Après un mois sans dormir, un peu de méthadone pour aider ?

Salut,


J'aurais tendance à  penser que légalement parlant, ce n'est pas un problème mais qu'en ce qui concerne les risques " sanitaires ", c'est plus risqué.

Le risque d'OD est présente, même avec une faible dose. Puisque tu es " redevenu novice " sans consommation depuis le 6 mai.

L'idéal serait de téléphoner au professionnel de santé qui a prescrit la méthadone ou à  un CSAPA.

Je pense que seul un professionnel de santé pourra te renseigner efficacement sur la possibilité ( ou non ) de consommer de la méthadone dans un but " d'endormissement " et surtout, à  quelle dose.

Il existe également la possibilité d'un phénomène de PAWS, je te laisse le soin de consulter le PsychoWiKi :)


Comme le sommeil est compliqué depuis longtemps, il y a également la possibilité de te renseigner sur les TCC ( Thérapie Comportementale et Cognitive ), voir de la sophrologie ' méthode du carré ) et/ou relaxation.

Prends soin de toi,


Reck.

Et simplement, la réponse à  ta question :

C'est oui, si tu reprends de la métha....Tu fous ton sevrage en l'air d'une certaine manière et tu recules pour mieux sauter.....(Ce qui ne veut pas dire que la suggestion de Cain de reprendre un TSO  n'est pas la plus judicieuse vu ton état physique et psychologique....)

Bonjour et merci à  tous d'avoir pris le temps de me répondre, c'est appréciable et d'un grand secours.

D'abord des nouvelles, je n'ai pas pris ma méthadone (j'en ai encore 12 gélules de 20mg car j'avais commencé à  arrêter sans prévenir mon csapa par peur de faire une crise de manque violente, ce qui m'est déjà  arrivé, c'était aussi une façon de me mettre à  l'épreuve, l'avoir sous la main et ne pas y toucher) et je ne vais pas la prendre, elle me dégoûte, je garde en tête que c'est une béquille certes mais une béquille sacrément handicapante et qui me conforte dans un mécanisme de "prise de produits", j'ai plongé au départ à  cause de la codéine (prontalgine) parce que je suis devenue migraineuse à  16 ans, de manière très soudaine et intense, la codéine à  été salvatrice à  cette époque et puis vous connaissez la suite...

Merci de m'avoir orienté vers le PAWS, je connaissais pas du tout, au début j'ai cru que j'allais voir des photos de chatons et de chiots très mignon mais en fait c'est pas mignon du tout. Et y'a pas de chatons.
J'avoue que ça me fout une baffe dans la gueule, je suis déjà  bipolaire et en plus je lis que je vais devoir me battre en moyenne deux ans contre des symptômes ressemblant déjà  à  ceux de ma maladie.
Bref une bonne purge en perspective.

J'ai assez peur du jour où je retombe en phase dépressive et où ne pas prendre de stups va me demander une volonté colossale, volonté qui par essence me manque cruellement en dépression.

J'ai assez peu confiance en les médecins effectivement, ils n'écoutent pas ce que je raconte, me prescrivent les mêmes traitements qui ne marchent pas ou ne me conviennent pas au niveau effets secondaires. Je déménage très souvent du coup c'est dur de trouver un bon médecin qui me suive au long terme, mais je suis demandeuse !
Je ne veux plus me gaver de médicaments, j'ai actuellement la volonté de me battre contre mes démons et d'essayer des méthodes dites "douces" ou "alternatives" parce que la camisole chimique c'est non.

Je sais que dans cette épreuve l'entourage est essentiel, je n'ai malheureusement plus d'entourage et je ne travaille pas pour le moment, du coup c'est le sevrage en mode hardcore mais j'ai toujours apprécié le challenge, ça garde en vie !

Merci encore de m'avoir répondu, ce site est vraiment intéressant et utile, pouvoir parler à  des gens qui comprennent vraiment ce qu'on raconte c'est essentiel également.
Si vous avez des conseils de grand-mère toxico pour surmonter les épreuves qui m'attendent encore, des recettes de potions à  la cervoise, des grigris magiques ou tout ce que vous avez d'autre, ça m'intéresse, je prends !

Amitiés,

Lena.

Medusa a écrit

Bonjour et merci à  tous d'avoir pris le temps de me répondre, c'est appréciable et d'un grand secours.

D'abord des nouvelles, je n'ai pas pris ma méthadone (j'en ai encore 12 gélules de 20mg car j'avais commencé à  arrêter sans prévenir mon csapa par peur de faire une crise de manque violente, ce qui m'est déjà  arrivé, c'était aussi une façon de me mettre à  l'épreuve, l'avoir sous la main et ne pas y toucher) et je ne vais pas la prendre, elle me dégoûte, je garde en tête que c'est une béquille certes mais une béquille sacrément handicapante et qui me conforte dans un mécanisme de "prise de produits", j'ai plongé au départ à  cause de la codéine (prontalgine) parce que je suis devenue migraineuse à  16 ans, de manière très soudaine et intense, la codéine à  été salvatrice à  cette époque et puis vous connaissez la suite...

Merci de m'avoir orienté vers le PAWS, je connaissais pas du tout, au début j'ai cru que j'allais voir des photos de chatons et de chiots très mignon mais en fait c'est pas mignon du tout. Et y'a pas de chatons.
J'avoue que ça me fout une baffe dans la gueule, je suis déjà  bipolaire et en plus je lis que je vais devoir me battre en moyenne deux ans contre des symptômes ressemblant déjà  à  ceux de ma maladie.
Bref une bonne purge en perspective.

J'ai assez peur du jour où je retombe en phase dépressive et où ne pas prendre de stups va me demander une volonté colossale, volonté qui par essence me manque cruellement en dépression.

J'ai assez peu confiance en les médecins effectivement, ils n'écoutent pas ce que je raconte, me prescrivent les mêmes traitements qui ne marchent pas ou ne me conviennent pas au niveau effets secondaires. Je déménage très souvent du coup c'est dur de trouver un bon médecin qui me suive au long terme, mais je suis demandeuse !
Je ne veux plus me gaver de médicaments, j'ai actuellement la volonté de me battre contre mes démons et d'essayer des méthodes dites "douces" ou "alternatives" parce que la camisole chimique c'est non.

Je sais que dans cette épreuve l'entourage est essentiel, je n'ai malheureusement plus d'entourage et je ne travaille pas pour le moment, du coup c'est le sevrage en mode hardcore mais j'ai toujours apprécié le challenge, ça garde en vie !

Merci encore de m'avoir répondu, ce site est vraiment intéressant et utile, pouvoir parler à  des gens qui comprennent vraiment ce qu'on raconte c'est essentiel également.
Si vous avez des conseils de grand-mère toxico pour surmonter les épreuves qui m'attendent encore, des recettes de potions à  la cervoise, des grigris magiques ou tout ce que vous avez d'autre, ça m'intéresse, je prends !

Amitiés,

Lena.

Bravo de ne pas avoir reprit de methadone, un mois et demi sans rien c'est pas rien, sa serais bete de replonger alors que tu a fait le plus dure, dit toi que tu va aller de mieu en mieu et comme prescripteur le dit, le PAWS c'est 2 ans maximum, mais certains au bout de quelque mois se sentent nikél comme avant, pour tes probléme d'insomnie etant donner que les somnifere te font plus rien je ne c'est pas quel solution te restent t'il pour retrouver le sommeil, franchement bravo tu doit etre quand meme fiér de toi de plus etre dependante a la codéine, benzo, anti depresseur et maintenant methadone

Continue comme sa et tu vera tu le regrettera pas et tout ceci sera derriere toi, tu a fait le plus dure ne retouche pas a la métha