Argumentations entre sevrage hospitalier et ambulatoire

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Alain Will homme
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Bonsoir fanatic,

Merci pour le message et l'info. J'en étais resté à  une utilisation hospitalière... Perso je n'ai que ce que j'ai dit plus haut pour passer le cap. Je verrai bien si ça marche. Je pense que oui à  priori.

Pas question de félicitations, j'ai voulu me séparer de la métha car elle ne m'apportait plus rien si ce n'est des inconvénients. Et puis j'ai de toute façon d'autres addictions dans la vie et avec lesquelles je vis très bien wink Qui n'en a pas plus ou moins ?!

Cela me permet surtout de vivre mieux car je ne supportais plus les contraintes de cette substitution. C'est pas encore gagné, il est beaucoup trop tôt pour parler de "réussite", d'ailleurs en est-ce bien une ? , mais une chose est sûre, sans fausse modestie, il y a un paquet de gens autour de moi qui n'en reviennent pas, vu mes antécédents,mon vécu (qui ne sont pas si horribles que ça pourtant ?!) et ma situation médicale, que j'ai pu réussir à  me sevrer aussi rapidement (en 5 mois finalement).

Tu avais dit Fanatic que tu serai heureuse de lire à  l'avenir des réussites de sevrage fondé sur ce forum à  l'époque où tu avais fait le tien ; c'est arrivé depuis à  quelques personnes dont Eva en particulier récemment, et puis je pense que c'est mon tour qui va arriver bientôt... Sauf que perso, je n'ai pas d'enfant et je n'en attends pas wink Mais ne vous inquiétez pas, j'ai un tas d'idées et de projets en tête ! J'ai relu avec intérêt tes interventions et en particulier celles-ci :

http://www.psychoactif.org/forum/t683-p … embre.html

Je me dois de reconnaître qu'Asud et son forum en particulier sont un support précieux et apportent une aide considérable. Merci à  tous :) Et je compte bien continuer à  participer au travail qu'il reste à  faire, que ce soit pour les usagers, les ex-usagers, les festifs, et les novices...

Je ne "milite" pas pour les sevrages ; ceci n'est que *mon* histoire et mon témoignage. J'ai été et je reste un "drogué heureux". Encore plus heureux aujourd'hui sans substitution... Pour moi il n'y a pas beaucoup de différence entre celui qui a consommé, celui qui ne consomme plus, ou peu, ou qui veut consommer. Je n'aime pas la discrimination ; je préfère et suis un fervent défenseur et militant de solidarité qui devrait l'emporter sur tout.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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bighorsse femme
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la différence n'est pas une discrimination mais un trésor à  conserver le plus longtemps possible!

l angoisse est le vertige de la liberté

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prescripteur homme
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Bravo à  Alain. Pour l'Efferalgan codeine il faudra en effet diminuer mais je pense qu'arreter totalement  en 8 à  15 jours environ est OK.
Pour la clonidine, en effet, c'est un produit qui peut etre utile mais qui à  mon avis est trop marqué par l'obstination à  vouloir faire le sevrage sans opiacé. En bref, on accepte de donner un produit qui donne des hypotensions (imposant donc pratiquement l'hospitalisation) + des antispasmodiques, du paracetamol etc...  plutot que de de donner quelques jours d'opiacés de plus pour obtenir un sevrage en douceur, .... avec le message plus ou moins implicite qu'un toxicomane ne peut que craquer quand on lui donne des opiacés.
Je pense que c'est le resultat des sevrages imposés qui sont sans effet dans la majeure partie des cas, justement parce qu'ils sont imposés. Mais quand le toxicomane est volontaire le sevrage aux opiacés marche tres bien.
Amicalement.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
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prescripteur a écrit

... avec le message plus ou moins implicite qu'un toxicomane ne peut que craquer quand on lui donne des opiacés.
Je pense que c'est le resultat des sevrages imposés qui sont sans effet dans la majeure partie des cas, justement parce qu'ils sont imposés. Mais quand le toxicomane est volontaire le sevrage aux opiacés marche tres bien.
Amicalement.

Merci pour ton message prescripteur.

Bien que mon addicto soit de son côté contre cette technique, je commence à  être tout à  fait d'accord avec toi sur ce point (j'en étais déjà  un peu convaincu avant sans espérer pouvoir en bénéficier). Je pense qu'il va faire les yeux ronds quand je le verrai vendredi. Mais "l'affaire est faite". Et ça se passe bien, pour ne pas dire très bien.

Le premier soir, j'ai "bêtement" pris deux cp d'Eff. codéiné et j'ai dormi 12h... J'ai sans doute rattrapé le sommeil en retard mais le lendemain, j'ai réfléchi quand même aux doses de codéine et à  ce que je prenais en métha ; je crois savoir qu'un mg de métha correspond à  30 mg de codéine niveau opioïde. Donc deux cp d'Efferalgan cod. doublaient mon dernier dosage de métha (en ayant une durée de vie moins longue). Arf, on me changera pas, moi et mes calculs "à  la noix"...

J'ai donc baissé les quantités, 1 cp et demi samedi soir et 1 cp hier soir. Et ca suffit largement. J'ai fait un écart ce matin, j'avais mal en me réveillant vers 5-6h du mat (malgré m'être couché encore trop tard) et j'ai pris un demi comprimé. Ca m'a calmé la douleur du bras droit direct.

Donc je suis rassuré sur les quantités : je n'ai pas à  en prendre de trop et je pense pouvoir baisser le traitement assez vite dans les jours qui viennent. Je ne l'ai pas encore arrêté car j'ai toujours plus ou moins mal le soir en me couchant. Parfois aussi la nuit quand je me réveille. Mais ça reste supportable (j'ai aussi fait un écart le samedi dans la nuit avec un cp).

Je pense que je basculerai peut-être sur de l'Efferalgan simple (paracétamol) pour voir si ça me soulage tout autant d'ici quelques jours.

Niveau Rivotril je fais comme indiqué par mon généraliste : 5 gouttes avant de dîner. Je sais pas si c'est utile ou pas mais je le continue pour l'instant. Et je prends aussi un comprimé de Trivastal en dînant.

A ce sujet, ch'tite parenthèse, je pense que je suis très sensible à  ce Trivastal et à  ses effets "indésirables". Heureusement que je ne joue pas au loto ou aux jeux de grattage (et l'envie ne m'est pas encore venue)... Mais par contre en ce qui concerne la libido, je sais pas si c'est l'arrêt de la métha ou le Trivastal, mais je suis "gâté"... Presque un peu trop d'ailleurs...

Voilou c'est tout, que du "bon" en résumé. Et une vraie liberté retrouvée. Aucun problème psychique ou psychologique par rapport aux prises de métha que j'ai oubliée en deux jours. Je n'y pense plus. Franchement je suis épaté...

On va attendre encore un peu pour le "bravo", car je sais qu'il faut être prudent et que c'est aussi un travail sur le long terme mais je pense sincèrement avoir choisi la bonne solution pour moi.


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Alain Will homme
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Ps : et qu'est-ce que je suis content d'être chez moi, avec le soleil en prime. Il y aura eu 6 nuits blanches à  cause de ces satanées douleurs dans les membres certes, mais combien en ferai-je si j'étais enfermé dans une chambre d'hosto ? Là  au moins je vis normalement, je sors, je vois des gens, je m'occupe... Bref, je n'ai pas de manque... aucun symptôme, rien.

Ca ne va peut-être pas durer (la codéine est l'opiacé de remplacement et de sevrage) mais vraiment ça me fait pas peur ; la métha je craignais. Je n'ai rien ressenti. L'Eff. codéiné pour en avoir consommé à  une époque assez régulièrement (parfois tous les jours, 2cpm le soir pdt une ou deux semaines), je l'ai arrêtée du jour au lendemain sans problème. Donc je reste très confiant et on ne peut plus motivé.

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loulou reed
Psycho sénior
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Alain Will a écrit

On va attendre encore un peu pour le "bravo", car je sais qu'il faut être prudent et que c'est aussi un travail sur le long terme mais je pense sincèrement avoir choisi la bonne solution pour moi.

Ben non... BRAVO wink lol


A la recherche de l'euphorie perdue

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Alain Will homme
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:) Merci quand même loulou ! Bah c'est pas encore le top du top ; j'ai des insomnies quand même... Je crois que c'est normal pendant un certain temps même si je comprends pas très bien pourquoi. Faut dire que j'ai arrêté le Seresta qui me faisait dormir pour cause de rupture de stock donc je vais aller en chercher cet apm...

Sinon les douleurs, ça va et ça vient. Parfois calmées avec seulement du paracétamol, parfois il me faut un peu de codéïne par dessus (je fais gaffe à  pas prendre plus de 2g de para par jour, z'inquiétez pas..., j'ai de la marge si besoin...)

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
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Tu peux prendre jusqu'à  4g de paracétamol par 24/h sans endommager ton foie d'après ce que j'ai appris...

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Alain Will homme
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Salut Sick Boy,

Oui c'est à  peu près la dose à  respecter. Entre 3 et 4 g/24h mais j'en suis loin. Et plus ça va moins j'en ai besoin ; c'est cool... Par contre j'ai fait attention de pas abuser dès le départ. Je n'ai pas d'hépatite C (je suis immunisé pour la B), mais mon foie n'est plus celui d'un jeune homme de 20 ans surtout avec la trithérapie... et si je n'ai jamais fait de cirrhose, j'ai été un bon buveur pendant une assez longue période...

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Bonjour à  tous,

Ca va  pas trop mal en ce qui me concerne pour le moment. Mais j'ai quand même un souci récurrent : des insomnies... Toujours dûes à  des douleurs uniquement au coucher en position allongée, dans le bras droit plus particulièrement et qui à  force d'agacement, d'énervement se transmettent plus ou moins vite à  l'ensemble du corps.

Cela m'empêche de dormir et à  priori, ni l'efferalgan codéine ni le Rivotril ni le Trivastal n'améliorent les choses. Même si je n'en abuse pas.La codéine a un effet sur le coup pendant une petite heure, voir deux mais l'antalgie disparaît rapidement hmm

J'aimerai savoir si ceux ayant vécu ces phases de sevrage ont connu ce genre d'inconvénient et pendant combien de temps ? Je parle de phases de sevrage au pluriel car j'ai eu 6 nuits blanches après l'arrêt de mon avant dernier mg de métha et ça semble recommencer avec quelques jours de retard suite à  l'arrêt complet de la métha depuis vendredi dernier. Même si ce n'est pas systématique...

Ce n'est pas insurmontable, mais très difficile à  supporter, vraiment et je me demande jusqu'à  quel point les traitements d'appoint sont justifiés s'ils s'avèrent inefficaces... D'autant qu'une fois debout, tôt dans la matinée ou dans la journée je ne ressens rien du tout. A part quelques douleurs lombaires mais très supportables.

Merci pour vos lumières wink

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prescripteur homme
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Comme je te l'ai deja dit je ne pense pas que ce soit des douleurs habituelles de sevrage. Mais avec les douleurs cela peut traduire un probleme ailleurs (par exemple au niveau des cervicales pour les douleurs du bras) ou "n'etre que des douleurs". Donc il faut voir avec ton specialiste du VIH notamment, si des investigations sont utiles ou un traitement specifique.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
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Bonjour à  tous,

Prescripteur tu as raison, les symptômes ont évolué et je pense que cela n'avait rien à  voir avec le sevrage malgré tout.

En fait j'ai arrêté le Rivotril, (ça ne me servait à  rien), j'ai arrêté le Trivastal (ça servait à  rien non plus), tout ça au bout de quatre ou cinq jours après la prescription, et vendredi dernier j'ai eu mon addicto au téléphone.

Satisfait de savoir que j'avais arrêté tout ça, il a fait les gros yeux avec l'Efferalgan codéïne mais je l'ai rassuré : j'ai pas débordé et j'avais demandé une prescription "limitée" par sécurité... Et de toute façon ça ne me sert à  rien non plus sauf à  en prendre deux d'un coup... comme j'avais fait le premier soir. Donc j'ai arrêté aussi.

Pour être tranquille, et pas abuser, je me suis rabattu depuis hier sur du codoliprane (1 cpm le soir et ça l'a presque fait)... où comment baisser la codéine sans s'accrocher ? Je suis sensible à  la codéine (pour en avoir déjà  pris, je me connais), donc j'ai fait gaffe... J'ai mis du temps à  me décider d'aller en acheter une boîte... mais je ne voulais pas continuer l'Efferalgan Codéine (dont "j'apprécie" le côté effervescent et le goût). Et aujourd'hui je suis pas sûr du tout que je vais prendre un deuxième codoliprane (les cpm c'est pas pareil)...

J'évite de prendre du paracétamol en quantité (je dépasse pas 1g, 1,5g en tout par 24h) ; j'en ai pris plus mais sans succès non plus. J'ai toujours mal, la nuit seulement, allongé, à  un seul bras... Ca va passer... Je commence de nouveau à  pouvoir dormir un peu. J'ai eu peur de modifier mon cycle nycthéméral (jour/nuit). Mon doc' m'a dit de faire attention à  ça, car il sait que je suis "candidat" à  la chose...

C'est, enfin c'était, surtout la pleine lune : et je ne dors jamais correctement dans ces périodes. Je fais souvent des nuits blanches partielles. Je me suis un peu planté sur le calendrier sur ce coup-là , j'aurai du le prévoir vu que j'y suis très sensible... (en plus du changement d'heure récent...)

J'ai donc rendez-vous avec mon addicto dans 15 jours, je lui passerai le courrier de mon généraliste pour le traitement à  l'Adartrel dont il m'a parlé avant que je ne lui dise ; il a le stylo pour la primo-prescription...
Mais reste à  savoir si c'est bien de ça dont je souffre... J'en suis pas sûr du tout, maintenant...

On en reparlera et peut-être qu'il me fera faire un ou deux examens ou consulter un neuro...

Sinon au niveau effets sevrage : bah rien... J'ai retrouvé les joies d'aller à  la selle tous les jours, voir plusieurs fois par jour... Je n'ai pas plus de courage qu'avant, pas plus de capacités physiques mais je suis libéré de l'obsession... Cool...
Je transpire un peu plus qu'avant (eh oui ?)... et j'ai stabilisé en la diminuant ma conso de clopes qui avait sérieusement augmentée.
J'ai davantage faim (surtout que mes journées sont plus longues) et ça j'ai du mal à  le gérer car je n'ai pas l'habitude de manger trois fois par jour... Je "grignotte"...

En fait je pense avoir fait un sevrage tout en douceur et en longueur... Je sais pas ce qu'il m'attend pour les semaines à  venir (à  part avoir à  reprendre ma trithérapie) mais je vois pas trop ce qui pourrait se produire.

Côté psy, j'avais rdv la semaine dernière pour l'une et la semaine prochaine pour l'autre. Finalement en concertation avec ma psychologue, je n'ai rien prévu comme modifications de fréquence de consultation pour l'instant...

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prescripteur homme
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Même s'il arrive de trouver que la vie peut etre une horrible plaisanterie, il y a quand même de bons moments. Bravo.
Amicalement

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bighorsse femme
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et bien tout cela est cool pour toi; tu ne ressens aucun "vide"? tu t'occupes assez? tu es content donc en final? (à  part ces douleurs au bras)
bravo à  toi e bonne continuation avec tes ..8 chats..

l angoisse est le vertige de la liberté

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Sakura41
Nouveau Psycho
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Alain Will a écrit

.. Je n'ai pas plus de courage qu'avant, pas plus de capacités physiques mais je suis libéré de l'obsession... Cool...
...

Bonjour,

Moi je trouve que tu en as du courage ,respect .

"libéré de l'obsession" .. oh que oui ça doit être cool !
Moi je n'en suis pas là  et j'enrage de ne pas avoir cette force et ce courage.


"La discorde est le plus grand mal du genre humain et la tolérance en est le seul remède " Voltaire.

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Alain Will homme
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Merci à  toutes et à  tous pour vos messages wink

Presripteur, je comptais ajouter à  ma signature :

"La vie n'est pas un problème à  résoudre mais un mystère à  vivre. Ghandi." Je le ferai quand j'en aurai les moyens techniques...

Sinon question occupation, oui ça va ; je dois dire que ces derniers jours ont été plutôt mouvementés et que je n'ai pas eu à  m'ennuyer mais rien en rapport avec le sevrage.

Gérer son quotidien et se remettre en question sur des choses qui sont restées en latence pendant un certain temps, ça occupe... J'y vais doucement...

Sinon j'ai arrêté l'Eff. Codéine et le codoliprane. Ca ne me faisait aucun effet au final et je n'ai pas envie de m'accrocher à  la codéine. J'ai toujours un problème de douleur dans un bras qui me fait passer de nombreuses nuits blanches. Le paracétamol n'est pas vraiment efficace sauf vers 5h du matin... après en avoir pris 2g... Ca fait beaucoup. Donc :

Peur de dérégler mon cycle et perdant de l'efficacité et surtout bcp de temps sur mes journées (je me repose ou tombe de fatigue par moments), j'ai eu une prescription temporaire de Di-Antalvic et de Nozinan® 25 mg (neuroleptique, lévomépromazine, phénotiazine) par ma psy ce matin pour me permettre de retrouver un rythme normal.

J'espère que ça va le faire. Le principal est que je puisse dormir un minimum. Enfin 8h ce serait cool wink

Je vous tiendrai au courant mais pour l'instant tout se passe bien.

ps: j'ai baissé aussi l'Effexor, je ne prends quasiment plus de valium 5 (un ou deux la semaine qd j'en ai besoin par angoisse) et j'arrête le Seresta (surtout avec le Nozinan).

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Alain Will homme
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Bonjour,

un p'tit mot en passant pour tenir mon journal de bord à  jour : à  priori, je ne supporte pas le Nozinan hmm J'ai fait une réaction violente à  ce médoc en prenant mon premier cachet avant hier soir. Je n'ai pas dormi. Il n'a pas joué son rôle.

J'ai eu simplement la sensation de la lèvre supérieure gonflée et quelques dérèglements niveau psychotique... Tout allait tellement bien, trop bien, et parallèlement, quelques troubles moteurs.

Je suis tombé de sommeil à  5h du matin après avoir pris deux Di-Antalvic et j'ai dormi jusqu'à  14h hier. Je me suis réveillé comme "shooté"... Incapable d'écrire ou de parler correctement, très très fatigué, incapable de prendre le volant bien sûr. J'ai bu et me suis aéré en attendant que ça passe...

Un simple petit cachet peut être ravageur...

J'ai fait confiance à  ma psy et je ne la lui retire pas ; elle ne pouvait pas deviner et moi non plus... Je pensais que son regard "nouveau" sur ma situation par rapport à  mes autres médecins pouvait être une bonne chose pour gérer mes soucis actuels. Je maintiens que c'était pas une mauvaise idée... Mais bon... Tant qu'on y était elle n'avait pas à  prescrire du Di-Antalvic non plus (vu qu'il y a un dérivé codéiné dedans...) Et ça je le savais bien...

Bref, ça va mieux, la tête dans le gaz d'hier est redevenue saine et claire d'esprit, mais je ne dors toujours pas bien. Même si cette nuit fut meilleure.

Affaire à  suivre...

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Alain Will homme
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Alain Will a écrit

...je ne supporte pas le Nozinan hmm J'ai fait une réaction violente à  ce médoc en prenant mon premier cachet avant hier soir...

Premier et dernier cachet. Un seul m'aura suffit... Les anti-psychotiques c'est pas mon truc...

Franchement, je fais un sevrage et je me retrouve shooté comme si je m'étais envoyé... pire qu'en l'air wink


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loulou reed
Psycho sénior
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Salut Alain,

A mon avis le Nozinan t'a été prescrit pour améliorer ton sommeil, en lieu et place d'une benzo ou d'une "Z drug". Ca vaut ce que ça vaut, je vois pas pourquoi elle a pas commencé par le Théralène, molécule plus "douce".

Dernière modification par loulou reed (17 avril 2009 à  14:05)


A la recherche de l'euphorie perdue

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bighorsse femme
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qu'est ce c'est alain des "dèrèglements psychotiques"?

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Alain Will homme
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bighorsse a écrit

qu'est ce c'est alain des "dèrèglements psychotiques"?

Bien vu Big wink Ca ne veut rien dire effectivement... Le Nozinan est prévu entre autres pour régler des troubles comme les psychoses aiguà«s ou chroniques, la schizophrénie, etc... mais a aussi d'autres indications et il était pas mal trouvé dans mon cas perso ; il ne m'a pas été prescrit en compensation d'une benzo même si je devais arrêter le Seresta pour le prendre.

Voici un topo sur le Nozinan ; en lisant les indications, vous verrez que ça aurait pu le faire en ce qui me concerne, pour récupérer un sommeil correct : (fichier PDF)

www.sanofi-aventis.ca/products/fr/nozinan.pdf

Ce que je voulais exprimer ce sont des troubles psychiques, de courte durée, intermittents à  un moment donné, tels une baisse de l'inhibitition (trop importante), de l'angoisse, une fatigue physique, une décontracture musculaire, etc... Grosso-modo, et d'un peu loin, un bon shoot d'héro aurait fait à  peu près de même...

Faut pas pousser papy dans les orties quand même wink ...

Mais c'est parce que je suis en phase de sevrage que je l'ai ressenti ainsi je pense et que ce médoc n'est pas fait pour moi. Je suis sensible à  de nombreuses molécules. En plus il n'a pas agit de suite comme un endormisseur (ce que j'attendais de lui) mais j'ai passé une nuit blanche et il a commencé à  faire effet (trop ?) tard... 5 ou 6h après la prise jusqu'à  me coucher ; et le réveil fut raide (c'est là  où les symptômes sont apparus)...

Loulou c'est quoi une Z drug ?! Niveau prescription, bah, elle a fait comme à  son habitude je pense... Le théralène ne doit pas faire partie de son panel de prescription...


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bighorsse femme
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je n'avais pas dit que ça ne veut rien dire! comme on a chacun nos façon de penser, de parler, de nommer les choses, je préferais juste avoir des précisions de ce que toi tu entendais par là ! voilà ;

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loulou reed
Psycho sénior
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Alain Will a écrit

Loulou c'est quoi une Z drug ?! Niveau prescription, bah, elle a fait comme à  son habitude je pense... Le théralène ne doit pas faire partie de son panel de prescription...

C'est les apparentés aux benzos commençant par la lettre Z: Zolpidem, Zopiclone.


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mido
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bonjour, moi je rentre en sevrage de metha la semaine prochaine, en hp, j'ai trouvé une place , a l'hosto il ne le font malheureusement plus, l'horreur c'est que je suis a 70mg depuis lundi et il y a 15jours je prenais 100mg depuis 17 ans a peu prés, il y a eu une période ou je consommais de la cc , au début j'ai été a 160mg, donc je flippe un max, j'ai rencontré le toubib, il veut me sevrer de 15mg par semaine et cerise sur le gateau je vais rester en hp 1 mois, je suis obligée de faire ce sevrage pour raison médicale , et oui on ne le sait pas mais la metha provoque de l"apnée j'ai lu sur internet que plusieurs études on été faites sur le sujet, ils disent que ce probléme reste méconnu des centres de substitution, mais qu"il y a bcq de cas, d'autant plus que les benzo prescrits avec aggrave les choses, voila pour vous dire que j'ai la trouille, j'ai déja fait des sevrages a l'hosto pour l'héro et un une fois en hp car le centre qui me prescrivait la metha m'avait viré du jour au lendemain j'etais a 100mg je vous raconte pas l'horreur les 1ere heures de manque de metha, ils m'on fait une piquouze, j"ai dormi 2 jours, aprés il m'on redonné 50 mg de metha, puis re début de manque pour me passer au subu, que j'ai arrété au bout d'un an  puis remetha, je vous raconterai a mon retour comment ça s'est passé, en attendant j'apprehende beaucoup

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Bonsoir mido,

Il y a deux choses que j'aimerai dire :

A propos des apnées du sommeil, il y en a, c'est certain et ce n'est pas inconnu. Moi même à  un haut dosage (entre 100 et 120mg de métha) associé avec des benzo en plus, j'en ai fait. Mais rien de méchant. J'espère que ton problème médical d'apnée a été bien pesé et que ce n'est pas lui qui induit de force le sevrage. Mais tu as parlé de consultation du sommeil dans un autre topic donc je pense que tes médecins sont au fait du problème qui te concerne...

Pour ce qui est du sevrage en hp, beaucoup te diront que du mal. Perso, je reste mitigé. Pour diverses raisons. Cela peut très bien fonctionner s'il y a quelque chose derrière et que ce n'est pas forcé. L'environnement si c'est toi qui l'a choisi, devrait t'apporter une aide précieuse. Tu va croiser des personnes qui ont d'autres problèmes (ou des soucis similaires), le dialogue peut s'instaurer petit à  petit, idem avec les soignants, et tu aura des activités (quand tu sera en mesure de les suivre) et des garde-fous... (c'est le cas de le dire...)

J'espère que le service où tu va aller a l'habitude de ce genre de sevrage. Pas très en rapport avec les sevrages alcooliques qui y sont parfois nombreux. De toute manière, il y a des médecins. J'espère que celui que tu as rencontré est au fait de la question. De toute manière si cela devait mal se passer il fera appel à  un confrère ; ou ton addicto si ce n'est pas déjà  lui...

Pour ce qui est de ton dosage, il n'est pas question ici d'en discuter. Tout dépend de ton état de santé, de ton physique, de ton psychisme, bref de toi... essentiellement... Tu aura la "chance" d'être en principe médicalement assistée, niveau médocs. Sur du court terme (1 mois), tu ne devrais pas développer d'addiction à  une autre molécule, ils savent veiller à  ça... et les médocs t'apporteront un soulagement certain.

Bref, je te souhaite plein de bonnes choses même si je pense qu'il y aura des périodes difficiles ; le plus rassurant que j'ai pu trouver dans un service hp fermé, c'est la confiance que j'ai mise dans le personnel. Si des symptômes me paraissaient insurmontables psychologiquement ou physiquement (et l'auraient été chez moi par exemple) je savais qu'ils étaient là  pour me rattraper et m'éviter d'y "rester" ; oui je sais, à  l'époque j'étais un peu parano... (et c'était un sevrage de Valium à  l'occasion d'une toute autre raison d'hospitalisation).

Bon courage à  toi, j'espère t'avoir néanmoins rassurée, et que ça va aller. Pour l'après, j'espère que tu viendra nous en parler ici wink

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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mido
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bonjour alain, merçi pour ta réponse qui m'a remis la peche, bien que j'ai des angoisses, peut etre es ce le fait d'avair diminuer ma metha ,de 100 a 70mg en si peu de temps?... l'angoisse de ce genre d'endroit aussi, il faut le dire que ce n'est pas adapté pour des sevrages de   metha,j'ai rencontré le toubib, il regardait la methadone sur le vidal!...je ne sais pas  s'il connait? la derniere fois ,(voir mon post plus haut) ils m'avaient mis la camisole chimique comme ils disent car mes jambes partaient dans tous les sens, et je leur ai cassé le lit, 2 jours ou j'ai rien vu,. la ça va etre mieux,  je vais diminuer petit a petit, mais je sais que ça va etre dur, rien que d'y penser je commence a me sentir mal, d'autant plus qu'il faut que je me paye la chambre particuliere 55 euros:jour presque comme a l'hotel, car je prefere etre seule et je pense que pour les sevrages ça devrait etre obligatoire, j'ai pas envie de reveiller la personne a coté si je ne dors pas. A quand les cliniques spécialisées dans les sevrages substitution?  surtout A quand la molecule miracle pour ce sevrer, pour ce qui est de ma motiv je suis dans la dope etc.. depuis l'age de 20 ans et j'en ai 48, j'ai tout perdu a cause de ça, c'est a dire perdu la garde de ma fille qui a 18 ans maintenant et qui me le reprochera toute ma vie, il faut que je le fasse cette decro, aprés je vais voyager, découvrir le monde, voila a bientot
existe t'il des aides pour m'aider a payer la chambre? quelles sont'elles?   et toi alain es tu sevré completement? j'ai lu tes posts tu tenais  le bon bout......

Dernière modification par mido (18 avril 2009 à  10:19)

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Alain Will homme
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Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Bonjour mido,

Arf, le patient qui psychote sur son médecin qui prend le Vidal :) Ca ne veut pas dire qu'il n'y connait rien. Le(s) mien(s) aussi le font et un jour j'ai même sérieusement râlé après le mien qui regardait une possible interaction soulevée par moi entre deux médocs en me disant "non il n'y a rien" ; il avait regardé à  un des deux médocs mais pas à  celui qu'il fallait (l'autre)... Les interactions sont recoupées mais pas toujours toutes et quand il y a 3 pages à  lire, c'est galère...
Voilà  l'anedocte... Pour info et vérif, il s'agissait de la méthadone et de la lamivudine du Combivir®.

Pour l'environnement tu sembles connaître déjà . Les centres sont tous différents. Autant je vis dans une zone sinistrée au niveau des professionnels en psy, autant les structures sont accueillantes et confortables.

Moi j'ai été à  "l'hôtel", chambre individuelle "civile", tables de nuit, literie hospitalière camouflée, peintures, décoration, armoire, penderie, salle de douche à  l'italienne personnelle, bref tout ça pour 13€ (forfait sécu). Je n'avais pas de mutuelle et ça ne m'a pas coûté plus cher. Si tu en as une, elle peut peut-être te prendre en charge une partie des frais. Les 13€ comprenaient également la bouffe, les soins, etc... Je parle d'un tarif par jour mais j'étais en ALD 100%...

Je n'avais pas demandé de chambre particulière mais ils ont fait comme ils pouvaient (j'arrivais à  "l'improviste") ou comme ils le sentaient... Je n'ai abandonné ma chambre que deux jours avant de partir pour aller partager celle d'une autre personne (tout aussi confort) car la mienne devait accueillir un nouvel arrivant un peu particulier...

Il y avait des chambres individuelles, des chambres doubles, le tout accessible seulement à  certaines heures ; le reste du temps, deux chambres médicalisées au rez-de-chaussée ouvrables sur demande, et deux "chambres" d'isolement...

Et ceci n'était qu'un pavillon au sein d'en ensemble hospitalier psychiatrique beaucoup plus important.

Le coup des casiers fermés pour les objets précieux ou dangereux, je t'épargne le topo, tu dois connaître...

Pour ce qui serait de ton éventuelle voisine de nuit, ne t'inquiètes pas, tu ne la réveillera pas longtemps : ils feront ce qu'il faut pour l'éviter. C'est peut-être pour ça que tu as été orientée sur une chambre individuelle ?

Sinon je pense que tu sais aussi que tu es normalement très surveillée de jour comme de nuit. C'est une façon de faire le topo au médecin qui vient te voir et de suivre ton évolution et ton ressenti.

Si tu n'arrives à  obtenir aucune aide financière (niveau conseil général, régionnal, via une AS, etc...) saches que tu peux demander l'étalement du paiement une fois que tu aura reçu la facture (secteur publique).

Perso, oui, comme tu as du le lire, j'ai arrêté la métha. Ca va faire... 3 semaines je pense.

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mido
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Inscrit le 17 Feb 2009
12 messages
bonjour, super sue tu es arreté la metha!.. alors la vie sans metha c'est comment? moi la nuit derniere j'ai été unpeu mal, mon corps doit commencer a réagir a la descente de metha, je suis a 70mg et demain il faudrait que je passe a  60 mg d'aprés le toubib, cette nuit j'ai pris 2 Atharax de 100mg ça m'a calmé juste un peu, je dois t'avouer que plus "la sentence" approche, plus je flippe, j'ai envie d'envoyer tout chier, d'autant plus que j'ai un entourage qui me prends la tete , ..déja que je suis venére alors la!..... je sais que les gens veulent bien faire mais y a des moments ou je voudrais qu'on me foute la paix, ils ne se rendent pas compte qu'ils sont entrain de donner envie de tout plaquer et de continuer avec la metha, je me demande si je ne vais diminuer petit a petit  chez moi et rentrer a l'hosto a 40 mg....le probleme c'est que je peux mourir n'importe quand, du fait de ma dépression respiratoire,  d'autant plus que c'est l'été, j'ai la chance d'habiter au bord de la mer....mais je suis trés sensible au mal etre, et depuis que je prends la metha je me suis éloignée de mes amies, je prefere rester seule chez moi, l'aprés midi je dors 2 h, aprés je me leve le téte dans le cul!.... je ne peux pas continuer cette vie, la metha nous mets dans un cocon, avec ça on ne va plus faire les cons, petit a petit, nous devenons de gentilles petites brebis mad'in france, l'envie de faire des trucs s'en va, ainsi que l'envie de sortir de chez soi, IL FAUT QUE JE REAGISSE!....j'ai envie de revivre et non pas de survivre!.;;;;

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
tu sais que tu peux etre hospitalisé sous X auquel cas tu ne paies aucun frais ,et tu protèges en même temps ta vie à  venir (surtout au niveau professionnel) ; je ne me permettrai pas de te dire ce que je pense de ces hospitalisations; on est tous différent face à  la toute puissance médicale qui impose parfois de sacré traitement; mais apparemment tu connais déjà !
il existe des sevrages bien moins dures que celui qu'on te propose! des cliniques aussi existent; pourquoi ce choix là ?
il y a aussi des méthodes moins hard à  base de catapressan; cela se fait en milieu hospitalier bien sur, et permet une déccro moins hard, et moins nocives au niveau des palettes de médoc données en HP : neuropleptiques, benzo, etc..et si on n'y prete garde on peut se retrouver embarquer pour des années dans ce type de produits....une bonne négociation avec le médecin qui va te suivre me semble necessaire...
bon courage à  toi

l angoisse est le vertige de la liberté

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mido
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Inscrit le 17 Feb 2009
12 messages
bonjour mister big!. je n 'ai malheureusement pas le choix, içi a l'hosto il ne font plus de sevrages, il y a 15 ans ils avaient un seul lit et aujourd'hui, malgré un renovement flambant neuf de l'hosto, nada pour nous!....sure que j'aurai préféré l'hosto, je n'aime pas les cachetons, j'essaye de les eviter, mais la derniere fois en hp on m'a chopé et aprés obligée de tirer la langue etc une fois avalé le cacheton, je vais demander a james bond s'il a pas une combine!... enfin l'hp me fait flipper, on nous melange tous, meme pas un service seulement pour le sevrage.j'ai galeré un max pour obtenir ce sevrage et je n'ai pas eu le choix de l'endroit ,

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