BOnjour,
Je voulais apporter mon témoignage d'épisode psychotique (c'est mon psy qui m'a dit cela, mais je sais pas si c'en était reelement un, vu que je suis tjr resté en contact avec la réalité.)
Afin de peut-être mieux comprendre et me situer, je vous suggère de lire ma présentation.
https://www.psychoactif.org/forum/t1587 … .html#divxLa première fois que j'ai pris la
cc, je devais avoir 19-20 ans. Je n'ai rien senti. On m'en a proposé une seconde fois j'ai retoqué cela me va rien votre truc, c'est mieux de le garder pour vous.
Je suis partie 2/3 ans après en Amérique du sud et après qq mois de voyage me suis trouvée en Colombie.
Avant on a en avait pris une fois au péru et je ne me souviens plus trop des effets.
Par contre je me souviens de l'effet en Colombie, on en avait à tire-la-rigo 5CHF le g, la
cc tombé par terre ? pfff pas grave, on en a tellement. On est resté 2 semaines dans cet hôtel ou 3 ou 4 m'en souviens plus et je suis tombée enceinte pendant ce temps là . Tout d'un coup,tirer me faisait vomir, c'est ainsi que j'ai appris que j'étais enceinte ! Merveille qu'est ce corps qui n'accepte plus ce qui n'est pas bon pour donner la vie ! Cela m'a fait aussi arrêter de fumer. Ensuite j'ai repris mais juste lors d'apéros ou en fin de dîner arrosé.
Pour en revenir de l'effet, je me souviens que j'avais la monstre tchache, mais que je devenais vite anxieuse et que cela ne me plaisait pas tant que cela. Mais je ne sais pas pourquoi, en voyant la
cc je pouvais pas m'empêcher de la sniffer.
Donc je suis revenue chez moi, j'ai avorté, puis suis repartie. Entre temps, ils étaient passé aux « choses sérieuses, » mon copain avait rencontré d'autres gars un peu bcp chelou ! Donc c'est basée on la prenait dorénavent . Pendant 1 mois-1 mois et demi. Peu après le café du matin jusqu'au couché.
Pour un (cela m'a marqué parce qu'est ce qu'il en a parlé) cela a été la révélation, enfin il se rendait compte à quel point il avait été con avec sa femme et ses enfants(pour reprendre ses dires). IL jubilait de cette découvert ! Sic !
Je sentais que j'allais déraper, je voulais partir, mais mon copain pas. C'était ma première vraie histoire. Je n'ai pas pu partir sans lui, suis donc restée et j'ai continué. Je ne voulais plus en prendre, mais je ne supportais pas de les voire ainsi, alors pour pouvoir les supporter, j'ai continué à faire comme eux.
je me souviens d'une scène ou ils étaient à 4 pattes afin de chercher un cailloux, qu'ils ont fait les poubelles, les voir ainsi me mettait dans un malaise profond. Ma soeur a eu des souci avec l'
héro et cela me renvoyait à cela. Aux OD.
J'ai enfin réussi à obtenir qu'on parte de là . Nous sommes allé en Equateur, et c'est là que tout a commencé.
Mon premier souvenir du dérapage, c'était le lendemain d'une soirée arrosée, et je me suis dit OMG je ne supporte plus l'
alcool, les lendemain sont trop horribles, la bibine, le pinard, les mojitos c'est fini pour moi !
Shit quel merde, plus boire du tout ? Ça va pas être drôle la vie!(aie aie l'alcoolique;-) )
Je n'ai donc pas bu et le lendemain c'était tjrs là , le surlendemain encore là .
Je commençais à me sentir dans une irréalité, comme si j'avais fais un mauvais trip, sauf que cela ne s'arrêtait pas. Les sensations que j'avais étaient très désagréables, j'étais très angoissée. J'avais l'impression de devenir complétment folle. Des appels mystiques, moi qui suis si terre à terre.
L'horreur !
Je repensais aux fous que je croisais dans la ville ou j'habite et je me disais, « c'est pas possible, cela m'arrive!! A moi !! non c'est pas possible ! »
Peut-être un peu comme lorsque tu sais que tu vas te faire violer, et tu te dis, j'en ai entendu parler, je connais des gens à qui c'est arrivé et là ça y est c'est là , c'est mon tour, et que tu pries pour que cela ne dérrape pas trop. Que tu te fasses au moins pas démonter la gueule.
Ces sensations étaient épouvantables, je me disais que fallait mettre fin à ma vie, je ne le voulais pas, mais ce que je ressentais était au delà du supportable. Je commençais à avoir des rêves ou qq'un me disait « allez vas y fais le, tu ne surmontteras pas, alors fais le , cela ne sers à rien, de toute façOn tu n'as jamais été heureuse, c'est ta chance là , fais le».
Ces rêves étaient récurrents.
Je commençais à sentire des affinités avec ceux qui butent toute leur famille, pour se donner la mort par la suite, leur épargnant la vie terrestre si misérable, car la vrai vie commence au delà de celle là . J'avais l'impression de les comprendre, trop bien...
« Tu as une mission, ceux qui ont butés tous le monde dans leur collège,autour d'eux avaient cette mission , aussi.... » dixdit la ptite voix
Je commençais à sentir perdre complétement le contrôle, j'avais peur de faire qq chose que je ne voulais pas, de faire du mal à autrui. « le seul moyen de ne pas le faire c'est de te buter, vas-y fais le »
Je n'arrivais plus à lire un article de journal, lorsque je suis rentrée chez moi j'arrivais casi plus à conduire une voiture, je parquais mon vélo et 10 mns après je ne savais plus ou je l'avais mis.
Je suis restée encore un mois en Amérique du sud en me disant que si j'étais mal comme ça, c'est parce que là on était en Hiver et que j'avais chaud, que c'était comme l'été et que mon corps était en désaccord avec cette température élevée et que donc lorsque je retrouverai l'hiver et ces froides températures de chez moi cela irait mieux.
J'ai pensé aussi à un type qui me détestait lorsque j'étais ado(j'ai été pendant longtemps rejetée pendant ma scolarité, un peu la bête noire, ô cruel enfants qui se moquent de ses semblable si ceux-ci sont un peu différents), me suis dit que cela lui ferait trop plaisir de me savoir morte et que fallait que je tienne le coup.
J'ai eu des sensations de morts imminentes, je me sentais comme un ballon qui se dégonfle dans l'univers, c'est sombre,c'est noir l'univers et qu'est-ce que c'est froid. J'avais 'impression d'errer dans cet univers et que je perdais complétement le cpntrôle. Ce que c'est effrayant.
Et j'avais cette petite voix qui essayait de s'emparer de moi pour me faire faire des choses. Je ne distingais plus trop mes rêves de ce que je vivais réellement.
J'ai cependant toujours su, enfin une partie de moi a toujours su que je délirais et s'est battu pour ne pas sombrer, rejettant totues ces idées délirantes.
Dans les situations particulièrement merdiques, j'ai toujours su, curieusement, garder mon sang froid.
Donc voilà à mon retour j'ai vu une première psy, cela a été la cata, une seconde recata et avec le 3ème j'ai fait 5 ans, donc 3 au rythme de 2 fois apr semaine. Pendant environ 5 mois cela a été très fort, puis cela s'est estompé. J'ai repris mes études mais j'e menais pas très bien large encore. Ces études ont durés 2 ans et je crois que vers le milieu de la seconde année j'ai commencé à me sentir vraiemnt mieux.
C'est clair que je devais avoir des prédispositions, à péter les plombs ainsi.
Je crois que j'ai pris des
AD au bout de 6 mois de crise. J'ai énormément pleuré pendant cette période. J'ai découvert que se faire masser faisait un bien fou mais j'en ai pas assez profiter à ce moment là . Je crois que de me faire masser et d'avoir à ce moment à un lien, une connection avec la personne que je disais « terrestre » me raccrochait à la vie, me ramenait dans le monde des humains.
J'ai usé de tout mon mental pour luter contre cette folie. J'ai des séquelles, pas trop importantes et que j'arrive assez bien à gérer, mais j'ai été bien traumatisée part ce que j'ai « découvert ». Suite à un témoignage ici , je pense faire de l'EMDR.
Est-ce que d'autres personnes ont vécu qq chose de similaire ici ?
Au plaisir de vous lire
Mona
ps: zut, je me rends compte que mon titre prête à confusion. J'aurai du en mettre un autre pour signifier que j'apporte mon témoignage et n'ai pas besoin d'aide dans l'immédiat. Ce n'est pas possible de changer le titre ?
Dernière modification par mona987 (22 septembre 2015 à 23:45)