Je trouce cette présentation du DAB et du
BHO super bien faite, alors je l'ai recopiée sur notre Forum. Merci à "Le Marcel" de l'équipe d'Alchimia pour son travail.
Qu’est ce que le Dab?
dabbing
Le dab ou dabbing fait référence à la consommation de concentrés de
cannabis à l’aide d’une pipe à eau appelée bubbler, rig ou bong. Il suffit de chauffer une pièce en titane, en verre, en quartz ou en céramique appelée nail à l’aide d’un chalumeau, cette pièce étant elle-même connectée à la pipe en verre, et d’y déposer notre concentré afin de le vaporiser. Le terme dabbing provient de la toute petite quantité (« dab ») d’extraction de
cannabis à utiliser.
Le nombre 710 est aujourd’hui couramment associé à la communauté du dab, effectivement en le retournant nous obtenons le mot OIL (huile). Il s’agit d’une culture en pleine expansion et en évolution perpétuelle, avec de nouvelles techniques d’extraction et de nouveaux matériaux qui sortent sur le marché régulièrement.
Histoire du dab
Bien évidemment, de même que pour l’utilisation de fleurs séchées ou de haschisch, l’histoire de la consommation de concentrés de
cannabis sous forme d’huile remonte à plusieurs centaines d’années.
Avec le développement de la chimie, de nouvelles techniques sont apparues et de nos jours nous pouvons trouver des extractions effectuées avec de l’éthanol, de l’isopropanol, du gaz
butane ou encore avec du CO2 par exemple. Les extractions d’huile de
cannabis produites au début du développement du dab, c’est-à -dire au début des années 2000, possédaient beaucoup de contaminants ou de traces de solvant, cependant depuis quelques années de nouvelles méthodes d’extraction et de purification sont apparues. Cette évolution a permis la consommation de ces concentrés de façon plus saine et plus qualitative, ce qui a engendré une sous-culture de la scène cannabique, le monde du dabbing.
Origines du dabbing: les « hot knives », puis le tout premier bubbler
La véritable origine du dabbing remonte aux années 60/70, lorsque certains consommateurs d’huile de
cannabis utilisaient la méthode des couteaux chauds (spotting, hot knives…) : il suffisait de chauffer deux couteaux, de placer un échantillon d’huile ou de
hash entre les deux, puis d’aspirer la vapeur/fumée à l’aide d’une paille ou d’une bouteille. La toute première pipe à eau spécialement dédiée au dab fut créée début 2006 par un frère et sa soeur, Hashmasta Kut and GGirl. Durant les années suivantes, le dab a rapidement trouvé de très nombreux adeptes dans toute l’Amérique, avant d’arriver maintenant en Europe et dans le reste du monde!
Des événements telles que des
coupes cannabiques, spécialisées dans la consommation de ce type de concentrés, sont à présent organisées aussi bien sur le continent américain (The 710 Cup, The Secret Cup…) qu’en Europe (Dab a Doo…) et connaissent sur les deux continents un succès croissant.
Compétitions et
coupes d’extractions de
cannabisPourquoi Dabber?Consommer des concentrés de
cannabis grâce au dabbing est l’une des façons les plus efficaces d’absorber les cannabinoïdes de la plante de
cannabis, mais également l’une des plus saines, si tout le processus est effectué correctement.
De nombreuses personnes en Europe mélangent encore du
tabac avec leur
cannabis. Certaines personnes qui souhaitent en finir avec ce
tabac se plaignent d’un manque d’effets lors de la vaporisation de fleurs de
cannabis séchées. Avec le dabbing nous sentons une vapeur plus épaisse et beaucoup plus présente en bouche mais également dans la gorge (« hit ») et dans les poumons.
L’effet ressenti lors de l’inhalation de la vapeur d’huile de
cannabis BHO n’est pas comparable à celle de la vaporisation de fleurs, étant beaucoup plus puissant, avec un effet psychoactif immédiat. La consommation de concentrés, que ce soit en dabbing ou bien grâce à un
vaporisateur classique, peut donc aider dans le long et difficile processus d’arrêt du
tabac et de la combustion.
Cela en fait une méthode efficace pour l’usage récréatif mais également dans le cas d’une utilisation thérapeutique du
cannabis, suivant les variétés consommées cela peut ainsi nous aider à lutter contre la dépression ou bien le manque d’appétit par exemple. Il faut cependant préciser que bien que ce type d’extraction soit utilisé par de nombreux patients à travers le monde, les éventuelles traces de solvants ne sont théoriquement pas compatibles avec un usage médicinal du
cannabis.
Différents types d’extraction
BHONous pouvons également ajouter d’autres avantages spécifiques à la consommation de concentrés sous forme de dab:
- La facilité d’utilisation, la rapidité et l’efficacité du dab, avec un effet « rush » immédiat (excitation mentale, accompagnée d’un flot de paroles) très apprécié par les consommateurs possédant une tolérance élevée.
- Le mode de consommation plus sain: grâce au dab on évite bien sûr la combustion du papier à rouler, et du
tabac éventuel, mais on évite aussi de brûler toutes les fibres de la plante (80 à 90% du poids de la récolte!), pour ne consommer que les principes actifs et les
terpènes aromatiques qui nous intéressent.
- Aucun déchet n’est produit lors d’un dab. Nous n’aurons donc pas de mauvaise odeur de cendrier ou de
tabac froid dans la pièce où l’on consomme.
Du fait de sa concentration élevée en cannabinoïdes (le taux de
THC du
BHO varie entre 50 et 95%), il est beaucoup moins encombrant de transporter un peu de
BHO que de l’herbe séchée. L’huile de
cannabis peut donc se stocker plus facilement, ce qui en fait un choix idéal pour les voyages. Le rendement de l’extraction
BHO variant autour de 10%, il faut savoir qu’un gramme d’huile de
cannabis est équivalent à environ 10 grammes d’herbe séchée. Et vous pouvez facilement placer quelques grammes d’huile dans une petite boite en silicone…
Si vous consommez du
cannabis à l’aide d’un bong, vous connaissez sûrement la mauvaise odeur caractéristique de l’eau après quelques utilisations de votre pipe, et bien ce n’est pas le cas avec le dab, même si l’eau devient sale après une longue session d’utilisation, elle n’aura jamais cette odeur répugnante.
Facile d’entretien, il suffit d’utiliser un peu d’alcool pour effectuer un nettoyage efficace. L’huile collée sur le verre partira beaucoup plus facilement que les restes de combustion de fleurs séchées.
Un dab en vidéo (HD)
Quelques précautions sont toutefois à prendre en compte comme lors de l’utilisation de n’importe quelle substance. La concentration importante des cannabinoïdes peut engendrer une certaine facilité à ressentir rapidement les effets. Il faut donc savoir se contrôler et ne pas augmenter sa consommation trop subitement afin de ne pas augmenter trop fortement sa tolérance au
cannabis. Rassurez-vous cependant, faire descendre sa tolérance au
cannabis ne demande que quelques jours à quelques semaines d’abstinence.
Lors d’une session de dabbing, il faut aussi bien sûr faire très attention de ne pas se brûler, que ce soit avec le chalumeau, le nail, le dôme, ou tout autre pièce pouvant être très chaude. Pour d’avantage d’informations sur la
réduction des risques liés au dab, n’hésitez pas à lire l’excellent article sur ce sujet dans l’édition Nº56 du journal ASUD.
Matériel nécessaire pour le dabbingLa
base du matériel pour le dab consiste en un bubbler ou bong que vous aurez sélectionné. Il en existe de toutes sortes, de toutes tailles et surtout pour toutes les bourses, des plus économiques aux plus onéreux. Il sera intéressant de sélectionner une pipe à eau de taille réduite, appelée rig, afin de concentrer la vapeur, les pipes aux tailles plus imposantes étant à réserver pour la consommation d’une quantité importante d’huile en une seule prise. Plus le chemin à parcourir par l’huile vaporisée est long, plus celle-ci se condense sur les parois; une petite pipe à eau permet ainsi de limiter les pertes.
Certains modèles de bubblers sont aussi simples qu’efficaces, alors que d’autres pipes à eau sont beaucoup plus complexes, utilisant différents systèmes de refroidissement et de filtration de la fumée, tels que des recyclers et des percolateurs (swiss perc, matrix perc, honeycomb, gridded doughnut…). Pour dabber il n’est cependant pas conseillé d’utiliser un système de filtration trop complexe, au risque de lessiver légèrement les arômes de l’extraction, et de perdre trop de concentré dans les différents filtres.
Bubblers de grande qualité artistique
L’autre pièce déterminante de votre équipement pour le dabbing est le nail (clou). Aujourd’hui nous pouvons en trouver en verre, en titane, en quartz (silice fondue) ou en céramique, chaque matériau possédant ses avantages et ses inconvénients. Préalablement chauffé avec un chalumeau, il comporte une petite cavité afin d’y déposer votre extraction.
Il existe également différentes formes de nails. Certains rendent l’utilisation d’un dôme obligatoire, il faut alors placer cette petite pièce en verre avant de déposer l’échantillon sur le nail, afin de concentrer la vapeur. D’autres types de nail, appelés domeless (sans dôme), s’utilisent directement sans aucun accessoire. Les diamètres de nail que l’on rencontre le plus souvent sont 14 et 18 mm.
Voici les différents types de matériaux utilisés pour le nail. Nous pouvons remarquer que tous ces matériaux, grâce à leur stabilité chimique, offrent une expérience gustative exceptionnelle, les différences de saveur étant vraiment minimes, pour ne pas dire insignifiantes.
Comparaison des caractéristiques des différents matériaux utilisés pour le nail
- En verre (borosilicate): Il s’agit du matériau de
base, le plus économique, la plupart des bubblers sont ainsi fourni avec un nail en verre. La fragilité pourra rebuter les plus maladroits, surtout une fois que la pièce est chauffée. La température peut se déterminer assez facilement visuellement. Le verre conserve la chaleur très peu de temps.
- En quartz: Très proche du verre, mais composé à plus de 99% de silice, il s’agit également d’un matériau fragile, mais qui conserve la chaleur un peu plus longtemps.Il devient également rouge sous l’effet de la chaleur, bien qu’un peu moins rouge vif que le borosilicate. Le quartz est un peu plus cher que le verre, mais moins onéreux que le titane ou la céramique.
- En titane: Le plus communément utilisé, il est incassable ce qui en fait donc un excellent compagnon lors des soirées entre amis. Il se chauffe rapidement et conserve bien la chaleur. Il est facile de déterminer de visu la température du nail en titane. Attention de ne pas trop chauffer le nail en titane, sinon vous perdez en qualité gustative. Il faut préparer ce type de nail avant sa première utilisation en pratiquant un nettoyage préalable appelé seazoning. Ce processus est relativement simple, il suffit simplement de chauffer votre nail puis de le refroidir dans de l’eau à température ambiante, en répétant ce processus 2 ou 3 fois nous nous assurerons de bien retirer tous les contaminants (graisses, lubrifiants…) pouvant se trouver sur notre nail.
- En céramique: Il n’est pas facile de déterminer la température de notre nail en céramique, car la couleur de la pièce ne changera pas en chauffant. Il est également très fragile, notamment à cause de son coefficient d’expansion thermique, il faut donc éviter de chauffer un point fixe, mais plutôt en tournant la flamme au-dessus du nail. Le nail chauffe rapidement et garde la température pendant un long moment, encore plus longtemps que le titane.
Différents types de nails
Vous pouvez également vous équipez d’un e-nail, également appelé nail électronique. À l’instar d’un
vaporisateur d’herbe classique, il permet de sélectionner une température précise pour vaporiser l’échantillon. Le e-nail est ainsi relié à un temporisateur et branché directement sur le courant. Il s’agit clairement de l’avenir du dabbing…
Différents types de Dabbers
Le dabber est aussi un accessoire très utile lors de la consommation de dab. Cet ustensile sert à manipuler les concentrés avant et pendant la consommation. En effet le résultat des différentes extractions de
cannabis peut être plus ou moins collant et difficile à manipuler, il faut donc se munir d’un petit outil appelé dabber, qui sera bien souvent en titane, mais il est également possible d’en trouver en acier chirurgical, en céramique ou en verre. Les dabbers sont disponibles avec des formes et des pointes différentes, certains sont en forme de spatule ou de pique, d’autres prendront la forme de petites cuillères ou de pince. Ces ustensiles sont bien souvent inspirés du monde médical, et notamment du matériel de dentiste. Pour manipuler des extractions collantes ou du shatter il est conseillé de choisir une pointe simple. Pour les extractions de type
wax, plus poudreuses, un dabber en cuillère ou en forme de spatule sera plus adapté.
Comment dabber?Nous devons utiliser un chalumeau puissant pour chauffer notre nail. Cela peut tarder une dizaine de secondes ou plus suivant la puissance du chalumeau, le matériau et l’épaisseur de notre nail.
La température idéale pour dabber se situe la plupart du temps autour de 350ºC. Comme le métal devient rouge vif autour de 500ºC, la méthode la plus courante consiste à chauffer le nail jusqu’à ce qu’il devienne rouge, puis d’attendre quelques secondes qu’il perde cette couleur, avant de commencer à dabber.
S’il s’agit d’un nail avec dôme nous devrons replacer celui-ci autour du nail pour récupérer la vapeur, si nous utilisons un nail domeless nous pourrons placer l’échantillon d’huile directement dessus. L’huile se transforme en vapeur instantanément, il suffit alors de l’aspirer par la bouche de la pipe à eau.
Si nous utilisons un e-nail, il suffit de régler le potentiomètre sur la température souhaitée, d’attendre que l’appareil chauffe, puis de dabber notre échantillon.
Un des avantage de cet appareil est le fait qu’il n’est pas nécessaire de réchauffer le e-nail entre chaque utilisation, ce qui le rend tout à fait adapté aux soirées dégustation entre amis, ou pour de longues sessions de dabbing. Le nail électronique permet aussi de toujours dabber à la température idéale, sans jamais la dépasser, pour assurer la meilleure qualité gustative possible.
Rig Hitman avec nail et carb en céramique
Depuis peu, une nouvelle tendance a fait son apparition, le dab à basse température. Cette technique conserve parfaitement les qualités organoleptiques de nos échantillons. Il faut chauffer le nail puis attendre que celui-ci se refroidisse d’avantage qu’à l’accoutumé. Si nous utilisons un nail classique il suffira de placer notre pouce sur l’ouverture du dôme, mais en prenant soin de ne pas nous brûler. Dans le cas de l’utilisation d’un nail domeless, il faudra utiliser un carb pour remplacer le dôme, c’est à dire une sorte de coupole qui servira de couvercle.
Que peut-on dabber?Shatter,
wax, moonrock, earwax, honeycomb, honey oil, amber glass, dry oil, rock budder, amber powder… ce sont différentes façons de les dénommer, mais ce sont toutes des formes d’extractions de
cannabis au
butane, autrement dit
Butane Honey Oil ou
BHO.
Le shatter est la forme de
BHO la plus puissante
Contrairement à ce que l’on peut entendre parfois, la qualité et la pureté d’une extraction ne peut pas être déterminée uniquement par la couleur de l’huile (celle-ci dépend principalement de l’âge du
cannabis utilisé, plus il est vieux, plus l’extraction sera foncée; les feuilles de manucure donneront aussi un résultat moins clair que les buds). Nous pouvons également ajouter que, les
terpènes agissant en tant que solvants, plus l’extraction de
cannabis est riche en
terpènes aromatiques, plus sa texture est liquide.
Pour s’assurer que la majorité du
butane ait bien été purgée nous pouvons placer une petite quantité sur le bout de notre dabber, chauffer notre échantillon, s’il fond simplement c’est que la purge a été effectuée correctement. S’il pétille ou produit des bulles ou étincelles, cela signifie qu’il reste trop de
butane.
Nous pouvons regrouper tous ces types d’huiles en trois catégories : les Shatters, les
Wax et les
Hash Oil.
- Shatter: Il s’agit d’une extraction durant laquelle une bonne partie des graisses, lipides et autres cires ont été retirés de l’extraction. Il s’agit du résultat le plus pur et proposant la texture la plus solide. Cependant nous perdons parfois quelques
terpènes durant l’opération de purification. Le shatter est translucide comme de l’ambre et cassant comme du verre à temperature ambiante, la plupart du temps un kit de purge à vide est nécessaire pour obtenir ce résultat à la maison. Il s’agit de l’extraction la plus puissante.
- Budder ou
Wax: Les résultats sont plus ou moins solides et plus au moins collant, et présentent des couleurs allant du jaune clair à l’orange vif. Les textures peuvent varier d’une variété à l’autre et selon un grand nombre d’autres facteurs, mais la
wax se caractérise principalement par son opacité et sa texture plus ou moins friable, par opposition au coté cristallin et cassant du shatter. Suivant l’aspect du résultat obtenu, ces extractions peuvent prendre le nom de crumble, budder, earwax, moonrock…
-
Hash Oil: L’aspect peut être translucide, et la couleur plus ou moins foncée, mais ce type d’huile de
cannabis garde une texture collante comme le miel, à l’inverse du shatter qui est cassant. Elle est souvent simplement dénommé « huile ». Il s’agit de la forme d’extraction la plus brute et la moins raffinée, souvent issue de la manucure de la récolte (petites feuilles), et non pas des têtes.
Différents types de
wax, budders…
La puissance des huiles de types
wax et de celles de type shatter est similaire, il s’agit en fait simplement d’une différence de texture: l’agitation physique, la température ou l’humidité peuvent transformer une huile translucide (shatter) en huile opaque (wax).
Lorsque l’huile est sous forme translucide de shatter, les cannabinoïdes, les
terpènes et les autres composants sont mélangés en une seule phase homogène, ce qui permet à la lumière de passer à travers. Mais cette forme est légèrement instable, et a tendance à se transformer en budder avec le temps : les molécules de THCA vont se cristalliser et précipiter du reste de l’huile. Le résultat contient alors plusieurs phases, il ne laisse plus passer la lumière, réfractée lorsqu’elle passe entre deux phases qui ne sont pas de la même densité.
Ce processus de nucléation est souvent accéléré par les molécules d’eau présentes dans l’extraction, ou encore lorsque celle-ci est agitée (whipping..), par exemple en la récupérant trop vigoureusement dans le fond d’un plat en pyrex. L’utilisation d’une pompe à vide accompagnée de chaleur, facilite également cette transformation du shatter en budder.
Si la transformation du shatter en budder s’effectue après une longue période de temps, elle est sûrement causée par l’agitation des traces de solvant essayant de s’échapper, ou encore par l’évaporation des
terpènes. La conservation au frigo sera donc idéale pour vos extractions de
cannabis, mais attention de ne pas y introduire d’humidité, sinon leur dégradation sera très rapide.
Aux USA, les extractions faites grâce au Co2 sont de plus en plus consommés. Elles permettent d’extraire les
cannabinoides sans utiliser de solvant. Il faut par contre utiliser un matériel très onéreux, ce qui réserve pour le moment cette technique aux professionnels du secteur.
Extraction de
cannabis au CO2 supercritique
Il est également possible de dabber du haschisch Ice-O-Lator ou drySift dans le cas d’une extraction de grande qualité, qui ne contient aucun résidus végétaux (full melt
hash).
Dernièrement une nouvelle forme de technique d’extractions fait aussi beaucoup de bruit, le
hash Rosin Tech qui permet de récupérer simplement un concentré de
cannabinoides sans solvant, qu’il sera possible de dabber immédiatement après le processus d’extraction.
Pour conclure, il est regrettable de constater que la plupart des médias jouent le jeu des prohibitionnistes et de la dab-olisation, en ne prenant même pas la peine de s’informer réellement sur le dabbing et ses avantages, préférant comme bien souvent faire peur à la population à l’aide de gros titres sensationnalistes, allant même jusqu’à comparer les extractions de
cannabis au
crack ou à d’autres drogues dures.
Le dabbing fait même débat au sein de la communauté cannabique, certains consommateurs ne réalisant pas que la combustion du
cannabis sous sa forme brute est une des formes de consommation les moins efficaces et les plus nocives, en brûlant toutes les fibres qui composent la majeure partie du poids de la plante. Il peut d’ailleurs être utile de rappeler que fumer du
cannabis sous forme de pétard est une conséquence de la prohibition, étant le mode de consommation le plus rapide et le plus accessible. Avant son interdiction, le
cannabis était toujours consommé sous forme d’extractions (teintures…), même le haschisch était consommé oralement, comme par exemple au sein du célèbre club des Haschichins.
BHO Art
Glossaire du dab:Le monde du dabbing comprend un certain nombre de mots issus de la culture américaine, qui n’ont pour l’instant bien souvent pas d’équivalence en français. Voici donc un rapide dictionnaire afin de ne pas vous perdre dans le monde du dabbing:
- Bubbler ou Rig: Petite pipe en verre comprenant au moins un espace pour placer de l’eau afin de refroidir la fumée ou la vapeur.
- Carb: Ce petit couvercle en forme de coupole est utile lors d’une session de dabbing à basse température en utilisant un nail domeless.
- Dabber: Pièce en acier inoxydable, en titane ou en verre servant à manipuler l’échantillon d’extraction de
cannabis. Nous l’utilisons pour placer l’échantillon sur le nail chaud.
- Nail: Clou en verre, en quartz, en titane ou en céramique que nous devons chauffer pour consommer notre échantillon d’huile de
cannabis.
- Dôme: Cloche en verre, céramique, titane ou quartz, qui permet de concentrer la fumée avec l’utilisation d’un nail.
- Nail domeless: Pièce en titane, en quartz ou en céramique ne nécessitant pas de dôme. Un ou plusieurs trous se trouvent sur le nail, ce qui permet à la vapeur de rentrer directement dans le bubbler.
E-nail: Système de nail électronique qui permet un réglage très précis de la température afin de permettre une consommation optimale et continue.
- Seazoning: Avant d’utiliser un nouveau nail en titane, il faut effectuer une manipulation afin de nettoyer sa surface. Il existe différentes façon de procéder. L’une d’elles consiste à chauffer votre pièce, puis à la plonger dans de l’eau à température ambiante, et de renouveler cette opération quelques fois afin d’enlever les traces d‘impuretés qui pourraient rester sur votre nouveau nail en titane.
La vague du dabbing débarque en Europe
Source :
Blog Alchimiaweb