Comment faites vous pour que vos extras n'impactent pas votre travail?

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages
Bonsoir

Ma question porte comment parvenir à  se faire des extras (came/coke ou tout simplement speedball) lorsqu'on en est arrivé à  une vie très stable, avec des horaires de travail peu flexibles et un entourage non-UD, sans que l'extra en question ne foute le gros dawa dans cette routine?

Je m'explique: pour la première fois depuis très longtemps, je me trouve dans un environnement et un mode de vie extrêmement "normaux" et bien cadrés, je travaille comme vendeur, j'habite chez mes parents et suis souvent entouré du reste de ma famille, je n'ai plus aucun ami/ connaissance qui consomme des stups, et mon mode de vie est très fixe et stable, 3 repas par jour, coucher à  minuit, lever à  7h, etc... Je n'injecte plus du tout, et mes prises de mon traitement sub sont toujours aux mêmes heureux, sans jamais dépasser ni décaler, etc...

Seulement voilà , il m'arrive parfois d'avoir des envies de speedball, et il m'arrive de craquer. Depuis que j'ai recommencé à  travailler, ça m'est arrivé deux fois, une fois il y a plusieurs semaines, et dimanche. Le premier coup, c'était un samedi aprem, j'y suis allé en mode bourrin, et j'étais tellement impatient que plutôt que d'avoir à  attendre et à  devoir faire discret en tapant chez mes parents, j'ai direct pris une chambre d'hôtel pas chère et me suis fait presque 24h de speedball non-stop, où j'ai vraiment titillé les cieux (et bien failli les rejoindre. Problème: j'étais tellement plus habitué à  ce genre de session, et j'y suis allé tellement fort, que j'ai vraiment pris cher, rien que physiquement j'ai chopé des giga cernes rouges, des chtars dégueulasses, la lèvre du bas gonflée comme pas possible. Mes parents se sont posé pas mal de questions mais j'ai fait comme si je m'étais pris une sale cuite. Les 3-4 jours suivants ont été un calvaire innommable, le lundi matin au boulot, j'ai cru que j'allais mourir tellement j'étais mal, et comme ça toute la journée. Le lendemain matin, j'ai dégueulé mon ptit dej, suis parti au taf en bagnole mais j'étais vraiment trop mal et j'ai du rentrer à  la maison, journée de taf loupée. J'ai fait de mon mieux pour que ça passe pour une gastro aux yeux de mes parents. Et il m'a bien fallu jusqu'au jeudi, voire vendredi, pour que je me sente normal à  nouveau, du coup mes performances au travail cette semaine là  étaient minables et j'étais vraiment déprimé à  en crever de ce fait.

Deuxième coup: vendredi, je me dis, allez une p'tite session speedball ce weekend! Je suis impatient mais en même temps j'ai un si mauvais souvenir de la dernière fois que j'en ai une boule au ventre. Samedi, en repos (j'ai rarement le weekend complet de libre) je pense à  aller pécho, mais je m'en empêche car je veux pas faire la même erreur deux fois. Hier dans l'aprem, je me suis finalement décidé, j'ai fait le trajet, suis revenu, il était 18h et j'étais à  la maison, pas envie de prendre une chambre d'hôtel, mais aussi pas envie d'être grillé par mes parents et le reste de la famille, et j'ai peur de comment je serai le lendemain au taf.. Du coup, chose incroyable et inédite dans mon parcours tox: je range la cc et la meuh dans un tiroir, bien emballés pour ne pas qu'ils s'éventent, et je prends un bout de sub à  la place, en me disant que je speedballerai le lendemain et sècherait le taf.

Ce matin, ptit déj, je pense à  ça, et ça me met mal à  l'aise parce que je sais pas quoi choisir: aller au taf comme d'hab et reporter encore les speedballs QUE J'AI DANS MA POCHE DEPUIS PLUS DE DOUZE HEURES SANS Y AVOIR TOUCHE!!! ou alors partir en caisse, appeler le sup' pour dire que ma caisse démarre pas, et vadrouiller foncedé. Arrivé en ville, ça me tourmente, je n'ai pas pris mon sub matinal, je sais même pas où me poser pour faire ça, j'ai peur de me faire gauler et peur de la parano que' la c en shoot provoque inévitablement, et de passer un mauvais moment au final.. D'la merde, je prends vite fait une trace de sub, reporte l'événement une fois de plus, passe dans un CAARUD pour chopper du matériel, et je vais au taf. Pas bien, me sens malade, et puis savoir que j'ai de la cc et de la came, qui en plus déchirent grave apparemment, et que je n'en prends même pas, mais aussi la peur d'en prendre et d'arriver foncedé devant mes parents et surtout mon ptit neveu & son papa, ah lalala putain QUE FAIRE???

20H, fin de la journée de travail, j'ai pris que peu de sub et suis un peu malade, et surtout torturé par la décision à  prendre. Je prends le volant et décide de le faire et puis c'est tout, mais d'y aller mollo. Le fait de n'avoir nulle part, pas d'endroit pour le faire, ça complique vachement les choses. Et puis pas envie d'une piaule en hôtel, nan. Je trouve une planque au milieu des champs, derrière un ptit cimetière, j'me gare; et je suis tellement stressé que j'ai des grosses grosses nausées, je vomis même un ptit peu, je me demande si je vais réussir à  préparer mon taquet. En fin de compte, j'y arrive, et effectivement je prends une grosse targnolle tout en ayant mis presque rien dans la cup. Bien évidemment je n'arrive pas à  me limiter à  un et me fais trois speedballs sur la soirée plus un autre juste de meuh, le tout dans ma caisse au milieu des champs. J'envoie un texto à  mes parents comme quoi je suis en ville avec des collègues. Je trippe dans ma caisse, éclaté et plutôt content, vraiment bonne coke, très peu de parano. A 23h45, je me dis qu'il est temps de rentrer et d'arrêter là . En conduisant je me rends compte que je suis beaucoup plus foncedé que je ne le croyais et roule donc à  30 pour ne pas causer d'accidents (mais c'était bien con quand même de ma part de conduire dans cet état là ).

Me voilà  à  la maison, tout le monde dort, et je me dis, cool au moins je ne suis pas grillé. Par contre demain je taffe, et je pense pas que je réussirai à  dormir. Je me demande aussi comment je vais m'y prendre demain matin, pour être frais au taf est-ce que je prendrai mon sub matinal et ainsi prendre le risque de faire un mini sevrage précipité (ça m'est arrivé le dernier coup, je suis sérieux) et me retrouver mal? Ou.... continuer sur ma lancée, et finir le matos (il en reste beaucoup) mais du coup louper une journée de taf, car il est hors de question que j'arrive speedballisé jusqu'aux dents devant mon sup et que je parle aux clients dans un état pareil...

Du coup, c'est la raison pour laquelle je vous demande comment vous (c-a-d, qui avez des boulots à  plein temps, des vies très stables et des entourages complètement non-UD, et tapez de la came/coke en IV à  l'occasion) faites pour gérer tout ça? Pour faire en sorte que le petit plaisir ne se transforme pas en giga paranoïa, en martyre, en se sentant totalement dégueulasse, que l'extra ne vienne pas foutre un gros coup de pied dans la fourmillière qu'est votre routine? Est-ce que c'est POSSIBLE, tout simplement, de garder un goût pour les cochoncetés opiacées et stimulantes que l'on assouvit une fois par mois, et continuer à  travailler au même rythme, aux mêmes heures, avec les mêmes performances, et sans avoir à  louper de journées de taf???

Allez faites pas les radins, donnez généreusement vos trucs pour les gueules de bois d'extras!

Bonne soirée à  tous et souhaitez moi bonne chance- bon courage - bonne mort - bon enterrement - bon résurrection - bon appétit - bonne nuit!

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'Nrockandrolls femme
Banni
Inscrit le 04 Oct 2014
449 messages
Salut leaf,

Taf et defonce. Ça fait des années que je fais ça et j'ai toujours pas trouvé la recette miracle du lundi matin...et du mardi lol ! Ya ke à  partir de mercredi où ça commence d'aller.
Le seul truc à  faire,  c'est de pas taper tous les week-ends  .  Justement c'est le conseil que je donnais à  ma meilleure pote samedi. Je trouve que alterner 5 jours clean + taf et defonce le week-end ,  c'est super chaud,  plus que de taper tous les jours.  la fatigue physique et morale s'installe puis avec le sub comme tu l'as dit tu vas commencer à  ressentir les sevrages précipités à  ce rythme.
Quand on se fait nos ptites soirées avec mon mec,  on taf tous les 2, on commence le vendredi soir coke fixe pas plus de 1 gramm chacun et basta quand c fini et un peu de came sniff pour redescendre donc on dort pas de la nuit. Le samedi tranquillou mais on va rien rechercher et le dimanche 24 h de recup. Faut se garder au moins une journée pour recup et c'est juste mais bon ça évite la tête de zombie qui fait peur au chef le lundi matin.
Je te cache pas que c super dur surtout avec du sub.  C'est pourquoi je suis passée à  la metha,  je supportais plus d'être à  fleur de peau. Pour les extra et le taf ben c'est quand même plus relaxe et la le dimanche de repos suffit amplement pour faire la transition.
De toute façon. à  un moment tu vas être face à  un choix soit tu calmes le truc et les extra se feront occasionnels soit ben tu tiendra pas le rythme tous les week-ends et c le taf qui va trinquer.

Tu vois,  le taf c'est toujours ce qui m'a tenu la tête hors de l'eau.  C le choix que j'ai fait pas me laisser couler,  parfois ça a été dur mais bon j'avance dans la vie ( à  ma vitesse lol) 

En résumé,  fau préparer ses week-end à  l'avance et te laisser un jour de repos pour transition.

Dernière modification par 'Nrockandrolls (18 août 2015 à  07:48)

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages
Wesh 'Nrock, merci pour ta réponse... Ca fait badder du coup, alors comme ça y a vraiment pas de solution... Hormis la métha mais ça c'est mort, je supporte mal la métha, je réagis pas bien à  la molécule. Clair que les extras quand on est sous traitement sub, c'est éprouvant, p'tain... Surtout qu'en plus, à  l'inverse de la métha que tu peux prendre quand tu veux sans problème après une session pour adoucir l'atterrissage, avec le sub même quand tu commences à  être mal après ta session, même si ça fait déjà  un bail depuis ton dernier taquet, eh bah t'as toujours ce risque que la bupré trouve le peu de came qui reste dans ton organisme, tape une crise de jalousie & te le fasse payer en dégageant l'opiacé agoniste de le façon la plus brutale qui soit (d'où le mini-keum dont je parlais, même en ayant pas tapé plus de 24h!!!)

Après voilà , c'est pas un truc que je compte faire tous les weekends, trop épuisant comme tu le dis, et puis j'ai déjà  passé bien assez de temps dans la came/coke ces dernières années, c'est pas comme si je devais rattraper quoique ce soit. En plus c'est un délire qui me plait de moins en moins, je trouve ça limite trop fort, trop intense maintenant en fait, je préfère largement la stabilité et le bonheur paisible que m'apporte le sub.

C'est juste que quand j'ai envie, j'ai envie - mais sinon ce milieu là , la foncedé en elle-même, les injections, tout ça, sont des trucs qui me rebutent de plus en plus, j'trouve ça juste inintéressant maintenant et d'ailleurs j'ai du mal à  comprendre comment j'ai pu autant être à  fond là  dedans pendant si longtemps. Comme quoi ça montre bien que tomber dans l'addiction physique & psychologique dépend énormément de si t'as une vie merdique sans activités sans rien par rapport à  une vie plus équilibrée et épanouissante.

Du coup là  j'me retrouve à  devoir aller au taf à  11h30, j'ai pas super bien dormi, j'me sens un peu ko et encore foncedé, je me demande vraiment si aller travailler est une bonne idée, et si je devrais prendre mon sub ou si je devrais juste prendre la journée et finir ce que j'ai commencé. Help please
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Temoignage interessant

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 12 Nov 2014
635 messages
Salut Leaf,

Perso j'irais au taf avec un peu plus de sub dans la poche au cas ou tu te sentes pas bien la bas..
Si tu rates t'as journée ça va être chaud de devoir se justifier et même toi tu vas te dire une fois le truc fini merde quel con ..
Après comme le dit N'rock je pense que pour pas pertuber l'équilibre qui te tiens en ce moment at au quel t'as l'air de tenir..C'est vraiment organiser tes extras qui compte et avoir suffisament de temps pour profiter et recuperer..
On s'en bien que du coup tu t'angoisses pour tout du coup ,ce que tu vas taper et ce que du vas devoir gerer après vie de famille,taf tout ça tout ça ..
A moins qu'il soit pas trop mal perçu a ton taf de pas y aller aujourd'hui mais bon je te donne mon avis pour parfois l'avoir fait généralement après j'ai regreté ..Ca sera peut-être différent pour toi ..

A plus Leaf et c'est super que tu arrives à  te tenir a une vie équilibré et qu'en plus tu trouves ça cool !!

A plus

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages
Ouais bon bah en fait ç'a vraiment failli se terminer très mal, mort tout simplement. Matos beaucoup trop fort (surtout la c), plus trop l'habitude de ce genre de ce session, j'ai donc eu des épisodes ultra-violents, complètement paralysé, convulsions, impossible de bouger/ respirer, le coeur en train de péter et l'impression de ne même plus être dans mon corps, ouaip bon gros début d'OD comme j'en ai le souvenir et franchement pour la première fois de ma vie, contrairement à  mes od d'avant, ça m'a fait flipper.

Les jours d'après je me suis senti affreux, et même en keukeu (vomissements chiasse cloué au lit) malgré le peu de temps et le peu de came (2g) que je m'étais envoyé, comme quoi mon corps a du garder un souvenir très précis de ma dépendance physique à  l'héro pour que ça revienne aussi vite.

En bref, je pense pas pouvoir me permettre d'autres extras dorénavant, ça fait chelou de me dire ça

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stella femme
Psycho junior
Inscrit le 25 Sep 2007
363 messages
Salut leaf.
En fait j'ai l'impression que tes extra n'en sont pas vraiment. Le problème à  mon avis c'est que tu fais de longueeeeee session avec beaucoup trop de produit.
Perso quand je suis clean et que je veux faire des extra je prend juste 3/4 traces le vendredi soir et après même le lendemain je ne touche plus à  rien. Sinon c'est plus vraiment un extra et je met beaucoup de temps à  récupérer.
Et du coup ça me permet de récupérer tranquillement le samedi et dimanche.

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Crapulax homme
Banni
Inscrit le 05 Aug 2017
47 messages
La came au boulot c'est comme jouer à la roulette russe : on sait qu'un jour on va se prendre la balle en pleine tête.

Mais on s'en fout car on est comme ça. Génétiquement on a besoin d'attirer les emmerdes. Autrement on s'embête.

Prendre de la came le vendredi soir c'est très mignon. Mais rapidement on se dit : "Pourquoi attendre vendredi soir et ne pas commencer le weekend vendredi midi".

A partir de là c'est mort car non seulement tu avances de plus en plus les prises de produit mais ça va déborder dans l'autre sens en te camant lundi matin pour avoir la force de se lever.

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Menestrelle
Psycho junior
Inscrit le 12 Dec 2015
244 messages
Oui. Crapulax a raison je pense, même si je comprends complètement ton mode de fonctionnement.

Avec 2g minimum de pure matos, ça devient vite plus qu'un simple extra. Dans le sens ou tu morfle plus les jours d'après que tu profite sur le moment. Enfin quand tu pèse le pour et le contre.. Je me comprends.

EN plus comme tu supporte pas la métha visiblement c'est chaud, car ça t'oblige d'office à risquer de te prendre une gifle le lundi avec le blocage de tes récepteurs. Le sub c'est bien dans pas mal de cas, mais c'est hard pour les personnes (comme moi par exemple, ou toi visiblement) qui aiment bien se mettre une tartine ponctuelle. Du coup je pense que ça génère une angoisse (inconsciemment) lors de la défonce du week-end, savoir d'avance que tu risque d'être véreux le lundi, voir en complète incapacité de répondre à quelconque obligation...


Courage en tout cas, prends soin de toi :)

Quand on se rapproche assez près, on pourrai presque voir l'impact du singe sur la membrane...

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Anonyme9404
Invité
J'habite chez mes parents aussi, et lorsqu'il m'arrivait de prendre un 1G pour une soirée, ou deux, bien au départ, lorsque je suis revenue chez eux ça me dérangeait vraiment, je ne le voulais pas, je voulais pas faire ça... Mais l'appel était quand même fort, et puis je n'avais pas toujours tout le sub qui me fallait.

Donc j'ai du prendre un peu le pli, avec les parents ou pas. Ce qui me tracassait c'est que mon père à toujours était très intuitif avec moi, et même lorsque ça ne se voit pas, il le sent, que ça soit de la drogue, ou pour autre chose, adolescente, il savait déjà lorsque je m'apprêtais à faire des conneries.

Une fois, alors que je ne fumais même pas de shit, j'avais juste un morceau dans mon sac, qui ne m'appartenait pas, je m'étais proposé pour le garder sur moi une journée, parce que mon amie ne le pouvait pas...

Avant que je sorte la rejoindre il m'a demandé de venir le voir avec mon sac de cours... Il l'a vidé en entier, il a tout fouillé, mais alors vraiment tout, c'était la 1ere fois qu'il faisait cela, (comme par hasard) j'étais mal, et je me demandais comment ça se faisait qu'il le savait, mais je savais que de toute façon il lisait en moi comme dans un livre ouvert... fin bref, il a trouvé le bout de shit, et l'a mit dans le feu de la cheminée...

Bref, donc toutes ces expériences m'ont ralenti au départ dans ma conso d'héro lorsque je suis revenue chez mes parents, mais j'en avais pas le choix, puis de toute façon, mes consommations ne me défonçaient plus comme avant, plus de piquage de zen.

L'avantage étant qu'ils sont habitués à ne pas me voir à tous les repas, ils sont habitués à me voir crécher parfois deux jours sans descendre du coup, ça passait comme une lettre à la poste à chaque fois, ils ne me voyaient pas.

Puis quand bien même je descendais pour sortir dehors, même s'ils me voyaient, il y avait pas de différence entre avant(rien), et maintenant (l'extra), sous héroïne. J'ai pu préserver cela.

Mais malheureusement, pour moi une session héroïne chamboule quand même tout, les repas, les heures de repas, le sommeil, les heures de sommeil, tout de chez tout, je n'ai jamais réussis à maintenir un rythme de vie ordinaire sous héroïne, juste pas possible...

Alors pour le travail, n'en parlons même pas.
Surtout que mes travails en général, bah c'est vraiment juste pour l'argent, et je ne suis donc à la base pas bien dans mes job, donc c'est clair qu'au moindre coup de vent, une prise de drogue, et je les laissais tomber rapidos mes travail.

Mais quel allègement finalement à chaque fois, c'est comme si finalement ma prise de stup' me remettait quelque part, un peu sur le bon chemin... en me disant :
- Non, ce n'est pas par là, ta voie, pas ce travail... Lol

Cette conso, extra ou pas, me permettait de lâcher prise...

Sauf un travail que j'aimais beaucoup, mais durant celui-ci, aucune prise de stups.

Bref je ne peux pas vraiment répondre à ta question, et je ne suis pas certaine que tout ça t'aura bien aidé, en tout cas, j'ai toujours été admirative de ceux qui peuvent consommer, et continuer leur vie, comme si il ne prenait aucun stup's, mais celui auquel je pense, aime vraiment son job....

Même en manque, le gars il se lève et va au travail, je crois qu'il n'a jamais pris une journée à cause de sa prise d'héroïne, toujours au boulot.

C'est là toute la différence avec moi... qui ne les aimait pas mes taf.

Bise Leaf,
Bonne Journée.

Dernière modification par Anonyme9404 (06 août 2017 à  12:28)

 

Crapulax homme
Banni
Inscrit le 05 Aug 2017
47 messages
Ce qui est hyper paradoxal c'est qu'en étant défoncé on peut faire du super boulot. Il faut se connaître et connaître se qu'on prend. C'est ça le piège. On est efficace, hyper en forme, l'esprit aiguisé et les journées de travail sont pas chiantes. Gros danger

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Euh... Je suis sous traitement oxycodone et je vais travailler... Je n'ai pas l'impression que ce produit à un impact sur mon travail.

C'est plutôt quand j'en prends pas que je bosse mal car ma pensée est toute dévouée à cette substance et que les douleurs que je ressens empiètent sur " la performance ".

C'est plus une question de dosage car évidemment, si je pique du nez sans cesse, mon travail ne peut être effectuer dans des conditions optimales.

Pour conclure, j'ai envie de dire que tout dépend également du produit utilisé et du poste de travail occupé.

L'important est bien entendu de ne mettre personne en danger. Ni une tierce personne, ni soi même.

Et je confirme Baiala, c'est beaucoup plus facile d'assurer quand le travail est plaisant.


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Fenouil2 homme
Docteur Fenouil
Inscrit le 14 Jan 2017
647 messages
Un exemple pour moi, c'est la dose et le produit ce qui faut surveiller sinon travailler sous opis dans un cadre avec des gens "normaux" stable etcetc chez moi ça donne ça :

Codéine : adapté pour le travail rien à dire
Tramadol : adapté, me speed légèrement et plus de douleurs éventuelle
Morphine : oui mais pas en libération immédiate sinon je comate un peu, quoi que dose gérable
Héroïne : pas adapté au boulot dans mon cas, soit en manque trop souvent soit trop perchée mais ça c'est à cause de la qualité du prods

Et sinon dans toutes ces substances à part l hero et selon la dose pour la morphine et LI ou LP on m'a jamais fait de remarque sur les yeux ou quoi donc je pense que c'est pas trop griller

(PS: j'espère ne pas être de trop hors sujet haha, la fatigue)

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