Ma psychologue m'a proposé de voir un psychiatre par rapport à mes crises d'angoisse, et à mon angoisse généralisée, pour qu'il puisse me prescrire des anxiolytiques.
J'ai dit à ma psy : "Je trouve quand même ça malsain de soigner la manifestation du souci que le souci en lui-même. C'est frustrant, aussi. Mais je suis d'accord pour voir le psychiatre."
Elle m'a dit d'accord. Je pense que j'aurais aimé qu'elle me dise qu'on va parler de ce que j'en pense avant de caler le rdv.
Je suis contente d'avoir ce putain de rdv. Y a 2ans, quand j'ai vu un psychiatre pour mes troubles du comportement alimentaires, la seule raison pour laquelle j'ai accepté de commencer une thérapie avec lui, c'est parce que je savais qu'en tant que médecin, il pouvait me délivrer des médocs. Puis je l'ai pas trouvé bien futé, j'aimais pas sa façon de travailler, alors j'ai arrêté.
Honnêtement, je me fiche de soigner mes crises d'angoisse ou pas. C'est cool si j'en fais plus, c'est surtout cool si je suis plus constamment dans un climat d'angoisse, à longueur de journée.
Je pense que je ne suis heureuse d'aller voir ce psychiatre que parce qu'il me prescrira des médicaments, et donc, probablement, de
pouvoir me victimiser indirectement, auprès des autres ou auprès de moi-même, et de vivre des expériences nouvelles. Probablement là -dedans des expériences qui mèneront à des sentiments négatifs, et je sais pas si c'est un besoin d'attention par la victimisation, une curiosité de l'expérience comme j'en ai énormément, ou autre chose. Ce qui est sûr, c'est que ça ne s'arrête pas au simple "oh ouais cool des anxios".
Vers mes 14/15/16 ans (j'en ai 18) je volais les anxios de ma mère, et chez les gens chez qui j'allais, comme ça, juste histoire de. Après analyse & réflexion, je pense que ça vient du fait que j'ai vu ma mère bouffer médoc sur médoc pendant sa chimiothérapie, et la curiosité & l'innocences enfantines (et bien des raisons plus complexes) ont fait que j'ai voulu voir ce que c'était. Quand elle est morte, je me suis réservé sa boîte de lexomil et ses atarax.
Je gardais tout dans une petite boîte, au début je faisais une collection, un peu fascinée, puis petit à petit je les mangeais par moitié. Et j'ai commencé à en voler.
Ca fait longtemps que j'en ai pas pris.Voilà pour le contexte.
Je sais qu'on n'est pas sur un forum de thérapeute, et que mes questions vont probablement plus relever de l'analyse que du pur & dur vécu avec la drogue, mais je pense avoir besoin d'en parler, ou de voir l'avis de gens que je connais pas.
J'ai pas besoin de demander si quelqu'un a déjà ressenti ou vécu cette situation exacte. C'est pas vraiment le sujet.
Je parle, plus globalement, et plus profondément peut-être aussi, de cette
victimisation par la consommation de drogues. J'ai besoin de discuter à ce propos, j'ai pas de question exacte, je voudrais simplement plein d'avis différents et des discussions riches.
Dernière modification par nokkloom (02 février 2016 à 22:03)