Dépression et Morphine.

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SheepskinTearaway homme
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Salut à  tous !

C'est pas le premier topic que j'ouvre. Mais c'est le principal. J'ai besoin de parler. Certains psychos m'aident déjà  en MP - en particulier L*** et N****** qui se reconnaîtront - mais j'aimerais des avis plus diverses.

Je vais être simple : je vais raconter ma life, voilà . big_smile

Je suis SheepskinTearaway, 21 ans, étudiant en 2ème année de Lettres Modernes. Je souffre d'une maladie mentale, le trouble de la personnalité borderline - j'ai pu dire "Asperger" : en fait, certains psychiatres ont voulu me faire croire que je pouvais avoir un diag tardif d'autisme. C'est certainement faux, je ne crois pas qu'on puisse cumuler les deux de toute façon...

Bref, dans ma vie, tout s'est pas forcément passé comme prévu. C'a été la merde depuis l'enfance, mais les choses ont commencé à  partir vraiment en couilles vers 12/13 ans, fin du collège/début lycée. J'étais incapable de m'intégrer socialement, j'étais seul dans ma famille où on comprenait pas l'enfant du milieu un peu chelou. J'ai eu de très bonnes notes jusqu'à  l'obtention du Bac L. En fait, le premier de la classe. Pourtant, celui qu'on ne remarquait jamais. Beaucoup de souffrances psychiques intenses. Notamment un ennui et une angoisse folles. L'ennui, parce que si à  la maison ça allait, si y avait aucune dispute... c'est parce qu'il n'y avait rien. J'avais choisi de fuir, dans ce qui fut ma première addiction : le travail intellectuel. Les bouquins toute la journée... je parlais à  quelques élèves du lycée tout de même. J'ai fumé mon premier bédo avec un de ces types. Et il y a eu Camille... j'avais enfin une nouvelle relation sociale depuis le collège. J'avais abandonné l'évitement. Je me suis livré. Puis ça a fini en insultes. Elle m'a prise pour un schizo : elle a pas compris comment le type qui récitait Baudelaire d'"Au Lecteur" jusqu'à  "Le Voyage" (si on oublie la pré et postface) pouvait la menacer de la foutre au sol et de lui arracher les globes oculaires deux ans après m'avoir connu.

En prépa, les choses ont basculé. Car j'ai bousculé les choses. Je voulais savoir ce que ça faisait de se réinsérer socialement. J'ai travaillé comme un fou - plus que jamais, ce que je n'ai plus refait ensuite... - intellectuellement. Et ai voulu m'investir dans quelques relations. Mais mes relations avec mes camarades étaient à  chier. En fait je les aimais pas - sauf un type. Mais il pouvait pas calculer mes états d'âme. Il comprenait pas le pourquoi du comment je me sentais véner comme pas possible ou complètement vide à  n'en plus pouvoir... j'ai découvert le Valium. Première grosse addiction chimique. Jusqu'à  deux boîtes/jours. C'est avec le Valium que j'ai découvert les notions de "tolérance", de "sevrage"... qui ne me lâcheront plus. J'ai commencé les AD aussi. J'ai fini à  l'HP pour TS. Mes parents m'ont engueulé en me disant qu'il fallait que je travaille moins, que ça me fatigue trop. Je leur ai dit que le problème n'était pas là , mais dans mes relations sociales, familiales, dans ma solitude affective, dans mon vide chronique... ils ont rien compris. En même temps, s'ils avaient compris, y aurait pas de problèmes. Cette année-là , j'ai également découvert une substance qui me changera radicalement : l'alcool.

Ensuite j'ai fait une année blanche. Je n'ai rien fait. Je suis resté chez mes parents. Les six premiers mois ont été un calvaire. Je buvais, je fumais, je prenais des benzos à  la volée... mais surtout : je tisais, comme un porc. J'ai découvert le Néo-Codion associé à  l'alcool/bzd : mon premier piquage de blaze. Mes parents m'engueulaient. Je terminais à  l'HP. C'étaient des menaces, des injures... si je continue à  boire, mon père me mettrait dans un foyer. Je m'en battais les couilles. Je tisais comme un porc. Ca m'a sauvé du suicide. Y avait rien. RIEN. Ma vie c'était du Vide. J'étais incapable de nouer des relations. L'ambiance familiale est A CHIER. Mes émotions sont ingérables. Mon anxiété est permanente et trop forte. Je suis seul. C'est insupportable. Mes parents comprennent que dalle. J'étais plus capable d'étudier, de rien faire. Ces cons étaient impuissants. Mon père est impulsif, irréfléchi, médiocre. Ma mère pleurnicharde, angoissée pour des riens, immature, et tout aussi médiocre : le tableau est très subjectif. Non c'est pas vrai et oui je suis un petit con de dire ça. Mais je leur en veux de pas savoir quelles études je suis et douter de l'âge que je vais avoir quand vient mon anniv'. Pardonnez-moi, mais je crois que c'est compréhensible.

J'ai rencontré quelqu'un cependant à  l'HP. Angélique. On entretenait une relation téléphonique régulière après ma sortie. On se comprenait. Ca m'a aidé. J'ai bien entendu vu 36 psychiatres qui m'ont appris l'évidence même : je suis borderline. Et dépressif. Et suicidaire. Mais aucun ne m'ont aidé/écouté/compris réellement. Puis il y a eu Karima, et Thomas. Deux personnes que je connu grâce à  internet. Avec Angélique la relation a été légère. Pas assez pour que ce soit suffisant, gratifiant. Mais c'était plutôt correct. Thomas et moi nous nous parlions régulièrement mais il ne voulait pas que ça aille "plus loin", de même. Nous en sommes restés là . Et puis avec Karima, on se parlait très régulièrement, et j'avais vraiment l'impression d'avoir réussi quelque chose. D'avoir tissé un réseau, même s'il était mi-virtuel mi-réel - je parlais à  la fois au téléphone et voyais de temps à  autre Angélique et Karima en vrai. Mes parents ne comprenaient pas ce changement soudain. Ils disaient "c'est bien t'es plus stables depuis que t'as arrêté tes saloperies de boissons, de médicaments et de drogue.". Ils ont confondu la cause et la conséquence. Et surtout : avec eux, on s'entendait vraiment bien... j'avais des amis. C'est con mais j'avais des amis... je sais parler aux gens hein. Mais j'arrive pas à  nouer des relations. A aller plus loin. Je m'y prends mal. Je ne le fais qu'en intimité avec une personne. Et je le fais mal. Ca foire toujours. Jusqu'à  la violence physique et/ou verbale. Ca fini à  l'hosto ou chez les lardus...


J'ai trouvé un taf durant cette année. Emploi Avenir Professeur dans un lycée. Je me suis réinscrit à  la Fac. Je me suis acheté une guitare folk. J'étais prêt pour un nouveau départ : j'avais trouvé un appart dans une grande ville où je suis maintenant installé. Mais y avait un truc au fond de mon cerveau qui voulait resurgir. Comme une douleur sourde qui voulait se faire réentendre. Un jour j'ai affreusement mal à  un point du ventre. J'ai la maladie de Crohn depuis 2011 : nouvelle poussée. J'ai vomi du sang ce jour-là . J'ai pleuré de douleur physique - ça ne m'était jamais arrivé. La douleur physique fait resurgir les angoisses. On me prescrit... Oxycodone. Karima n'allait pas tarder à  me lâcher. Je ne le savais pas, mais je lui avais déjà  trouvé une remplaçante...

L'année 2014-2015, ce fut donc les désillusions. Karima était schizophrène. Son délire paranoïaque l'a emporté sur notre (ma) première relation saine dans l'histoire de ma vie sociale. Thomas ne me parlera plus que deux/trois fois dans l'année. Je parle un peu à  Angélique, mais elle est loin... et surtout, c'est une "pote", pas une "amie". Je rencontre Elodie. Au début c'est génial. On se voit, on se fume des spliffs... elle connaît mon problème avec l'alcool et sait que je prends "des médicaments". Mais ça va. On fait une soirée chez une amie à  elle : Emma (le surnom de la Morphine). On se paye ma gueule. Je le fais remarquer à  Elodie. Elle me dit que "je gâche tout à  chaque fois". J'encaisse. Mais elle me ment. Elle m'apprécie pas autant que ça en a l'air. Une soirée où elle ne veut pas m'inviter, elle prétexte qu'elle l'annule. J'apprends que non. J'ai failli lui foutre une dérouillée sévère. J'ai pas pu me contrôler. Je tremble, mon coeur palpite... j'angoisse. Mais je me tempère. Le lendemain en plus elle est froide. Et là  j'ai fait ce qu'elle appelle une "crise". En gros je deviens tout rouge et je peux pas me calmer et je deviens "fou" "schizo" (selon les dires des autres). Au taf, j'ai pas d'élèves - je fais du tutorat, je donne des cours particuliers. Je suis content d'avoir un travail, mais nerveusement si fatigué par tous les changements sociaux, que... j'ai beaucoup de mal à  tenir. Au travail je rencontre Sylvain, un intellectuel avec qui j'ai de très bons rapports, mais également Lucian, dans un bar. Ce seront mes deux meilleurs amis toute l'année. Je ne les reverrai malheureusement plus. Mais je n'ai jamais haussé le ton avec l'un d'entre eux. Ils me manquent affreusement pour ainsi dire...

Je bois. Enormément. Je prends des benzos de façon vraiment occasionnelle. Je fume quelques joints de la même façon. N'ayant été vu prescrire qu'une boîte d'Oxy passagère, on me met sous Tramadol. J'en abuse et ré-abuse. Vers Janvier je suis trop tolérant au Tramadol. Et je pète les plombs : ma relation chaotique avec Elodie, le taf que j'arrive pas à  assumer, pas plus que les études, la solitude pesante, tout porter sur ses épaules TOUT SEUL... je fais une TS. Elodie vient me voir. Elle me raconte ses malheurs avec Emma. Je m'en bats les couilles. Emma, de son côté, m'a demandé de mes nouvelles. Et on se voit. Et elle ne s'entend plus avec Elodie, et me voit à  la place. Et je l'adore Emma. En même temps, en allant chez elle, je vois par terre une boîte "SKENAN LP 100 MG SULFATE DE MORPHINE". Ca tournait là -bas. J'y suis allé me fournir. Je ne savais pas ce qui m'attendait.

Les mois passent. Je bois. Je sniffe de la morphine. Emma me fait découvrir la coke - expérience frustrante, car sous benzos. Mais je suis bien avec elle. Et en voyant Lucian. Et Sylvain. Et je m'accroche aux études. Mais la relation évolue... Elodie reparaît. Elle se reparle. Emma me dit que j'attends trop d'elle. Que je me confie beaucoup trop. Qu'elle n'est pas ma mère, ni ma psy... elle me dit qu'il faut que j'arrête de boire, de me droguer. Elle devient froide. On s'engueule. Je pète les plombs : alcool/médocs -> Urgences -> Psychiatrie. Elle s'en branle toujours autant ? Je vais acheter une StériBox 2. Je prends une ceinture. Je filtre au coton. Je suis complètement bourré, plein de Valium, et je me fais un taquet, le premier, de 200mg de Skenan. Je lui dis par sms. Elle appelle les pompiers. Naloxone. Nous sommes en mi-Juin.

De nouveau à  l'HP je rencontre Jonathan, un toxicomane accro à  la came. Je suis fragile psychologiquement : Emma vient de me lâcher. On sympathise. Il veut 20 balles pour un képa. J'fais "vas-y ça roule tqt" ; je sais pas pourquoi, j'ai pas calculé, la veille on avait chanté ensembles sur une gratte... et je lui ai filé mes clefs en pensant qu'il serait sincère. Il m'a chourave ma gratte. Ma passion. Et les thunes pour le sken... je reçois une lettre en recommandée. J'apprends que mon CDD Emploi Avenir Professeur n'est pas renouvelé. Je suis au bord du gouffre. Ma tolérance à  la morphine est trop élevée pour moi : le keke est flagrant. Je pense à  entamer un TSO.

Et là  je revois Emma... elle me dit d'arrêter mes conneries. Que je suis trop instable, immature. Je lui dis que j'ai besoin d'elle, que j'ai peur comme un fou qu'elle s'en aille. Je veux aussi qu'elle comprenne qu'elle m'a fait énormément de mal, que c'est pas de la comédie, que je n'exagère rien, que j'ai un trop plein d'émotions que je ne gère pas, que j'en peux plus. Qu'il faut qu'elle reste... ":)". J'ai pas entendu ce que je voulais. La première fille qui m'écoutait en me parlant doucement lorsque j'étais énervé, gentille comme tout, que j'adorais comme une idole, comme personne, comme jamais ; cette fille qui était l'amie qui m'aurait sauvée m'a dit d'aller raconter mes gamineries à  ma mère. Mon coeur s'est emballé. Ma main a tremblé. Je lui ai dit en m'approchant nerveusement, les pupilles écarquillées "retire ce que t'as dit et tqt ça ira" et là ... "dégage arrête putain mais t'es taré qu'est-ce qui te prend ? Putaaiiin j'ai rien dit tu t'emballes direct mais t'as quel âge ? Arrête de jouer au type qui souffre c'est bon t'as rien vas te faire foutre je m'en fous de ce que tu me dis". J'ai pas supporté qu'elle ait dit exactement ce que je ne peux pas supporter d'entendre. J'ai donc dit en retour tout ce qu'elle ne voulait pas entendre, le pire, parce que je pouvais pas lui foutre une mornifle, quelque chose comme "Retourne voir ton daron sale pute, comme apparemment ça te plaît pas d'être avec moi..." : son père est mort. Elle a claqué la porte. J'ai un peu de mal à  me regarder devant le miroir...

Entre temps j'ai été mis sous Sub. J'ai entamé un suivi psychologique au CSAPA en même temps, ce depuis les vacances d'été 2015. J'ai reshooté de la morphine. La seule chose qui me faisait repenser à  Emma et l'oublier en même temps. Puis les ressources financières se sont vidées. Je n'ai pas trouvé de taf. Les dossiers faits avec les AS n'ont mené à  rien. Les consos d'alcool, de sken, de shit, se sont calmés progressivement avec les thunes : autant dire que je suis en sevrage forcé. Et je ne peux pas vivre sans. Je peux pas. J'ai essayé de me reconstruire. Mais j'en suis incapable. Ce qui me tenait c'était les substances. Aujourd'hui j'ai que la bourse du CROUS et une aide de mon père assez maigre (relations merdiques obliges). J'ai envie de tout claquer. Je m'en veux à  mort. J'ai fini mon shit Mercredi soir. Je tombe toujours sur le répondeur d'Emma. Le suivi psy me fait du bien ouais mais ça suffit pas... j'arrive pas à  me faire d'autres relations. J'ai tellement morflé... je sais pas m'y prendre. Mes émotions m'envahissent. Mon impulsivité prend le dessus. J'investis trop... ou pas assez par peur. Y a beaucoup de choses mais, en somme, ça ne va pas.

J'y arrive plus putain. J'y arrive plus sans substitut chimique. J'ai eu une discussion ce matin avec un type du CAARUD, sur la façon dont je voyais les opiacés : actuellement, je mets beaucoup dedans oui. Je serais prêt à  me prostituer. Je suis prêt à  prendre le risque de faire cette dépense alors que mes ressources sont très restreintes et de perdre mon appart. Aujourd'hui, les seules choses qui me guident, sont les substances. Elles m'aident à  tenir. Je ne supporte plus cette vie.

Merci mille fois de m'avoir lu.

Dernière modification par SheepskinTearaway (12 février 2016 à  22:09)


"She opened her heart
To a tearaway, a sheepskin tearaway
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sud 2 france homme
problème traitement
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tu devrais tacher de rencontrer des gens qui n'ont pas que la défonce comme centre d'interet....

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Salut,

C'est vrai qu'à  te lire on peut se laisser aller à  un jugement global, nourrit par la peur d'une différence sociale, d'un comportement hors norme, mais tu ne me fais pas peur, je n'ai pas peur de ce qui te fais peur. Je le crains et le respect et cette perception oblige l'humilité, mais pas la peur. Le vide est une perception insupportable pour l'ego, il se meurt à  son contact et c'est effrayant.

Maintenir des jugements à  ton propre égard, ne peux se justifier, car qui es-tu dans l'instant présent, là  maintenant, sans faire référence à  une mémoire, à  ce que les médecins ont pu te dire. C'est un poison de donner du crédit à  des pensées négatives, des pensées de maladie mentale dont tu souffrirais. Les désordres psychologiques peuvent avoir une réalité, seulement en cas de malformation neurologique, comme mon oncle qui a fait une chute sur la tête quand il était enfant. Dans ce cas là , oui. Il est attardé mental parce que quelque chose s'est brisé en lui matériellement. Cela n'a pas l'air d'être ton cas, tu as plutôt l'air de souffrir de manque d'attention, de joie vivante, d'amour.

Tu as besoin d'une vie spirituelle (pas religieuse), de rencontrer des gens qui incarnent la réalité intérieur, qui se sont libérés des mouvements de l'ego.
Il est possible de s'abandonner au vide et mourrir à  soi. Ce qui meurt, ce sont juste les constructions mentales, la fausse personnalité imaginée, mais toi, tu ne peux mourrir. La conscience est stable et permanente, inaltérable. Seules les pensées changent, bougent, évoluent dans divers directions et disparaissent.
Ce sont elles qui produisent, à  ton contact conscient, des émotions parfois puissantes, qui peuvent s'apparenter à  la folie pour les autres, car tu réagis en dehors des normes du bien faisant et du bien pensant.

Je pense que la seule chose qu'ils serait bon de voir se transformer dans ta vie, c'est cette violence qui blesse toi et les autres, car tu ne mérites pas de te punir ainsi, rien ne le justifie.

Je te conseil quelques vidéos sur internet, qui ne pourront pas te faire de mal et qui ont se pouvoir de toucher le coeur et d'opérer des transformations inespérées. Par exemple, il existe une femme qui était alcoolique et suicidaire, un jour, en touchant le fond, elle s'est retrouvée avec une expansion du coeur, elle s'est éveillée à  la vie, en se rendant compte que tout les jugements dans son mental, ne faisaient que produire une déformation de la réalité consciente.

Aujourd'hui elle aide inlassablement les gens à  faire la paix avec eux même, mais en se situant dans le coeur et l'amour est la plus puissante des énergies transformatrices.
Son nom c'est Katie Byron.

La nourriture aussi est un carburant qui modifie les perceptions. Lorsque l'on voit qu'une goutte de LSD 25 peut t'envoyer dans un voyage de l'esprit pendant des heures et des heures, il ne faut pas sous estimer tout ce que l'on avale.

Un tout petit exemple dans ma vie : souffrant des articulations, des tendons à  un niveau très très inconfortable, j'ai fini par ne plus manger de gluten depuis plusieurs mois et oh miracle, transformation totale, mon corps n'est plus douloureux comme il pouvait l'être.
Il est reconnu aussi que le gluten peut être la source de nombreuses problématiques d'autisme tout comme de schizophrénie. Il existe un très grand nombre de témoignages qui viennent nous renseigner sur ces faits.
L'intestin est le deuxième cerveau ou même le troisième avec le coeur, car ils sont constitués de connexions neurologiques et il a était observé par exemple, que le coeur pouvait commander le cerveau pour une action, alors que nous pensions que le schéma n'allait que dans un sens : du cerveau vers le reste du corps.

L'intestin est donc un cerveau à  lui tout seul et c'est aussi le lieu où se fabrique la plupart de la sérotonine, ce qui veut bien dire que ce que je mange va définir mon état psychologique et les témoignages indiquent bien que des personnes souffrant de crises de schizophrénie à  répétition, n'en font plus du tout, depuis qu'ils mangent totalement différemment.
L'aliment médicament le plus performant, est de manger tout cru et en retirant bien évidement, la viande qui est un poison bien reconnu à  ce jour médicalement, même si le lobbying sur puissant des la viande, tente en permanence de maintenir la désinformation sur le sujet.

Tu n'as rien à  perdre et tout à  y gagner à  essayer de changer ton alimentation.

La morphine te fait du bien car elle est une fantastique molécule pour calmer les pensées, qui sont, je le rappel, source d'émotions. C'est un médicament que tu as trouvé et que tu ne veux plus lâcher car il te fait du bien. Mais si sans lui tu pouvais te sentir heureux, tu le laisserais partir sans rien dire.

Depuis que je me nourris dans le bon sens pour moi, j'ai pu commencer à  enfin voir s'inverser la courbe montant de ma consommation d'oxycodone. Première fois en presque quatre ans. Première fois que mon esprit reste calme et serein et peut envisager de descendre les dose doucement, sans aucune obligation naissante de la culpabilité.

Dans tout les cas je trouve que tu es courageux d'avoir décris une partie de ton passé et je pense vraiment ue tu as tout pour aller mieux, si tu as ce déclic de vouloir être heureux.

Il y a un exercice intéressant à  faire au coucher et au lever, c'est de faire une inspiration profonde par le nez, bloquer la respiration quelques secondes et expirer par le nez. Tu fais ça trois fois et ensuite dans l'apaisement que cela produit naturellement, tu poses cette question intérieurement : "Comment serait ma vie si j'étais en paix ?".
Laisse la question raisonner dans ton être, laisse la agir d'elle même. Tu fais ça quelques instants le soir au coucher et le matin au réveil.

Je te souhaite de comprendre que la vie est un cadeau et que tu es le seul à  pouvoir en profiter ou pas. Cela dépend de toi, de ce que tu as envie.
Je pense d'ailleurs que l'envie de se suicider est une puissante envie de vivre, un amour profond pour la vie. Car si j'aime la vie et que des choses perturbes ou empêchent cet amour de s'expanser, cela blesse et contrarie, ce qui donne envie de tuer tout ce qui perturbes. C'est le mental que l'on veut tuer, que l'on veut faire taire, car il nous fatigue à  déformer la beauté du monde, le confort du vide.

Puisse la joie et la paix te trouver.
Reputation de ce post
 
J'aime bien te lire, @+

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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SheepskinTearaway homme
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Ce dont tu parles - les constructions mentales, la fausse personnalité imaginée, le fait que tout ça n'est qu'une question de représentation... oui, c'est absolument vrai. Et en grand lecteur de philosophie - particulièrement Schopenhauer, qui m'y a initié, i.e de phénoménologie, métaphysique... - j'en suis particulièrement conscient. Si on rajoute à  cela que j'ai un suivi régulier avec une psychologue, que la psychologie m'intéresse beaucoup - particulièrement Jung - et bien, oui, il est certain que c'est sur cela qu'il faut bosser. Que ce sont mes rencontres qui seront déterminantes, l'évolution de ma façon d'appréhender le monde. Et pas l'illusion opiacée, narcotique. Mais ces rencontres que j'ai pu faire, ces avancées intérieures afin de trouver enfin la paix, on toujours aboutit à  l'échec... et ces rencontres ne sont pas nombreuses. Et je suis las de les attendre. Et en ce moment même, je dois l'avouer, j'aimerais que ma béquille chimique m'aide. Mais à  ce moment où l'argent me manque, je prends beaucoup de risques... je le sais. J'aimerais juste qu'Elle me laisse une période d'accalmie. Mais je prends aussi le risque de sombrer dans une période encore plus sombre où il n'y aura plus qu'Elle...

J'aimerais tempérer la chose en consommant juste un peu encore, puis en tentant, pendant cette période, où l'opiacé m'aura laissé du temps pour me remettre à  moi, de repartir sur quelque chose de nouveau. Je veux faire un pari risqué. Mais en fait surtout je sais pas quoi faire... je sais pas comment, vu le handicap qu'entraîne mon esprit malade, je vais mener à  bien cette année d'études. J'ai pas pu me rendre aux exams. Le début du second semestre a été catastrophique, les absences à  répétitions... j'en ai marre.

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And full of Heroin." - Peter Doherty

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Acid Test homme
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Les opiacés peuvent etre une véritable aide psychologique pour éviter de trop souffrir mais le prix à  payer est de souffrir plus lorsqu'on en n'a plus !
Apres il y ades gens qui peuvent difficilement vivre sans une fois qu'ils les ont rencontré car ils sont la béquille qui les aide à  affronter leurs souffrances !
Il faudrait que tu puisses te faire prescrire un traitement qui te convient mais il faut savoir que si tu commences à  etre dépendant , le chemin est long et pas toujours facile car avec la législation actuelle ,les personnes dépendantes de substances illicites ou meme d'opiacés légaux  sont mal vus par beaucoup de gens !
Les a priori détruisent bien plus que certains produits , alors que si les personnes dépendantes n'avaient pas à  en souffrir et pouvaient avoir le traitement qui leur convient , comme ça a été longtemps le cas en Angleterre , meme si ça l'est toujours dans une moindre mesure , ces personnes pourraient pour la plupart s'intégrer et mener une vie normale !
Pendant des décénnies , tout un tas de personnes tout à  fait intégrées dans la société, bénéficiaient de programmes d'heroine pharmaceutique et parmi elles , tout un tas de gens de milieu plutôt élevés , comme des avocats , banquiers , médecins et tout un tas de gens comme ça qui menaient ne vie à  peu pres normale à  coté de leur dépendance !
Mais à  partir du milieu des années 60 , le nombre de gens bénéficiant de ces programme là  bas a augmenté et l'heroine s'est répendue dans la société , stigmatisant encore plus les gens qui en bénéficiaient depuis longtemps et qui ne posaient absolument pas probleme !
Meme si ce produit créée une forte de,pendance , on peut tout à  fait vivre une vie à  peu pres normale à partir du moment où on a acces à  unproduit propre et régulierement , meme si évidemment une vie sans dépendance est plus simple qu'une vie avec !
Mais les gens sont tout de meme dépendants de tout un tas de choses sans meme le réaliser puisqu'ils y ont acces en permanence !
Privez les gens de ce qui leur semble normale dans leur quotidien et ils verront à  quel point ils sont dépendants de toutes ces choses lorsqu'ils n'y ont plus acces  !
C'est tellement facile de stigmatiser ls gens qui sont dépendants de certaines substances , alors que certains ne font de mal à  personne et vivent leur dépendance de la meme maniere quédes gens qui sont malades et dépendants d'un médicament !
Quelqu'un qui est dépressif et qui est dépendant de benzos est considéré comme malade et dépendant d'un traitement mais quelqu'un qui est dépressif et qui est dépendant d'un opiacé et considéré comme un drogué , voir  un délinquant ; c'est absurde et profondément injuste !
Une personne qui est sous anti dépresseur peut avoir acces à  tous les anti dépresseurs qu'il souhaite jusqu'à  ce qu'il trouve celui quîlui convient ; enlevez lui et vous verrez si il peut s'en passer du jour au lendemain !
Quelqu'un qui est sous opiacés doit faire des pieds et des mains pour trouver le traitement qui lui convient , avec un choix des plus réduits par rapport au nombre d'opiacés qui existent et doit en pkus subir la stigmatisation de tout un tas de gens , qui le détruit 1000 fois plus que le traitement qu'il prend puisque les opiacés ne sont pas nocifs pour corps humain malgré la kforte dépendance qu'ils génèrent ( les risques d'overdoses sont extrêmement faibles quand la personne a acces à  un produit dont il maitrise le dosage , à  part si il le fait expres ou qu'il mélange les produits !) !

Dernière modification par pleasurepulse (17 février 2016 à  23:18)

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Xen homme
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Wow !!!!!!!

OK, déjà  c'est super te confier, bravo pour ça.

Tu sembles "hyper empathique, hyper émotif"....  En même temps, t'es pas encore vieux... tu as encore du temps devant toi ;-)

Moi je pense que le CSAPA c'est le plus indiqué. Gave toi de Sub s'il faut, je l'ai fait longtemps, ça m'a vraiment aidé à  me reconstruire et puis tu verras pour décro plus tard, si tu le veux vraiment.

Dans un certain sens ton parcours peut ressembler au mien, moi j'était plutôt dans la case "hyper actif" ! Je revois les prises de tête avec mes parents qui ont fini par me mettre dehors... S'en sont suivi quelques grosses galères... bref.

Après, ces années, et beaucoup grâce au sub, j'ai arrêté tout le reste, peu à  peu. Plus envie de picole, de BZD, ou de shit... Je me suis reconstruit, repris les cours.

Voir un psy c'est bien aussi, mais pas juste 4 fois, il faut le voir sur le long terme, en année. ça aide bien aussi.

Bon courage,

Paix, Amour, Unité

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Xen homme
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232 messages

pleasurepulse a écrit

Les opiacés peuvent etre une véritable aide psychologique pour éviter de trop souffrir mais le prix à  payer est de souffrir plus lorsqu'on en n'a plus !
Apres il y ades gens qui peuvent difficilement vivre sans une fois qu'ils les ont rencontré car ils sont la béquille qui les aide à  affronter leurs souffrances !
Il faudrait que tu puisses te faire prescrire un traitement qui te convient mais il faut savoir que si tu commences à  etre dépendant , le chemin est long et pas toujours facile car avec la législation actuelle ,les personnes dépendantes de substances illicites ou meme d'opiacés légaux  sont mal vus par beaucoup de gens !
Les a priori détruisent bien plus que certains produits , alors que si les personnes dépendantes n'avaient pas à  en souffrir et pouvaient avoir le traitement qui leur convient , comme ça a été longtemps le cas en Angleterre , meme si ça l'est toujours dans une moindre mesure , ces personnes pourraient pour la plupart s'intégrer et mener une vie normale !
Pendant des décénnies , tout un tas de personnes tout à  fait intégrées dans la société, bénéficiaient de programmes d'heroine pharmaceutique et parmi elles , tout un tas de gens de milieu plutôt élevés , comme des avocats , banquiers , médecins et tout un tas de gens comme ça qui menaient ne vie à  peu pres normale à  coté de leur dépendance !
Mais à  partir du milieu des années 60 , le nombre de gens bénéficiant de ces programme là  bas a augmenté et l'heroine s'est répendue dans la société , stigmatisant encore plus les gens qui en bénéficiaient depuis longtemps et qui ne posaient absolument pas probleme !
Meme si ce produit créée une forte de,pendance , on peut tout à  fait vivre une vie à  peu pres normale à partir du moment où on a acces à  unproduit propre et régulierement , meme si évidemment une vie sans dépendance est plus simple qu'une vie avec !
Mais les gens sont tout de meme dépendants de tout un tas de choses sans meme le réaliser puisqu'ils y ont acces en permanence !
Privez les gens de ce qui leur semble normale dans leur quotidien et ils verront à  quel point ils sont dépendants de toutes ces choses lorsqu'ils n'y ont plus acces  !
C'est tellement facile de stigmatiser ls gens qui sont dépendants de certaines substances , alors que certains ne font de mal à  personne et vivent leur dépendance de la meme maniere quédes gens qui sont malades et dépendants d'un médicament !
Quelqu'un qui est dépressif et qui est dépendant de benzos est considéré comme malade et dépendant d'un traitement mais quelqu'un qui est dépressif et qui est dépendant d'un opiacé et considéré comme un drogué , voir  un délinquant ; c'est absurde et profondément injuste !
Une personne qui est sous anti dépresseur peut avoir acces à  tous les anti dépresseurs qu'il souhaite jusqu'à  ce qu'il trouve celui quîlui convient ; enlevez lui et vous verrez si il peut s'en passer du jour au lendemain !
Quelqu'un qui est sous opiacés doit faire des pieds et des mains pour trouver le traitement qui lui convient , avec un choix des plus réduits par rapport au nombre d'opiacés qui existent et doit en pkus subir la stigmatisation de tout un tas de gens , qui le détruit 1000 fois plus que le traitement qu'il prend puisque les opiacés ne sont pas nocifs pour corps humain malgré la kforte dépendance qu'ils génèrent ( les risques d'overdoses sont extrêmement faibles quand la personne a acces à  un produit dont il maitrise le dosage , à  part si il le fait expres ou qu'il mélange les produits !) !

La seul personne qui a été au courant de mon traitement de sub pendant 17 ans, c'était ma femme et mon meilleur pote ! Si tu veux pas la dire, tu le dis pas, c'est tout...

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
salut
je vois qu il y a un sacre flou dans l etiquetage psychiatrique....asperger, autisme...borderline...sachant qu on est dans une epoque formidable où ces fameux diagnostiques sont colles à  a peu pres tous les jeunes un peu..en retrait...on est mal barré!

ce qui compte c 'est toi...comment tu te ressens , comment tu vis ou pas..comment une adolescence compliquee a rompu le fil de l equilibre....tes appels à  la comprehension de tes parents ont ete zappes...on t a envoye en hp , ce qui permet à  tes parents d eviter toute remise en question perso....de mal etre en mal etre tu t es evadé par les prod qui ont ete comme un medicament psychique, d où ton desir de defonce opiace la plus apte à  te "calmer" psychiquement
de ce fait as tu pense à  prendre de la méthadone? elle est vraiment adaptée à  ton profil , car elle apporte vraiment un soulagement des angoisses profondes...de part son affinite avec les opiaces...dejà  je pense que tu te sentirais mieux et limiterait tes derapages ...

où en es tu des etudes? te satisfont elles ?

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SheepskinTearaway homme
Banni
Inscrit le 27 Apr 2015
228 messages
Pleasurepulse, que dire, hormis que je suis tout à  fait d'accord avec toi... en fait avec l'addiction montante, je me cache de plus en plus. Je suis quelqu'un de naïf, qui aborde mal les relations sociales ; j'en dis souvent trop et trop vite sur moi. Sur les produits ç'a été pareil... aujourd'hui je comprends vraiment que c'est un truc que je ne vis véritablement qu'avec de très très rares proches, et avec moi-même. J'assume cette pratique pour ce qu'elle est : marginale, solitaire, transgressive. J'ai été très naïf de penser qu'on pouvait me pardonner si on comprenait mon rapport à  l'alcool, aux opiacés...

Xen, en effet, je suis hypersensible. Je suis au CSAPA, sous Sub... mais ça m'apporte pas la paix que m'apporte la morphine ; et pour répondre en même temps à  bighorse, la Méthadone non plus. La Métha m'endort et me rend asthénique plus qu'autre chose, ce qui n'est pas bon non plus... je suis sans cesse en train de jongler entre état trop anxieux/trop dépressif, asthénique, parfois un mélange des deux ! Et évidemment, les prods permettent d'équilibrer le tout, en gros.

Mes études c'est ce qui me tient à  coeur. Je veux dire, apprendre toujours de nouvelles choses, l'art, la philosophie... tout ça, c'est ma raison de vivre. J'arrive plus à  lire beaucoup, mais quand je lis, je revis. Souvent je lis sous prods, mais j'y arrive aussi sans - plus rarement, mais ça arrive. J'arrive à  écrire aussi. Je revis en fait... Sauf qu'actuellement, le rapport aux émotions, qu'il soit resté le même ou non, se substitue au fait de devoir consommer le produit... parce que je veux consommer le produit. Ca n'est plus consommer parce que je veux taire l'angoisse et la dépression qui m'empêchent de vivre, mais aussi parce que... j'ai besoin de consommer, point.

"She opened her heart
To a tearaway, a sheepskin tearaway
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And full of Heroin." - Peter Doherty

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Acid Test homme
PsychoAddict
Inscrit le 28 Sep 2014
3052 messages
" Si tu veux pas  le dire tu ne le dis pas , c'est tout !!" Looool
Ah si les choses étaient toujours aussi  simples pour tout le monde dans lavie !!
Tu as l'air  d'oublier que nous sommes tous differents ,avec des vies differentes ,des sensibilitées differentes , des problemes differents ,des santées differentes et meme ... Je vais m'arreter là  mais je pense que quelqu'un de pas trop con comprendra ce que je veux dire !
J'adore les gens qui peuvent simplifier les choses à  l'extreme !
C'est vrai puisqu'il y a un mec qui est champion du monde de boxe ou de judo, c'est qu'on doit tous etre capable de l'etre !
Ah bah oui, apres tout un etre humain est un etre humain et ils sont tous pareils !
Et bien non , lavie ce n'est pas parce que toi tu vis les choses comme ça que tout le monde le vie de la meme façon, la meilleure preuve de tout ça est sur le forum , suffit de regarder les vies et les ressentis de chacuns et on s'aperçoit vite que nous ne sommes pas tous égaux !

De plus , pas besoin de raconter sa vie a, tout le monde piur se sentir stigmatisé !
Si tu as lu ce que j'ai  écrit ,c'est que tu ne l'as pas compris !
Si tu ne comprend pas le parallele que je fais entre les personnes dépendantes sous benzos et celles aux opiacés , je ne peux pas aller plus loin pour te l'expliquer par e que pour moi c'est clair comme de l'eau de roche !
Si jamais je voulais essayer la pharmacopée entiere de benzos piur voir lequel me convient le plus , j'en aurais surement fait le tour en quelques mois , car je pourrais me faire prescrire à  peu pres ce que je veux par contre , ça fait 5 ans que je désespere d'avoir un traitement à  l'heroine pharmaceutique mais je peux aller me faire foutre !
J'a passé des soirées à  écumer le net pour savoir dans quel pays je pourrais aller m'installer pour m'en faire prescrire mais en tant qu'étranger il n'y a pas un pays qui accepte de mettre sous traitement d'heroine une personne qui n'est pas citoyenne de leur pays !
Et quand on regarde le nombre d'opiacés qui existent ( plus   d'une centaine  à  mon avis ) et que l'on voit le peu qui sont proposés en France comme traitement , on a vite compris quéle choix est hyper limité !
C'est soit méthadone , soit subu et pour  ceux qui ont de la chance , c'est morphine ,oxy ou fentanyl mais il en existe des dizaines et des dizaines d'autres qui pourrait convenir à  differentes personnes !
Personnelement , de tous ces produits , celui  qui me permet de vivre le mieux est l'heroine mais pas quand elle est coupée avec des saloperies !
J'ai passé 5 ans sous hero ces dernieres années et je me sentais beaucoup mieux qu'avec tous les autres traitements que j'ai pu essayer, comme le subu, metha , morphine et oxy , sauf quand il y avait des saloperies dedans ( c'est à dire trop souvent à  mon gout !) !
J'ai passé plus de vingts ans sous opiacés et je sais reconnaitre celui qui me permet de vivre le mieux mais je n'ai pas le droit d'y avoir acces !
Si j'étais natif d'un pays oùil y a ce genre de traitement , j'y aurais acces mais enFrance l'heroine pharma est interdite , alors je peux aller me faire foutre !
Tout ça à  cause d'une morale débile qui date du moyen age , alors oui, il y a de quoi se sentir  stigmatisé !
Et je ne te raconte pas le mal que j'ai eu à  avoir autre chose que de la metha ou du subu !
Certains hopitaux ont essayé de me forcer à  passer sous metha en me mentant et en me faisant perdre un temps fou alors que je leur disais que je  refusais de repasser sous metha  , j'ai halluciné de voir ça !
Alors oui, il y a de quoi se sentir stigmatisé lorsque l'on sait qu'un certain traitement peut nous convenir mais qu'on nous le refuse à  cause d'une morale à  la con !
C'est sur ,ça pourrait etre encore pire , je pourrais etre en Russie ou je ne sais quel pays où il n'y a pas de traitement disponible pour les personnes dépendantes mais tant qu'à faire , on envie toujours ceux qui ont mieux que nous , pas ceux qui ont moins bien !
Et quand onne se sent pas bien , forcément ona envie de se sentir mieux !
Apres les gens vivent plus ou moins bien leur souffrance,encore,une fois nous ne sommes pas tous égaux vis à  vis de tout un tas de choses !
C'est  bien pour ça qu'il y en a qui finissent par se suicider et d'autres pas , les gens supportent plus ou moins bien leur vie et c'est comme ça depuis la nuit des temps !

Dernière modification par pleasurepulse (18 février 2016 à  21:41)

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Xen homme
Explorateur
Inscrit le 25 Aug 2010
232 messages
Salut Pleasurepulse, Sheepskin,

Désolé, Pleasure, j'ai cité ton message pareur, mon message s'adresser à  Sheepskin...

Il dit qu'il se confie souvent trop facilement, et que cela ne lui vaut pas que du bien. En effet, la stigmatisation est toujours un gros problème... Donc, "naïvement", je lui disais qu'on peut aussi se garder ça dans son jardin secret... mais tu as raison c'est pas toujours simple.

On est tous différents, avec des parcours différents. Disons que pour moi, ça été "simple" de le "cacher".

Si vous le voulez, j'en ai pris mon partie après justement une histoire dramatique sur la route qui m'a mis sur le devant de la scène... je me suis retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment... Et j'ai pris cher ! Je suis passé par la case zonzon, j'ai à  l'époque perdu 95% de mes amis, et j'en avais un paquet ! Le regards des personnes après ça....

Quand je me suis reconstruit, j'ai juste tout laissé tombé, et je me suis barré. J'ai reconstruit ma vie, et pour le coup, mon passé, ma situation, tous ça, je me le suis bien gardé pour moi ! J'ai fais une sorte de "reset".

Même aujourd'hui c'est pas simple pour moi de raconter tout ça, même derrière un avatar... Mais peu à  peu, je "réapprivoise" mon parcours.

Maintenant, Pleasurepulse, oui, je te comprends, les situations sont toutes différentes, je ne faisais que relater mon expérience, sans même vouloir l'imposer comme une sorte de dogme. Désolé.

Pour ton info, je crois qu'en Suisse on peut avoir de l'héro en mode TSO. J'ai oublié le nom, mais c'est un truc genre à  libération prolongé... d'autres ici connaissent probablement mieux que moi ;-)

@+

Dernière modification par Xen (21 février 2016 à  16:14)


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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
franchement, si l hero etait tjs bonne, si la vie d usager n'etait pas ce qu'elle est, ne resterions nous pas eternellement sous hero?
moi, si
Reputation de ce post
 
Idem

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Xen homme
Explorateur
Inscrit le 25 Aug 2010
232 messages
Alors moi je serai plus en mode acid et pétard, un peu de mdma... Sur une plage à  Goa... Mais bon je suis pas vraiment malheureux dans ma situation actuelle ;-)
@+

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SheepskinTearaway homme
Banni
Inscrit le 27 Apr 2015
228 messages
Le Subutex et la morphine ensembles c'est la frustration garantie... à  part se défoncer pour 20 € à  chaque fois, vous avez une combine ou obligé de mettre 400 dans la cup inévitablement, même en chien... ?

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Xen homme
Explorateur
Inscrit le 25 Aug 2010
232 messages

SheepskinTearaway a écrit

Le Subutex et la morphine ensembles c'est la frustration garantie... à  part se défoncer pour 20 € à  chaque fois, vous avez une combine ou obligé de mettre 400 dans la cup inévitablement, même en chien... ?

Pas la peine, sub + morphine, c'est pourri ! Le trip est naze, t'as à  peine 20% du plaisir...

Si tu penses que tu pas faire autrement que consommer un autre morphinique a coté de ton TSO, passe à  la métha, pas d'autre solution.

@+


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