[ Addiction ]

Perte de motivation

Salut Frekbrozer,
comme toi j'aime la drogue aussi, mon truc preferé c'est
l'héroine. Apres plusieurs reflexions a ce sujet j'ai compris
que le problème essentiel en rapport avec la drogue c'est
le système dans lequel on vit tous, le système qui est basé
sur l'argent. On a besoin de l'argent pour tout, et d'en trouver
d'en avoir devient le problème essentiel. On fait les études
pour dans le futur avoir un travail qui te permettra d'avoir
de l'argent et de survivre.
T'es dans une situation tres difficile mais une chose est certe
pour moi, si t'es arrivé à  arreter une fois, tu arrivera certainment
la déuxiemme. Baisse pas les bras

C'est clair que tu veux arreter, mais c'est aussi clair
que tu ne peux pas arreter d'un coup. Donc profite
de ton high (pk moi perso qd je prend des speedball
je dois faire qlqchose bouger je peux pas rester calme)
pour changer ta situation, va faire tes RDV, essaie de
trouver un boulot ou une source d'argent, enfin essaie
de faire qlqchose positive pour pouvoir vivre plus facilement
sans la drogue.

Amicalement

Bonjour Freekbroker,

Bienvenue ici.
Dur, ce que tu racontes. C'est le cercle vicieux, oui. Avec la came qui sert d'écran de brouillard aux problèmes qu'elle engendre elle-même. Et puis du coup c'est la fuite en avant.

Tu dis que tu as un gosse de 8 ans. Je peux me tromper, mais j'imagine qu'à  peu de chose près, si mes calculs sont bons, tu as arrêté au moment de sa naissance. Si ça a été un moteur à  l'époque, qu'est-ce qui fait que ça ne le soit plus aujourd'hui ? Tu as eu des problèmes graves ou ingérables ? Des évènements qui ont balayé ta volonté ?

En tout cas, je comprends que ça engendre de la culpabilité. Quand on replonge après une longue période d'abstinence, c'est toujours compliqué d'arrêter à  nouveau. La confiance en soi et l'estime de soi prennent un coup dur et il faut du temps pour atterrir, et un temps parfois long pour se remettre sur pied, et s'engager à  nouveau dans une démarche de soin. Rien d'impossible. Une bataille perdue, mais la guerre continue tant que tu es en vie. Et elle vaut la peine, mine de rien, même quand elle est bien pourrie. C'est bien pour ça qu'on s'accroche à  toutes les branches qu'on peut.

Et en l’occurrence, vous êtes deux. D'après ce que tu dis, ça aggrave le problème. Ta femme, elle a replongé en même temps que toi, ou elle a toujours consommé ? Qu'est-ce qu'elle en pense ? Vous vous dites qu'il faudrait arrêter et reprendre les soins, ou c'est encore trop dur à  envisager ?

Est-ce que tu as parlé de tout ça avec le toubib qui te prescris la métha. Tu vois un addicto, un psy ? Une assistante sociale ? Il y a tout ça dans les CSAPA. Peut-être qu'il y en a un pas loin de chez toi. Là  ce n'est pas le moment de se terrer, sinon, ça ne pas s'arrêter. Il te faut de l'aide.

Désolé pour toutes ces questions. Pas d'obligation de réponse. C'est juste pour comprendre où tu en es.
En tout cas, si tu cherches un soutien moral, tu es bien tombé. Je suis là  depuis peu de temps mais j'en reçois beaucoup.
Alors puisses-tu trouver ce que tu es venu y chercher.

A+

polytoks a écrit

Bonjour Freekbroker,

Bienvenue ici.
Dur, ce que tu racontes. C'est le cercle vicieux, oui. Avec la came qui sert d'écran de brouillard aux problèmes qu'elle engendre elle-même. Et puis du coup c'est la fuite en avant.

Tu dis que tu as un gosse de 8 ans. Je peux me tromper, mais j'imagine qu'à  peu de chose près, si mes calculs sont bons, tu as arrêté au moment de sa naissance. Si ça a été un moteur à  l'époque, qu'est-ce qui fait que ça ne le soit plus aujourd'hui ? Tu as eu des problèmes graves ou ingérables ? Des évènements qui ont balayé ta volonté ?

En tout cas, je comprends que ça engendre de la culpabilité. Quand on replonge après une longue période d'abstinence, c'est toujours compliqué d'arrêter à  nouveau. La confiance en soi et l'estime de soi prennent un coup dur et il faut du temps pour atterrir, et un temps parfois long pour se remettre sur pied, et s'engager à  nouveau dans une démarche de soin. Rien d'impossible. Une bataille perdue, mais la guerre continue tant que tu es en vie. Et elle vaut la peine, mine de rien, même quand elle est bien pourrie. C'est bien pour ça qu'on s'accroche à  toutes les branches qu'on peut.

Et en l’occurrence, vous êtes deux. D'après ce que tu dis, ça aggrave le problème. Ta femme, elle a replongé en même temps que toi, ou elle a toujours consommé ? Qu'est-ce qu'elle en pense ? Vous vous dites qu'il faudrait arrêter et reprendre les soins, ou c'est encore trop dur à  envisager ?

Est-ce que tu as parlé de tout ça avec le toubib qui te prescris la métha. Tu vois un addicto, un psy ? Une assistante sociale ? Il y a tout ça dans les CSAPA. Peut-être qu'il y en a un pas loin de chez toi. Là  ce n'est pas le moment de se terrer, sinon, ça ne pas s'arrêter. Il te faut de l'aide.

Désolé pour toutes ces questions. Pas d'obligation de réponse. C'est juste pour comprendre où tu en es.
En tout cas, si tu cherches un soutien moral, tu es bien tombé. Je suis là  depuis peu de temps mais j'en reçois beaucoup.
Alors puisses-tu trouver ce que tu es venu y chercher.

A+

Salut à   toi,
Pour te répondre,  j'ai un médecin de ville spécialisé dans les addictions, bientôt en retraite...
Niveau événements grave, depuis le début 2015, grosse baisse d'activité niveau entreprise, et à  ce jour je risque de perdre ma boîte, que j'ai créé y a 10 ans...Et pour laquelle je me suis battu comme un taré....Quand on aime on ne compte pas ! (Comme pour la dope ! ).
Et ma femme bosse avec moi , donc pas d'autres entrées financières. ..bref!
Merci pour ton soutien.

Merci  Prescripteur pour ces conseils,  il faut en effet que je fasse qques chose car sinon ça  ne cessera de s'aggraver.
C'est aussi cette envie de cc qui m'inquiète....
Et puis je pense aussi que consommer nous isole .