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Dernière modification par SoulFly (06 juillet 2016 à 23:09)
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Dernière modification par 'Nrockandrolls (07 juillet 2016 à 08:11)
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Tetris68 a écrit
Bonjour,
Tu consommais dans quelle quantité a peu près sur 24h?
Bonjour Tetris,
En effet je ne l'ai pas mentionné. Je dirais au minimum 1,5g / j, avec un peak estimé à 4g lors du Brexit. Le reste du temps, j'oscillais entre 2 et 2.5g.
pierre a écrit
Comme l'a dit Tetris, il n'y a pas de substitution pour la coke. Il y a des medocs qui peuvent réduire le craving comme le mucomyst ou le topiramate ou /et le disulfiram. (voir les recommandations de la Haute Autorité de Santé)
Mais au dela, après trois ans de coke, tu peux avoir besoin d'un traitement anti-depresseur pour t'aider à passer le cap d'une vie sans coke. C'est très pervers le manque de coke, la dépression s'installe petit à petit. Elle n'est pas la au début de l’arrêt.
Si tu reviens de temps en temps à Paris, nous pouvons te conseiller des médecins spécialistes de l'addiction à la coke. Car je pense que si tu veux essayer d'arréter, il serait bon de consulter un addictologue spécialiste de la coke. Si tu veux, je peux éventuellement me renseigner sur les médecin spécialistes de la coke à Londres.
Pierre
Merci Pierre!
J'ai parlé assez librement à mon médecin, qui m'a conseillé le N-acétylcystéine pour la première phase de sevrage, durant environ 1 mois. Il m'a aussi dit que je n'avais pas tout à fait le profil typique du cocaïnomane, à savoir que je n'avais aucun "vice" à côté. Il m'a dit que 75% des gens dans mon cas étaient aussi accrocs au tabac en général, et qu'ils buvaient aussi régulièrement, ce qui n'est pas mon cas, ce qui pourrait modifier logiquement le traitement. Ensuite, pour la seconde phase qui selon lui devrait durer 12 mois, il m'a en effet parler de cet antiépileptique - le topiramate.
On a convenu ensemble que je prendrai le N-acétylcystéine (je commence demain), pour les 4 semaines et qu'ensuite, je pourrai voir si je peux me passer de médicaments de sevrage et travailler simplement de façon psychologique avec un addictologue pour la seconde phase de 12 mois. Il n'a pas l'air d'y croire mais je lui ai parlé de ma peur de remplacer une dépendance par une autre, et il comprend apparemment.
Qu'en penses-tu? Se puisse-t-il que je sois trop confiant? Mon médecin m'a clairement dit que je ne serai considéré comme clean qu'au bout de 5 ans vu mes habitudes.
SoulFly a écrit
Gaffe au traitement de l'addictologue parce qu'ils aiment beaucoup préscrire des antidepresseurs les toubibs. Et des mois sous isrs quotidien ça ne fait pas du bien non plus. Quand on lui dit "drogue" la médecine n'hésite pas dans les prescriptions, après tout le client n'en est plus à ça près.
Il y en a qui ne peuvent plus bander même des années après avoir arrêté ce "traitement".
Pour se remettre post drogue le cerveau aime bien qu'on le laisse tranquille, aussi.
Merci SoulFly,
Comme dit à Pierre, j'ai beaucoup parlé de cela avec mon médecin, qui sans être un spécialiste, m'a dit avoir eu quelques résultats intéressants avec des cocaïnomanes. Je lui ai exprimé mes peurs à ce sujet, pour l'instant on part apparemment sur quelque chose de soft, je vous tiendrai au courant de l'avancée après la première phase qui devrait durer un an et n'hésiterai pas à vous demander à tous votre avis sur ce qui me sera prescrit.
'Nrockandrolls a écrit
Moi je voudrais te parler de tes 3 piliers. Tu as toutes les cartes en main pour réussir à reprendre le dessus. Je dis pas que ça sera du 1er coup. Mais à mes yeux tu es dans le bon cheminement :
1°) Le changement de travail, stressant, qui t'as amené à cette consommation, avec des collègues qui consomment.
2°) Ta copine. Etre aimé et soutenu, je pense que c'est vraiment important pour remonter la pente
3°) Du sport pour te vider l'esprit, créer des endorphines naturelles (l'hormone du bien-être)
Etre en paix avec soi-même c'est important. J'ai déjà été amené à prendre un peu trop de stimulants (de la coke aussi) pour faire toutes les heures supp qu'on me demandait (je taf dans le domaine de l'hôtellerie) et c'est vraiment pas normal de devoir en arriver là pour juste un taf aussi bien payé soit il. L'addition à payer in fine est trop lourde !
La coke est vraiment vicieuse, attends toi à avoir des envies irrépressibles qui viennent d'un coup alors que 2 minutes avant tout allait bien, c'est ça le plus dur. Ce moment où tout bascule en quelques secondes à cause de ce putain de craving car la décison à penché du mauvais côté de la balance. Après pour moi ça partait aussi vite que c'était venu.
Bon courage pour ton combat contre toi-même.
Amicalement
Nrock
Merci Nrockandrolls!
Au niveau des piliers:
- Le travail: j'ai beaucoup de touches comme stipulé, mais ai aussi spécifié à mes possibles futurs employeurs que je désirai prendre un mois pour moi. Penses-tu que c'est la bonne décision ou faudrait-il que je me replonge dans un challenge qui m'empêcherait de penser à cette drogue?
- La petite amie: Dîner confirmé la semaine prochaine mais faut que je fasse un peu le ménage avant, j'hésite un peu à vraiment confirmer car je n'aimerais pas qu'elle me voit dans cet état: je suis quand même un peu marqué, j'ai pris un peu de poids... des trucs cons mais j'ai aussi ma fierté. Qu'en penses-tu?
- Le sport: ça fait en effet du bien!
Un autre me manque et c'est ma famille: j'aimerais bien les avoir un peu plus près de moi mais il y a une rancoeur de leur côté car je les ai mis clairement de côté depuis 3 ans. Mais je pense qu'entre gens intelligents cela peut s'arranger. Je compte passer une semaine avec eux en Suisse fin Juillet, ils habitent là -bas.
Je vous tiens au courant et merci encore!
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Pour se remettre post drogue le cerveau aime bien qu'on le laisse tranquille, aussi.
Oui et non, disons que mon cerveau n'aime pas les généralités.
C'est assez spécifique à la coke, passé deux ans de conso intensive, le docteur Lowe décrit le mécanisme d'addiction et de forte dépendance qui laisse KO psychologiquement ou condamne d'une certaine manière à re-consommer pour tenter de gommer la souffrance.
Le cerveau a parfois besoin d'un coup de pouce, parfois temporaire comme nous l'explique Pierre en particulier avec la coke, parfois définitivement comme avec les TSO.
C'est important d'avoir un médecin spécialisé, bien formé et/ou avec de l'expérience.
Gaffe au traitement de l'addictologue parce qu'ils aiment beaucoup préscrire des antidepresseurs les toubibs.
Ce n'est pas vrai, ils n'ont jamais "aimé" prescrire, mais les médecins ont de moins en moins la prescription facile, de plus c'est humain que de tenter de soulager des souffrances. Et si les antiD ne sont pas toujours "bien" prescrit, ils peuvent être très utiles dans certaines circonstances particulière, après un "dérèglement" des récepteurs, le coup de pouce parait plus qu'envisageable, souhaitable sans que ce soit une obligation ou une vérité universelle...
As-tu consommé de la coke quotidiennement ou de la coke tout court ?
As-tu déjà pris un traitement d'antidépresseur ?
Parce que nous sommes certainement nombreux à en avoir pris ponctuellement ou sur du plus long terme sans connaitre de soucis d'érection au pluriel. Diaboliser ou généraliser, ça n'apporte pas grand chose ou c'est contreproductif.
@ BOL /
La petite amie: Dîner confirmé la semaine prochaine mais faut que je fasse un peu le ménage avant, j'hésite un peu à vraiment confirmer car je n'aimerais pas qu'elle me voit dans cet état: je suis quand même un peu marqué, j'ai pris un peu de poids... des trucs cons mais j'ai aussi ma fierté. Qu'en penses-tu?
Je suis un crapaud mais une princesse m'aime. Elle peut m'embrasser sur la bouche autant qu'elle le souhaite, je ne me transformerai jamais en prince charmant.
L'avantage de l'Amour, c'est que ça ne repose pas (que) sur des critères physiques et que par amour ou pas, accepter ta prise de poids, cela revient d'une certaine manière à accepter la "maladie", le fait que tu aies besoin de soins ou de temps voire les deux.
Bref, l'Amour, c'est n'est pas que le partage du bon. Dans certains "contrats", il y a des notions de "pour le meilleur et le pire".
Bon, vous êtes bien loin du pire, mais comme tu as bien compris et accepté ce qui t'arrive, il est normal que la personne que tu aimes comprenne et accepte la situation. Et puis tu es jeune, sans te mettre martel en tête sur ton physique, ça va revenir surtout si la pratique du sport t'es facilement accessible.
En te lisant, je me rends compte que tu n'as pas l'air accro à l'argent et je crois que c'est une bonne option pour ton/votre avenir, j'apprécie certaines valeurs que tu véhicules en filigrane. Un peu comme des fondations solides pour une reconstruction.
Bon courage, tiens nous au courant, essaie de t'accorder le droit à une aide exté comme le suggère si justement Pierre.
- Le travail: j'ai beaucoup de touches comme stipulé, mais ai aussi spécifié à mes possibles futurs employeurs que je désirai prendre un mois pour moi. Penses-tu que c'est la bonne décision ou faudrait-il que je me replonge dans un challenge qui m'empêcherait de penser à cette drogue?
Pas de challenge à mon avis... Je ne peux que te conseiller de trouver un poste où tu n'auras pas de pression ou surtout des horaires insoutenables. Le but, c'est que tu puisses à nouveau t'épanouir dans la vie. Le travail, dans la passion, ça peut être une bonne option de diversion, mais trop de pression de ce côté là de la vie, ça peut vite devenir un obstacle.
Le mieux au risque de radoter, c'est de faire le point avec un pro de la santé.
Après, perso, je dirais un taf qui ne soit pas un challenge mais un mois de repos, c'est une bonne option, surtout prendre le temps de mettre en place une stratégie pour anticiper les difficultés, si difficultés il doit y avoir.
Un taf "pépère" peut aussi être épanouissant, de plus, à envisager provisoirement, quand tu seras plus stable, tu pourras davantage aller vers ce qui te motive le plus avec les "sacrifices" que ça implique. ou qu'une mise sous pression dans le cadre d'un challenge implique.
Dernière modification par Mister No (07 juillet 2016 à 15:26)
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Mister No a écrit
Ce n'est pas vrai, ils n'ont jamais "aimé" prescrire, mais les médecins ont de moins en moins la prescription facile, de plus c'est humain que de tenter de soulager des souffrances. Et si les antiD ne sont pas toujours "bien" prescrit, ils peuvent être très utiles dans certaines circonstances particulière, après un "dérèglement" des récepteurs, le coup de pouce parait plus qu'envisageable, souhaitable sans que ce soit
J'aurais dû écrire qu'étant donné ce qu'on trouve dans le DSM5, la banalisation des "traitements" pour la moindre larme versée chez un toubib ou l'enfant de 6 ans turbulent; en tant que patient disant "drogue" donc déjà consommateur de psychotropes; tu auras droit à ton "traitement" quoiqu'il arrive. Qu'il soit nécessaire ou non.
L'isrs le produit star qui soigne tout, toc, anxiété, dépression, période de deuil, tristesse, retour de l'être aimé; et qui guérit des séquelles de tout un tas de drogues..
La bite pas molle sous son effet c'est plutôt l’exception, mis à part l'endurance de début de traitement signe d'atteinte de libido.
Oui j'ai déjà consommé coke, ad et tout un tas d'autres choses et suis actif auprès de consommateurs d'isrs. Sinon je ne me permettrais pas d'en parler.
Dernière modification par SoulFly (07 juillet 2016 à 15:26)
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Dernière modification par Mister No (07 juillet 2016 à 15:50)
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la coke a été la solution à un problème bien précis qui était un problème de performance, ce n'était pas la solution à d'autres problèmes que malheureusement d'autres personnes ayant eu une vie moins facile que la mienne doivent faire face.
Je te concède ce point, mais en mettant de côté l'aspect purement psychologique, la prise de coke sur une période de plus de 2 ans provoque des bouleversements sur la régulation de nos différents systèmes que le recours au AD peut s'imposer dans un cadre de régulation de l'arrêt. Deux ans de conso est une durée indicative qui était donnée par le docteur Lowe.
C'est d'ailleurs je pense une des caractéristiques de la coke. Tu peux en abuser super longtemps, sans que cela te pose de soucis quand tu n'en a pas. La lune de miel peut être de deux ans avec ce produit, selon le docteur Lowe. Passé ce délai, la conso a dérégulé d'un point de vue biochimique le cerveau et à partir de ce moment là , la dépendance devient très forte. C'est un produit qui peut être traitre pour cette caractéristique. J'imagine que la durée d'imprégnation pour terminer la lune de miel et entrer dans la phase vie de couple où il n'y a pas que les bon côtés est très variable d'un individu à l'autre.
Donc, les AD, il ne faut pas les envisager sous l'angle purement "psycho" mais plus sous l'angle "biochimique" comme un régulateur durant une période de transition biochimique ou tes récepteurs doivent te chanter une musique agréable sans inviter d'autres musiciens alchimistes. (AD, coke ou autres drogues).
@+
You'll never walk alone ^^
Dernière modification par Mister No (08 juillet 2016 à 14:23)
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Penses-tu que c'est la bonne décision ou faudrait-il que je me replonge dans un challenge qui m'empêcherait de penser à cette drogue?
C'est difficile de répondre je ne peux pas me mettre à ta place.
Besoin de souffler certainement après une épreuve aussi dure. Mettre à profit ce temps libre pour se recentrer sur ses priorités peut être bénéfique. Tout dépend de ton besoin de t'occuper l'esprit et ton temps libre.
Dîner confirmé la semaine prochaine mais faut que je fasse un peu le ménage avant, j'hésite un peu à vraiment confirmer car je n'aimerais pas qu'elle me voit dans cet état: je suis quand même un peu marqué, j'ai pris un peu de poids... des trucs cons mais j'ai aussi ma fierté. Qu'en penses-tu?
Ce que je pense... Si elle tient à toi, c'est pas le physique qu'elle verra.
Mon conjoint a pris une quinzaine de KG il ya quelques années, c'est plus lui que ça dérangeait que moi. Je l'aime comme il est, pour ce qu'il est.
Pour la famille, Mistre No a bien résumé :
J'en profite au sujet du pilier "famille", ce sera peut-être l'occasion de montrer que tu as compris que tu t'étais éloigné. Tu parles de rancœur, mais c'est certainement une forme d'incompréhension de la situation. Ce serait peut être l'occasion pour toi de te confier et de montrer que tu ne t'es pas réellement éloigné malgré les apparences.
Maintenant, il n'y a que toi qui peut évaluer ce que tu peux dire ou pas. "Je t'aime", dans certaines familles, c'est difficile à dire ou à montrer. Donc le mot drogue peut aussi être tabou d'une certaine manière.
Mais tu as raison, la famille, les amis, tout ce qui est du registre de l'amour peut aider.
J'aimerais juste rajouter une chose, être en accord avec soit même et honnête aide souvent à prendre les bonnes décisions.
Je te souhaite un bon weekend, biz, nrock
Dernière modification par 'Nrockandrolls (08 juillet 2016 à 21:43)
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Se fixer des objectifs à très court (journaliers), court (hebdomadaire) et moyen (mensuel) terme. Personnellement dès que je me réveille le matin, je prends une feuille A2, j'y trace une croix de façon à la séparer en 4, et j'y marque ce que je veux faire de ma journée, de ma semaine et de mon mois. Ca va de tout, d'aller faire les courses à battre son record sur 10 kilomètres, téléphoner à sa famille... Mon objectif pour le mois étant de signer mon contrat, c'est déjà fait.
Des fois, on dit qu'il n'y a que le premier pas qui coute. Bin, le premier pas, de le faire à la main avec un bout de papier, ça peut changer la vie comme des bottes de sept lieues.
Bonne idée la liste, dans un tout autre registre, ça peut donner ça :
Dernière modification par Mister No (22 juillet 2016 à 13:10)
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pierre a écrit
Bonjour BoL,
merci pour ce témoignage très intéressant et très personnel (et c'est tant mieux) !
Comme l'a dit Tetris, il n'y a pas de substitution pour la coke. Il y a des medocs qui peuvent réduire le craving comme le mucomyst ou le topiramate ou /et le disulfiram. (voir les recommandations de la Haute Autorité de Santé)
Mais au dela, après trois ans de coke, tu peux avoir besoin d'un traitement anti-depresseur pour t'aider à passer le cap d'une vie sans coke. C'est très pervers le manque de coke, la dépression s'installe petit à petit. Elle n'est pas la au début de l’arrêt.
Si tu reviens de temps en temps à Paris, nous pouvons te conseiller des médecins spécialistes de l'addiction à la coke. Car je pense que si tu veux essayer d'arréter, il serait bon de consulter un addictologue spécialiste de la coke. Si tu veux, je peux éventuellement me renseigner sur les médecin spécialistes de la coke à Londres.
Pierre
Bonjour,
Je saute sur l'occasion pour demander justement ou je trouverai des spécialistes car j'ai le même problème.
Merci beaucoup
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BoL a écrit
Si mon expérience peut aider quelques personnes, et sans vouloir donner de leçon à quiconque, voici quelques conseils tout bêtes pour tenir vos 15 premiers jours, en sachant que finalement je le fais en complète Cold Turkey (aucune aide médicamenteuse, seulement un psy bien spécialisé que j'ai trouvé à Londres). Bien entendu cela ne peut pas convenir à tout le monde. Ces conseils n'engagent que moi:
- Faire le vide dans ses fréquentations "à risque" et reprendre contact avec des gens "plus sains"
- Faire du sport à très haute intensité
- Dormir au moindre signe de fatigue
- N'en parler qu'à des personnes spécialisées ou qui connaissent votre situation
- Surcharger son agenda
- Manger et vivre le plus sainement possible.
- Jouer à Pokémon Go Ca me vide complètement la tête!
- Expo, musées, théâtre, ciné, etc...
- Se fixer des objectifs à très court (journaliers), court (hebdomadaire) et moyen (mensuel) terme. Personnellement dès que je me réveille le matin, je prends une feuille A2, j'y trace une croix de façon à la séparer en 4, et j'y marque ce que je veux faire de ma journée, de ma semaine et de mon mois. Ca va de tout, d'aller faire les courses à battre son record sur 10 kilomètres, téléphoner à sa famille... Mon objectif pour le mois étant de signer mon contrat, c'est déjà fait.
!
Merci pour ton témoignage c'est très inspirant pour moi qui voudrait arrêter (enfin qui fait la démarche pour le faire pour de vrai car l'envie je l'ai eu depuis longtemps). Tu es vraiment d'une ténacité hors pair... J'ai téléchargé pokemon Go
Encore merci!
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toon77 a écrit
On entends peu de personnes addictes s'en sortir avec le sport et c'est bien dommage car ça fonctionne. Les médecins au lieu de gaver les gens de médocs et d'être les dealeurs des firmes pharmaceutiques devraient prescrire des séances de sport.........cramponne toi la dessus sur le long terme ça va payer.
Souvent les gens se sont foutus de ma gueule quand je disais ça mais c'est vraiment ça qui fait remonter la pente même si on morfle au début, car ensuite tu te ré approprie ton corps, le corps est un outils qui va s'adapter aux contraintes, avec les produits il change, lors de l’arrêt aussi et si on lui impose une activité physique il se renforce....... si il se renforce ton esprit aussi.
Fuir ses anciennes relations qui consomment comme la peste c'est obligé aussi.
Je suis d'accord sur ces 3 points, j'ai eu peur de remplacer une addiction par une autre en fait... Bon à part le sport, le sexe, les addictions physiques quoi. Celles-là ne me font pas peur. J'en suis à une phase bien trop jeune de ce processus total, qui risque apparemment de durer une bonne dizaine d'années pour être sûr que je ne rechute pas, pour tirer un bilan, mais c'est déjà un peu moins dur que du 3ème au 8ème jour par exemple.
Physiquement, je n'ai pas vraiment ressenti de manques à part quelques crises de stress qui n'avaient pas lieu d'être et que normalement je calmais avec une ligne à l'époque. Mais psychiquement, et l'on m'avait prévenu, le cold turkey de C est sournois et te met parfois en proie à de sacrés doutes, dont il est difficile de sortir. Dès que je le ressens et que cela dure plus de 10 minutes, je vais faire un sauna, des exercices, j'appelle un pote pour parler de tout et de rien... Tout pour oublier ces satanées envies qui surgissent quand elles le veulent en fait.
En fait, je réalise que je ne suis pas seul, que j'ai encore plein de trucs à faire et la possibilité de les faire, j'ai cette chance, je m'en voudrais de retomber pour tous les autres qui souffrent vraiment et qui ont perdu plus que moi.
Miserere a écrit
Merci pour ton témoignage c'est très inspirant pour moi qui voudrait arrêter (enfin qui fait la démarche pour le faire pour de vrai car l'envie je l'ai eu depuis longtemps). Tu es vraiment d'une ténacité hors pair... J'ai téléchargé pokemon Go
Encore merci!
Bonjour Misère, merci à toi, cela me fait chaud au coeur. Si tu veux en discuter par MP, je suis plus ou moins disponible car je pars en vacances pendant 3 semaines demain et que je ne comptais pas vraiment y utiliser internet, mais j'y répondrai sans faute à mon retour!
Je te souhaite bon courage :)
PS: Pokemon Go est un vrai conseil à la con, mais ça te vide vraiment l'esprit, ça me rappelle ma jeunesse quand j'étais à 1,000 lieux de me douter qu'un jour je serai un junkie. Ca me permet de flâner en vélo dans les rues de Londres quoi...
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Dernière modification par Seav (14 septembre 2016 à 14:40)
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Dernière modification par BoL (14 février 2017 à 15:28)
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Dernière modification par tavarich (09 avril 2017 à 09:38)
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