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Dernière modification par prescripteur (11 mars 2009 à 16:58)
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bighorsse a écrit
parler, pouvoir dire ,
Je n'avais jamais eu la possibilité de pouvoir tout mettre à plat, j'ai avancé comme je le pouvais avec les moyens que j'avais pour faire face ou tout au moins tenter de le faire.
Je n'ai jamais voulu montrer ou accepter qu'on pouvait avoir des moments de faiblesse comme si le fait d'arquer sans cesse pouvait rattraper le reste, illusion ,là je me prends tout en pleine face, en plus j'ai un poste à responsabilité qui m'use moralement.
Parler un éxutoire certes mais pour cela il faut avoir confiance et moi à ce jour que ce soit mon médecin ou autre je n(ai plus confiance , mais plus confiance du tout en quiconque , et là c'est un sérieux pb, je suis ds une spirale infernale ,
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Sakura41 a écrit
...là je me prends tout en pleine face, en plus j'ai un poste à responsabilité qui m'use moralement.
Parler un éxutoire certes mais pour cela il faut avoir confiance ...
Bonjour Sakura,
Un poste à responsabilité qui use moralement c'est un signe de mauvais équilibre à mon avis. Normalement ça devrait être bénéfique et valorisant pour toi à moins que ce ne soit pas un travail qui te convienne ou qui soit pour toi ressenti contre-nature.
La confiance dont tu parles, je comprends, enfin je pense. Et pour cela peut-être qu'une aide médicamenteuse pourrait t'être utile. Parfois le dialogue peut être enclenché suite à la prise d'un traitement, parfois l''inverse, c'est le dialogue qui déclenche une prescription.
Difficile de dire pour toi ce qui te conviendrait le mieux. Ce n'est pas possible virtuellement parlant. Mais je serai toi, je tenterai de faire quelque chose ; une consultation n'engage à rien. Et elle peut apporter beaucoup.
N'hésites pas à demander des renseignements ici, nous pourrons peut-être t'aider... :)
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prescripteur a écrit
... La psychotherapie peut etre utile mais elle demande de bien choisir son therapeute et de ne pas en attendre plus qu'elle ne peut donner.
Par contre une fois sorti de l'etat depressif ell est essentielle pour prevenir la rechute.
...
Oui je suis d'accord.
Pour Sakura et pour répondre aussi à Prescripteur je suis sous anti-dépresseur (et anxio) depuis pas mal d'années. Depuis bientôt deux ans, je m'en sépare sous surveillance psy. J'en ai consommé "à tord" je pense pendant longtemps car je ne savais pas me "servir" des consultations psy qui allaient avec. Elles ne m'apportaient rien. Il a fallu un déclic pour que je comprenne que cela menait dans une impasse.
Je n'étais pas actif devant ma situation. Cela venait peut-être aussi de la psy de l'époque (j'ai changé depuis) qui ne m'a pas vraiment aidé dans ma démarche. Elle a consciencieusement renouvellé mon traitement à chaque consultation et l'a souvent augmenté "par principe de précaution" je pense.
Ma psy(chiatre) actuelle me demande systématiquement à la fin de nos discussions "si j'ai besoin de quelque chose ?". C'est important. Une question tout bête à laquelle auparavant je répondais, "ben oui j'ai plus rien mon ordo est finie". Maintenant, je dis, "bon, et si je diminuais ça ou si au lieu de ça vous n'auriez pas autre chose à me proposer parce que, etc, etc..." Bref je suis devenu "acteur" de mon suivi. Et c'est une chose importante à mon sens.
Ma psy est un garde fou et connaît la gestion sur le long terme de ces traitements et rattrape mon tir quand je suggère quelque chose qui ne lui semble pas réalisable mais il y participation des deux côtés.
Je n'ai plus "grand chose" comme traitement : 37,5 mg d'Effexor, un demi Seresta 50 le soir, et si besoin un demi Valium 5mg (elle me dit que c'est de l'eau mais moi je maintiens que ça le fait de temps à autre ). Et nous avons arrêté un traitement au Tercian qui a duré un peu plus d'un an. Par le passé, j'oserai même pas poster la liste de ce que j'ai pu ingurgiter.
Ma psy(chologue) elle, en contact avec l'autre, ne prescrit rien, elle n'est pas médecin mais c'est avec elle que je parle le plus ; les entretiens sont plus longs et j'entre dans des détails de ma vie privée, chose que je ne fais pas avec la psychiatre.
En résumé, je pense que sans traitement pharmaceutique, ça n'irait pas ; j'en ai eu besoin c'est clair. Maintenant j'en suis arrivé à un stade où je pense pouvoir m'en séparer petit à petit. Mais les consultations et dialogues avec la psychologue me sont nécessaires et je compte bien les poursuivre. Et il est important de trouver un bon praticien. A noter qu'elles ne jouent pas dans le registre de "l'amitié" du tout... au contraire.. surtout ma psychiatre. Et perso c'est ce qui me convient (c'était l'inverse par le passé et ça n'a rien donné de bon au final).
En revanche, je ne peux pas revenir en arrière et je ne saurai pas par quoi commencer, traitement ou dialogue en premier. Mais dans mon cas, je pense que le traitement a été et est indispensable, du moins désormais plus confortable.
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Alain Will a écrit
Un poste à responsabilité qui use moralement c'est un signe de mauvais équilibre à mon avis. Normalement ça devrait être bénéfique et valorisant pour toi à moins que ce ne soit pas un travail qui te convienne ou qui soit pour toi ressenti contre-nature.
Bonjour;
Pour le travail c'est bien plus compliqué , cela a une incidence sur des personnes en attente d'aide.Tro été ds les galéres et cela je ne peux le supporter. J'y vais sans aucunes motivations même si je tente de gérer au mieux , je baisse les bras.
Je me bats contre des montagnes ...
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prescripteur a écrit
Parfois malheureusement ce n'est que quand on a TOUT perdu qu'on s'aperçoit que certaines choses n'etaient pas aussi indispensables qu'on le croyait. Mais il vaut mieux lâcher du lest avant de se crasher pour prendre l'exemple de la montgolfiere.
En bref je preconise toujours de consulter, en prenant le temps de choisir un professionnel "de confiance" (il en existe) et si possible de se donner un "break" pour prendre le temps de relativiser.
Amicalement
Bonjour,
Je crois effectivement que j(ai trop attendu, jtout ce que j'entreprend est voué à l'echec , le pire c'est que je suis entrain de tout perdre , tout ce que j'avais réussi à construire car je l'ai mal construit,j les bases étaient fausses dés le départ donc je ne pouvais que me planter,
Il y a des situations où on ne peut pas relativiser,.
Pour la confiance .... je ne crois pas que je pourrai à nouveau faire confiance , je ne le sens pas le courage d'essayer à nouveau ,
Je suis épuisée,
Là je n'ai pas de perspectives d'avenir, je ne me projette même pas ds l'avenir,
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Sakura41 a écrit
...
Pour le travail c'est bien plus compliqué , cela a une incidence sur des personnes en attente d'aide.Tro été ds les galéres et cela je ne peux le supporter. J'y vais sans aucunes motivations ...
Bonjour Sakura,
Je crois qu'il faut être bien soi-même pour apporter de l'aide à ceux qui sont en détresse. Ce n'est pas une vérité absolue, on peut parfois relativiser sur son propre sort et en sortir fortifié mais je pense qu'on peut aussi parfois s'enfoncer encore plus et être dépassé par la situation.
Il serait peut-être bien que tu puisses faire une pause dans ton travail pour faire le bilan avec toi-même. Se proposer à aider en y allant à reculons n'est pas une bonne chose, sans compter les conséquences physiques et psychologiques...
Prends soin de toi et bon courage... La vie est faite d'étapes ; il faut parfois laisser un peu de temps au temps... C'est banal je sais bien mais tu dois te préserver avant d'essayer de sauver les autres.
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bighorsse a écrit
merci prescripteur pour ce message d'espoir! tu as parfaitement raison quand tu dis que c'est quand on a tout perdu qu'on se rend compte de l'essentiel!
C'est malheureusement vrai .
les enfants sont sacrés; il ne peut y avoir de véritable peine justement parce qu'il y a les enfants!
C'est une belle philosophie ,
si je suis encore là c'est que je pense à mes enfants, mais je me dis aussi que ds le cas contraire ils auraient peut être une autre vie,
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bighorsse a écrit
la culpabilité alors pèse trop lourd et de plus elle ne permet pas d'avancer! elle est un poids qui rique bien de t'entrainer encore plus bas..non?
Bighorse je croule déjà sous la culpabilité, mais pourrépondre à ta question, oui mes enfants sont grands (16- 2O)
pour la confiance, à chaque fois que j'ai franchi ce pas en prennant sur moi , pour avancer justement, me poser les bonnes questions, je me suis à chaque fois gravement ramassée;
là j'ai du mal à me relever, ce n'est pas un vain mot la confiance .
Je suis dans une trop mauvaise passe, (c dur de sortir du déni)puis des évenements m'ont fait basculée , je suis redescendue bien bas à ts les niveaux, je ne pensais pas en revenir là un jour, dur de remonter la pente là , je suis vide de tout, je ne peux plus continuer à vivre en pointillé, c trop douloureux .
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