Re-re-re. Ca doit bien faire 20 post cette nuit, sacrée introspection écrite je pense. Ou volonté de partager cette vie, pour de nombreuses raisons...
Je viens de terminer une montée quasi-impuissante au vu de mon assimilation actuelle de ce que je m'envoie. De la fin de la montée, en passant par le début de la descente et en arrivant sur sa fin, j'ai tourné en rond et fait les 100 pas dans mon appart, tout en fumant clope sur clope. En cherchant a comprendre la raison de ce sentiment étrange et indescriptible, mi-déconnexion / mi-compréhension totale de ma vie, j'ai eu l'idée de cette expérience.
Une expérience implique, en général, sauf si on veut décrire la vie d'un arbre, ce qui n'est peut être pas très intéressant, un personnage et un contexte.
Pour le contexte, l'idée de réaliser cette expérience et ce avant de la décrire en elle même, on parle d'une situation de grosse consommation. Hier, j'avais 3G dont 1 pour une amie. Dans ma gravité, j'ai fait l'enfoiré et lui ai prétendu que j'avais qu'un demi-gramme pour elle car "j'en aurais plus pour un moment." Depuis des mois, je réussit a tenir mon engagement et ne consomme qu'environ 1G/jour. Et la, je réalise que bin.. depuis 21H hier j'ai tout tapé. Les raisons sont nombreuses. Déjà , le matos est exceptionnel... et donc ses descentes aussi. Le contexte est aussi que, sans m'étendre dessus, j'ai un proche malade et ça me bouffe.. sauf après une trace car elle me fait passer dans "l'autre monde", sauf en descente car je ne pense plus qu'a ca et le reste me fait chier, et sauf en craving car.. bin c'est un peu pareil. En résumé, ca va pas dans ma vie privé, j'cogitte des masse, j'ai un truc sans doute pas coupé entre les mains et je m'en balance : Vive la vie. Un contexte de culpabilité, de mal-être emotionel lié a un drame, et de profonde introspection lié a une vie passé seul dans un appartement et, c'est sans doute la raison de mes nombreux posts récents, qui n'a que son csapa pour se confier.
L'expérience en elle même aura une utilité pour plusieurs types de personnes :
Tout curieux "occasionel" qui se dit qu'en prendre un peu tout les jours ça doit être cool. Je les laisserai juger les conséquences réelles.
Toute personne travaillant en addictologie ou en médecine. Pour avoir un rapport d'expérience réel sur ce qu'il se passe dans l'esprit, en "temps réel", car je préciserait tout et décrirai un peu tout.
Toute personne s'en étant sortit. Car je sais, et car je respecte tellement leurs courage, que quelque part en me lisant je serais "compris".
Moi. Car d'écrire et d'être honnête et, je pense, un pas vers la guérison. Car un csapa ne peut rien pour moi.
J'idolatre la cocaine depuis trop longtemps. Je me pousse au mazoschisme avec cette dame blanche a la robe brillante. Déja a l'époque je savais que les choses évoluerait comme ça. A 16 ans, pauvre enfance, je visais un avenir plein de "biftons, de coke et de putes". Même si je n'suis plus ce gosse, comment envisager que les choses deviendraient autrement que ce qu'elles sont.
Pour re-donner des précisions au contexte, j'ai aussi la narine gauche totalement flinguée. Donc, j'ai tappé pour "décaler" les 2 heures de souffrance que je VAIS me tapper.. pas le choix.
Et enfin, j'ai une très (trop) grosse conaissance du produit.. voir mes autres post. Il rythme ma vie. J'ai vendu mon esprit.
Passons aux choses sérieuses !
Dans la peau d'un cocaïnomane, une expérience "temps réel" d'un rapport de trip suivant la fin d'une descente suffisamment longue et douloureuse pour que la trace suivante fasse grave de l'effet. C'est aussi la dernière. Au début, après avoir pesé 0.14, j'ai commencer a faire trois trace.. j'ai rigoler de ma connerie. Ca me ferait RIEN. Ensuite, j'ai décider d'en faire 2.. Mais bon, autant faire une bonne expérience et me l'envoyer entière. C'est une grosse trace, très grosse. En me relisant, je pense que j'vais encore me dire que je suis skyzo.
Après l'avoir prise, sur le post suivant, pour un "minimum" de mise en page, j'essayerais de décrire en temps réel mon état d'esprit, mes pensées, mes activités. Ensuite, je décrirai la descente dans un autre. De son début a la fin. Avec le même principe. Comme si je me parlais a "moi même". Je pense montrer cette expérience a mon addicto. Elle a du mal a me cerner. Et enfin, alors que j'me défie de me mettre au vert un moment, je décrirai le craving. Sois jusqu'au sommeil, sois jusqu'a ce que j'aille en récup again and again, ou sois jusqu'a ( et j'y pense de plus en plus ) j'aille signer un ordre d'internement a l'hopital pour une durée d'une quinzaine de jours.
J'essayerais d'être précis sur la chronologie
Soyez témoin de la simulation d'un hyper-bonheur. En esperant que ca puisse être utile a des gens, car il n'y a pratiquement pas de mégalomanie la dedans. Je n'aurai pas "honte" que pendant 30 minutes. :)
Dernière modification par Rakoon (06 mars 2016 à 08:00)
7h22 ( putain serieux ? ) : Mouchoir et trace. 7h23 : Constat = Putain elle est forte ! 7h23 : Haha, pour le lulz et car beaucoup s'inquiète a ce sujet, j'ai test une tite pougnette ( j'ai vraiment rien a foutre de ma life ), pas moyen Allez, tite clope, ti reveil du voisinnage a grand coup d'home cinéma et de pur son et un petit kiff et après j're-test. L'idée m'est venue a cause d'un porno que j'avais ouvert vers 2H du mat j'crois... l'esprit s'est éparpillé. Je constate un énorme sourire sur ma gueule. Serieux elle est trop bonne... elle va me manquer. 7h27 : Ajout avant la clope : Il est déja 7h27, merde.. déja 4 minutes... 7h27 encore : A moi même " espèce de tox va." allez go j'perd du temps. 7h34 : Clair que ca rend actif. J'pensais que c'était plus tard. En l'espace de temps entre mes 2 notes j'ai : Fumer une clope, encore essayer la pougne ( obsédé... ), encore sans succès, vu que j'faisais nimp et pris ma tention et ca vaaaaaas. Bénit sois mon mode de vie dévoué a la dame, je kiff serieux. J'suis en plein kiff. 0.14 après + de 2h a tourner en rond et cravé. J'suis même tellement en kiff que l'expérience montée va attendre un peu hein, j'vais pas perdre de ce précieux temps, récup les miettes pochon / boite / miroir / telephone etc et m'en remettre ce que j'veux. A touuuute 7h41 : La musique me penètre. J'ai aucune fatigue. Je suis bien. Mon esprit s'envole, je suis capable de décupler mes raisonnements et mes pensées. Et rien ne m'atteint. Pas même ce qui m'attend. J'en fait abstraction. J'ai matter ce petit extrait que j'aime particulièrement.
Je me suis retrouvé a danser une ou deux minutes sans même m'en rendre compte. Non serieux.. j'suis vraiment, vraiment, vraiment bien C'est dingue, j'essaye de m'dire que ca vas pas durer mais mon esprit vendu a la dame tue ces pensées telles qu'elles soient. Aucune autre prod ne procure ca... aucun. 7h56 ... iiich déja ! : Le "rush" est terminé depuis au moins 10 minutes. Une clope / un "épouillage honteux" de tapis et tout ce que je pouvais plus tard, j'ai vraiment plus rien. Bon j'regrette pas, j'suis encore bien. Et pi l'rush c'est terminé depuis bien longtemps les 45m de folie pour un couillono comme moi Bon, j'pense que vu a la vitesse a laquelle la réalité revient ( l'heure, les 2g5, j'ai plus rien... et en plus j'ai que 2 clopes et plus de jus de grenade grrrr ) on a même passé la stabilisation ( que j'aurai pensé plus longue vu que j'ai attendu pas mal .. ) et qu'on est a "l'inter-phase qui précède la descente. Je continuerai en descente, j'ai envi de profiter.. encore un peu. :)
8h : Bon bah j'aurai pas "profiter" longtemps en fait. La douleur de la narine gauche revient déjà . Et puis c'est différent quand tu prend réellement conscience que tu n'vas pas satisfaire mr craving pendant un moment. Ca te casse. Alors, même pas 30 minutes après cette méga-trace :
8h01 : Déja j'vois pleeeein de trucs. J'me suis "un peu relu" voir si j'étais pas partit en couille et j'me reconnais déja plus et ca semble vieux. Ensuite, je sais que je vais bientot douiller mais GRAVE du nez. Alors j'reviens, clope et sérum phi + homeoplasmine préventive.. 8h08 : De l'effet il me reste plus que le flot de pensée. Le truc, c'est qu'elles ne sont pas cool comme avant. J'me suis senti con a m'injecter du sérum phi et a gargariser. Bon.. pas de sang cette fois. J'me suis re-senti con quand j'ai mis de l'homéoplasmine dans ma narine et quand je l'ai boucher avec un coton. Ca ne servira a rien en plus j'aurai mal, point. Et vu que j'en rigolais un peu, j'ai voulu me donner une "leçon tensiomètre". Bon bin.. a part l'arythmie tout est normal et j'suis a 124 en ppm niveau palpitant. Comme si j'avais eu l'envie de me "donner une leçon" en ayant un grave souci.. mais non. C'est (encore) cool. En même temps je fais tout pour... J'ai aussi repenser a mon pote malade et j'arrive pas a croire et surtout a me rapeller a quel point et ut COMMENT j'ai pu ne serais-ce que dire que j'étais heureux y'a même pas une heure. Bon bin, en attendant la douleur au nez, qui sera je pense le point culminant de la descente ( les larmes commencent a couler a mesure que la douleur progresse =_= ) j'vais m'occuper un peu.. 8h13 ( lol c'est tout ? ) = 1 : j'arriverai PAS a m'occuper. Il est 8h13 du matin j'ai sniff toute la nuit et en plus j'suis en descente. Ma phrase précédente est ridicule. 2 : La douleur est DEJA la. Elle est déja surpuissante. Et effectivement, encore, j'me demande comment j'peux accepter de subir ça en ayant pleinement conscience des choses.. j'suis pas dépendant physique putain.. 3 : J'aimerai dormir. En écrivant j'ai eu une pensée comique tiens. Les rires a la cons dans les série US quand un personnage fait ou dit une connerie. Et bah je l'ai entendue dans mon esprit ce rire a la con. La, j'dors pas avant longtemps. 4 : Je prie pour que la douleur passe plus rapidement qu'hier.. mais c'est utopique y'en a pour 2H la.. 5 : Plan d'action pour la suite improvisé => Nozinan, laroxyl et... "reflechit a un moyen de calmer la douleur" .. bah ferme ta gueule et assume. 8h19 : J'ai allumer la console mais jouer me changera pas les idées et ne me fera pas oublier que j'ai mal. J'ai cramer 2 mouchoirs et refait un rincage au sérum pour me dire que de 1 ya plus de résidus et de 2, ca ne me fera pas disparaitre le fait que j'ai mal. J'ai a nouveau la réalité en face des yeux, le temps aussi, et j'me dit.. n'empeche, ca en fait des changements en même pas une heure. Je sais ce qui pourrait me faire avoir moins mal. Mais de 1 il dort mon contact la, de 2 j'pense que la c'est bon (j'ai déja dit ça 4 fois..) ca vaut franchement pas le coup ca douille trop j'ai le pif en feu, le cerveau dans un état chelou et il fait super chaud bordel.. Et a l'instant petite pensée " Si j'écris ce pavé non stop.. c'est car rien ne m'interesse en fait.." Alors autant laisser une preuve, peut être qu'en re-lisant ca "demain", après ma "nuit qui commencera a 15h, j'aurai un déclic j'sais pas.. J'crois pas en fait. ( C'est marrant un coké c'est skyzo et ca parle tout seul ) ... encore une déviation de l'esprit : après avoir écrit ce smiley j'me suis auto-dit " Ca te fait rire connard ?". Bon allez pause.. j'vais mettre un peu de son et boire un peu. Et allez, prendre une douche froide.
8h35 : Pff.. j'ai eu honte. J'me suis re-mouché j'sais pas combien de fois, r'envoyer deux sérum dans la gauche et ENCORE remouché puis remis de l'homeoplasmine. Ca n'changera rien c'est si dur a comprendre ? C'est tellement fort comme douleur que j'ai osé me croire des talents divins. A savoir, " Oui bah comme t'a mal au nez et comme t'a déja arrêter et que de toute façon tu gère bien les descentes gnagnagna et bla bla bla : Fait toi des cailloux un petit moment. Ensuite, même si c'est dur, bah t'arrête. Tu préfère sniff de toute façon." Il m'a fallut 1 seconde, vu que j'ai eu la pensée devant mon miroir, le nez rouge et la salle de bain typique d'un coké comme rappel de la réalité, pour me détester. J'me sent franchement merdique. Dailleurs, j'ai AUCUN craving. J'en ai eu aucun a chaque fois que mon nez était sur le point d'explosé ces derniers temps. Et donc, toujours me pensant divin, j'ai toujours eu la certitude que cette leçon serait la dernière et que j'arrête easy si j'en ai envie. En attendant ça n'a pas changer et c'est pire. Je pense que, cette "expérience / introspection", témoignage des conséquences qu'on "accepte" pour si peu de temps de bonheur intense, doit servir de leçon a tout ceux qui s'imaginent maitres de la poudre. J'écrit 50 fois plus. Car au final, la partie "montée" on s'en branle. J'aurai pu dire : 7h22 trace et passer directement a la descente, c'est bien la seule chose qui compte.
La, j'en suis assez loin pour n'avoir QUE des pensées réalistes. J'dis réalistes car cette douleur masque la déprime de descente. J'préfère la déprime de descente dailleurs.. comme j'ai tout le matos pour surveiller les psychoses bin.. j'les gères bien. Mais une douleur extrême c'est autre chose. Ca te rends réaliste, t'a pas le choix.
J'ai tonché un sopalin et une boite entière de sérump phi.. ( j'vais le choqué, mais en vrai.. c'est la première fois ? non.. alors mettons encore ce délire sur le compte de la descente. )
Mais regardez le laps de temps entre les deux. "Demain", quand je vais nettoyer ça, je sais que j'aurai pas de craving. Que je vais culpabiliser. Alors, comme d'habitude, je changerai mes plans. Je dirais : A présent, tu repasses a 1G par jour déja hein, et puis tu prends les paquets de clopes par UN (j'en ai fumer 2). Ensuite, vu que c'est la gauche, tu t'envoie que dans la droite. Ensuite, tu attends bien chaque descente et tu pèse ta conso. Ensuite, et bla et bla et bla.
C'est sans doute ça le problème de la coke. On se croit maitre du produit mais c'est lui qui nous dirige. La douleur qui ne passe pas me rend lucide, le début des vrais effets de vrai descente ( bon au moins ils vont pas durer longtemps.. ) aussi.
C'est impossible de se raisonner une fois addict. On deviens un esclave. Si on "casse" toute les descentes, pure ou pas, on ne vivra pas bien vieux... j'veux dire, même l'autre couillon de Delarue était en moyenne a 5G semaine...
La, j'aime pas la coke. Et quand je lit mes propres mots lors de la monté j'me trouve ridicule.
Ce pavé, cette expérience, n'est pas un hasard. Elle m'a conforté dans une décision qui prenait peu a peu le pas sur la blanche. Celle d'un sevrage hospitalié volontaire enchainé sur une post-cure.
Quand bien même je risque de perdre mon job, actuellement je risque de ruiner ma vie. Quand bien même je devrais expliquer a la famille, actuellement je risque de ruiner ma vie. Et, quand bien même je plaint d'avance les médecins, actuellement.... on a compris.
En sevrage je deviens ultra-violent et impulsif. A mon palmarès j'ai des agressions contre des automobilistes, divers cartons, divers problèmes avec la police, un pare brise explosé sur un coup de nerf, une femme que j'aimais qui s'est tiré.. bon j'vais pas dresser la liste y'a rien de glorieux.
Ouaaah, ca fait 20 minutes que j'écrit. En fait, j'prend aussi conscience que j'me parle a moi même.
Allez... continuons cette expérience merdique avec la suite du programme :
*Avoir mal. *Nozinan laroxyl *Avoir mal. *Essayer de *rire de série américaine* dormir. *Avoir mal. * J'sais même pas la suite mais... *Ne plus avoir mal... Et que je meurt foudroyé si j'ai l'idée d'en reprendre en lisant tout ça au reveil car j'vais aller le signer cet ordre d'internement si c'est le cas.
J'en ai marre d'être skyzo a cause de cette merde.
J'risque d'halluciner en voyant tout ces posts et ces messages demains. J'ai l'impression que c'est "la dernière tentative" de ma part consciente de m'en sortir. J'ai fait pas mal de RDR, conseiller les autres, parler un peu du "peu" dont je n'avais pas connaissance encore, tracé un bilan de la descente aux enfers et fait cette expérience a la con.
Elle me servira + a moi qu'a vous. C'est peut être mon "dernier" témoignage. Si je vais en cure+post-cure, j'aurai enfin le "soutient" ( j'espère putain.. ) de ma famille a qui je ment depuis tant d'années et j'y arriverai.. pas le choix.
Bilan général et estimation de ma vie de mes 14 a maintenant :
12 ans de bédo, en moyenne 10g/semaine, en moyenne 70 euros le gramme : 43680 euros. 12 ans de clopes, en moyenne 20/jour, et en moyenne 6 euros entre les augmentations.. : 26280 euros. Le nombre de soirée a me torcher, en moyenne 2/semaine depuis 8 ans, en moyenne 100e de budget : 92800.. ( merde..)
Lui fera peur.. et on a dit que c'était honnête. Première période sniff = 2g/semaine, 70 euros le gramme, 2 ans et demi = 20300 euros + Période crack ( ta gueule et assume ) = 8g/semaine, 70 euros le gramme, un an = 29120 euros + (...) Jusqu'a (j'espère) maintenant ( a moi même : et tu ne tapes PAS 1g/jour comme tu le prétends mais TOUJOURs plus car quand tu vas en soirée tu te permet de tapper 1G + 1/3 autres prétextant que t'es perché/bourré ( normal avec 100 euros de budget alcool ) et que t'a pas "vu le truc se dérouler" ) DONC : un an, en moyenne 2.5g/jour, 100 euros le gramme = 91250 ..
Bon, toujours mal, toujours pas fatigué, continuons les maths. ( j'crois j'ai vraiment vrillé du cerveau la les gars Oo.. ca s'trouve personne va y lire mon délire. Même moi demain j'pense j'vais y supprimer je craint Oo )
DONC :
Au total dans ma vie, vu que j'ai fait le calcul récemment pour l'administration, 310.124 euros... DOONC si on fait le calcul en arrondissant :
La coke => 140.000 ( j'arrondi. ) Le reste de mes conneries => 162.000 ( j'arrondi.. au dessous parce que merde..) et qu'on retire ça de 342.000 on a : 40.000 euros ( waaaaah... pourquoi j'ai pas fait ca AVANT que chaque putain de nombre représente une maison bordel de MERDE. et j'me suis TUER AU BOULOT pour ça. Depuis mes 16 ans.. Bon j'ai aussi voler / magouiller / escroquer, certes. Mais globalement, le peu me restant, je l'ai investit dans de la merde innutile. Par exemple : Une voiture de sport. Et que se passe t'il quand un défoncé a une voiture de sport ? Il survit par miracle et par miracle il ne tue pas le gars par ENCORE PLUS MIRACLE qu'il a percuter a 150 km/h et perd pratiquement tout ce qu'il a investit. )
Même si c'est que de l'estimée a l'arrache c'est assez représentatif de mon ressenti sur le bilan de ma vie jusqu'a maintenant. C'est a peu près ca en plus j'pense.
Et j'ai encore mal. Et j'continue d'écrire. =_= J'suis devenu dingue en fait je crois, c'était trop. mon esprit me l'a souvent dit pourtant ! Bon.. clope, nettoyage innutile, médicaments et .. et bah j'sais pas.
J'vais reflechir un peu, me disant que finalement, cette "expérience" je l'ai + voulue pour moi et pour laisser une trace écrite. Et qu'en plus, ce qui était une expérience de trip est devenu une expérience de trip qui VA mener a une PUTAIN de CURE.
9h20... non mais serieux j'ai fait NIMP. Bon, j'reviens moi. Ok, a tout de suite moi. ( bon j'exagère un peu.) (en me disant ca j'me suis dit tout le monde s'en fout mec..)(en me disant ce que j'me suis dit après avoir dit le premier truc j'me suis dit qu'en fait ca s'trouve j'suis vraiment skyzo.. t'facon, dans les csapa, les psy de tout le personnel c'est les moins bon en général.. sont gentil mais bon.. apportent peu quoi les gars..) Bon j'vais même avant tout ça cloturer ce post, il a assez durer. J'vais me poser un moment.. reflechir et tout. J'pensais pas que ca prendrait cette tournure serieux Oo Ca s'trouve j'écrit tout ça juste pour ne pas pouvoir me défiler demain.. j'en sais rien en fait j'sais plus rien, j'ai plus de cerveau j'crois. Et j'suis franchement.. franchement pas bien. J'ai trop trop trop trop mal c'est abusé ca brule a MORT. ET j'veux DORMIR putain. J'suis allé des dizaines de fois a l'hosto pour rien, j'ai investit du matos pour me surveiller et ne pas que ça m'tue, serieux j'veux vraiment vivre comme ça ? ( a moi même ( de 1, mettre une parenthèse dans une parenthèse ca craint et de 2 faut vraiment que t'arrête d'écrire ce que tu te dis a toi même en public taré va.. ) : y'a quelques lignes tu disais cloturer alors cloture. )
oh... merde, y'a souci la. Bah tiens allez encore une preuve : J'vais prendre une photo bien REALISTE et DEGUEULASSE d'un truc que normalement, un humain NORMAL ne devrait JAAAAMAIS accepter.
Je savais très bien que j'avais des coupures serieux.. non y'a pas d'autre solution que l'hopital la. Pas le choix. Mais j'veux DORMIIIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRRRR AHHHHHHH.
Bon.. pas de nozinan, pas de laroxyl, de la patience et de la volonté pour assumer et rester objectif sur la situation.. après le sommeil, csapa en "urgence" et renseignements. et j'ai dit CLOTURE.
Dernière modification par Rakoon (06 mars 2016 à 09:43)
J'ai lu tout ton post et j'étais presque en descente avec toi !! Je peux pas te laisser dire qu'au csapa c'est les moins bon(perso je suis suivi par une super équipe,qui certes manque de moyen mais sont la par vocation),mais la prise en charge d'un cocaïnomane est délicate y a pas de produit de substitution est le travail est souvent long pour guérir un esprit torturé. L’hôpital et surtout la post cure me semble vraiment de bonne augure vu ce que tu écris .. Je connais le craving et je sais comme il peut t'emmener loin dans les pires méandres de ton cerveau j'en ai eu des frissons en te lisant.. J'ai été comme toi et j'ai pas opté pour la solution de l’hôpital et j'ai prit des opiacés pour redescendre" l'idée de merde" même si je dois l'avouer m'a soulagé sur le coup mais (aujourd'hui toujours en train de decro de la Metha 18 mois plus-tard)avec le recul je me dis que l'hosto aurai été la meilleur alternative !! Y a pas des urgences psy la ou tu vis si vraiment tu wouines et que ça devient insupportable vas-y nan? Je te souhaite du courage et de réussir a t'endormir et de faire un truc pour toi !! Reste pas comme ça,Occupe toi de toi mais pour de vrai pas qu'en surface et dans l’éphémère . Courage !
Dernière modification par majama (06 mars 2016 à 10:45)
Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..
J ai une chose à te dire : je crois que tu te fourvoies avec tes traces ..je m'explique ...une très bonne cc ne se consomme pas comme une autre...les traces doivent être fines et courtes ...sinon des la 1 ère, tu crames le potentiel de sa qualité....la 2 ème se devra d être un peu plus longue etc...et tu ne ressentira que le mauvais de la cc avec bien sûr des descentes effroyables qui te mènent soit à l HP ( comme tu sembles le souhaiter) soit à courir vite fait en racheter...
La bonne coke , la vraie, offre des voyages d une brillance exeptipnnel le ou le monde se découvre tel un livre de conte ...tout y brille car tout est d or et d argent..je ne parle même pas de la perception de la musique..ou on atteint des sommets...on y entend qq notes jouees au paradis Toi tu frappes plutôt d emblée à la porte des enfers ...c est peut être ce que tu aimes ...?
Ton récit me fait remonter de vieux souvenirs (ps: tkt c'est bien de parler, avant moi je parlais tout haut dans mon appart cela n'apportait rien. La tes écrits reste )
Comme Majama je réglé le problème du craving avec l'héro, bon j'étais déjà addict, alors aucun soucis sur le moment (hormis financiers).
Sinon oé si tu le sens, tente une visite a un addicto, ça coûte rien d'essayer, y en a des bons et des moins bon.
Et la encore comme dit par Majama, pour la coke (tu le sais) y a pas de TSO... Mais y a des solutions quand-même.
Ps: un conseil, enfin non parce que tu as bien vu que cela n'apportait pas grand chose
Les calculs des dépenses en drogues, alcool, clopes, après j'ai bien compris c'est sûrement plus le craving qui écrivais. Je dis ça car comme beaucoup de personnes je pense, on a tous fait des calculs, au final a part se mettre le bad... On peut pas remonter en arrière, et même si in pourrais s'envoyer des messages avec les calculs a son soit du passé (lol), pas sur que cela change grand chose.
Je l'ai fait quand j'ai arrêté les clope y a plus de 4 ans, avec un site qui calculait chaque jour, mois, année, les euros economisé. Je trouvais ça super au début.
J'ai vite arrêté de regarder Cela ne m'apportais pas grand chose en fait, oé je fumait 2 paquets par jours, oé ça faisait du pognon, oé blablabla ...
Bref en tout cas tu as l'air d'avoir la tête sur les épaules malgré tout, alors je te souhaite de tenter une visite dans un centre (encore une fois ça coûte rien).
Et que tu arrives a reprendre le contrôle. Si contrôle perdu il y a
J'espère que tu as réussi a pioncer (sans le rire de peter griffin)
Lloigor
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Bon, bon, bon.. j'émerge d'un espèce de coma-mental sans avoir dormis. J'ai récupérer ma lucidité et j'ai tout de suite compris que c'était bien partit en couille en allant pisser et en passant dans ma salle de bain. J'ai fumer ma dernière clope, et un bon nicorette dans la bouche je me dois d'apporter quelques.. précisions sur tout ce bordel que je vous ai exposer.
De une car beaucoup de choses sont mal dites, beaucoup de points ne sont pas précisés, et surtout même si je pense que vous l'avez bien compris : Je prétend ne pas avoir subit de descente a un moment, je suis sérieux ? Ce pétage de plomb est a classer dans le top 3 des plus grosses descentes et j'en ai honte.
J'ai penser tout supprimer mais bon.. assumons et laissons ce témoignage ridicule en vue, il pourrait servir.
Alors pour commencer j'ai légèrement oublier de préciser, sans doute par "peur du ridicule", que j'ai pas un AMI ( au sens humain, comme vous l'imaginez en lisant normalement ) malade mais un animal. Hors, ma vue du monde me fait voir chaque être vivant comme mon égal ( et je suis vegan. ) Donc, sans doute par peur de ne pas être compris (humpf.. de toute façon vu la suite.. ) j'ai dit " J'ai un ami malade". Oui et non. En fait mon cher compagnon animal, qui est un rat, souffre d'une pneumonie aiguà« liée au fait qu'il a absorber de la base, de la fumée de joint et de clope pendant très longtemps car je laissais un peu tout le monde ( et moi même ) fumer près de lui.
Ensuite, j'ai pas parler du reste. Parce qu'il était bien beau mon diaporama sur le post "descente aux enfeeeeereuhs" ( j'me moque de moi même mais il est quand même bien plus utile ce post.) mais j'ai pas préciser que dans mon délire : la greygoose je l'ai sifflée. Encore une fois, par honte de ce que j'avais fait sans doute. Pi la champagne je l'ai ouverte, j'ai servi deux coupes ( pourquoi deux ? Je vit seul.. onsépa. ) et je l'ai laissée ouverte toute la nuit sans y toucher par la suite. ( Sauf les deux coupes. )
Forcément si on rajoute 1L de vodka sans soft et deux coupes de champ on comprend mieux le bordel.
Ensuite, toujours par déni total de la réalité de mon pétage de plomb rendu publique et nécessitant désormais une justification honnête "de principe", j'ai aussi menti sur la quantité. Puis le mec qui voit la photo de mon miroir sur l'autre post et qui a un minimum de sens de l'analyse, même si j'ai hypocritement placé une boite de bicarbonate à coté pour faire genre, qu'il y a plus de 2.5g sur mon miroir. Donc la réalité de la chose c'est que 1 : J'ai vraiment vendu 0.5 au lieu d'1g a une pote en fin de soirée pour en avoir plus pour moi, 2 : Y'avais 5g-0.5=4.5g ( math sup - math spé ). Dont 2 que la personne qui m'a filer les billets qu'on voit dans cette mise en scène ridicule va venir chercher ce soir.
Je prétend aussi que mon addictologue ne me cerne pas. Encore un mensonge a moi même dans ce genre de situation de lutte psychique. Parce que bon, c'est bien beau mes messages, mais j'ai siffler en 8/9 heures 4.5G de matos qui ressort noir au narco-check et qui est surpuissant. Alors que je sentais le besoin de faire une pause ces derniers temps. Arrosé d'un murge alcoolisée phénoménale.. Mon addictologue m'a très bien cerné. Elle a tout les comptes rendus de ce genre de "crises" qui, fort heureusement, ne sont pas fréquentes... mais parfois réellement publiques. Ces crises, avec lucidité, n'ont rien a voir avec mes habitudes habituelles de consommation. Elles ne sont que systématiquement la conséquence de l'accumulation d'un manque de sommeil, de beaucoup de BONNES soirées, et.. d'un événement assez dur que mon psyché affaiblit n'arrive pas a gérer. Un début de bad implique une recherche psychologique du mal-être. Et du mal-être, j'vais vous donner un micro-pourcentage de ce qui fait que si j'en cherche, j'en trouve. Ensuite, bin, c'est le cercle vicieux, et j'en ressort bien souvent avec un compte rendu d’hôpital du genre : " Oui machin a pris de la C, de l'alcool, de la weed, de la meth, de l'éphédrine, 7 laroxyl et a vider une fiole de nozinan. Et vu qu'il arrivait pas a dormir, une demi plaquette de Stilnox. Veuillez faire penser a monsieur qu'il devrait sincèrement arrêter de se rendre de lui même a l’hôpital dans cet état avec son propre véhicule. (...)"
Au point de les saouler a l'hosto du coin. C'est eux qui m'ont mis la pression pour que je m'inscrire en csapa justement a cause de ces crises qui sont quand même "un peu dangereuse", bien que rares ( j'dirais 3/4 fois par an ces dernières années, contre 4/5 par mois vers mes 18 ans et 1 a 15+ par semaine vers mes 16 ans)
Donc en gros, même si c'est super glauque, ce n'est vraiment pas représentatif de ma vie de tout les jours. En général, je clean au fur et a mesure.. Je suis en couple et elle ne le sait pas, j'ose même pas imaginer sa gueule si elle voyait l'appart la.
Pour la suite bin.. survolons j'ai honte :
La partie "montée" j'ai envie de me gifler. Super, t'a décrit un trip, il est content ? En plus c'est bien au moins je vois a quoi j'ai accordé du temps sur ma dernière trace. Une branlette, une vidéo débile d'un film que j'adorais ado, et de la musique. Je vois aussi que j'suis vraiment persuadé d'avoir un bon esprit d'analyse. Très très très fort. Et j'ai fait le tapis pour m'en envoyer une dernière ? Quelle honte... bref.
Pour la partie descente "une", histoire de lui donner un nom, La j'ai + l'impression de voir un bad alcoolique quoi.. Pour avoir vécu, car je reste un consommateur quasi-quotidien, un nombre incalculable de descente ( et c'est vrai quand je dis les maîtriser sans benzo dans 95% des cas, toujours en rapport a mon passé ce n'est pas de la vantardise. ) je n'en reconnais pas une la. J'étais encore sous prod au ressenti.
Par contre.. la dernière partie est très intéressante.. même pour moi. Parce que malgré le 'ouin-ouin' de la partie une, on m'aurait proposer une méga-trace je l'aurais prise.
Ces.. craquages ne sont pas liés a ma "cocaïnomanie" pour nommer un chat un chat, mais a des problèmes personnels, des accumulations de fatigue, et une espèce de déprime latente liée a des blessures non refermées. Ces craquages SONT pour moi une forme de skyzophrénie. Et c'est pour ça que je me suis permis, honteusement, d'oser critiquer le psy de mon csapa en le prétendant incompétent majama. Car c'est ce qui rend la crise intéressante : Que j'ai "décidé" de l'exposer, comme ça.
Je vais être honnête et vous compiler 4/5 crises que j'ai pu connaitre dans ma vie et la dope associée pour que vous compreniez que c'est pas des conneries, que j'ai "beaucoup travailler" et que je ne suis pas aussi timbré que ce que les post précédents peuvent faire croire. J'y vais décroissant, pour "le fun".
4 : La fois ou j'ai prétexté devant un videur de boite de nuit que j'allais m'engager dans l'état-islamique et que je les emmerdais tous pour m'avoir foutu dehors, ces enfoirés, et que j'allais revenir leurs "niquer leurs race". (CC + Alcool + weed + manque de sommeil et surmenage pro. 23 ans.) Très peu de conséquences en vue de ce qui aurait pu m'arriver. Autant niveau physique car les gars pesaient une tonne qu'au niveau judiciaire. La chance m'a ouvert les yeux et engagé le processus qui fait qu'en temps normal, aujourd'hui, je ne bois que très peu et ne fume qu'extrêmement rarement et a léger dosage.
3 : La fois ou un mec ivre nous a emmerder pour une clope moi et un grand groupe de pote, posés dans Paris, nos scooter garés par loin et nos casques en main. Après tous nous avoir insulter, il était suffisamment ivre pour faire une stupidité telle que : Mimer un geste d'égorgement en déplaçant sa main près de mon cou. Je bloquais depuis un bon moment.. trop perché moi aussi. Le résultat fut 3 coups de casque, un trauma crânien assez grave, 1700 euros d'amende et 3 mois de sursis. J'avais 6 témoins pour m'arranger.. et il me semble avoir entendu dire au poste qu'il était lui même bien chargé. J'ai réussit, avec une descente instantanée quand j'ai pris conscience de ce que je venais de faire et vu le visage blême de mes amis, a ne pas me faire tester pour la dope.. ( amphétamine + kétamine + alcool .. et sans doute d'autres trucs.. 19 ans)
2 : La fois ou j'ai, lors d'une interpellation, mimer le fait que je dégainais un flingue en face de 3 agents des stups. Non content de ne pas m'être fait descendre, lorsqu'ils m'ont maîtriser j'en ai mordu un au sang. Ils m'ont défoncer la gueule. ( C'est logique aussi.. le pauvre a du flipper.. sida et tout.. ) J'ai perdu conscience jusqu’à me retrouver attaché sur un banc en au poste. Si ça s'arrêterai la ce serait déjà suffisant... mais j'ai réussit a tellement forcer que j'me suis libérer d'une menotte et que j'ai mis une beigne a l'un d'eux qui était "un peu moqueur". Ils m'ont re-défoncer la gueule. J'ai encore repris conscience plus tard, et, vu que j'étais très têtu, j'ai commencer a hurler au premier mec des stups ( et la franchement ils étaient a cran et très pressé de m'emmener a la prise de sang.. ) " Viens espèce de "Bip" on va dans la pièce comme des hommes en tête a tête et j'te "bip" ta race. Manque de bol, c'était celui que j'avais mordu, et il a répondu a ma requête. J'ai a nouveau (... c'est étrange d'en parler vu comme j'ai repris ma vie en main maintenant ) perdu connaissance et j'me suis réveillé dans la voiture en route pour la prise de sang. Et parlant de sang, j'en étais couvert. J'avais très mal, vu que le temps et les prod étaient passés, alors j'ai enfin commencer a fermer ma gueule. On a même rigolé un peu. Entre deux " Vous avez rien d'autre a faire que d'me faire chier, allez donc sauver des femmes de viol ou faire des trucs utiles " j'leurs lançais des petits défis. " Mettez le gyro et conduisez comme des hommes !" Et le pire c'est qu'ils l'ont fait. Arriver a la prise de sang, j'avais assez récupérer pour re-devenir casse burne. Déjà car ils sont rentrés avant et on TOUT fait pour que je ne me voie pas dans un miroir. Et car quand j'ai vu la tête du médecin quand il m'a vu.. j'ai vraiment eu envie de voir un miroir. Et donc je suis repartit en couille et vu qu'ils avaient un peu peur quand même, l'autre évoquait la nécessité de m'emmener aux urgences.. Et bin j'ai été insupportable et y'a pas eu moyen de me tester pendant plus d'une heure-30. Le médecin a du soupçonner des ripoux et m'a beaucoup aider. Et j'ai mimer le comportement d'un type qui a juste trop bu.. et seulement bu. Résultat : Ils n'avaient rien d'autre que leur témoignage verbal pour justifier cette jolie liste : - Une cote fissurée. - la moitie du visage couverte d'hématomes assez impressionnants - le poignet fracturé ( en me dé-menottant ) - la perte partielle définitive de la vue sur mon oeil gauche suite a un choc de matraque - les 11 points de sutures et leur traitement très tardif au niveau médical au niveau de l'arrière du crane. J'édit un ajout ( oui quand je suis lucide je me relit.) : C'est pas des monstres non plus, ils m'ont plaquer une compresse imbibée d'alcool a 90° qu'ils ont fixer avec du scotch de maintient. Bon, pour l'accrochage d'une grosse quantité de mes cheveux, je devais être agité.. ils ont du manquer de précision. Ironie-pro. L'urgentiste était scandalisé, et j'étais blanc de chez blanc. On m'a perfuser. - une dent en moins, 750 balles la couronne, bim. - une hémorragie nasale, et une cicatrice en cadeau.. l'histoire me revient quand j'me lave devant la glace et que j'la vois. Et quand ils m'ont fait souffler, le temps avait passé, j'étais a 0.49. Y'a pas de quoi être fier mais comme c'est derrière moi, j'préfère en rire. Ils m'ont mis 12H de GAV et ont utiliser les vidéos ( avec son ) du comico pour justifier tout ça, sans pouvoir expliquer "pourquoi je suis arrivé déjà bien amoché, et pourquoi avoir massacrer un 'ivrogne'. Après 12H, j'étais un peu fatigué.. et la nouvelle responsable de rotation quand elle m'a sortit était sous le choc. Moi, toujours pas vu de miroir. On m'a descendu, pris des renseignements, et fiché pour 21 ans sous ce motif "Comportement violent envers les représentants de l'ordre". Fichage encore actif à la DGSI. "- Vous désirez porter plainte ? - Je peux ? - Oui, mais vu la vidéo... - Alors pourquoi vous me demandez... " Comble du comble, étant majeur, on a quand même obliger ma mère a venir me chercher en la menaçant de me remettre en GAV. " Il est trop dangereux votre petit." J'étais inoffensif a ce moment la.. La madré ( pardon.. infiniment pardon ) à fondue en larmes en me voyant, et moi j'étais encore en train de demander un putain de miroir. Au final quand je l'ai eu mon miroir, j'ai compris. C'était le miroir de l'hosto ma mère a eu la bonne idée, après 15H dans ce merdier, de m'emmener a l’hôpital. La question magique va trouver sa réponse : J'étais sous quoi ? ! ? ! ? ! ( Surconsommation de crack toute l'aprem, puis médicaments pour la descente, puis passage a une surconsommation d'alcool / amphétamines le soir. Ou comment être réellement invincible. 18 ans. )
1 : La chose honteuse, qui surprend mon psy au csapa qui me voit toujours bien habillé, bien rasé, qui sait dans quoi je bosse. ( j'ai un boulot assez class en vrai maintenant ;P , on a tous le droit a une seconde chance.. tous. ) Cette "blessure non cicatrisée" qui a elle seule me rappelle toute une période "gâchée" et qui, parfois, me fait oublier le bonheur que j'ai réussit a atteindre par tant de persévérance alors que c'était pas gagné. Qui me fait, en cas de craquage, oublier tout ce que j'aime.. et me pousse a me détruire.
16 ans, déscolarisé depuis 3 ans, enfermé dans ma chambre sur des jeux en ligne parfois 1 mois consécutif et sans me laver et ayant que pour seul ami un pote "du net" qui avait le don pour se faire prescrire tout le merdier possible et imaginable. Une période a me gaver de subutex en sniff, a fumer du shit, picoler. Tout un tas de médocs dont je me souvient même plus.. déphasé complètement. J'ai soudainement eu envie de suicide, et une haine du monde, car pour moi jamais il ne m'accepterai ce monde. Alors, puisant l'inspiration dans une admiration horrible et malsaine des deux gamins tarés qui ont commis le massacre de columbine, j'ai commencer a élaborer un plan pour massacrer l'intégralité du lycée ou j'étais. La raison majeure ? On se moquait un peu de moi. ( En même temps putain tu te laves pas t'a 21 cm de cheveux et t'es toujours habillé pareil en plus d'être un toxicomane majeur ... et mineur a la fois ! ) Mon plan, je m'interdit d'en rire ou de blaguer sur cette chose, a HEUREUSEMENT été découvert par ma pauvre mère. (pardon pardon pardon...) On m'a interné. On m'a encore gavé de médocs, on m'a fait parler a des psychologues de très très très très haut niveau. On m'a aussi interdit la fréquentation de tout établissement scolaire donc.. j'ai signé l'arrêt définitif de mon éducation à 16 ans. On a accabler ma pauvre mère de tout les maux, et elle qui était sous méthadone depuis ma naissance a fait une rechute spectaculaire et a frôler la mort. Elle est devenue obèse, et depuis elle a redémarrer son sevrage du début. Elle n'y était pour rien la pauvre.. j'étais juste "différent".
J'ai beaucoup écrit, déjà car c'est plus intéressant que la merde que j'ai pu lâcher lors de la crise, et ensuite car j'avais besoin d'expliquer comment on peut en arriver à la. Car j'ai honte, car en me relisant j'ai eu l'impression de me revoir a une époque oubliée, et car c'était justement le cas.. j'ai fait une "rechute"
Après, au vu de ce que je vous ai décrit, j'pense que vous comprendrez qu'aussi impressionnante soit-elle, elle reste bénigne cette crise.. en rapport a mon passé. Dans 99% du temps je vis bien mes addictions. Je ne touche qu'a la poudre, je ne bois presque plus, je ne fume plus de joint, j'ai une aversion pour les médicaments de toute sorte et surtout : J'aime la vie ! ( et LA c'est vrai.)
Mon histoire avec la drogue est complexe, précoce et même en dehors de la came en bien des choses assez.. spéciale. Et pour re-prendre le principe que mon délire à pondu " d'expérience", et bien la seule chose qui est visible une fois que les vrai explications sont la, c'est : " Qu'est ce qu'une prise de stupéfiant suicidaire et auto-destructrice via un mélange et une surconsommation de produit. En bonus : Comment avoir un ange gardien et y survivre."
En lisant cette dernière confession honteuse ( ah oui j'insiste vous imaginez même pas en plus c'est public et tout... olalala ) j'espère que vous comprendrez les choses.
On peut TRÈS bien vivre une conso "unique" sans dépendance physique. On peut se maîtriser, avoir un cadre de vie propre, une bonne situation. J'ai justement, via ce passé, toutes les connaissances ( et j'ai vraiment la volonté d'y partager.. juste j'vais éviter de le faire en montée/descente a présent ) requises pour limiter les risques avec la coke.
J'ai toujours pas dormis, mon rat est toujours en train de crever, y'a toujours pas de craving ( Oh, sans BLAGUEEEEEE ? ) et non je n'irai pas m'auto-interner. C'est totalement inutile. Je me maîtrise de plus en plus sur cet aspect "dépression latente", de moins en moins de crise et surtout.. de moins en moins graves.
J'ai aussi senti, dans cette dernière, et dans le fait qu'il y ait les photos .. le lavabo dans cet état.. un message de "moi à moi". Ou le "moi d'avant" à laisser un message de rappel au "moi de maintenant". C'est un peu compliqué mais j'ai cette impression la.
Vu qu'il faut une utilité a tout ces événements.. une leçon, et si y'a quelque chose a en ressortir je dirais :
Si vous êtes un toxico précoce, atteint du syndrome d'obélix, qui a commencé jeune et qui est tombé dedans petit. Si vous vous dites que jamais ça n'ira, que vous ressentez cette auto-destruction de manière permanente. ( Car en fait une "crise pétage de plomb" comme les mienne n'est que l'explosion de ma retenue.) Et bien, il y a toujours, quoi que vous aillez fait, et quoi que votre passé vous renvoient dans la gueule, une possibilité d'avoir une belle vie. Et même si le passé vous rattrape de temps a autre en cas de fatigue.. ou d’événement dur, et bien dites vous que vous expédier un mélange hallucinant.. ou un une IV surdose etc etc n'est qu'un abandon lié a l'oubli qu'on a tous une seconde chance.
Ma leçon à moi, c'est qu'avant que mon esprit ne rende la chose incompatible, je fumait juste beaucoup. Et si j'avais l'idée de picoler en même temps, en général c'était => Vomito-titubage-lit-dodo. Et puis, surdoses le bédo c'est juste soporifique. Dorénavant, je m'arrangerais pour ne JAMAIS avoir une telle quantité de prod chez moi. Et, une bonne fois pour toute et vu que j'ai tout finit (+ gâché une veuve cliquot pleine ) et que j'aimerai vraiment m'en débarrasser, ne plus avoir d'alcool chez moi.
C'est mon instinct de drogué qui m'a fait rester sur le forum et écrire.. écrire ... écrire. Le bilan c'est qu'étrangement et vu sous cet angle, c'était vraiment une "expérience".
Allez, j'vais me faire croire que je peux dormir, encore désolé pour tout ça.. c'est chaud olalala..... Je vais QUAND même laisser le poste "Descente en enfeeeeereuh" car je sais que la dame blanche rend certains appart comme ça donc peut être qu'ils se sentiront moins seuls. Mais croyez moi demain y'a pas un mouchoir qui traîne car si je sniff encore je perd ma cloison. C'est (presque) finit tout ça. :)
( Mais elle est tellement bonne que j'lui dit quand même ... disons, a samedi ! )
Dernière modification par Rakoon (06 mars 2016 à 13:36)
Big-Horse ton message est tellement vrai. Ce n'est pas ce que j'aime, mais c'est ce que j'ai aimer le temps d'une soirée à classer comme => Extrêmement mauvaise.
Et ouai, elle était super bonne. Un privilège, un matos a respecter vu le degré de merde moyen en France.
Et bah.. j'en ai plus. =_= Mais t'a bien résumé une crise de "quasi-suicide" par la came en surconsommation.
Si tu penses que je cherchais la porte des enfers, ne lit pas ma clarification, tu comprendras que je l'ai trouvée en fait. Mais, qu'encore une fois, mon ange gardien m'a encore, encore, encore, encore, encore..... laissé une chance.
Oui tu as bien fait de pas supprimer tes posts. Enfin si tu veux supprimer on a rien à te dire pour t'en empêcher, mais je veux dire que ce que tu racontes est très intéressant. Pas tant pour le contenu (extrême donc intéressant pour tous ceux qui ne sont pas persuadés d'être parfaits et qui comprennent qu'il y a un secret par-delà l'expérience ordinaire) mais par la distance que tu es parvenu à y mettre : ils constituent un vrai témoignage en direct et je ne sais pas quelle inspiration t'a poussé à le faire mais c'est tout à fait pertinent et même assez génial d'avoir fait ça. Tout cela est très intéressant même si paradoxalement je n'ai rien à dire sur le sujet et si j'ai souffert avec toi de te voir osciller entre excitation et déceptions de toi-même : pourquoi te faire tout ce mal après tout? Le même mystère incompréhensible (et absurde en un sens) est présent dans la vie de chacun, y'a pas à t'accabler du fait que chez toi l'expression est très intense. Je suis content de t'avoir lu (oui j'ai lu tous tes posts depuis hier et c'est beaucoup) et je me sens impuissant de pas pouvoir te rassurer autrement qu'avec ces quelques mots. Il y a un sens dans tout ça, ne t'accable pas, accroche-toi et à la fin tu verras que tu n'as rien de honteux. Porte ton regard au-delà des apparences.
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Bonjour merci pour ton post j'ai beaucoup aimer en effet on comprend pas vraiment ce qui se passe pendant que tu a pris le pdt par contre quand tu explique ton parcours tout est clair je voulais te dire que tu es courageux si tu dois te faire interner un temps c pour ta vie car a priori on ne se sort pas seul de cette dépendance tu a l'air tellement gentille rien qu'en te lisant ca se ressent je te souhaite de t'en sortir comme tu ten ai déjà sorti au vu de ton parcours et detre heureux je ne suis pas consomatricee mais je viens de découvrir que la personne avec qui je devais me marier en prend je chercher des réponses pour l'aider je suis tomber sur ton post
Dernière modification par Inspiration17 (15 janvier 2017 à 09:45)
), pas moyen 
C'est dingue, j'essaye de m'dire que ca vas pas durer mais mon esprit vendu a la dame tue ces pensées telles qu'elles soient. Aucune autre prod ne procure ca... aucun.
) et qu'on est a "l'inter-phase qui précède la descente. Je continuerai en descente, j'ai envi de profiter.. encore un peu. :)
) 
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