Un alibi? Et pourquoi pas une justification raisonnable?
En France on croirait que la douleur il ne faut pas la traiter, mais qu'il faut faire avec. Comme si souffrir avait une vertu. Dans un sens c'est peut-être vrai si c'est fait par choix, mais je suis pas fan de la moralité qui condamne ceux qui ne veulent pas souffrir. On est capable de traiter la douleur, pourquoi faudrait-il souffrir alors? La médecine doit être au service de l'homme et pas d'un idéal moral dans lequel toute drogue est le mal. Le mal parce que. Parce que quoi au fait? Ben rien, des gens qui souffrent et sont mal traités pourraient non seulement être plus heureux, mais aussi aider les autres si leur douleur était traitée correctement. C'est peut-être ton cas. Si avec du
tramadol tu te sens mieux, alors profites-en pour vivre heureux et utiliser ce bien être pour aider les autres, au lieu de te perdre dans une culpabilité inutile.
Bien entendu je ne veux pas décrire le recours comme la panacée, bien entendu il est préférable que ce soit sous contrôle médicale et en ayant discuté des effets secondaires et des risques à terme. Mais la médecine doit être là pour servir l'homme (toi) et non pas un dogme venu d'Alfa du Centaure. Donc à la fin c'est à toi de te renseigner, de peser le pour et le contre et de vivre sans préjugé, avec un traitement s'il est pertinent pour que tu te sentes bien physiquement et moralement.
Maintenant si effectivement renseignements pris tu veux arrêter pour toutes les raisons valables pour toi, alors la médecine doit aussi être à ton service et tu peux voir un spécialiste des addictions pour te donner le traitement et une méthode efficace pour toi.
Justement tu commences à te renseigner, rien à rajouter, c'est justement ce qu'il faut faire.
Maintenant il y a une autre dimension dans ton post, il semble que ce qui te dérange c'est la façon que tu as eu de monter les doses sous de faux prétextes. La question se pose si effectivement tu utilises des doses supérieures à ce que ta douleur nécessite (est-ce la cas?). Pourquoi certains ont plus de mal que d'autres à résister à l'appel d'un opiacé quand il y a accès? Hm. Je crois qu'on n'a pas encore su répondre à cette question, ni trouvé de parade. Mais l'information sur les risques réels et les mécanismes est quand même un bon début. J'espère que tu trouveras ici des réponses.
Tu as compris que je ne suis pas fan de ton titre. Je n'appelle pas ça "tomber bas", c'est assez humain, au contraire, ce qui t'arrive. Te dévaloriser ne sera d'aucune aide, bien au contraire
Dernière modification par Syam (21 juin 2015 à 16:35)