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Dy-eyes a écrit
Salut,
Tu veux passer sous métha dans l'urgence a cause de tes soucis financiers ?
Généralement le plus simple pour la métha c'est d'aller dans un csapa, mais parfois il peux y avoir plusieurs semaines/mois d'attente, ça complique la chose quant on est dans l'urgence !
Un addicto "privé" peut normalement te prescrire de la métha, mais c'est toujours pareil il y a au minimum quelque jours d'attente. Et de plus il y en a vraiment pas beaucoup, la plupart exercent en csapa, dans ma région c'est comme ça en tout cas.
Sinon tu peux toujours aller voir un généraliste qui de donnera du sub', tu peux être sur que dans la journée tu aura ton ordonnance. Pourquoi tu supportes pas le Sub' ? même si tu te sens pas au top de ta forme avec, c'est toujours mieux que rien en attendant la métha !
Tu as aussi l'option skenan, mais la aussi c'est chaud de trouver un toubib qui accepte d'en prescrire aux tox', malheureusement ! Si tu sais bien jouer la comédie, tu peux toujours essayer de trouver un toubib sympas a qui tu dira avoir extrêmement mal au dos, et que ça devient difficile avec ton job, que tu risque de te faire licencier etc .. Mais bon, la encore c'est vraiment pas simple ..
Dans le pire des cas, il reste l'option du marché noir pour la métha, mais ça réglera pas ton problème financier ..
Le sub tu le choppes dans la rue ? Ou c'est un médecin qui initie les dosage correctement ? Car il y a une grande différence à mon avis !
Si tu n'es pas dangereuse pour toi ou pour les autres, il n'y a absolument aucune raison qu'un psychiatre te fasse hospitaliser de force !
Courage !
Amicalement
Alors oui je veut passer à la métha pour mes soucis financier car je claque plus de 1200 e chaque mois c'est plus possible et la 2 raisons c'est surtout que je veut m'en sortir de cette énorme galère qui me bouffe la vie et qui à failli me tué j'ai fait un genre d'arrêt cardiaque ou je c pas trop quoi si mon pote aurais pas été la je saurais mort et j'ai fait plein de début d'overdose comme je prend des grosse quantité et que la came est relativement bonne . etbien sur je veut stoper la dope définivement via la métha t .
Ensuite sa me fait très plaisir ce que tu me dit pour l'addicto privé car mon généraliste ma donné une adresse d'addicto privé mais je penser pas qu'il avais le droit de faire la 1 ordannance de métha ,tu est sur ?car si oui lundi j'appel pour un rdv un urgence en disant que c'est le généraliste qui m'envoie et sa devrais le faire assez vite franchement si il à le droit de le faire sa règle tout mes soucis
.
Sinon pour le sub sa me donne mal à la tête et j'ai toujours envie de consommer sa me calme pas du tout dans la tête et je c'est pas comment expliquer ce que je vis quand j'en prend mais sa me conviens pas du tout (j'en ai ,j'ai tenur 2 jours et demi avec et j'ai pas pus m'en empecher de re chopper et sinon j'ai pas besoin d'allé voir un généraliste pour sa un pote m'en donne gratos .
Sinon j'ai jamais tester le skenan mais je pense que sa pourrais carrément le faire avec ce que j'ai lu mais bon dur dur de m'en faire prescire je devrais changer de toubib car celui que j'ai est au courant de ma dépandance de plus de 3 ans a la came depuis avant hier
Et faudra que je trouve une autre excuse si je fait sa car je ne travaille pas je touche aah puis pension papa décédé et pole emploi,comme tu dit vraiment pas simple j'ai pas trop d'argument ou peut être ma jambe peut être .
Sinon pour la métha dans la rue je ne peut pas à cause de mes soucis financier ,je touche presque 2000e par moi et j'arrive à être à découvert de 1000 euros c'est trop trop chaud faut que tout sa s'ârrette Et sinon sa me rassure ce que tu me dis et bien sur que non je suis pas dangereux pour les autre mais ma toxicomanie peut faire pensé que je me fait du mal à moi même alors est ce que c'est une raison pour m'enfermer je ne c'est pas .en tout qu'a c'est pas du tout la solution car je n'ai pas d'idée noir mais je c'est qu'a 80 pourcent je ne supporterais pas l'hp a cause de mon papa
Amicalement je voulais te noté une étoile verte pour ta pertinence mais je n'ai pas assez de poste ,ah et j'avais oublié mon neuroleptique xeplion et valium sa pose pas de soucis avec la métha ? j'ai déja pris la métha et aucuns problème .Ah et dernière question ,ma psychiatre qui bosse au cmp rataché a l'hopitale elle peut ou pas faire la 1 ordonnance de métha ?
Encore merci de ta réponse tu ma dèjà bcp aidé avec t'est réponse et je t'en remercie encore bonne soiré à toi DY-yeyes
Dernière modification par loveopiace (21 juin 2015 à 02:02)
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A la suite d´une formation offerte par les laboratoires Bouchara, je vous livre le résumé des 5 heures d´information reçues.
Je tient à souligner que ces informations viennent du laboratoire Bouchara et n´engagent qu´eux. Nous avons reçu des documents comportant de nombreuses informations qui alimentent ce résumé. Vos questions seront bienvenues.
La méthadone
Aujourd´hui elle est en France un des deux grands produits de substitution aux opiacés autorisés avec le Subutex (Buprénorphine) qui est un agoniste/antagoniste aux récepteurs opiacés alors que la méthadone est un agoniste pur.
La molécule a été découverte en Allemagne en 1937. Agoniste pur de la morphine, sa durée d´action d´analgésique opioïde est plus longe que celle de la morphine. Sans rentrer dans le détail de son mécanisme biochimique, il est bon de savoir que la méthadone est métabolisée par le foie et qu´elle permet de rester hors des symptômes de sevrage pendant une période supérieure à 24 heures pour les métaboliseurs « normaux ». Dès les années 1960, les Américains l´ont utilisé avec succès pour soigner les soldats dépendants de retour du Vietnam.
En France, la réticence à l´accès au produit n´aura cessé que suite au combat mené par les militants suite aux grandes épidémies de Sida et d´Hépatites dans les années 1990. La substitution aux opiacés en France a existé de façon officieuse par la facilité d´accès vers la codéine et la codéthyline et par la méthadone qui est restée au stade d´expérimentation limitée à 50 personnes sur deux services hospitaliers parisiens de 1975 jusqu´en 1994. Au-delà de l´usage « expérimental » de ce produits, le premier traitement de substitution officiellement généralisé à tous les patients demandeurs à été le Subutex qui semblait avoir des aspects moins dangereux (pas de dosage léthal, antagoniste partiel, …) et a été complété par la méthadone, mieux tolérée par certains. Un des problèmes du traitement méthadone est que la dose mortelle pour un être « naïf » aux opiacés est d´environ 1mg/kg (d´après les laboratoires), soit équivalent au dosage quotidien moyen du patient substitué. Cette dangerosité classe le produit dans les stupéfiant soumis à une législation drastique, envers de la médaille de l´efficacité du produit. 500 000 personnes dans le monde traitées en 2005. Chiffres français de 2007 : 29000 patients (8000 en csst et 21000 en ville) pour 90000 substituées au Subutex.
A qui s´adresse ce traitement :
Indications : A toute personne adulte ou adolescent volontaire pour le traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés dans le cadre d´une prise en charge médicale, sociale et psychologique .
Contre indications : Age < 15 ans. Insuffisance respiratoire grave. Hypersensibilité à la méthadone. Traitement concomitant par un antagoniste ou un agoniste-antagoniste morphinique.
Indications pérférentielles * :
Pérennisation du mésusage et/ou détournement d´un autre traitement de substitution
Recherche d´effets (climat morphinique, effet de relaxation opiacée)
Compulsion à l´injection (tous produits)
En cas de douleur nécessitant la prescription d´un opiacé
En cas d´échec avec un autre MSO (médicament de substitution aux opiacés)
* d´après les experts ayant réalisé le diaporama de Bouchara
Initiation du traitement :
Par qui ?
A ce jour, l´initiation d´un traitement à la méthadone doit toujours être faite par un médecin hospitalier ou exerçant en établissement de santé ou carcéral, le suivi pouvant être réalisé par un médecin généraliste de ville avec des conditions restrictives en terme de délivrance et d´ordonnances. Le médecin de ville prescripteur devra recevoir du primo-prescripteur une copie de la délégation de prescription dont l´original devra être gardé par le patient (et montré si demande au pharmacien qui délivre le traitement). Les ordonnances doivent être « sécurisées » (cad rédigées en toutes lettres) avec le nom du patient et du pharmacien qui va délivrer le médicament, limitées à un prescription de 14 jours avec délivrance hebdomadaire par le pharmacien sauf si le prescripteur indique en toutes lettres : « délivrance en une fois.
Lors du changement de médecin de ville, il est nécessaire de repasser par un médecin primo-precripeur qui fera une nouvelle délégation de prescription au nouveau médecin. Pour la gélule de méthadone, la délégation de prescription doit être renouvelée tous les six mois par un primo prescripteur.
Mise en place du traitement :
La première chose sera une analyse urinaire pour bien confirmer l´imprégnation aux opiacés et l´absence de prise de méthadone.
Les patients pour lesquels on connaît un haut niveau de dépendance et de tolérance doivent bénéficier d´une posologie à l´induction de 25 à 40 mg/jour, et d´une adaptation de posologie par palier de 10 mg.
A l´inverse, à ceux pour qui le niveau de dépendance et de tolérance est présumé faible ou difficile à apprécier, la posologie à l´induction ne doit pas dépasser 10 à
20 mg/jour, et les augmentations de posologie doivent se faire par palier de 5 mg
Le dosage moyen « confortable » se trouve dans une fourchette (râteau est mieux) de 60 mg à 100 mg sachant que dès la première prise, on observe tout signe de surdosage (sédation forte dans les heures qui suivent la prise). Cette notion de fourchette est très large, sachant que de nombreux personnes vivent avec des posologies dites « à bas seuil » (20, 30 ou 40 mg) alors que d´autres ont besoin de hauts dosages (150 mg ou plus). Le plus haut dosage prescrit en France est (a été ?) de 1000 mg/jour.
A ce jour, des études sont faites pour comprendre au niveau enzymatique le pourquoi de tels écarts de dosages entre patients.
La mise en place du traitement peut prendre un certain temps, celui nécessaire pour trouver le meilleur confort pour l´usager sachant que dès l´initiation, il y doit y avoir disparition des signes objectifs de manque . D´après le laboratoire, l´atteinte du « steady State » ou « état de confort » doit être obtenue en 5 à 10 jours.
Effets indésirables connus :
hypersudation, constipation, variation de poids, troubles du sommeil, troubles de la sexualité.
Il existe des facteurs limitants comme l´hépatite C (Ajouter 30 mg/jour) ou certains médicaments tels que TEGRETOL®, BARBITURIQUES, ANTI-RETROVIRAUX
(VIRAMUNE®, SUSTIVA®, NORVIR®,VIRACEPT®, AGENERASE®, KALETRA®), RIFAMPICINE,… qui baissent la concentration plasmatique
D´autres traitements on l´effet inverse : CIFLOX®, ZIAGEN®, CRIXIVAN®, ANTIDEPRESSEURS SEROTONINERGIQUES ( FLOXYFRAL®, PROZAC®,
DEROXAT®,..), TAGAMET® (par inhibition du métabolisme de la méthadone), et autres ANTI-SECRETOIRES (par modification du pH gastrique),
Adaptation de la posologie :
Facteurs déterminants :
La situation clinique du patient ; disparition des signes objectifs et subjectifs du sevrage aux opiacés *
L´absence de forte sédation dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise
L´arrêt de la consommation d´opiacés illicites
Facteurs influents :
Les comorbidités psychiatriques
Le poids des patients
Les facteurs génétiques et le métabolisme
Le statut sérologique pour l´hépatite C
La consommation d´alcool
Le niveau de dépendance
Méthadonémie et cas particuliers des métaboliseurs rapides :
Certains patients ont besoin de dosages de méthadone plus élevés que d´autres, voire de passer d´une prise par 24 heures à deux prises (métaboliseurs rapides). Pour confirmer par analyse le ressenti du patient trop peu dosé (ou trop dosé), on peut faire un examen sanguin à 24 heures de la dernière prise de méthadone pour calculer la quantité résiduelle. Si le dosage résiduel est compris entre 400 et 500 ng/l, on est dans la bonne fourchette. En dessous de 400 ng/l, des signes de manque peuvent apparaître et au-dessus de 500 ng/l des signes de surdosage.
Dans le cas de métaboliseurs rapides qui peuvent sentir des signes de manque avant 24 heures et un hyper sédation à trois heures de la prise, on réalise un dosage au pic et un dosage résiduel. Si le rapport entre le pic et le résiduel est égal ou supérieur à deux, on doit fractionner le traitement en deux prises/jour.
Le « bon dosage » de méthadone est celui avec lequel ni le patient ni le médecin peuvent voire ou ressentir que le patient a pris on opiacé.
Galénique : Dès la mise en place de la méthadone en France, une grande peur des institutions était de voire les patients substitués injecteurs continuer à injecter leur traitement. Pour palier à ce problème et à celui du trafic possible, il a été demandé au laboratoire qui le produirait de ne délivrer la méthadone que sous une forme « Sirop », non injectable. Les petites fioles de méthadone qui accompagnent le quotidien du patient avant de pouvoir passer à la gélule si le prescripteur est d´accord.
Seule la forme sirop peut être prescrite à l´initiation.
Les laboratoires Bouchara ont obtenu l´AMM des gélules de méthadone en septembre 2007. Les intérêts de la gélule sont : pas d´alcool, pas de sucre, pas d´encombrement et surtout un conditionnement possible de 1 mg très utile lors des sevrages. Conditionnements : 1 mg, 5 mg, 10mg, 20 mg et 40 mg.
Extrait des documents remis par Bouchara :
Conditions de prescription et de délivrance de la gélule de méthadone :
Les patients sont volontaires et doivent accepter les contraintes de prise en charge :
Consultation semestrielle en CSST ou en service hospitalier spécialisé dans les soins aux toxicomanes. Ce qui se traduit par renouvellement de la délégation de prescription par un primo-prescripteur tous les six mois.
Se soumettre à une analyse urinaire de contrôle à l´instauration du traitement et à l´occasion de chaque renouvellement semestriel de la prescription.
La forme gélule n´est pas destinée à la mise en place d´un traitement par la méthadone
D´une façon générale on peut dire que la gélule est destinée aux patients « stabilisés » et « insérés ».
Durée du traitement :
Il existe deux formes possible de traitement avec la méthadone :
- Le sevrage progressif
- La maintenance
Le sevrage progressif sur cinq ou six semaines avec la méthadone est possible, mais un consensus scientifique se dégage comme quoi les meilleurs résultats étaient obtenus avec des traitements au « long cours » et au bon dosage. Le succès du traitement en terme de non reprise de produits illicites serait directement lié à la durée de ce dernier.
La maintenance se comprend dans son nom même. Maintenance dans le dosage de confort le temps………………….. nécessaire au rétablissement d'un meilleure santé, de l"amélioration des conditions sociaux professionnelles et de la prise de distance par rapport aux "consommations provoquant des problèmes".
Précaution cardiaque :
« En raison des risques de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointe), nous
formulons la recommandation de ne pas prescrire un dosage entraînant une méthadonémie à 24 heures de plus de 1000 ng/ml, ce taux ayant fait la preuve de son innocuité cardiaque toutes ces dernières années chez de très nombreux patients ».
Il peut être utile de préconiser un ECG à l´initiation du traitement (notamment en cas de co-prescriptions avec des médicaments allongeant le QT), ou en cas de posologie inhabituelle.
Les analyses urinaires :
Lors de la mise en place d´un traitement en csst ou service hospitalier ou autre établissement de santé, il est demandé un peu d´urine pour analyse afin d´évaluer l´imprégnation opiacée et l'absence de prise de méthadone. Par la suite, il est parfois demandé un peu d´urine pour analyses. L´objectif de ces analyses :
- Créer un climat de confiance fondé sur la transparence.
- Reconnaissance objective des résultats du traitement.
- Améliorer l´efficacité du traitement (adaptation du traitement).
- Prévenir le risque d´overdose en cas d´associations dangereuses (benzodiazépines, autres morphiniques).
- Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement.
- Mise en place d´un suivi biologique
On a pu lire sur le forum des questions de personnes inquiètes de cette analyse d´urine initiale et qui demandaient combien de jours à l´avance ils devaient arrêter leur prise de produit pour arriver « clean » à cette analyse. Grosse erreur ! Le résultat de cette analyse rapide doit démontrer que vous consommez des opiacés, que cela vous est problématique et de vérifier que vous n´avez pas déjà pris de la méthadone (risque d´overdose).
Contre-indications strictes :
SUBUTEX®, NUBAIN®, FORTAL®,
REVIA®, NALOREX®
Médicaments dont l´association potentialise les effets sédatifs centraux et/ou dépresseurs respiratoires :
ANTI-H1 BARBITURIQUES NEUROLEPTIQUES
ANTI-DEPRESSEURS TRICYCLIQUES CARBAMATES
BENZODIAZEPINES ANALGESIQUES MORPHINIQUES
ANTI-TUSSIFS MORPHINIQUES
Médicaments pouvant augmenter la concentration plasmatique
de la méthadone :
CIFLOX®, ZIAGEN®, CRIXIVAN®, ANTIDEPRESSEURS
SEROTONINERGIQUES ( FLOXYFRAL®, PROZAC®,
DEROXAT®,..), TAGAMET® (par inhibition du métabolisme de la méthadone), et autres ANTI-SECRETOIRES (par modification
du pH gastrique), …
Médicaments pouvant baisser la concentration plasmatique
de la méthadone :
TEGRETOL®, BARBITURIQUES, ANTI-RETROVIRAUX
(VIRAMUNE®, SUSTIVA®, NORVIR®,VIRACEPT®, AGENERASE®, KALETRA®), RIFAMPICINE,…
Grossesse et méthadone :
La méthadone est un médicament de substitution dont l´utilisation est possible chez la femme enceinte (A.M.M.). La méthadone n´est pas contre-indiquée en cas d´allaitement. Le risque de syndrome de sevrage du nouveau-né existe et peut être facilement pris en charge.
Le sevrage des opiacés pendant la grossesse, même s´il est possible, entraîne un risque important de souffrance fœtale, et ne doit être entrepris qu´exceptionnellement.
Arrêt du traitement :
On a établi une corrélation entre l´obtention de meilleurs résultats et une durée plus longue du traitement, y compris un usage réduit des opioïdes illicites et une réduction de l´activité criminelle. Le traitement d´entretien à la méthadone à court terme semble donner de moins bons résultats.
La durée du traitement d´entretien à la méthadone devrait être établie en fonction des besoins individuels plutôt que de limites fixées d´avance.
Il est impossible de fixer une durée optimale du traitement susceptible de convenir à tout le monde.
J´ajoute que pour l´arrêt du traitement, le forum Psychoactif ayant une richissime source de témoignage dans sa rubrique « sevrage », il ne me paraît pas nécessaire de résumer les conseils de Bouchara.
A vos questions !
Bien à vous
Fil
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … gmHEL.dpuf
Pour le sub, mon mec ne le tolère pas non plus, migraine carabinée, des fois j'hallucinais il préférait être en keum que prendre du sub tellement ca lui convenait pas !
'Nrock
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'Nroclandrolld a écrit
Voici un résumé complet et très bien fait sur la méthadone, je le trouve tout simplement excellent
Le paragraphe initiation devrait être celui qui t'intérésse le + si tu veux aller direct dans le vif du sujet ! La 1e prescription appelée aussi primo-prescription normalement peut être faite soit par un médecin hospitalier, soit par un addicto en CSAPA. Tu as le profil "'parfait" pour une substitution. C'est à dire que le produit te gâche ta vie et tu veux que ca s'arrête !
L'addicto privé, je savais pas que ca existait, à suivre pour voir si c'est possible une primo-prescription .
Voici l'extrait en question, l'essentiel sur la méthadone :A la suite d´une formation offerte par les laboratoires Bouchara, je vous livre le résumé des 5 heures d´information reçues.
Je tient à souligner que ces informations viennent du laboratoire Bouchara et n´engagent qu´eux. Nous avons reçu des documents comportant de nombreuses informations qui alimentent ce résumé. Vos questions seront bienvenues.
La méthadone
Aujourd´hui elle est en France un des deux grands produits de substitution aux opiacés autorisés avec le Subutex (Buprénorphine) qui est un agoniste/antagoniste aux récepteurs opiacés alors que la méthadone est un agoniste pur.
La molécule a été découverte en Allemagne en 1937. Agoniste pur de la morphine, sa durée d´action d´analgésique opioïde est plus longe que celle de la morphine. Sans rentrer dans le détail de son mécanisme biochimique, il est bon de savoir que la méthadone est métabolisée par le foie et qu´elle permet de rester hors des symptômes de sevrage pendant une période supérieure à 24 heures pour les métaboliseurs « normaux ». Dès les années 1960, les Américains l´ont utilisé avec succès pour soigner les soldats dépendants de retour du Vietnam.
En France, la réticence à l´accès au produit n´aura cessé que suite au combat mené par les militants suite aux grandes épidémies de Sida et d´Hépatites dans les années 1990. La substitution aux opiacés en France a existé de façon officieuse par la facilité d´accès vers la codéine et la codéthyline et par la méthadone qui est restée au stade d´expérimentation limitée à 50 personnes sur deux services hospitaliers parisiens de 1975 jusqu´en 1994. Au-delà de l´usage « expérimental » de ce produits, le premier traitement de substitution officiellement généralisé à tous les patients demandeurs à été le Subutex qui semblait avoir des aspects moins dangereux (pas de dosage léthal, antagoniste partiel, …) et a été complété par la méthadone, mieux tolérée par certains. Un des problèmes du traitement méthadone est que la dose mortelle pour un être « naïf » aux opiacés est d´environ 1mg/kg (d´après les laboratoires), soit équivalent au dosage quotidien moyen du patient substitué. Cette dangerosité classe le produit dans les stupéfiant soumis à une législation drastique, envers de la médaille de l´efficacité du produit. 500 000 personnes dans le monde traitées en 2005. Chiffres français de 2007 : 29000 patients (8000 en csst et 21000 en ville) pour 90000 substituées au Subutex.
A qui s´adresse ce traitement :
Indications : A toute personne adulte ou adolescent volontaire pour le traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés dans le cadre d´une prise en charge médicale, sociale et psychologique .
Contre indications : Age < 15 ans. Insuffisance respiratoire grave. Hypersensibilité à la méthadone. Traitement concomitant par un antagoniste ou un agoniste-antagoniste morphinique.
Indications pérférentielles * :
Pérennisation du mésusage et/ou détournement d´un autre traitement de substitution
Recherche d´effets (climat morphinique, effet de relaxation opiacée)
Compulsion à l´injection (tous produits)
En cas de douleur nécessitant la prescription d´un opiacé
En cas d´échec avec un autre MSO (médicament de substitution aux opiacés)
* d´après les experts ayant réalisé le diaporama de Bouchara
Initiation du traitement :
Par qui ?
A ce jour, l´initiation d´un traitement à la méthadone doit toujours être faite par un médecin hospitalier ou exerçant en établissement de santé ou carcéral, le suivi pouvant être réalisé par un médecin généraliste de ville avec des conditions restrictives en terme de délivrance et d´ordonnances. Le médecin de ville prescripteur devra recevoir du primo-prescripteur une copie de la délégation de prescription dont l´original devra être gardé par le patient (et montré si demande au pharmacien qui délivre le traitement). Les ordonnances doivent être « sécurisées » (cad rédigées en toutes lettres) avec le nom du patient et du pharmacien qui va délivrer le médicament, limitées à un prescription de 14 jours avec délivrance hebdomadaire par le pharmacien sauf si le prescripteur indique en toutes lettres : « délivrance en une fois.
Lors du changement de médecin de ville, il est nécessaire de repasser par un médecin primo-precripeur qui fera une nouvelle délégation de prescription au nouveau médecin. Pour la gélule de méthadone, la délégation de prescription doit être renouvelée tous les six mois par un primo prescripteur.
Mise en place du traitement :
La première chose sera une analyse urinaire pour bien confirmer l´imprégnation aux opiacés et l´absence de prise de méthadone.
Les patients pour lesquels on connaît un haut niveau de dépendance et de tolérance doivent bénéficier d´une posologie à l´induction de 25 à 40 mg/jour, et d´une adaptation de posologie par palier de 10 mg.
A l´inverse, à ceux pour qui le niveau de dépendance et de tolérance est présumé faible ou difficile à apprécier, la posologie à l´induction ne doit pas dépasser 10 à
20 mg/jour, et les augmentations de posologie doivent se faire par palier de 5 mg
Le dosage moyen « confortable » se trouve dans une fourchette (râteau est mieux) de 60 mg à 100 mg sachant que dès la première prise, on observe tout signe de surdosage (sédation forte dans les heures qui suivent la prise). Cette notion de fourchette est très large, sachant que de nombreux personnes vivent avec des posologies dites « à bas seuil » (20, 30 ou 40 mg) alors que d´autres ont besoin de hauts dosages (150 mg ou plus). Le plus haut dosage prescrit en France est (a été ?) de 1000 mg/jour.
A ce jour, des études sont faites pour comprendre au niveau enzymatique le pourquoi de tels écarts de dosages entre patients.
La mise en place du traitement peut prendre un certain temps, celui nécessaire pour trouver le meilleur confort pour l´usager sachant que dès l´initiation, il y doit y avoir disparition des signes objectifs de manque . D´après le laboratoire, l´atteinte du « steady State » ou « état de confort » doit être obtenue en 5 à 10 jours.
Effets indésirables connus :
hypersudation, constipation, variation de poids, troubles du sommeil, troubles de la sexualité.
Il existe des facteurs limitants comme l´hépatite C (Ajouter 30 mg/jour) ou certains médicaments tels que TEGRETOL®, BARBITURIQUES, ANTI-RETROVIRAUX
(VIRAMUNE®, SUSTIVA®, NORVIR®,VIRACEPT®, AGENERASE®, KALETRA®), RIFAMPICINE,… qui baissent la concentration plasmatique
D´autres traitements on l´effet inverse : CIFLOX®, ZIAGEN®, CRIXIVAN®, ANTIDEPRESSEURS SEROTONINERGIQUES ( FLOXYFRAL®, PROZAC®,
DEROXAT®,..), TAGAMET® (par inhibition du métabolisme de la méthadone), et autres ANTI-SECRETOIRES (par modification du pH gastrique),
Adaptation de la posologie :
Facteurs déterminants :
La situation clinique du patient ; disparition des signes objectifs et subjectifs du sevrage aux opiacés *
L´absence de forte sédation dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise
L´arrêt de la consommation d´opiacés illicites
Facteurs influents :
Les comorbidités psychiatriques
Le poids des patients
Les facteurs génétiques et le métabolisme
Le statut sérologique pour l´hépatite C
La consommation d´alcool
Le niveau de dépendance
Méthadonémie et cas particuliers des métaboliseurs rapides :
Certains patients ont besoin de dosages de méthadone plus élevés que d´autres, voire de passer d´une prise par 24 heures à deux prises (métaboliseurs rapides). Pour confirmer par analyse le ressenti du patient trop peu dosé (ou trop dosé), on peut faire un examen sanguin à 24 heures de la dernière prise de méthadone pour calculer la quantité résiduelle. Si le dosage résiduel est compris entre 400 et 500 ng/l, on est dans la bonne fourchette. En dessous de 400 ng/l, des signes de manque peuvent apparaître et au-dessus de 500 ng/l des signes de surdosage.
Dans le cas de métaboliseurs rapides qui peuvent sentir des signes de manque avant 24 heures et un hyper sédation à trois heures de la prise, on réalise un dosage au pic et un dosage résiduel. Si le rapport entre le pic et le résiduel est égal ou supérieur à deux, on doit fractionner le traitement en deux prises/jour.
Le « bon dosage » de méthadone est celui avec lequel ni le patient ni le médecin peuvent voire ou ressentir que le patient a pris on opiacé.
Galénique : Dès la mise en place de la méthadone en France, une grande peur des institutions était de voire les patients substitués injecteurs continuer à injecter leur traitement. Pour palier à ce problème et à celui du trafic possible, il a été demandé au laboratoire qui le produirait de ne délivrer la méthadone que sous une forme « Sirop », non injectable. Les petites fioles de méthadone qui accompagnent le quotidien du patient avant de pouvoir passer à la gélule si le prescripteur est d´accord.
Seule la forme sirop peut être prescrite à l´initiation.
Les laboratoires Bouchara ont obtenu l´AMM des gélules de méthadone en septembre 2007. Les intérêts de la gélule sont : pas d´alcool, pas de sucre, pas d´encombrement et surtout un conditionnement possible de 1 mg très utile lors des sevrages. Conditionnements : 1 mg, 5 mg, 10mg, 20 mg et 40 mg.
Extrait des documents remis par Bouchara :
Conditions de prescription et de délivrance de la gélule de méthadone :
Les patients sont volontaires et doivent accepter les contraintes de prise en charge :
Consultation semestrielle en CSST ou en service hospitalier spécialisé dans les soins aux toxicomanes. Ce qui se traduit par renouvellement de la délégation de prescription par un primo-prescripteur tous les six mois.
Se soumettre à une analyse urinaire de contrôle à l´instauration du traitement et à l´occasion de chaque renouvellement semestriel de la prescription.
La forme gélule n´est pas destinée à la mise en place d´un traitement par la méthadone
D´une façon générale on peut dire que la gélule est destinée aux patients « stabilisés » et « insérés ».
Durée du traitement :
Il existe deux formes possible de traitement avec la méthadone :
- Le sevrage progressif
- La maintenance
Le sevrage progressif sur cinq ou six semaines avec la méthadone est possible, mais un consensus scientifique se dégage comme quoi les meilleurs résultats étaient obtenus avec des traitements au « long cours » et au bon dosage. Le succès du traitement en terme de non reprise de produits illicites serait directement lié à la durée de ce dernier.
La maintenance se comprend dans son nom même. Maintenance dans le dosage de confort le temps………………….. nécessaire au rétablissement d'un meilleure santé, de l"amélioration des conditions sociaux professionnelles et de la prise de distance par rapport aux "consommations provoquant des problèmes".
Précaution cardiaque :
« En raison des risques de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointe), nous
formulons la recommandation de ne pas prescrire un dosage entraînant une méthadonémie à 24 heures de plus de 1000 ng/ml, ce taux ayant fait la preuve de son innocuité cardiaque toutes ces dernières années chez de très nombreux patients ».
Il peut être utile de préconiser un ECG à l´initiation du traitement (notamment en cas de co-prescriptions avec des médicaments allongeant le QT), ou en cas de posologie inhabituelle.
Les analyses urinaires :
Lors de la mise en place d´un traitement en csst ou service hospitalier ou autre établissement de santé, il est demandé un peu d´urine pour analyse afin d´évaluer l´imprégnation opiacée et l'absence de prise de méthadone. Par la suite, il est parfois demandé un peu d´urine pour analyses. L´objectif de ces analyses :
- Créer un climat de confiance fondé sur la transparence.
- Reconnaissance objective des résultats du traitement.
- Améliorer l´efficacité du traitement (adaptation du traitement).
- Prévenir le risque d´overdose en cas d´associations dangereuses (benzodiazépines, autres morphiniques).
- Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement.
- Mise en place d´un suivi biologique
On a pu lire sur le forum des questions de personnes inquiètes de cette analyse d´urine initiale et qui demandaient combien de jours à l´avance ils devaient arrêter leur prise de produit pour arriver « clean » à cette analyse. Grosse erreur ! Le résultat de cette analyse rapide doit démontrer que vous consommez des opiacés, que cela vous est problématique et de vérifier que vous n´avez pas déjà pris de la méthadone (risque d´overdose).
Contre-indications strictes :
SUBUTEX®, NUBAIN®, FORTAL®,
REVIA®, NALOREX®
Médicaments dont l´association potentialise les effets sédatifs centraux et/ou dépresseurs respiratoires :
ANTI-H1 BARBITURIQUES NEUROLEPTIQUES
ANTI-DEPRESSEURS TRICYCLIQUES CARBAMATES
BENZODIAZEPINES ANALGESIQUES MORPHINIQUES
ANTI-TUSSIFS MORPHINIQUES
Médicaments pouvant augmenter la concentration plasmatique
de la méthadone :
CIFLOX®, ZIAGEN®, CRIXIVAN®, ANTIDEPRESSEURS
SEROTONINERGIQUES ( FLOXYFRAL®, PROZAC®,
DEROXAT®,..), TAGAMET® (par inhibition du métabolisme de la méthadone), et autres ANTI-SECRETOIRES (par modification
du pH gastrique), …
Médicaments pouvant baisser la concentration plasmatique
de la méthadone :
TEGRETOL®, BARBITURIQUES, ANTI-RETROVIRAUX
(VIRAMUNE®, SUSTIVA®, NORVIR®,VIRACEPT®, AGENERASE®, KALETRA®), RIFAMPICINE,…
Grossesse et méthadone :
La méthadone est un médicament de substitution dont l´utilisation est possible chez la femme enceinte (A.M.M.). La méthadone n´est pas contre-indiquée en cas d´allaitement. Le risque de syndrome de sevrage du nouveau-né existe et peut être facilement pris en charge.
Le sevrage des opiacés pendant la grossesse, même s´il est possible, entraîne un risque important de souffrance fœtale, et ne doit être entrepris qu´exceptionnellement.
Arrêt du traitement :
On a établi une corrélation entre l´obtention de meilleurs résultats et une durée plus longue du traitement, y compris un usage réduit des opioïdes illicites et une réduction de l´activité criminelle. Le traitement d´entretien à la méthadone à court terme semble donner de moins bons résultats.
La durée du traitement d´entretien à la méthadone devrait être établie en fonction des besoins individuels plutôt que de limites fixées d´avance.
Il est impossible de fixer une durée optimale du traitement susceptible de convenir à tout le monde.
J´ajoute que pour l´arrêt du traitement, le forum Psychoactif ayant une richissime source de témoignage dans sa rubrique « sevrage », il ne me paraît pas nécessaire de résumer les conseils de Bouchara.
A vos questions !
Bien à vous
Fil
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … gmHEL.dpufPour le sub, mon mec ne le tolère pas non plus, migraine carabinée, des fois j'hallucinais il préférait être en keum que prendre du sub tellement ca lui convenait pas !
'Nrock
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prescripteur a écrit
En effet il faut un CSAPA ou un hopital (mais en principe les urgentistes hospitaliers ne peuvent pas) et même après RV il faut souvent une semaine ou deux d'entretiens etc.. Mais raison de plus pour ne pas attendre et prendre RV au plus tôt. Certains medecins de ville primo-prescrivent la Methadone "par erreur" mais, souvent, ils ont rapidement des problemes avec la secu.
Pour le xeplion et le valium pas de contre indication mais il faut que chaque medecin (prescripteur de methadone et prescripteur de xeplio soient bien au courant des autres prescriptions et eventuellement se coordonnent.
Amicalement
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prescripteur a écrit
Les addictologues libéraux n'ont pas en principe le droit de primo-prescrire de la Methadone. Voir leur demande récente (mai 2015).
http://www.addictolib.fr/audition-daddi … -en-ville/
Pour le CMP (dépendant de l'hopital) tout dépend de leur statut et de leurs usages, donc à voir avec eux. Il est certain que la prescription par un seul médecin de tous les traitements psychotropes (Methadone, valium, neuroleptique) serait preferable mais c'est rarement le cas.
Pour l'association Methadone, Valium, Risperdal donc pas de contre indication formelle (contrairement à ce que dit l'article cité dans ce post) mais des précautions de prescription, car chacun potentialise l'effet sédatif des autres.
Amicalement
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Mister No a écrit
Content que ça avance, mais putain, que c'est long...
C'est clair du jamais vue faut pas être pressé de s'en sortir avec eux
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Dernière modification par 'Nrockandrolls (22 juin 2015 à 15:48)
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wastedreamor2 a écrit
Je te comprends seresta et valium faisaient partie de mes prescriptions, ça ne soulage en rien le manque d'opiacés.
Pour l'avoir vécu plusieurs fois, je te confirme que ta psy n'a pas le droit de t'hospitaliser d office si tu n es pas en pleine crise délirante-persistante, par exemple, si tu n'es pas un danger pour toi ou pour autrui, et je pense qu'il en faudrait même plus. En effet suite à ma dernière TS, les urgences voulaient me transférer en HP, ils ont appelé ma mère, mon copain, mon père pour savoir s'il n y an avait pas un qui voulait signer une HDT (hospitalisation par un tiers). Aucun n'a voulu, surtout parce qu ils connaissent les dégâts que l'HP m'a infligé, lorsque pour la premiere fois ma mère a reçu un coup de fil d'une psy pour me placer en HDT et qu'elle est venue signer la demande.
Si ta famille ne veut pas te placer, tu ne crains rien de ce côté là . Je te souhaite vraiment plus de chance dans un avenir proche. Tu as fait le plus dur : te rapprocher des structures qui vont t'aider.
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prescripteur a écrit
L'hospitalisation LIBRE en addictologie peut en effet répondre à ce que je t'avais dit sur la prudence à associer plusieurs medicaments et faciliter les choses car tu n'auras pas à te déplacer et les corrections de traitement seront plus rapides. A mon avis 15 jours est un maximum, en général il ne faut que 4 ou 5 jours pour être au voisinage de la bonne dose.
Amicalement
Dernière modification par loveopiace (27 juin 2015 à 12:57)
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Amarnath a écrit
Qu'elle chance dit donc mon ami. Je suis vraiment content pour toi c'est super. Il faut croire qu'un ange est passé.
Il a raison sur le fait de venir un peu en manque car si tu souffres, tu sentiras un réel apaisement avec la méthadone, alors que de venir chargé cela ne marque pas de différence importante et le Switch est moins plaisant.
Alors du coup je te souhaite de bonnes vacances en hôpital aux petits soins avec le chef qui supervisera tout ça, c'est la que la chance est bien évidente car parfois le service hospitalier n'est pas extraordinaires, alors que là tu es protégé. À moins que les infirmières et infirmiers n'aiment pas les petits protégés du chef et cracherons dans ta méthadone... Quelle horreur !
Bien à toi.
Merci beaucoup Armarnath et oui j'ai eu eu beaucoup de chance ,l'infirmier du milleux psy qui me suis au une fois par semaine boire un café ou autre activité a travailler dans le centre addictologie hospitalier ou je vais ,il n'en revenais pas que j'avais un rdv avec le chef en 48h ,c'est lui qui ma dit que pendant tout le temps ou il i à travailler ce doc la prend les rdv 3 mois mini à l'avance c'est le chef du centre d'addicto du département quoi pas juste la ville .
Comme tu dit à croire que un ange est passé et justement qui c'est peut être mon papa veille sur moi d'ou il se trouve car il à bien vus que c'était la MORT qui me guetter à cause de came trop bonne grande quantité mélangé avec piqure neuroleptique .
Sinon je suis tellement contant merci de l'être aussi pour moi ,le 06 finis la galère à chercher le produit ,à être à découvert de 1800 euros ,de risqué sa vie et tout le reste .C'est la délivrance pour moi qui plus est mon docteur j'aurais pas pus révé mieux il est tellement bien il me comprend bien lui .
Plus de rechute pour moi le 05 dernière conso et deuill avec la rabla et je vais prendre mon temps avec mon traitement avec le bon dosage mais plus de meuh j'en veut plus j'ai fait le tour a 6000 pourcent et c'est bon beaucoup plus de souffrance que le "bien"que sa apporte .
Encore merci pour ton message l'amie sa me fait au plus haut point plaisir je te jure .
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Dernière modification par 'Nrockandrolls (29 juin 2015 à 16:39)
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