https://aromteam.wordpress.com/2016/05/ … vous-fume/Le 20 mai 2016, l’Etat a décidé de tuer toute promotion pour le meilleur moyen de
substitution de la
cigarette fumée. Il ne faut surtout pas en parler, il faut l’éteindre ! Sait-on jamais si elle pouvait encore intéresser des fumeurs en quête d’une alternative probante pour stopper une consommation d’un
tabac indubitablement mortifère. Surtout, qu’ils ne le sachent pas ! Que jamais ils n’entendent parler de vapeur et restent dans leur fumée !
Au moment où le Ministère de la Santé va également instaurer le paquet neutre, il se doit de tuer la
cigarette électronique salvatrice pour la remettre aux mains des cigarettiers qui sauront si bien la dénaturer pour maintenir les fumeurs dans leur addiction.
Car, soyons clairs, si le paquet devient neutre, les
cigarettes, elles, sont toujours présentes et disponibles par 20 dans chaque emballage et tout le monde peut en parler tout en les fumant !
Non, ce n’est pas la
cigarette fumée, le problème. C’est l’électronique qui gêne.
Elle fait de l’ombre à tous : à l’industrie du
tabac prête à dégainer des milliards pour corrompre les législateurs, à l’industrie pharmaceutique qui se doit de détenir le monopole des substituts nicotiniques et dégaine tout autant de milliards pour pervertir des esprits cartésiens.
Dans l’application d’une stupide directive européenne des produits du
tabac qui a volontairement créé un amalgame entre le
tabac et la
nicotine vaporisée, l’Etat français ne se démarque pas par une volonté véritable de traiter un problème de santé publique.
Bien au contraire, il participe aujourd’hui à la mise en place d’une omerta. Oui, une omerta, vocable sicilien propre à la mafia qui au sens étymologique du terme qualifie une loi du silence. Et dans son élan, l’Etat contraint le peuple entier à cette omerta en lui interdisant même d’évoquer la
cigarette électronique pourtant déjà largement installée dans la société.
Nous n’avons plus le droit désormais de débattre ensemble des effets positifs de la vapeur sur la santé. Nous n’avons plus le droit de dire qu’elle nous a sauvé la vie. Nous n’avons plus le droit de dire que nous ne fumons plus. Nous n’avons plus le droit d’affirmer que nous avons retrouvé notre souffle et que le
tabac est devenu notre ennemi. Et nous avons encore moins le droit de dire à nos voisins qu’ils devraient essayer ce dispositif électronique pour ne plus s’intoxiquer avec la fumée.
L’Etat a choisi le camp du crime dans une stupéfiante atteinte à la liberté d’expression qu’il prétend pourtant défendre bec et ongles.
Est-ce à dire que nous renoncerons à la
cigarette électronique ? Non.
Est-ce à dire que nous allons lâcher nos dispositifs pour retourner au
tabac comme le voudrait tant l’industrie du
tabac ? Non.
Est-ce à dire que nous allons nous tourner vers les substituts agréés comme le voudrait tant l’industrie pharmaceutique ? Non.
Est-ce à dire que nous obéirons aux ordres hallucinants de l’Etat en subissant une omerta ? Non.
La liberté du peuple n’est pas négociable. Et si l’Etat pense régler un fait qui le dérange en baillonnant le peuple alors il créé une fronde.
Nous sommes plus de 3 millions de vapoteurs en France, combien en Europe ?
Nous sommes pour la plupart ex-fumeurs avec la seule volonté de ne pas retourner au
tabac.
Nous sommes, nous, plus soucieux de la santé que ceux qui nous gouvernent et feront toujours en sorte de guider les autres vers le meilleur. Nous sommes une communauté avertie, organisée. Nous serons les premiers à promouvoir la
cigarette électronique comme la meilleure alternative existante au tabagisme et dans l’ombre de nos foyers, nous ferons la nique à l’Etat, nous resterons libres et délivrés quel qu’en soit le prix.
Interdire est le pire moyen de maîtriser un domaine qui dérange. Interdire est la meilleure façon de pousser à la transgression et, au final, interdire la promotion de la
cigarette électronique en l’affublant des pires méfaits quand elle est une vraie solution lui fera encore plus de renom que de mal.
Complice de la mise en place d’un marché parallèle, l’Etat se cassera les dents sur l’écueil de la vape jusqu’à l’aboutissement d’une révélation incontournable : le scandale sanitaire qui finira par désigner des coupables et des responsables nationaux et européens.