1 2
Dernière modification par HypnOoz (26 juin 2016 à 23:11)
Hors ligne
HypnOoz a écrit
je pense que le médecin m'interdira de les sniffer nan ?
salut HypnOoz
si tu en parles à l'addictologue de ton CSAPA, ça sera déjà une bonne chose
les médecins n'ont pas le pouvoir d'interdire à quelqu'un de faire quoique ce soit...mais ils peuvent te suggérer fortement d'arrêter cette pratique, ce qui serait de mon point de vue normal (de la part d'un médecin)...
il est tout de même curieux que la même molécule te fasse un effet pris en snif et "rien du tout" per os...mais des fois, le corps humain, c'est mystérieux !!
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
HypnOoz a écrit
Mais est-ce que c'est normal ou pas ? Je veux dire, n'est il pas vrai que les prendre en les sniffants fait beaucoup + ressentir les effets que en les avalants ?
Pour les molécules que tu cites, non les effets sont plus fort en avalant.
Bien que les benzo soit "effectifs" en intranasale, tu n'obtient qu'environ 70% du produit (c'est une moyenne à la louche).
Les meilleures voies de consommation sont: IM, IV, et orale. (sans ordre précis)
Bien sûr pour l'IM et l'IV il faut des produits à cette destination (pas tanker des cachets écrasés comme un porc sinon bobo)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Stalker (27 juin 2016 à 18:43)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
C'est clair, un rail de caféine pure en poudre c'est loin d'être l'équivalent d'une tasse de café, ça peut être très mauvais.
Concernant les produits "placebo" pour parer au problème d'addiction au geste du sniff, je ne suis pas sûre qu'il y ait de solution très satisfaisante, même avec un produit en principe peu corrosif et sans effets sur le corps.
Petite anecdote : les acteurs du Loup de Wall Street pour le film ont du se faire beaucoup de rails de vitamine D en répétant des prises, et Jonah Hill a chopé une bronchite en quelques semaines, il était apparemment dans un sale état.
De base nos poumons et nos sinus ne sont pas conçus pour supporter sans problèmes de gros arrivages de matière poudreuse, psychoactive ou non. On peut limiter la casse avec des techniques mais si c'est trop fréquent je pense qu'on risque toujours quelques problèmes, même si les complications liées au produit en lui même sont retirées.
Hors ligne
Stalker a écrit
Je me disais juste qu'un produit de ce type serait toujours mieux que de sniffer des benzos...Mais en effet, à partir du moment où tu sniff tu flingue tes voies respiratoires.
Et on est d'accord !
A défaut de ne pas pouvoir éviter les problèmes aux poumons, sinus etc, au moins on peut essayer de prendre le produit le moins corrosif possible et éviter les effets secondaires des benzos. Tu retires une partie des risques.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Caïn (29 juin 2016 à 11:14)
Hors ligne
Amaranthe,
L'argument comme quoi notre organisme n'a pas été conçu pour sniffer n'est pas tellement crédible.
Pour les drogues, il existe des roa naturelles et d'autres artificielles. L'effet sublingual a été prévu par dame nature et il y a bien longtemps que les hommes placent des végétaux sur la muqueuse buccale, les gencives ou sous la langue. Tabac, coca. D'autres animaux, les chimpanzés le font dans la nature, pas forcément avec des feuilles de coca ou du tabac, ces primates ont une utilisation médicinale des plantes et une culture qui va avec et se transmet au fil des générations. Je crois même qu'ils utilisent certaines plantes en transdermique ou en application locales.
Si j'en vois des qui pluguent, je te fais signe.
Je ne sais pas si l'argument est utile en cas de TOC, mais il est crédible.
Mais est-ce que c'est normal ou pas ? Je veux dire, n'est il pas vrai que les prendre en les sniffants fait beaucoup + ressentir les effets que en les avalants ?
Je pense que j'ai commencé à prendre cette habitude car j'avais sniffé beaucoup de cocaine dans le passé et donc j'ai repris cette habitude de sniffer avec les médicaments que je prends.
C'est peut-être une forme de TOC, un trouble obsessionnel compulsif, une sorte de mauvaise habitude incontrôlable.
Peut-être que tu pourrais demander un psy comportementaliste, je ne sais pas si tu auras toutes les réponses à tes questions, mais ton soucis d'attrait pour le sniff pourrait vite être résolu. Tu travailles avec un psy sur ton comportement, pas forcément l’abstinence ou l'arrêt de tes médocs.
Au lieu de te poser des question après (ce qui est une bonne chose) tu seras peut- amené à t'interroger au moment où ça t'arrive ou au moment où tu peux ou vas te placer en situation.
Dernière modification par Mister No (29 juin 2016 à 14:16)
Hors ligne
Mister No a écrit
Pour les drogues, il existe des roa naturelles et d'autres artificielles. L'effet sublingual a été prévu par dame nature et il y a bien longtemps que les hommes placent des végétaux sur la muqueuse buccale, les gencives ou sous la langue.
Le sniff aussi se pratique depuis des lustres, en mode hardcore en plus :
YOPO SEED SNUFF!!
Il parait que ça déchire les nasaux...
Dernière modification par Stalker (29 juin 2016 à 14:15)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (29 juin 2016 à 14:33)
Hors ligne
Hors ligne
D'un point de vue médical, on a recours à l'injection, au plug (suppo -de Satan-), à l'absorption per os (sub-lingual ou non) et même à l'inhalation (spray, fumigation ou goutte-à -goutte). Alors qu'aucun médicament n'est prévu pour être sniffé. Il y a peut-être une raison, non ?
Et ?
Dernière modification par Mister No (29 juin 2016 à 15:12)
Hors ligne
Dernière modification par Caïn (29 juin 2016 à 16:07)
Hors ligne
Caïn a écrit
Oui, enfin je reste persuadé que dire que telle pratique n'est pas recommandée parce que dame nature ne l'avait pas prévue reste erroné.
Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit Caïn !
Se torcher le cul c'est pas naturel, les animaux ne le font pas, un lit c'est pas naturel puisqu'on le fabrique, on fait peu de choses de totalement naturelles ! Doit-on refuser de faire toute chose à l'encontre de Dame Nature ?
On peut même faire le raisonnement inverse et partir du principe que l'homme est naturel et transforme la nature qu'il entoure, donc que tout quelque part est naturel, puisqu'il ne s'agit que d'une part de la nature qui agit sur les autres. La nature agissant sur elle même si tu veux.
( Je passe en mode prof de philo, merde... )
Bien sûr que le fait que ça soit "naturel" ou non n'est pas un argument pour dire ce qu'il est bon de faire ou pas ^^.
Je n'ai d'ailleurs même pas dit que le sniff n'était pas "recommandé", mais c'est une réalité, la première fonction des poumons c'est de recevoir de l'air. On peut fumer, sniffer, faire ce qu'on veut mais il n'empêche que le faire de façon répétée peut générer des problèmes. Si l'organisme était parfaitement conçu pour ça, il aurait une autre façon de réagir.
Une fois de temps en temps en ça ne fait pas grand chose, le corps s'adapte en conséquence, mais son pouvoir est limité, et si c'est trop fréquent il atteint une limite d'action qui va varier selon beaucoup de facteurs ( la personne, les quantités, la fréquence de prise... ).
Là on parlait de remplacer le snif d'un produit psychoactif par celui d'un produit "inoffensif" pour limiter la casse quand on a un besoin impérieux de le faire mais que le produit crée des problèmes , pas de si le snif était "recommandable" ou non !
Je soulignais juste que si ça retirait une partie des problèmes liés à la substance en question, ça n'enlevait pas l'éventuelle nocivité de poudre ou poussières pénétrant trop souvent les voies aériennes .
Bref, on digresse trop là , est-ce que cette conversation t'aide au moins HypnOoz ?
Hors ligne
La petite fille a l'air en pleine forme. Et si on trouvait encore de la benzedrine à inhaler je serais déjà chez mon pharmacien ! D'après ce que je comprends, c'était un remède contre le rhume grâce à l'effet bronchodilatateur, une formule faite pour être inhalée.
C'est aussi un vasoconstricteur local, ça calme le zen qui coule. ça existe encore à la pseudo.
y'a peut-être de bonnes raisons ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Silicose
Je soulignais juste que si ça retirait une partie des problèmes liés à la substance en question, ça n'enlevait pas l'éventuelle nocivité de poudre ou poussières pénétrant trop souvent les voies aériennes
Tu fais bien de le souligner.
Effectivement, sniffer des médocs, c'est envoyer un paquet d’excipients dans les poumons. Ces excipients sont sans trop de risques ingérés, mais par contre dans les alvéoles pulmonaires, c'est pas terrible. Sans compter d'éventuels effets sur l'organisme.
Dernière modification par Mister No (29 juin 2016 à 16:33)
Hors ligne
De base nos poumons et nos sinus ne sont pas conçus pour supporter sans problèmes de gros arrivages de matière poudreuse, psychoactive ou non.
que j'avais interprétée, sans doute mal désolé.
On est ensuite partis sur les différents modes de prise à travers le temps, de façon médicinale ou non... C'est sans doute un peu HS mais pas inintéressant. Finalement, on en arrive à la même conclusion, ça fait beaucoup de trucs, de poussières et micro-particules qui arrivent dans l'appareil respiratoire.
Il faut peut-être faire une croix sur ce geste ou au moins le limiter. Surtout que comme le dit Stalker plus haut, et je suis d'accord avec lui, pour les benzos, l'effet est plus fort per os...
Même le goutte à goutte ou le spray qui sont à mon avis des méthodes moins risquées ne feraient rien de plus que la simple absorption par la bouche.
Hors ligne
Mister No a écrit
Tu fais bien de le souligner.
Effectivement, sniffer des médocs, c'est envoyer un paquet d’excipients dans les poumons. Ces excipients sont sans trop de risques ingérés, mais par contre dans les alvéoles pulmonaires, c'est pas terrible. Sans compter d'éventuels effets sur l'organisme.
Sniffer tout cours c'est pas top.
Petite anecdote perso:
J'ai tourné (et tourne encore, en moindre mesure) aux stimulants divers, speed, mdpv, mph, cocaïne etc... pendant 2 ans, tous les jours, et avec des doses que vous imaginez élevées vu la tolérance.
Quand j'ai stoppé, je vous épargne le sevrage, j'ai fais une radiographie de la cage thoracique. J'en avais déjà effectué une 3/4 ans avant. Le radiologue m'a dit que j'avais un volume pulmonaire anormal (hyper aération) et m'a demandé si j'étais asthmatique. Je ne le suis pas.
Mon médecin G à comparer les deux radiographies et je n'avais pas ce trouble sur la première. Il m'a dit, sans validé à 100%, que sniffer pendant 700 jours pouvait en être la cause ou un catalyseur.
Je n'ai pas refais de radio depuis, mais je crois que je vais voir ça...
Bref le sniff on peut limiter les risques, mais ça reste agressif pour les poumons.
HypnOoz si tu prenais tes benzo par voie orale, je t'assure que les effets seront mieux, essaie de te faire une raison avec ça!!
Hors ligne
Dernière modification par Amaranthe (29 juin 2016 à 17:59)
Hors ligne
1 | ||
[ Forum ] Pseudoéphédrine - Peut-on sniffer la pseudoéphédrine
|
6 | |
2 | ||
[ PsychoWIKI ] Les outils pour le sniff a moindre risque |