Sevrage brutal codéine

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Caïn homme
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En fait non. Il n'y a évidemment pas de loi. Mais il se trouve que dans la majorité des cas, la décro en douceur et sans souffrance limite les risques de rechute.
Et le problème "après en avoir chier" -pour reprendre les termes de Jo-, si tu réussis à  décrocher et si tu replonges ben du coup tu t'enfonces dans la dope parce que tu associes "décrocher" à  "souffrir atrocement". Je n'aime pas mettre des étoiles rouges mais attention à  ce type de conseils.

Dernière modification par Caïn (25 juillet 2016 à  17:31)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Saintjoker homme
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Dernière modification par Saintjoker (26 juillet 2016 à  11:34)

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Saintjoker homme
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Bon courage Claire.

Dernière modification par Saintjoker (26 juillet 2016 à  11:33)

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SteveJordanrider homme
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Je n'ai pas compris ce que tu veux me dire par 'c'est ta méchanceté qui te sauvera' .

On a tous quelque chose en nous d'impitoyable, une force qu'on use pour se protéger, ça peut être la détermination, penser à  soi avant de penser aux autres. Ta dépendance pourrait tragiquement annihiler ta combativité à  affronter la vie. En revenant sur des bases, je pense que c'est bon signe si tu te trouves à  la fois méchante et productive, ça permet d'une part d'arrêter de penser à  la substance.

Pour te donner un exemple :
Au début de ma dépendance, je me trouvais puissant par le fait que je pouvais dire aux autres quoi faire et que je ramenais du pognon à  la société pour qui je travaillais. J'avais donc toujours raison et c'était mon pouvoir.

Aujourd'hui, le pouvoir pour moi c'est une capacité à  obtenir le travail que j'ai envi, sans objection hiérarchique, sans recherche de supériorité intellectuelle. Ma détermination, elle est dans le fait que j'abandonne beaucoup de chose inutiles pour me contenter d'une supériorité sociale que je pourrais obtenir sur un tas de gens.

Dernière modification par SteveJordanrider (25 juillet 2016 à  23:09)

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continue de t'exprimer sur ce forum, ton opinion est intéressant (vg)

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Claire2015 femme
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Bonsoir à  tous,

Je me suis fait surprendre par vos réponses que je n'imaginais pas si nombreuses.
Merci à  tous ceux qui m'ont répondue car, malgré certaines polémiques gentillement lancées, je n'ai trouvé aucun commentaire inutile ou impertinent.

Je voudrais éclaircir quelques détails sur ma situation (car il me semble que ceux-ci ont échappé à  certains alors qu'ils répondent à  des questions explicitement posées):

** Recklinghausen: je parle de mon psychiatre depuis le début du post, que je consulte dans un hôpital spécialisé dans l'addictologie. Il ne s'agit donc pas d'un généraliste dépassé par le problème.
Heureusement pour moi, le pire de mon infection est passée, c'était au début du mois de juillet. Tu ne te trompes pas, j'ai eu des douleurs jusqu'à  vouloir passer par la fenêtre.( j'ai dormi pendant 8 jours assise, par tranches de 2h, et sans codéine je n'aurais tout simplement PAS dormi).  A ce moment précis, je venais d'entamer mon suivi psy depuis 10 jours. Mon infection a commencé à  la suite d'un rdv avec le psy à  l'issue duquel je m'étais donnée l'objectif de réduire de moitié ma conso. N'était-ce pas magique, cet alibi qui me tombait tout droit du ciel pour non seulement ne pas tenir mon objectif, et même me gaver encore plus d'habitude ?
J'ai bien entendu pris le facteur de mon infection en compte dans la décision du sevrage brutal. Je sais, crois-moi, qu'en cas de crise dentaire, je ne tiendrai pas une demi-journée sans codéine, ça serait complètement maso, comme Caïn l'a très justement souligné.
Je suis sous antibios depuis presqu'une semaine et les interventions dentaires sont prévues. Ca ne devrait pas poser problème. Même si ces interventions me font mal, en fait elles me soulagent. Je n'ai certainement pas besoin de codéine pour passer au travers (contrairement à  la phase aigue de l'infection).
Là  où tu vises juste, c'est que ma dentiste n'est au courant de rien, et que dans le même temps elle me prescrit antalgiques à  tour de bras.... Mais quelque part, cela me rassure aussi, car cette prescription est totalement légitime, et que si mes douleurs deviennent insoutenables, il me parait évident que je remettrai mon sevrage à  plus tard. (ou simplement j'essaierai de revenir à  la dose journalière recommandée si c'est possible).

Je ne sais pas quoi penser des benzos. Je ne suis même pas sûre d'avoir bien compris de quoi il s'agit et si je pense que ça va m'aider. A ce sujet je suis paumée. Ce sont ce qu'on appelle des anti-depresseurs ? des anxiolitiques? Mon doc voulait m'en prescrire et je pensais naïvement que c'était la base de tout traitement psy mais à  vous lire, je ne sais pas si je dois aveuglément suivre l'avis de mon psy.

** Corbac : les remèdes de grand mère ça peut aider oui ! J'ai testé l'huile essentielle de clou de girofle dans mon cas (directement sur la gencive, attention ça brûle). Avec mes douleurs ça ne peut pas faire grand chose, mais au moins ça ne peut pas faire de mal. :-)
Merci pour tous tes messages d'encouragement car je vois que tu suis attentivement le fil. Je te souhaite aussi que ton sevrage marche, en prenant le temps qu'il te faudra.

Saintjoker: merci pour tes conseils. C'est un enfer dans ma ville, il y a littéralement une pharmacie tous les 300 m voire moins. J'ai vue sur l'une d'elle depuis ma fenêtre. Quand je me balade dans la rue, leurs croix fluorescentes me font du gringue, j'ai développé un flair expert en la matière. Je les repérais depuis les carrefours, quand j'allais faire mon shopping quotidien dans des quartiers de plus en plus lointains. Aujourd'hui je suis vraiment sortie pour la première fois depuis jeudi dernier. Des clignotants verts à  tous les croisements ! DUR.
Merci pour tes conseils et encouragements. La seule personne vraiment au courant c'est mon psy, et mon ami qui sait, mais qui n'a pas tous les détails (dosage, depuis quand, pourquoi, ... ou alors pas les vrais :-/ - on se connait pas depuis hyper longtemps, je voulais pas lui faire peur mais il est très présent).

Eh bien je dois vous dire que je suis très chanceuse, je ne compte plus les heures mais les jours. 4 jours révolus, 5 demain matin !!!!!!!Et je me sens bien, pour l'instant, physiquement. Dans ma tête c'est autre chose, j'ai envie de fondre en larmes et de me mettre à  crier, toutes les 5 minutes, je me sens TELLEMENT fatiguée. Mais globalement je n'ai pas souffert des masses ( mais il faut dire que j'en connais un rayon niveau douleur, je suis peut être moins douillette que je ne le pensais).
En effet la difficulté depuis hier s'est déplacée vers mes pensées. Je reste un maximum occupée, car toutes les 2 heures environ, je ressens une fausse petite" montée", comme si mon corps me disait : "c'est l'heure de tes cachets" et s'en réjouissait d'avance. Mais la détermination est toujours sans faille.
Je me plains, ah ça oui, putain c'est dur, mais je ne suis toujours pas tentée ...

Finalement les gens autour de moi qui ne savent pas, ça peut aider. Je dois donner le change et ça m'empêche de trop y penser par la force des choses. J'ai passé beaucoup de temps à  lire le forum aussi.

Merci merci merci pour votre aide précieuse à  tous.

Claire.

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SteveJordanrider homme
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Caïn a écrit

si tu réussis à  décrocher et si tu replonges ben du coup tu t'enfonces dans la dope parce que tu associes "décrocher" à  "souffrir atrocement".

Tenter les sevrages secs sans connaissance conduit à  ce type de réflexion.

Ce n'est pas souffrance qui émerge, ou l'ennuie.. c'est le mode de vie qui change.
Si tu restes dans tes habitudes, tu ne peux pas passer le mur.
Retirer la substance implique un changement de personnalité.

Réussir à  sortir de la dépendance t'oblige déjà  à  te connaître sans la substance si tu veux avoir une once d'espoir et de maitrise.
Ainsi si je passe mes soirées à  danser sous la substance, sans substance je n'aurais plus envi de danser, et donc je fais autre chose, je vais dormir au ciné par exemple.

En fait le plus compliqué c'est de savoir ce qu'on aime vraiment, et combiner à  cela une capacité à  éjecter les pensées toxiques.

Dernière modification par SteveJordanrider (25 juillet 2016 à  23:22)

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C'est aussi comme ça que je l'ai vécu...

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Mister No homme
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j'ai souvenir d'avoir lu que les excès de codéine pouvaient amener à  des déchaussement de dent ( recul de la gencive... ??? c'est sérieux, tu vois où je veux en venir... )

Manipuler une personne par la peur... Elle est certainement dans une situation psychologique difficile et ton intérêt est de trouver par des moyens capillotractés de susciter la peur. Dans ce contexte et ailleurs, je me demande l'intérêt de telles pratiques.
Pour compléter, tu aurais du dire :

j'ai souvenir d'avoir lu que les excès de codéine pouvaient amener à  :

- l'exclusion financière
- le vol
- la prostitution
- la vente d'un rein
- la vente des reins des enfants
- la prostitution des enfants
- la vente des enfants

Tant qu'à  faire peur, va zy franchement, pas avec une gingivite quoi !

Bon courage à  toi Claire, en espérant dédramatiser certains propos. A force de dramatiser, les oiseaux ont pris l'habitude de nicher dans l'épouvantail de toute manière.

Dernière modification par Mister No (26 juillet 2016 à  09:12)

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Tout à  fait d'accord -Away
 
Jubilatoire. /Syam
 
et aussi les odeurs d'urine dans les ruelles sombres et humide la nuit

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bighorsse femme
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ça se saurait si en "chier" grave avec son sevrage protégeait de la rechute! n est ce pas saint joker?
en plus promettre la mort à  qqun est d une stupidité sans nom
"SURTOUT quand tu auras réussi, n'oublie jamais comme tu en as chié pour arrêter, car dans tous les cas, tu n'en prendras pas toute ta vie, car ta vie sera courte si tu continue ( pense à  tes proches ) donc avant de penser à  en reprendre, n'oublie jamais comment tu as arrêté!"

de la morale, des contre verités, avec ça la pauvre claire n est guère plus avançée..ah si un peu plus de culpabilité sans doute....mais c 'est bien le but de st joker...

l angoisse est le vertige de la liberté

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Mister No homme
Pussy time
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ça se saurait si en "chier" grave avec son sevrage protégeait de la rechute!

Le simple bon sens laisse supposer que plus le sevrage est difficile, plus les chances d'aboutir sont minces, sans spéculer sur la suite du sevrage.
Après, envisager et programmer une souffrance forte me parait être une vision mystique, religieuse du sevrage et de son déroulement qui doit se vivre comme une pénitence, une épreuve afin de recevoir l'absolution. C'est un mélange des genres qui peut être dangereux et surtout profitable à  ceux qui font le commerce de la peur. demon1
Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, certains construisent des autoroutes à  péage...
Le fait de pouvoir se stabiliser ou programmer une diminution raisonnable avant le sevrage est aussi l'illustration de la fin de l'addiction et le début de la fin de la dépendance en diminuant la tolérance. Cela veut dire aussi et surtout que l'usager reprend la main. C'est déjà  une sacrée épreuve, je ne vois pas l'intérêt d'en rajouter.

Dernière modification par Mister No (26 juillet 2016 à  10:21)


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Saintjoker homme
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Excusez-moi, en fait ce que je donnais comme " conseils " à  Claire, ont uniquement été ceux que je me suis donné à  moi-même pour arrêter.

Excusez-moi d'avoir inventer des conneries sur les dents, d'ailleurs, un site avec certaines personnes assez relou en parle, et ce n'est peut-être que des conneries inventées aussi par moi :

https://www.psychoactif.org/forum/t5790 … aires.html

http://www.infosdentistesaddictions.org … aires.html

Ok, ce n'est pas écrit : prend de la codéine, tes chicots vont tomber ! ( mais, et cela remonte à  quelques années, oui, j'avais bien lu un sujet où cela en traitait.

Désolé d'avoir voulu aider, j'essaierai de ne plus recommencer.

Claire, accroche toi, tu y arriveras.



PS :J'ai un nouveau kif : je me lance dans une collection d'étoiles rouges, allez, lâchez tout et merci d'avance !!

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Caïn homme
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pour ce qui me concerne, j'ai simplement voulu te prévenir. Je me doutais que ton discours ne plairait pas. Ici, c'est un espace de liberté où l'on ne stigmatise pas la prise de drogue ou de médocs.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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away
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Bonsoir CLaire,

si tu passes par là  ce soir, donne nous des news.

Bon courage et bonne soirée
Away

ps : tu dois être au début de ton 5 ème jour??, physiquement ça dois aller un peu mieux, le plus gros est passé ; ce qui me posais le plus de problème c'était les bras et jambes sans repos. Moi, contrairement à  toi je n'ai pas réussis à  le faire, à  chaque fois j'ai replongé ; jusquà  ce que je trouve MA solution.

Je me permets de t'envoyer une bise d'encouragement.

Dernière modification par away (26 juillet 2016 à  17:35)

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Merci pour cet touche humaine. /Syam

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Mister No homme
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Excusez-moi d'avoir inventer des conneries sur les dents, d'ailleurs, un site avec certaines personnes assez relou en parle, et ce n'est peut-être que des conneries inventées aussi par moi :

Je ne t'accuse pas d'inventer, d'ailleurs sur le deuxième lien, on note tout de même que l'alcool est beaucoup plus néfaste que les opiacés. :)
Bref, même si tu dis à  un alcoolique, si tu bois tu vas faire un cancer, c'est pas un argument très pertinent. Tu pourrais même mettre des images de ce cancer sur les bouteilles, pas certain que ça limite comme pour le tabac où on accepte de placer des images choquantes à  la vue d'enfants pour pas grand chose ou justifier un tarif prohibitif censé dissuader.
Non seulement, ça ne dissuade pas, mais brandir l'épouvantail à  une personne qui fait un sevrage rajoute de la peur, de l'angoisse et un processus culpabilisant qui n'apporte rien. Faire peur n'aide personne en général.
D'autre part, l'exagération des risques tend à  décrédibiliser le discours. L'alcool est bien plus néfaste pour la bouche.

Dernière modification par Mister No (26 juillet 2016 à  18:36)


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SteveJordanrider homme
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Le fait de pouvoir se stabiliser ou programmer une diminution raisonnable avant le sevrage est aussi l'illustration de la fin de l'addiction et le début de la fin de la dépendance en diminuant la tolérance. Cela veut dire aussi et surtout que l'usager reprend la main. C'est déjà  une sacrée épreuve, je ne vois pas l'intérêt d'en rajouter.

sisi je vais en rajouter, hi hi excuse moi suis un gros con hmm

en fait je voulais rajouter que : avant d'entamer une sérieuse méthodologie pour diminuer les doses (un comprimé en moins par jour, par semaine, ou par mois), je crois que c'est bien de reconnaître que c'est pas forcément plaisant les effets de la codéine, et sans doute de tous les opiacées.
Par exemple, c'est vrai que les premiers effets relativisants sont efficaces mais faut commencer à  bosser mentalement pour s'éduquer à  ne plus rechercher la défonce, l'amusement, et savoir se contenter seulement du besoin. Et donc là  où je veux en venir, c'est que c'est sans doute une bonne chose de reconnaître que vous n'aimez pas les effets de la codéine. Avoir envi de s'en sortir, c'est d'abord constater ce fait (que c'est pas terrible), sinon on voudra avaler les cachetons toute sa vie.

Ensuite faut faire attention, car les effets changent quand on change la dose, et donc les soirées défonces où on utililise plus de prod' sont normalement à  proscrire, ou alors c'est pas du tout le moment de se sevrer.. y a des étapes. Si je doublais ma dose habituelle ce soir par exemple, je pourrais gravement kiffer, mais je me traiterais de connard le lendemain car j'aurais réactivé ma mémoire addictive. Le bonheur, me concernant, c'est d'oublier les effets d'une dose plus importante.

Dernière modification par SteveJordanrider (26 juillet 2016 à  20:51)

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Syam homme
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Si je mange trop de chocolat (mettons plus de 5 tablettes) Steve, je serai ensuite malade, et c'est à  cause de ça qu'en général je m'arrête au bout de deux tablettes max! Ca veut pas dire qu'en manger est désagréable! Aller se raconter que les effets de la codé sont pas agréables juste pour arrêter, c'est s'infantiliser comme un crétin irresponsable! Qu'on développe un peu un esprit rationnel et adulte (responsable) au lieu de se monter la tête avec des sortes de superstitions "magiques" en croyant que ça va nous aider! Après en plus on se sent d'essayer de convaincre les autres comme pour se convaincre soi-même... (...)

Mais il est parfaitement possible de se réprimer de faire quelque chose d'agréable où as-tu entendu que c'était impossible?!?!

Après je confirme quand même que dans les effets de la codéine, tout n'est pas forcément agréable. J'aime énormément ses effets, mais pourtant, j'apprécie aussi le retour de la sobriété quand ils s'arrêtent. Chaque chose en son temps.

Dernière modification par Syam (26 juillet 2016 à  23:51)

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SteveJordanrider homme
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Si je mange trop de chocolat (mettons plus de 5 tablettes) Steve, je serai ensuite malade, et c'est à  cause de ça qu'en général je m'arrête au bout de deux tablettes max!

Pour toi la codéine c'est comme du chocolat, et la coke c'est du sucre alors ?
parce que c'est sûr que là , un grand avenir se dessine devant toi ...

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Syam homme
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L'exemple du chocolat servait juste à  démontrer que ton raisonnement basé sur l'idée qu'une chose agréable est forcément irrésistible n'est pas juste. On a une certaine capacité de décider ce qu'on veut faire. Cet exemple ne compare pas le chocolat à  la codéine, merci de te soucier de mon avenir (avec tout le mépris que ta remarque contient pour les consommateurs d'opiacés et de cocaïne...)

Se mentir pour se persuader qu'on n'aime pas la codéine est peut-être fonctionnel pour arrêter (si le but est d'arrêter, mais ce n'est qu'une possibilité, un choix personnel) en revanche je doute que ce soit vraiment le meilleur moyen d'aller de l'avant dans la vie. Ceci dit, en tant que méthode elle peut être citée effectivement. Je remarque qu'elle ne me plait pas et que personnellement je n'ai aucune confiance en cette approche.

Mais dans tous les cas tu as tout à  fait raison quand il s'agit de prendre conscience des inconvénients du produit. Et il y en a effectivement des inconvénients à  la codéine ; il est recommandé de les connaître et d'en tenir compte avant de consommer.

Dernière modification par Syam (27 juillet 2016 à  00:59)


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corbac homme
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Merci Claire! Et bonne route...
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SteveJordanrider homme
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Cet exemple ne compare pas le chocolat à  la codéine, merci de te soucier de mon avenir (avec tout le mépris que ta remarque contient pour les consommateurs d'opiacés et de cocaïne...)

Tu expliques qu'importe la dose, les effets sont forcément agréables, ce qui n'est pas vrai. Regarde, il te suffit de reconnaître que tu prends trop de ce produit, que tu es trop défoncer à  la longue, pour ensuite entamer une démarche de réduction des dosages. Il n'y a rien de sorcier puisque tu diminues les effets dégueulasses si tu diminues les doses. Si tu refuses de voir l'avantage que consommer tous les jours c'est chiant, et bien libre à  toi c'est ton choix.

La volonté de sevrage, aussi brutale soit-elle passe bien par un souci de virer ce déséquilibre qui n'apporte plus rien à  l'existence, d'où le fait qu'on puisse avoir envi de se sevrer dangereusement sans se poser de question, et d'où la nécessité d'appréhender parfois des effets pas si géniaux à  la longue quand on use ce produit.

Il n'y donc aucun mensonge à  reconnaître en soi un rejet du produit et des effets qu'il procure. Tu confonds la notion de besoin physique avec le craving qui est mental.

Je trouve ton approche dangereuse et irraisonnée.

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Syam homme
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Non je suis même d'accord avec toi sur les inconvénients d'une conso excessive, mais je ne généralise pas en affirmant que la codé n'est pas agréable. C'est seulement ta formulation qui m'a choqué mais je comprends beaucoup mieux ce que tu veux dire au fur et à  mesure que tu développes (c'est l'avantage de la confrontation) - pour moi la codéine est agréable au moment de l'effet, mais en cas d'abus, elle peut devenir globalement négative. Dans ce cas tu as raison il faut en prendre conscience et travailler à  bien intégrer les problèmes afin de résister à  une consommation problématique. C'est exactement ce que je recommande, de bien évaluer la conso adéquate en comprenant les problèmes si on la dépasse. (Par contre je ne rejette pas la faute sur le produit en disant qu'il n'est pas agréable, c'est seulement la consommation qu'on en fait qui peut devenir désagréable).
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très juste comme toujours Mr No

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Mister No homme
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avant d'entamer une sérieuse méthodologie pour diminuer les doses (un comprimé en moins par jour, par semaine, ou par mois), je crois que c'est bien de reconnaître que c'est pas forcément plaisant les effets de la codéine, et sans doute de tous les opiacées

Ce qui pose surtout soucis, c'est que tu ne t'exprimes pas en "je", d'où cette impression de généraliser ou de vouloir imposer.

La volonté de sevrage, aussi brutale soit-elle passe bien par un souci de virer ce déséquilibre qui n'apporte plus rien à  l'existence, d'où le fait qu'on puisse avoir envi de se sevrer dangereusement sans se poser de question, et d'où la nécessité d'appréhender parfois des effets pas si géniaux à  la longue quand on use ce produit.

Encore des généralités. De nombreuses personnes traitent leurs douleur de manière chronique avec des opiacés et le vivent très bien, sans addiction. Sans compter que les opiacés peuvent s'envisager au long cours dans le cadre d'un TSO. Les effets ne sont pas ou plus plaisants.
D'ailleurs quand tu consommes des opis pour la douleur, en TSO ou pour te stabiliser et diminuer progressivement, bin, tu ne ressens même plus d'effets, disons pas les effets agréable du hight, du buzz, du planage, voire du flash pour certains. C'est la coupure avec le produit qui débute dès le changement de dosages et en régulant des heures de prise et parfois en changeant de mode de consommation voire de molécule.
Après, bien entendu, je comprends très bien que l'on veuille se sevrer, mais je trouve que le faire seul, sans accompagnement, sur un coup de tête, cela revient à  prendre beaucoup de risques inutiles...

Dernière modification par Mister No (27 juillet 2016 à  09:17)


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Caïn homme
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Je pense que l'idée de prendre conscience que les effets de la codéine seraient désagréables est complètement stupide ou mal formulée. Puisque c'est un mensonge, on ne construit rien sur un mensonge dont on est pas dupe. Sur le dosage en revanche je dirais que le fait de l'élever n’entraîne pas automatiquement plus de plaisir. Un peu comme avec l'alcool, l'euphorie des premiers verres est plus agréable que l'état comateux et lourd d'une consommation excessive.
En revanche plutôt que de nier le plaisir apporté par le produit, je dirais que ce qui aide c'est de prendre pleinement conscience tous les effets néfastes liés à  la consommation (obligation de se cacher, culpabilisation, pbèmes financiers, pbèmes de santé etc.).   
Personnellement, c'est ce qui a fait que j'ai arrêté l'héro, je sais tout le plaisir que l'on peut tirer de cette substance mais, dans mon cas personnel en tout cas, le "prix à  payer" est trop important.

Dernière modification par Caïn (27 juillet 2016 à  11:04)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Claire2015 femme
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Hello,

Away, Merci pour ta bise d'encouragement :-)
tu as bien suivi, ce matin je suis à  6 jours révolus et j'entame le 7ème.
Physiquement tout va presque très bien. Plus de douleurs, ni au ventre, ni dans les jambes (c'est vraiment là  où j'ai le plus souffert). Sans vouloir entrer dans les détails je suis encore complètement déréglée au niveau intestinal mais rien qui ne soit pas soulagé par un immodium de temps en temps.
Par contre, je ne sais pas s'il s'agit du syndrôme des jambes sans repos dont tu parles, mais je ressens une agitation permanente. La journée c'est gérable car ça me fait bouger, j'utilise cette énergie de façon productive. Mais quand il s'agit de me reposer, je n'y arrive tout simplement pas. Donc je suis très fatiguée.

Dans la tête ça va, ma détermination ça va. J'ai des petits moments d'envie, alors je mange un truc qui me fait plaisir, je fume ( grosse fumeuse en temps normal donc ça ne change pas grand chose), ou je me tape des trips un peu régressifs un peu comme une ado attardée tu vois le genre.
Mais surtout je ne me prive de rien. J'ai bien intégré que ça ne peut marcher que si je suis indulgente avec moi-même. J'ai cette "chance" actuellement de ne pas bosser, donc si je me sens pas très bien, je m'accorde autant de siestes (certes peu efficaces), de crises de larmes, de flemmes intensives dont j'ai besoin. Je suis concentrée uniquement sur mon sevrage. Le reste attendra, tant pis.

Petite épreuve tout de même quand il a s'agit hier d'aller à  la pharmacie chercher la suite de mon traitement antibios (pour mes dents). Sur la même ordonnance j'avais donc du klipal pour au moins 7 jours. J'ai simplement dit que je ne voulais que l'antibio, et qu'il me restait assez de klipal, merci. Trop fière :-)

Demain matin, j'ai mon rdv avec mon psy, que je redoutais car c'était le rdv où on devait décider des détails de mon hospitalisation. Mais maintenant je ne sais plus trop comment aborder les choses. Est ce que c'est une bonne idée de prendre des benzos ? On verra. Je n'oublie pas que ce qu'Away m'a dit sur le PAWS et même si j'ai l'impression que mon moral est bon, je sais aussi que je suis dans un moment où je ne suis pas confrontée quotidiennement à  du stress ou des émotions fortes, et cela peut changer.

Merci à  tous pour votre intérêt dans mon histoire et vos réponses.

keep in touch

Claire.

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Mister No homme
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'ai simplement dit que je ne voulais que l'antibio, et qu'il me restait assez de klipal, merci. Trop fière

C'est super agréable de découvrir ou redécouvrir que l'on peut se dire "non" et que l'on peut conserver une forme de contrôle dans un secteur où on pensait avoir tout perdu. C'est même surprenant et agréable à  vivre, ça nous redonne une meilleure image de nous-même. Enfin, c'est comme cela que je l'ai vécu.

Mais maintenant je ne sais plus trop comment aborder les choses.

C'est une bonne intro pour ton médecin ; "je ne sais plus trop où j'en suis"... Tu n'es pas censée faire tout toute seule, les médecins vont t'apporter une aide précieuse, surtout quand tu te sens "démunie" ou un peu perdue. C'est même leur rôle de te soutenir et de te rassurer dans ces moments là . Je crois qu'il faut y aller finger in the noze, sans forcément "préparer" l'entretien. Bien entendu, si tu as des questions à  poser ou des choses qui te paraissent importantes, tu peux te faire un papier, un "aide-mémoire", tu seras rassurée ainsi de ne rien oublier. Tu as même le droit de n'écrire que : "je suis un peu perdue, help !"
Ne mets pas trop d'enjeux dans ces entretiens, ce n'est pas un entretien d'embauche ou un oral. Et de toute manière, les enjeux, tu les as parfaitement captés.
Bon courage.

Dernière modification par Mister No (27 juillet 2016 à  13:56)


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Caïn homme
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Claire,
Les benzos c'est une abréviation pour "benzodiazépines". il y en a de différentes sortes avec de différentes fonctions mais si l'on veut résumer, les indications sont :  l'anxiété, la nervosité, l'insomnie, l'agitation psychomotrice, convulsions, spasmes... Donc c'est vrai que c'est un peu, en tout cas en partie, ce que l'on ressent en période de manque. Donc oui, ça peut aider (comme les AD, antidépresseurs). Mais comme l'a souligné Reck, les benzos sont addictifs (plus ? moins ? que les opiacés, j'en sais rien). Si tu estimes que les problèmes que tu rencontres sont suffisamment légers et/ou passagers, le mieux est à  mon avis de t'en passer.
Le truc que je te conseillerais, c'est footing pour fabriquer des endorphines (compte 20 minutes si tu maintiens un rythme rapide) ou si tu n'es pas sportive, une grande marche dans la nature en respirant fort pour bien t'oxygéner.
Il y a bien sûr l'activité sexuelle mais tu nous a dit que ton copain n'était pas avec toi en ce moment...
Bravo et bon courage encore !

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Mister No homme
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Sans être forcément addictifs, les benzos créent au bout d'un certain temps tout de même une dépendance assez forte et il faut mettre au point un programme de sevrage. Avec un programme de sevrage et tant qu'ils sont consommés dans un cadre thérapeutique, je peux témoigner du fait qu'ils peuvent s’arrêter très facilement. Si tu les utilises en respectant les dosages, durées et heures de prises, tu ne t'exposes pas au risque de découvrir une super molécule pour te "droguer". D'ailleurs, je prouve perso que les benzos sont très fades voire insipides pour s'amuser et super dangereux en plus, sans compter le risque d'addiction.
Quand tu es en situation d'addiction avec les benzos, cela peut devenir très compliqué, comme certaines drogues de rues réputées compliquées à  gérer en terme d'addiction.

Le truc que je te conseillerais, c'est footing pour fabriquer des endorphines

La sensation de bien être pendant ou après l'effort est liée davantage à  l'activation du système endocannabinoidien, que celui des endorphines.
Deux heures de piscine me font plus penser à  une indica écroulante qu'à  une prise d'opiacé.

Si l’on savait depuis longtemps que faire du sport déclenche les endorphines, en particulier la course de fond, les chercheurs montrent que finalement ces endorphines ne participent pas (ou peu) à  l'”ivresse du coureur” : ce sont les endocannabinoïdes qui lui procurent ce sentiment de bien-être.

http://www.science-et-vie.com/2015/10/c … une-etude/

une grande marche dans la nature

Carrément, la rando trinkil mollo mollo est excellente pour apporter des modifications dans le rythme de vie. Pour commencer, la marche régulière permet d'envisager de reprendre la course dans de meilleurs conditions. Là  encore, l'idée, c'est de ne pas trop tirer sur la corde et d'y aller progressivement.

Dernière modification par Mister No (27 juillet 2016 à  14:36)


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Caïn homme
PsychoAddict
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Merci Mister No, pour ton éclairage sur les benzos. J'ai une expérience limitée en la matière et surtout très ancienne. Mais je me souviens que c'était une bonne soluce en descente de trip, à  défaut d'opis.
Comme défonce, c'est pas désagréable, moins trippant qu'un joint chargé et te permettant d'être sur un petit nuage. Là  où c'est chiant, c'est que a meilleure chose à  faire sous benzos, et souvent la seule qui te motive, c'est de pioncer. C'est jamais désagréable et même souvent utile, sauf que les benzos à  haute dose, suppriment le meilleur sommeil, celui que l'on définit comme "paradoxal" qui permet à  ton organisme de remettre du jus dans le moteur. Autre inconvénient des benzos, contrairement aux opis ils peuvent avoir des effets secondaires très chiants comme les pertes de mémoire.
Pour le footing, merci aussi de ton éclairage. Il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir cette sensation de second souffle qu'on relie à  la fabrication d'endorphines ou endocannabinoides, là  aussi c'est pas désagréable même si évidemment je préfère une bonne claque avec un bon brown. Les inconvénients ne sont pas les mêmes. Et l'idée avec le footing, c'est que ça peut favoriser une bonne nuit de sommeil. Je crois que Claire apprécierait, même si c'est chiant sur le moment, quoique dans la nature...

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Mister No homme
Pussy time
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8598 messages

Mais je me souviens que c'était une bonne soluce en descente de trip, à  défaut d'opis.

Jamais utilisé dans ce cadre, seulement avec des stims parfois pour arrondir des angles trop aigus. Ou alors en gros lâchage avec de l'alcool ou sans, mais rarement, certainement des instants de détresse où je n'avais pas de cannabis par exemple. Mais on m'a prescrit des benzos sur de longues périodes, xanax, lexomil, tranxène, myolastan. J'ai du tester aussi temesta, seresta, rohypnol, rivotril, urbanyl, valuim mais bof. Je me rends compte que j'ai quand même insisté pour vérifier que je ne les trouvais pas récréatif. Je paye ma tournée de déni sur ce coup.
Par contre, je n'ai jamais eu de soucis de dépendance ou d'addiction free style, et une très faible dépendance et un sevrage facile avec l'aide du médecin quand j'en prenais pour traiter l'angoisse.

Et l'idée avec le footing, c'est que ça peut favoriser une bonne nuit de sommeil.

Les endocannabinoides aident très très bien dormir. Ils sont aussi impliqués dans le processus d'induction du sommeil.
Les cannabinoides, pour moi, c'est la livraison de la dune du Pyla par le marchand de sable. Le sport également. Surtout l'endurance, nage, vélo, footing qui sont des strains très indica. fume_une_joint
Là  encore mollo mollo, faut pas traumatiser le corps, c'est un coup à  forcer, se blesser ou y trouver du déplaisir.

Dernière modification par Mister No (27 juillet 2016 à  16:16)


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Saintjoker homme
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12 messages
"J'ai simplement dit que je ne voulais que l'antibio, et qu'il me restait assez de klipal, merci. Trop fière :-) "

CA, c'est génial, tu as raison d'être fière de toi  !!!!

Continue !

La conclusion que je tire ici, c'est que nous avons tous eu des méthodes et auto-persuasions différentes car nous sommes tous différents devant les drogues ( métabolismes lents ou rapides par exemple... ).

Et il ne faut surtout pas mélanger conseils et vécus, sinon : collection étoiles rouges ( bande de méchants !)

Ce qui fonctionne pour toi Claire, ne fonctionnera pas pour d'autres et vis versa.

C'est à  toi de te trouver tes bons arguments, tes solutions, les pour, les contre, les bonnes raisons de te motiver et de continuer.

Tu es sur la bonne voie, restes y et fonces loin de que que je me suis personnellement auto-persuadé d'appeler une merde en vente libre !
( Je reprécise que je parle pour moi, mais n'oubliez pas la palette d'étoiles rouges SVP !!! )

Donc, je ne vais relater que mon vécu, Claire, fais-en ce que tu veux, les autres, je m'en tamponne.
Au stade ou tu en es, donc à  6 jours, les maux de bides étaient encore présent pour me rappeler pourquoi j'ai mal au bide.
D'ici 1 jours ou 2, cela devrait passer.

Et c'est durant cette deuxième semaine que ça a été plus dur psychologiquement. ( il me manquait quelque chose... il me manquait une habitude que j'avais prise et que j'ai reconnue MAUVAISE !

MA motivation à  moi, personnelle de moi-même, qui n'engage que moi et personne d'autre ( c'est bon ? ) était de me dire : ( imaginez que je me parle à  moi-même dans ma tête.. je précise.. )
Regarde ce que tu as dégusté cette première semaine le bide, la chiasse, ... j'ai subi ça volontairement, pourquoi, pour le plaisir ?...

Donc si je reprends cette MERDE ( ah ah ah oui, je l'appelle comme ça, j'ai le droit, j'ai pas dit que ça en était, mais c'est comme ça que je l'appelle !!!!! )
, forcément il faudra encore arrêter, donc encore recommencer à  m'infliger ça ... Est ce que c'est ça que je, tu,il, nous voulons ?
( oui, on est nombreux ! )
J'ai encore une bonne semaine à  m'accrocher et après cela sera beaucoup plus facile :
Je, tu, il, nous, allons pouvoir retrouver une vie " normale " !

Tu as fais la moitié du boulot, lâches rien, physiquement, à  ce stade, j'avais fait le plus dur !!!

Bisous !


PS: pour les autres, n'oubliez pas ma dose d'étoiles rouges s'il vous plaît, merci smile!

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Mister No homme
Pussy time
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8598 messages
Au contraire, si j'avais du vert en stock, je te l'accorderai. Ton témoignage est utile, tu fais davantage preuve de subtilité et de discernement.
Par contre, je ne partage pas ce point :

Tu es sur la bonne voie, restes y et fonces loin de que que je me suis personnellement auto-persuadé d'appeler une merde en vente libre !

Que tu trouves que te proder avec de la codéine soit merdique, je te l'accorde, mais depuis qu'elle est en vente libre elle a permis à  des millions de personnes qui toussent ou qui souffrent de se soulager sans soucis de dépendance d'addiction ou sans même penser au mot "drogue"... Il ne faut pas oublier que la codéine est un médicament utile à  des millions de personnes et que très peu développent une dépendance iatrogène.
Le mieux est l'ennemi du bien et l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Cela me fait penser à  certains moralistes, des députés^^, qui voulaient interdire l'automobile quand les premières ont été utilisées lors de braquos. Sauf que là , ce serait la bande à  Bonnot qui demande d'interdire l'auto car ça la pousse à  commettre des braquos, si tu me permets cette comparaison assez osée et un peu capillotractée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Bonnot

Le 14 décembre 1911, Bonnot, Garnier et Callemin volent une automobile qu’ils comptent utiliser pour leurs projets. Utilisant ses connaissances des différents modèles, Bonnot a choisi une limousine Delaunay-Belleville verte et noire de 12 CV, modèle 1910, marque de luxe qu’il sait fiable et rapide12 (les moteurs étant conçus par Marius Barbarou).

A un moment donné, il faut essayer de regarder avec la tête droite pour regarder dans quel sens penche la balance et ce même quand les yeux sont en face des trous.
Avec le recul, ces députés sont ridicules. Suggérer l'interdiction de la codéine revient à  ignorer la grande majorité qui se soigne et l'utilise comme un médicament. Dire en connaissance de cause que c'est de la merde, c'est un peu  cracher au visage de ceux qui ont besoin du médicament en vente libre.

Ne t'étonne pas si un cortège d'étoiles rouges te tombe dessus dans ces conditions.


PS: pour les autres, n'oubliez pas ma dose d'étoiles rouges s'il vous plaît, merci

Le plus ignoble dans cette histoire, c'est que je n'en ai pas une seule ! big_smile
Les rares fois où je dis que c'est de la merde en parlant d'un prod, j'argumente et en général, c'est quand le consommateur est dupé sur la nature du produit, comme les herbals noids ou les hashs noids.
Oublie ces étoiles, ton témoignage est bienvenu et même si nous ne serons pas  forcément toujours d'accord, c'est ce qui fait la richesse de l'échange.
Les autos et la codéine doivent rester en vente libre à  mon avis bien que je pense qu'il faille développer les transports en commun et diminuer leur cout pour les usagers. En plus de la codeine, je verrais pas mal d'autres molécules en vente libre en pharma, mais c'est HS ici.
Spéciale dédicace à  toutes les rages de dent et aux utilisateurs des transports en commun.
Ensuite, l'alcool est en vente libre, se consomme au comptoir, au taf, partout même, cela n’empêche pas d'accéder aux soins et de devenir abstinent ou de changer de comportement avec cette drogue.

forcément il faudra encore arrêter, donc encore recommencer à  m'infliger ça

Ce processus que tu évoques si bien montre un point où les TSO sont très efficaces, surtout quand la personne rentre dans un cycle infernal et perd toute son énergie dans des sevrages suivis de rechutes plus ou moins violentes, avec des fois l'alcool ou des benzos en plus quand la personne est à  bout et usée. Mais c'est comme une voiture, cela dépend aussi de ce que tu en fais...
Pour en revenir à  Claire, c'est bien qu'elle tente par elle-même de se débarrasser de la codéine et tant pis si c'est "brutal" ou sur un coup de tête du moment que ça lui convient et que ça lui permet de retomber sur ses pattes dans la durée. wink
Le plus dur parfois, c'est d'entamer la démarche. super

Dernière modification par Mister No (27 juillet 2016 à  17:11)


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