bonjour à tous et toutes,
merci de vos réponses déja, car ça fait du bien quand des gens comprennent vraiment les galères par lesquelles on passe; car même avec la meilleure volonté du monde les proches qui ne connaissent pas l'addiction ont du mal à imaginer les différentes sortes et palliers de douleurs, de gêne, et de prises de tête quotidienne liées à une évolution du traitement...d'autant plus lorsque rien a changé au niveau des doses et du traitement médicamenteux lui-même. En gros on se dit pourquoi tout a bien roulé pendant dix ans, et que ça ne fonctionne plus.
Pour répondre à vos interrogations, je rappelle que je n'ai pas de problème au niveau du foie (pas d'hépatite : bilans réalisés depuis peu), et que les examens déja effectués n'ont pas révélés d'autres sequelles. Et c'est ça le plus flippant, que personne ne sache identifier la cause de cet état de détérioration. Le pire ce sont les nausées car elles sont là quasi tous le temps (suis heureus quand j'ai un répit de deux trois jours); car état similaire au manque ne revient heureusement qu'une ou deux fois par mois.
Il n'y a aucune règle : parfois je passe quelques jours bien, et d'un coup, insidieusement, à n'importe quel moment de la journée je sens que mon estomac va recommencer à me faire la misère, et en une ou deux heures ça tourne en véritable nausées, sans jamais vomir d'ailleurs.
Parfois c'est au reveil, avant de prendre mon sirop, parfois c'eszt quelques heures après.
Parfois c'est simplement le fait de me laiser bercer dans le métro - j'y pique facilement du nez si bien installé -: quand j'arrive à destination et que je me reveille, patatrac la gerbe qui fait son come back...
J'ai noté (mais ce n'est pas non plus une règle indéfectible) que le fait de n'avoir pas été à la selle pendant un ou deux jours me laissait tranquille, mais dès que j'y retourne, que les intestins se vident completement, c'est pareil les nausées reviennent.
Autre chose que j'ai noté : la fatigue est un terrain favorable à leur apparition.
Autre cas : je me reveille comme d'hab à 6h pour prendre café - clope et ensuite ma metha; je me recouche comme d'hab pendant une heure; et quand je me lève, aucune sensation de manque mais la nausée qui est bien là (en général ça me met d'une humeur de m...); et quelques heures après ça disparait, parfois complètement, parfois en revenant me gener par à coups dans la journée.
Comme je bois pas du tout d'
alcool, là c'est radical, il suffit d'un quart de
coupe de champagne (j'aoi encore fait le test en début d'année) pour que ça me chamboule l'estomac
Depuis Jeudi je sui arrêté car fièvre (état grippal selon médecin) : quatre jours de doliprane et advil m'ont bien bousillé l'estomac aussi j'ai l'impression, car ce matin plus de temperature, mais grosses crampes/spasmes depuis hier, et nausée latente.
Je tiens à préciser que si e ne prends rien d'autre que ma metha, j'ai jamais arrêté de fumer des petards...Serait-ce lié, mais alors pourquoi aujourd'hui alors que jusqu'à il y a un an pas de problème. Et puis quand ça va bien, je fume sans que ça amène effet indesirable.
J'espère ne pas être trop rébarbatif à décrire comme ça mon quotidien, mais )j'imagine que plus nous partageons les détails plus on peut comparer et tenter de comprendre. Et comme dans mon cas il n'y a pas vraiment de mode operatoire identique à l'apparition de chaque nouveau cycle, j'essaie de raconter ces nausées comme je les vis.
Ainsi je n'ai pas l'impression qu'il y a un lien entre mes prises de métha et l'apparition des nausées, car quand je vais bien, le problème ne se pose pas (je me reveille je prend mon truc me recouche et tout va tres bien apres quand je me leve)
Quant au sous-dosage, les quelques fois où j'ai voulu essayr de prendre d'avantage de métha dans la journée, à chaque fois ça m'a amené nausées plus conséquentes, alors depuis, j'hesite à augmenter
Enfin, pour repondre à Pierre, l'ami que tu évoques me rappelle ce que m'a dit le psy d'Emergence la premiere fois où j'y suis retourné (il y a deux mois et demi) : exactement la même chose, à savoir que mon désir d'en terminer completement avec le produit cnditionnait un rejet de celui-ci part mon organisme; un truc du style, c'est le cerveau qui dicte sa volonté au corps (petit scarabé...). Pourquoi pas? Franchement j'en sis à un tel point que je suis pret à tout entendre.
Et c'est vrai que par moments j'en peux plus de continuer, en particulier quand je pense à tout ce que ne peux pas faire avec ma femme et mon fils. C'est pourquoi je compte dimimnuer les doses et aller vers le
sevrage. Mais j'ai beaucoup de mal à demarrer en étant mal aussi souvent. Je ne me sens pas capable de gerer à la fois le manque inherent à la baisse des doses et - pardonnez-moi l'expression - l'envie de gerber style "montagnes russes"