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PSYCHOCRACK a écrit
source: http://www.chanvre-info.ch/info/fT/Nouv … 10572.html
"Plus de 100 études scientifiques le montrent : Le cannabis annihile cancer" par Santé Nutrition"
Considérant que, jusqu’à il y a environ 85 ans, l’huile de cannabis était utilisée dans le monde entier pour traiter une variété de maladies, dont le cancer, il n’est pas surprenant que l’élimination progressive du cannabis pour traiter la maladie ai coïncidé avec l’émergence de l’industrie pharmaceutique.
Rick Simpson, un activiste de la marijuana médicale, est sur une croisade pour aider les gens à guérir. Il considère le cannabis comme la plante la plus médicalement active sur terre, et a partagé cet apparent miracle – totalement gratuitement. Il a maintenant des milliers de témoignages de ceux qui ont été guéris de la maladie « incurable » pour appuyer ses revendications que le cannabis annihile cancer.
Pour les opposants qui ne sont pas encore convaincus de l’efficacité du cannabis pour le traitement du cancer, les vertus curatives formidables de la plante sont bien documentées par une profusion d’études révisées par des pairs.
Plante médicinale traditionnelle soutenue par la médecine moderne
Cancer du sein
Une étude du Cancer Molecular Therapeutics a exploré la relation entre l’utilisation de cannabidiol (CBD) et la diminution subséquente de l’agressivité de la tumeur du cancer du sein. Les chercheurs ont conclu que le CBD représente le premier agent non toxique pour diminuer l’agressivité des cellules cancéreuses du sein métastatiques in vivo.
Plusieurs études appuient ces résultats supplémentaires, y compris « Voies de médiation des effets du cannabidiol sur la réduction de la prolifération des cellules du cancer du sein, invasion et la métastase » et « Cannabinoïdes : un nouvel espoir pour le traitement du cancer du sein ? »
De plus, le journal PLoS One rapporte une preuve supplémentaire de la manière dont les cannabinoïdes modulent la croissance des tumeurs du cancer du sein et les métastases en inhibant les récepteurs spécifiques.
Cancer du côlon
Tel que publié dans la recherche pharmacologique :
« Des études sur les cellules épithéliales ont montré que les cannabinoïdes exercent des effets antiprolifératifs, anti-métastatiques et apoptotiques, ainsi que la réduction de la libération des cytokines et la promotion de la cicatrisation des plaies. In vivo, les cannabinoïdes – via l’activation directe ou indirecte des récepteurs CB(1) et/ou CB(2) – exercent des effets protecteurs dans des modèles bien établis de l’inflammation intestinale et du cancer du côlon ».
L’équipe a conclu que l’administration de cannabinoïdes « peut être une stratégie prometteuse pour lutter contre les inflammations intestinales et le cancer du côlon ».
En outre, la recherche dans le Scandinavian Journal of Gastroenterology a établi que les lignées cellulaires du cancer du côlon ont été fortement affectées par les cannabinoïdes.
Leucémie
Il a été démontré que le cannabis induit une cytotoxicité dans des lignées cellulaires de la leucémie, selon le journal Blood :
« Nous avons montré que le THC est un puissant inducteur d’apoptose, même à des concentrations 1 x IC(50) (concentration inhibitrice à 50%) et dès 6 heures après l’exposition au médicament. Ces effets ont été observés dans les lignées cellulaires leucémiques de (CEM, HEL-92, et HL60), ainsi que dans les cellules mononucléées du sang périphérique ».
Il n’a pas semblé que le cannabis aidait simplement la chimiothérapie – il a produit des résultats indépendamment avec le THC, composé actif, responsable de la mort des cellules cancéreuses in vitro.
De même, une étude du Molecular Pharmacology Journal a constaté que le cannabidiol non psychoactif induisait considérablement l’apoptose (mort cellulaire) des cellules leucémiques. « Dans l’ensemble, les résultats de cette étude révèlent que le cannabidiol, agissant par l’intermédiaire du CB2 et de la régulation de l’expression de Nox4 et p22(phox), peut être un traitement nouveau et hautement sélectif de la leucémie. »
Deux autres études, « Le MAPK p38 est impliqué dans l’apoptose induite par le récepteur CB2 des cellules leucémiques humaines » et « L’irradiation Gamma améliore l’apoptose induite par le cannabidiol, un cannabinoïde non psychotrope, dans des cellules HL-60 en culture de la leucémie myéloblastique« , ont également démontré l’efficacité du cannabis pour favoriser la mort des cellules leucémiques.
Immunité
Une recherche publiée dans le journal Prostaglandins, Leukotrienes and Essential Fatty Acids trouvé que les composés cannabinoïdes jouent un rôle vital dans la modulation du système immunitaire pour améliorer l’issue d’un diagnostic de cancer. En résumé, l’équipe estime que « Les preuves expérimentales en revue dans cet article plaident en faveur du potentiel thérapeutique de ces composés dans les troubles immunitaires et le cancer. »
En outre, l’étude Cannabinoids and the immune system confirme que les agents cannabimimétiques ont des effets substantiels sur les cellules tueuses naturelles, fournissant ainsi une utilité thérapeutique dans la réduction de la croissance tumorale et l’induction de l’apoptose. Par conséquent, le cannabis démontre un « rôle subtil mais important dans la régulation de l’immunité et ce rôle peut éventuellement être exploité dans la gestion des pathologies humaines. »
Le cancer du col de l’utérus
Les cellules cancéreuses du col de l’utérus sont également fortement influencées par le cannabis. Publiée dans Gynecologic Oncology, l’équipe de recherche a découvert que le composé induisait l’apoptose dans les lignées cellulaires du cancer du col de l’utérus.
Mélanome
La forme la plus mortelle du cancer de la peau, le mélanome, a relativement peu d’options de traitement au-delà de la prévention et la détection précoce. Dans ce contexte, les conclusions de l’étude Les récepteurs cannabinoïdes comme nouvelles cibles pour le traitement du mélanome méritent d’être soulignées. Lors des essais sur les animaux, les cannabinoïdes ont encouragé la mort des cellules cancéreuses, tout en réduisant la croissance, la prolifération et les métastases des cellules du mélanome.
Les cancers de la peau autres que le mélanome répondent également bien aux cannabinoïdes. Selon les recherches du Journal of Clinical Investigation :
« L’administration locale de [cannabinoïdes] a induit une inhibition considérable de la croissance des tumeurs malignes générées par inoculation de cellules tumorales de l’épiderme sur des souris nues. Les tumeurs traitées aux cannabinoïdes ont montré une augmentation du nombre de cellules apoptotiques. Ceci a été accompagné d’une altération de la vascularisation de la tumeur, tel que déterminé par l’altération de la morphologie des vaisseaux sanguins et la diminution de l’expression de facteurs pro-angiogéniques (VEGF, facteur de croissance placentaire, et angiopoïétine 2). … Ces résultats confirment une nouvelle approche thérapeutique pour le traitement des tumeurs de la peau « .
Ce ne sont que quelques exemples – parmi des centaines – qui démontrent l’efficacité du cannabis dans l’éradication du cancer sans effets secondaires indésirables. En outre, le documentaire qui suit explore l’histoire et les usages modernes du cannabis pour guérir des maladies graves telles que le cancer, le sida, la maladie de Crohn et plus :
Cannabis médical et son impact sur la santé humaine : un documentaire sur le cannabis
Études scientifiques du National Institute of Health
Si vous êtes encore dans le doute quant à l’efficacité du cannabis pour la guérison du cancer, jetez un oeil à ces 100 études scientifiques du National Institute of Health :
Le cannabis tue les cellules tumorales
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/art...
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Cancers de l’utérus, des testicules, et du pancréas
http://www.cancer.gov/cancertopics/...
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Cancer du cerveau
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Cancer de la bouche et de la gorge
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Cancer du sein
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
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Cancer du poumon
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
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Cancer de la prostate
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Cancer du sang
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
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Cancer de la peau
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
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Cancer du foie
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Le cannabis contre le cancer (général)
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
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Cancers de la tête et du cou
http://ww.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/arti...
Cholangiocarcinome
http://ww.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1...
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Leucémie
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Le cannabis induit partiellement/complètement la mort des cellules cancéreuses
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Rhabdomyosarcome
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Lymphome
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Le cannabis tue les cellules cancéreuses
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Mélanome
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Carcinome thyroïdien
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Cancer du colon
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Inflammation intestinale et cancer
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Les cannabinoïdes dans la santé et la maladie
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Le cannabis inhibe l’invasion des cellules cancéreuses
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/...
Source : wakeup-world.com
Sa fait plaisir de voir enfin une étude autre que "le canna rend skyzo" ou le cannabis bouffe la memoire immédiate .
Mais aprés je pense que c'est la varieter qu'on utilise avec la méthode d'administration qui joue vraiment , parce que je comprend pas comment on peut soigner le cancer du poumon en fumant un gros joint sur une slim avec une clope entière , je pense que la meilleur méthode pour en prendre vraiment les bonne chose c'est le manger dans un gateau ou autre sans abuser biensur mais juste histoire de vraiment ce purifier le corps.
Plus de 100 études scientifiques le montrent : Le cannabis annihile cancer
Déjà, le titre est mensonger.
Sa fait plaisir de voir enfin une étude autre
Ce n'est pas une étude mais énormément d'études parfois très différentes avec de résultats qui ne collent pas au titre.
Chaque étude doit être lue, par contre rien ne dit que celui qui a rédigé l'article et son titre soit qualifié pour s'aventurer dans le domaine.
La marijuana médicale : Une note de précaution
Au même titre que toutes les autres personnes qui ont travaillé pendant des dizaines d'années pour faire en sorte que la marijuana, avec tout ce qu'elle a à offrir, puisse obtenir le droit d'occuper la place qui lui revient légitimement dans nos vies respectives, j'ai été très encouragé par la rapidité avec laquelle elle semble être de plus en plus perçue comme étant un médicament polyvalent ne présentant aucun danger pour la santé.
« Primum non nocere »
par Lester Grinspoon, Docteur en médecine.
Au même titre que toutes les autres personnes qui ont travaillé pendant des dizaines d’années pour faire en sorte que la marijuana, avec tout ce qu’elle a à offrir, puisse obtenir le droit d’occuper la place qui lui revient légitimement dans nos vies respectives, j’ai été très encouragé par la rapidité avec laquelle elle semble être de plus en plus perçue comme étant un médicament polyvalent ne présentant aucun danger pour la santé. En plus d’offrir du réconfort à un très grand nombre de patients souffrant de multiples symptômes et syndromes (pour des coûts et un taux de toxicité inférieurs aux médicaments conventionnels auxquels elle offre une alternative), la marijuana permet à ces patients, à leurs proche ainsi qu’au personnel soignant de voir de leurs propres yeux que l’emploi de cette drogue est à la fois sans danger et très bénéfique. La campagne de « dédiabolisation » a été rude mais je pense que maintenant l’idée d’une marijuana médicale est acceptée sur un plan général (sauf par le gouvernement américain). L’évidence qui étaye ce statut de médicament relève, contrairement à pratiquement tous les autres médicaments modernes, de l’anecdote. Depuis le milieu des années 60, les médicaments nouveaux sont officiellement approuvés par des études avec répartition aléatoire. La même procédure aurait été suivie si la marijuana n’avait pas été placée aux États-Unis dans la Catégorie 1 de la Loi régissant les substances contrôlées (« Controlled Substances Act ») datant de 1970 et qui a rendu impossible la mise en place des études nécessaires pour qu’elle soit reconnue par l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). L’évidence de nature anecdotique suscite de nos jours moins d’intérêt, quand bien même à l’origine d’une grande partie de notre savoir concernant les médicaments artificiels et les dérivés de plantes. Des expériences réalisées sous contrôle n’ont pas été nécessaires pour reconnaître le potentiel thérapeutique de l’hydrate de chloral, des barbituriques, de l’aspirine, du curare, de l’insuline ou de la pénicilline. Un bon nombre d’exemples plus récents mettant en exergue la valeur de l’évidence anecdotique pourrait encore être cité… C’est par le biais de l’anecdote que l’emploi du propanol pour l’angine et l’hypertension, du diazepam pour l’état de mal épileptique (état de crises constantes) et de l’imipramine pour l’énurésie de l’enfant (« pipi au lit ») ont été mis à jour alors que ces médicaments avaient été à l’origine approuvés officiellement pour le traitement de maux différents.
Aujourd’hui, la recommandation, émise ou non par un médecin, de recours à la marijuana médicale pour traiter un signe avant-coureur ou le symptôme d’une maladie se base presque totalement sur l’évidence v. Considérons par exemple le cas d’un patient, dont le diagnostic de la maladie de Crohn a été confirmé, qui souffre de crampes sévères, de diarrhée et de perte de poids et dont les symptômes ne sont pas soulagés par un traitement conventionnel (ou même après intervention chirurgicale). Son médecin, familiarisé avec le cannabis et les évidences anecdotiques qui démontrent l’utilité de la plante pour le traitement du syndrome, n’hésiterait sûrement pas à lui conseiller d’essayer la marijuana. Il dirait peut-être : « Écoutez, je ne suis pas certain que cela puisse vous aider mais il a été démontré à différentes reprises que la marijuana a été très bénéfique dans le traitement de ce trouble, et si vous l’employez correctement, cela n’aura aucune répercussion négative. Je vous conseille d’essayer et si ça marche « tant mieux ! » — sinon, cela n’aura aucune influence sur votre santé. » Si le patient suit ce conseil et en tire bénéfice, il relayera l’information à son médecin et expliquera que la drogue a éliminé les symptômes et qu’il reprend du poids, ou alors, que ça n’a pas marché mais qu’il ne perçoit aucune différence, positive ou négative, par rapport à la période précédant l’essai de traitement à la marijuana. Ce type d’échange entre patient et médecin n’est pas hors du commun, surtout dans les états où la marijuana est prescrite comme médicament. Parce que l’emploi du cannabis en tant que médicament est anodin par rapport à la plupart des autres médicaments avec lesquels il se trouve en compétition, les médecins qui se sont correctement informés sont moins hésitants à recommander l’essai de ce type de traitement.
L’un des problèmes rencontrés pour la reconnaissance d’un médicament dans le seul contexte anecdotique, particulièrement dans le cas d’une substance dont le profile de toxicité est moins élevé que celui présent dans les médicaments vendus en pharmacie, consiste dans le risque de le vendre de manière excessive. Pour ne citer qu’un exemple, la marijuana est recommandée pour le soulagement de douleurs diverses, certaines d’entre elles n’étant pas réceptives à ses propriétés analgésiques. Néanmoins, dans ce cas particulier, un essai raté de traitement par la marijuana ne pose pas de problème sérieux et le patient et le praticien peuvent pour le moins conclure que l’analgésique à la toxicité la plus faible n’a pas d’effet sur un patient présentant ce type de douleur. Malheureusement, ce genre d’essai ne se révèle pas toujours inoffensif.
Dans l’édition de janvier du magazine High Times, Steve Hager publie l’article intitulé « L’huile de chanvre, le médicament de Rick Simpson » dans lequel il chante les louanges des vertus thérapeutiques anti-cancer d’une forme concentrée de marijuana développée par un Canadien et baptisée « huile de chanvre ». Malheureusement, l’évidence anecdotique sur laquelle la capacité de guérir le cancer se base reste peu concluante et pose de ce fait un problème éthique sérieux.
Simpson, qui n’a suivi aucun enseignement médical ni scientifique (il a arrêté sa scolarité après le collège), ne demande apparemment pas que la personne désireuse de bénéficier de son traitement ait reçu un diagnostic officiel ou présente un type de cancer particulier, généralement confirmé par une biopsie, des tests de dépistage et des examens histopathologiques, des preuves cliniques et radiologiques fournies par un laboratoire. Manifestement, il assume que ses « patients » lui disent la vérité. Par ailleurs, après avoir soumis les personnes à son traitement d’« huile de chanvre », aucun suivi clinique ou en laboratoire n’est effectué ; il accepte tout simplement l’idée émise par le patient que ce dernier a été guéri. D’après Hager, son traitement atteint un taux de réussite de 70 %. Mais 70 % de quoi au juste ? Toutes les personnes qu’il a traitées à l’aide de ce médicament à l’huile de chanvre ont-elles obtenu la preuve médicale et suffisamment documentée qu’elles souffrent véritablement d’un cancer ou traite-t-il les symptômes, voire une constellation de symptômes, que lui ou le patient a conclu être la preuve de l’existence d’un cancer ? Et quelle est la nature et la durée du suivi qui lui permettent de conclure qu’il a obtenu 70 % de guérison avec son traitement ? De plus, ce groupe de « patients atteints du cancer » englobe-t-il les personnes ayant déjà suivi des traitements thérapeutiques réputés concluants dans la guérison de certaines formes de cancer ou qui permettent, parfois pendant de longues périodes, d’en tenir à distance beaucoup d’autres ?
Il y a des patients qui présentent de solides diagnostics de cancer au stade présymptomatique (comme dans le cas d’un cancer de la prostate en phase initiale) mais qui, pour une raison ou une autre, évitent le traitement allopathique et cherchent désespérément d’autres approches. C’est ce type de patients qui est également avide de croire que le nouveau traitement, comme dans le cas du médicament à l’huile de chanvre, est responsable de la guérison de leur cancer. Malheureusement, ce cancer qui était asymptomatique au moment de sa découverte, deviendra au final symptomatique et la possibilité d’une guérison s’en trouve alors considérablement réduite, voire irréalisable.
C’est la leçon que j’ai retirée lorsque l’institut américain de recherche sur le cancer me demanda au début de ma carrière médicale, alors que je me penchais sur la recherche dans ce domaine, de participer à une enquête concernant un citoyen du Texas qui prétendait que son grand-père avait découvert une herbe qui guérissait le cancer. Je réussis à retrouver deux femmes qui présentaient des diagnostics confirmés de cancer cervical au stade premier (asymptomatique), qui avaient décidé, au lieu de recourir à la chirurgie, de se rendre au Texas et de prendre le « médicament » en question. Lorsque je les revis quelques mois après qu’elles eurent reçu leur « traitement », elles étaient persuadées de ne plus souffrir du cancer. Je réussis à les persuader, après de nombreux efforts, de laisser notre service de chirurgie procéder à deux nouvelles biopsies ; chacune d’entre elles révéla alors un développement du processus pathologique par rapport aux biopsies d’origine. Les deux femmes furent alors convaincues de la nécessité de subir l’intervention chirurgicale qu’elles craignaient tant, et il va sans dire que c’est cette procédure qui les sauva.
Il ne fait aujourd’hui aucun doute que le cannabis joue un rôle important (mais non curatif) dans le traitement de cette maladie car il est très souvent bénéfique pour les personnes qui souffrent de nausées, d’anorexie, de dépression, d’anxiété, de douleurs diverses et d’insomnie. Néanmoins, et même si les études portant sur les animaux démontrent de plus en plus qu’il peut réduire la taille des tumeurs et avoir des effets salutaires dans certains cancers, il reste encore à prouver qu’il guérit effectivement le cancer, et ce, quelle qu’en soit sa forme.
Je pense que le jour viendra où la preuve sera faite que les dérivés des cannabinoïdes renferment des vertus curatives permettant la guérison du cancer, mais en attendant, nous devons rester vigilants quant aux promesses faites à ces patients.
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