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Dernière modification par BedBug (24 septembre 2015 à 19:26)
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John Rambo (agent à la D.E.A) a écrit
Aux Etats Unis les overdoses de médicament et les accidents liés à la prise de médicament ont supplantés les accidents de la route comme principale cause de mortalité.
Et la meth dans le Montana, revendue à 300$ le gramme par sachets de 0.1g. Ca fait mal, à 10-15$ la chasse t'as sacrement intérêt à la savourer.
Dernière modification par BedBug (27 septembre 2015 à 12:33)
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Dernière modification par BedBug (27 septembre 2015 à 22:18)
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Dernière modification par JeRe (27 septembre 2015 à 15:57)
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Dernière modification par BedBug (27 septembre 2015 à 17:39)
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Dernière modification par BedBug (27 septembre 2015 à 22:26)
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BedBug a écrit
Je sais pas si c'est moi, la fatigue ou si c'est la façon dont sont tournés les reportages mais à chaque fois qu'on est sur une grande ville la drogue la plus problématique semble être l'Héroïne et quand on est dans des "coins paumés" (Montana, Hawaï,..) la drogue prédominante semble être la Meth. Réel lien avec la façon dont s'exprime le besoin d'évasion (ville = besoin de "calme", coin paumé = besoin de stimulation) ? ou simple hasard sur lequel, forcement, il a fallu que je tique ?
Ca me parait un peu gros mais en même temps, sans en faire une généralité, c'est pas totalement idiot comme raisonnement. Personne ne connait d'étude sur la corrélation qu'il pourrait y avoir entre les tendances de consommation et l'environnement de vie, la "situation géographique" ?
edit : finalement non, ça doit être le format reportage qui me fait cet effet là . Ceci dit si quelqu'un trouve une étude sur le sujet. :)
Aux USA encore plus qu'ailleurs, la guerre aux drogues est largement une guerre raciale. Les blancs sont autant nombreux, voire plus nombreux à consommer des drogues, mais la très grande majorité des personnes qui se font inquiéter sont des noirs. Et, au début, la prohibition était clairement et officiellement dirigée contre les noirs. Le crack est davantage consommé dans les quartiers noirs, pauvres, où il n'y a pas tellement d'alternative à l'économie du crack, où les gens sont abandonnés à leur sort. Dans les quartiers riches, blancs, on consomme aussi beaucoup de coke, mais le plus souvent en poudre. Le prof. Carl Hart, neuroscientifique à l'université de Columbia, a démontré qu'il n'y a pas de réelle différence entre le crack (cocaïne base) et la coke en poudre (chlorhydrate de cocaïne) hormis le mode d'administration. Or, les délits liés au crack sont beaucoup plus sévèrement punis aux USA. Avant Barack Obama, les peines minimales étaient 100 fois plus sévères pour le crack que pour la cocaïne. Il a fait un geste en réduisant ces disparités: actuellement, les peines minimales restent 18 fois plus élevées pour le crack que pour la cocaïne. Il y a donc un progrès, mais à mon avis, c'est toujours inacceptable...
Ainsi, à mon avis, ta remarque concernant le lien entre le lieu de consommation et le type de drogue consommée est fondée, mais il ne faut pas perdre de vue qu'aux USA, il y a une forte ségrégation résidentielle liée à l'origine ethnique: il y a des quartiers pauvres, essentiellement "noirs" ou "latinos" et dans ces quartiers, malheureusement, il n'y a bien souvent pas beaucoup d'alternatives à la conso ou à l'économie du crack. C'est malheureusement, bien souvent l'une des seule chose à laquelle les gens ont accès et probablement que sans le crack, ces gens ne s'en sortiraient tout simplement pas. Comme ce sont ces personnes-là qui sont la principale cible de la répression, les familles sont souvent prises dans un cercle vicieux où une grande partie des membres d'une famille appartiennent à des gangs, font de la prison, etc.
Pour ceux qui s'intéressent au sujet je conseillerais de lire High Price, de Carl Hart (concernant le lien entre les facteurs sociaux, comme par exemple le racisme, et les "problèmes de drogues"). Je conseillerais aussi En quête de respect, de 'anthropologue Philippe Bourgois, qui a fait une recherche de terrain qui a duré 10 ans, dans un quartier portoricain pauvre où l'économie du crack est pour ainsi dire la seule qui fonctionne et où ceux qui essaient de faire autre chose se plantent parce qu'ils ne maîtrisent pas les codes de la société dominante.
Comme je n'étais pas là ce week-end, je n'ai pas encore pu regarder les reportages. J'en regarderai ces prochains jours pour me faire une idée...
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Dernière modification par BedBug (28 septembre 2015 à 18:17)
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Dernière modification par Jean Croisier (29 septembre 2015 à 23:44)
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Dernière modification par Jean Croisier (30 septembre 2015 à 13:39)
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Jean Croisier a écrit
Première remarque: la dealeuse qui se fournit sur le darknet teste le MDMA blanc transparent, mais pas le jaune, qui, selon elle, est très bon. A mon avis, il a une sale gueule... On dirait bien qu'elle se fait un peu de publicité mensongère en passant...
Concernant l'héro noire, d'après ce qu'ils en disent, elle a l'air bonne, surtout la "pure", mais cet aspect noir est vraiment dégeu, ça m'étonne beaucoup qu'on aie envie de lui donner cet aspect, même si c'est pour la différencier des autres. Je trouve que ça ne donne vraiment pas envie.
Pour la MDMA ça veut pas dire grand chose, si sont produit craignait elle aurait pas proposer de les tester. Et vu comment elle faisait ça (elle met un caillou complet tu m'étonne que ça réagis) ça n'aurait pas changé grand chose. Et puis c'est un reportage elle va pas tout tester, de toute façon tu remarquera que comme toujours ils ont tous le meilleur produit. Ceci dit ça laisse supposer qu'au moins elle teste ses produits à l'achat ce qui n'est pas le cas de tous les dealer.
Pour la black tar en fait techniquement ce n'est pas de l'héro, l'acétylation de la morphine n'est pas complète. La black tar ne contient pas d héroine (diacetylmorphine) mais différents isomères de monoacetylmorphine. Et puis pour son aspect c'est parce qu'elle est faite directement à partir de l'opium donc ça donne cette sorte de mélasse puis l'espèce de poudre noir.
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 14:53)
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Jean Croisier a écrit
ils ont vraiment des produits bizarres aux USA
C'est les milles et une joie des cartels Mexicains (encore eux les saligots ) qui ne maîtrisent pas la fabrication de l'héroïne et accessoirement qui ont peut être pas envie de se casser le cul. Et puis ça doit être bien moins cher à produire (moins de matos, plus facile,etc) donc bien plus rentable mais là j'extrapole.
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La black tar ne contient pas d héroine (diacetylmorphine) mais différents isomères de monoacetylmorphine. Et puis pour son aspect c'est parce qu'elle est faite directement à partir de l'opium donc ça donne cette sorte de mélasse puis l'espèce de poudre noir. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1979 … ml#p197917
opium+acide+chaleur ? Pas de solvant ? ça ressemble à ce que les gars cuisinent aux abords des champs dans le reportage de Vice, pas loin de Pragues. Pour la 3 et la 4, j'ai quelques représentations du process, pour la black tar... aucune idée.
édith pour le black tar on peut parler d'acétalisation incomplète ?
Dernière modification par Mister No (30 septembre 2015 à 16:36)
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Pure morphine and heroin are both fine powders. Tar's unique appearance and texture is due to its acetylation without benefit of the usual reflux apparatus: the Wright-Beckett process substitutes common acetic acid for high-purity acetic anhydride in the acetylating process and omits the refluxing steps, making black tar cruder but cheaper and faster to produce than true heroin. It should also be noted that the percent of the remainder[clarification needed] of black tar heroin is often other psychoactive opiate substances, like monoacetylmorphine in the form of 3- and 6-monoacetylmorphine (3-MAM and 6-MAM) in addition to the usual adulterants and diluents found in other forms of heroin.
The abnormally high 3-MAM content is due to the less than optimum acetylating agent combined with a different reaction time for the acetylation procedure. Varying levels of 6-MAM are due to the process of hydrolysis or from the process of using a catalyst in the creation of the product from the beginning (6-MAM being more potent by weight than 3,6-AM or "heroin" proper), a natural decomposition of heroin, which is accelerated when the heroin comes into contact with moisture. In 2006, ten-year-old samples of black tar heroin held as evidence were found to contain 51% and 63% 6-MAM by the Vista, California, U.S. DEA laboratory.[6]
The assumption that tar has less adulterants and diluents is a misconception. The most common adulterant is lactose, which is added to tar via dissolution of both substances in a liquid medium, reheating and filtering, and then recrystallizing. This process is very simple and can be accomplished in any kitchen with no level of expertise needed.
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 16:43)
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Syam a écrit
Dire que ce sont les puissants qui ont le pouvoir, cela semble une redondance, pourtant dans la pratique pas grand monde semble vraiment percuter!
Je préfère ne pas participer au débat sur la légalisation du cannabis, mais entièrement d'accord avec cela en tout cas. Absolument personne ne le calcule aujourd'hui, c'est juste une certitude énorme.
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