour la lute contre le trafic illicites.
L´un des articles principaux du dossier est intitulé « Appel à légaliser l´élimination définitive des mafias de pillages du Rif » en référence à l´appel pour la légalisation du cannabis au Maroc, l´auteur de l´article a bien défendu l´idée de la légalisation, qui a comme résultat en cas d´approbation l´élimination de trafic illicite des drogues, ce qui veux dire qu´il y aura beaucoup de problème pour réaliser cet rêve de légaliser la culture et l´exploitation du cannabis.
Source :
ENCOD
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