5 ans de bedhave

Publié par ,
4441 vues, 2 réponses
tikal femme
Nouveau membre
Inscrit le 18 Aug 2015
4 messages
Bonjour à  tous ! Tout d'abord un grand merci et big up à  toute l'équipe de PA pour tous ce que cette plateforme apporte à  la rdr et à  nous autres UD que nous somme.

Je sais pas si je post dans le bon topic mais bon voilà , voici ma petite histoire.

Comme tout le monde sa commence à  l'enfance. Petit, du peu que je me souvienne, j'était souvent triste, seul dans mon monde. Mes 1ers séance chez le psy vers 7 ans. Je connus assez vite l'angoisse, qui se manifeste alors en crise de nerf, je cassais plein de truc etc... Puis très vite des trouble du sommeil, de l'endormissement plus précisément, je cogitait trop impossible de fermé l'oeil avant 3, 4 h.
J'arrive au collège, à  cette époque j'étais un beau branleur toujours près à  faire des conneries, je DÉTESTAIT l'école malgré la soif d'apprendre, et mes problèmes de sommeille devinrent régulier. À Cette époque, ayant des "capacités" je suis poussé par profs et parents en lycée général.
Entre temps, vers 14-15 piges, et ceux tardivement par rapport à  mon entourage, je découvre le fameux triptyque tabac, alcool, canna. "Tombe" très vite dans la clope, à  15 ans j'en fume 10 par jours au moment où ma mère décide de me les payer (putain con cmt je me la racontait à  l'époque genre bah ouais c'est ma mère qui paye mes roulbac). Le reste est totalement récréatif.
Puis 2eme seconde, après un été de bedhave et de cuite, arrivé au lycée avec les potes, on fume une dizaines de join par jour pendant un moi, tt stoned et fier de nous, insouciant, le canna c'est naturel ça peut pas être dangereux. mais pas trop de conso le soir seul, j'étais le plus pauvre de la bande, pas de sous à  claqué. Puis les limites pécuniaire arrive vite, et là  on découvre la magie du crome. Et c'est partit pour deux ans de bicravette au lycée, les grand qui nous font les 12 et 25 de teuteu ( mmmmh le bon com de mes début ^^)
Le cannabis trouve un nouveau rôle, jusqu'à  lors récréatif et source d'inspiration pour le son, il devient alors exutoire d'un lycée qui me mets tant mal alaise (insomnies, angoisse, et tremblement incessant) ainsi qu'un bon remède pour le sommeille. Pour une fois je dors ! Sans le savoir je fait mes premier pas vers la dépendance. Le pète prend une importance social, on fait tourné les pets, quand c'est pas le cas sa s'embrouille, ça devient le truc qui nous défini en tant que groupe. Le oinj du soir n'est pas systèmatique et la dech me perturbe pas vraiment, quand y'a pas y'a pas.
J'arrive en terminal, motivé en debut d'année plus sa va plus je craque, dors pas avant 5 ou 6h, j'arrive déphaser en cour, plus pour voir les potes qu'autre choses. Avant de claquer la porte.
Pendant se temps je commence à  m'intéresser pas mal au drogue en génèrale, sans trop savoir pourquoi (par la suite je compris que mon entourage à  toujours ut des problèmes avec ça, presque tt la famille sous ISRS et bzd, mère alcoolique etc), et sans envisager en tester d'autre, venant d'un cercle "antiprod". Parallèlement je commence à  bouger en teuf, sans l'associer au prod, avec un cercle nouveau.
Puis bien qu'à  la base pas du tout intéressé, force de d'info objective (merci au psychowiki) je saute le pas, essaye la MD d'abord puis tout le reste par curiosité, presque à  la Michaux (une molécule de chaque genre, de la c au benzo, des psychè au disso...) juste pour voir.
S'en suis une sorte de summer of love mais assez rdr quand même, pour ma par. Je vois aussi les dégâts dû excès de certain. Je commence à  faire du bénévolat dans la RDR en festif, et garde une conso hyper modérer de prods (amphet, psyché, disso, alprazozo et diazepam, cc, rachacha et trama)
Apres quelques moi d'errance, je trouve un taff et prend mon premier apparte quand les problèmes ressurgissent: l'insomnie. Du coup je prend Rdv chez un psy (et pour une fois de mon initiative) via un medecin (qui au passage me prescrit du zolpidem comme somnifères léger. Sisi je vous jure selon ce trou de bal fort d'un doctorat le zolpidem est leger comme somnifères et sans accoutumance en plus ^^) quelque soir de prise puis après un Rdv on me prescrit de l'alimemanzine (theralène) qui est bcp plus soft. Et me voilà  aider d'une béquilles chimique.
Nouveau dépar en somme et vu sue je n'ai plus vraiment de jour sans le sous, j'ai tout le temps à  méfu. J'arrive à  me contrôler un peu genre je fume ni avant ni pdt le taff. Mais là  j'ai passer un stade, rien qu'au niveau de l'accoutumance. Et puis ça commence à  coûter cher, quand je chope au détail c'est facil 10 bal par jour surtout quand je voix des pote.
Quand je parle à  ma psy, de mes angoisses et de mes insomnies, pour elle j'ai juste à  stopper et c'est bon comme si tout était la faute à  mon gringe, mais je penses pas, je fumais pas à  10 ans, de plus elle comprend pas que la conso de prod peut être le fruits de mon épicurisme, pour elle toute prise de stup c'est limite de l'autodestruction, enfin bref. Je dit pas que la beuh améliore les choses, l'anxiété comme le sommeil. D'ailleurs tout les darons qui fummaient me le dise à  force ça rend parano, sa stress sa abime le sommeil etc. Mais moi perso sauf avec le hash  des fois sa me fait jammais ce genre d'effets secondaire, au contraire la beuh calme mes angoisse, et de la paranno si j'en ai c'est plus que j'ai pas fumer, elle peut empêcher mon manque de confiance et me permet (ou me fait croire ?) de prendre du recule. En fait si je pèse le pour et le contre du produit lui-même le pour l'emporte haut la main. Je suis pas à  quelque troubles mnèsique près. Mais voilà  mare de galerer tt la journée pour finir par pecho en plan cité pour de la zeb à  13e, mare du hash quand y'a pas de zeb, mare de claquer autant de tunes etc.
J'en arrive au point ou je sais pas trop quoi faire avec un produit qui me serre je penses plus qu'il me ruines et dont le rôle est multiples. C'est la drogue sociale, on bois pas de coup nous on en roule un, ça me donne l'inspi, sa me calme, ça me berce, ça motive même des fois mais ça me coûte cher, ça améliore pas mes nuit et à  l'occasion sa me rend flemard. Et puis quoi de telle que le goût de la skunk !
Au final je doute de pouvoir reduire, je me retrouve en famille sans plan ni le moindre stick, sa m'est pas arrivée de puis plus de 8 mois et moralement c'est chaud impossible de fermer l'oeuil plus angoisse et tristesse et presque aucune motive pour communiquer, bref je pensais pas en arriver là .
Je sais que mon post est vlà  long et que ma situation est loin d'être dramatique mais si des gens on des conseil ou des vécu similaire, enfin voilà , merci

Hors ligne

 

avatar
isabelle femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 20 Jul 2015
91 messages
Je me suis retrouvée comme toi ces vacances-ci sans beu ... pas arrivé depuis 2 ans. Aucun plan, pas envie de chercher, trop compliqué. Sautes d'humeur, frustration ... mais ça passe au bout de 2/3 semaines (me concernant).

Suis fan aussi du cannabis, après le boulot et quelques fois par semaine en petite quantité; comme toi ça me pose.

Va falloir prendre sur toi ... c'est ici que j'ai découvert le concept du craving wink

C'est chouette en tout cas que tu aies pu gouter à  plein de choses sans en abuser vraiment.

Courage!

La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

Hors ligne

 

avatar
Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Bienvenue Tikal, si ta psy voit les choses comme ça (d'ailleurs c'est pas son boulot de te dire quoi faire vu qu'elle a pas de spécialité pour les addictions mais plutôt de t'écouter) ce sera sans doute utile pour toi de venir ici et exposer tes difficultés où on les comprend un peu.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Pied de page des forums