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Science/Animal: Le CBD pourrait augmenter l'efficacité de l'agent chimiothérapeutique doxorubicin
Lors d'une étude sur les souris, l'activation des TRPV2 (récepteurs vanilloid type-2) par le CBD a accru de manière significative l'assimilation de la doxorubicine et l'apoptose (mort programmée des cellules) des cellules du CANCER du sein triple négatif.
Wexner Medical Center, The Ohio State University, Etats-Unis.
Elbaz M, et al. Oncotarget. 27 mai 2016. [sous presse]
N'hésite pas à poser des questions si ton ami ne fume pas ou ne vaporise pas, ne le souhaite pas ou ne peut pas ou plus, j'ai de l'expérience dans l'élaboration de teintures mère y compris pour un usage sublingual optimisé quand les traitements, les nausées ou la maladie rendent l'ingestion et la digestion difficiles.
Bon courage à vous dans cette épreuve.
Dernière modification par Mister No (03 septembre 2016 à 09:57)
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Alors s'il vous plait, vous qui avez lu les études sérieuses sur les effets incroyable du cannabis, pouvez vous m'aiguillez avant que mon ami ne se fasse endormir par les médecins qui vont s'acharner et lui voler le reste de semaines, mois ou années à vivre avec sa femme et ses deux magnifiques jeunes filles.
Reste qu'en effet sur le sujet du cannabis la médecine n'utilise pas toutes les ressources qu'il pourrait procurer, surtout sous l'influence des politiques et administratifs, et que sur ce point les patients sont forcés de se débrouiller eux même. Mais je pense que la plupart des oncologues et médecins de la douleur comprennent cette démarche et peuvent très bien en tenir compte dans une démarche globale de traitement de la douleur mais aussi de prise en charge globale de cette situation.
Donc à mon avis pour aider ton ami il vaut mieux associer les ressources plutot que les opposer. D'ailleurs je sais que Filousky associe totalement la médecine officielle à sa phytothérapie.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 septembre 2016 à 10:15)
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La marijuana médicale : Une note de précaution
Medicinal Opinion
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Au même titre que toutes les autres personnes qui ont travaillé pendant des dizaines d'années pour faire en sorte que la marijuana, avec tout ce qu'elle a à offrir, puisse obtenir le droit d'occuper la place qui lui revient légitimement dans nos vies respectives, j'ai été très encouragé par la rapidité avec laquelle elle semble être de plus en plus perçue comme étant un médicament polyvalent ne présentant aucun danger pour la santé.
« Primum non nocere »
par Lester Grinspoon, Docteur en médecine.
Au même titre que toutes les autres personnes qui ont travaillé pendant des dizaines d’années pour faire en sorte que la marijuana, avec tout ce qu’elle a à offrir, puisse obtenir le droit d’occuper la place qui lui revient légitimement dans nos vies respectives, j’ai été très encouragé par la rapidité avec laquelle elle semble être de plus en plus perçue comme étant un médicament polyvalent ne présentant aucun danger pour la santé. En plus d’offrir du réconfort à un très grand nombre de patients souffrant de multiples symptômes et syndromes (pour des coûts et un taux de toxicité inférieurs aux médicaments conventionnels auxquels elle offre une alternative), la marijuana permet à ces patients, à leurs proche ainsi qu’au personnel soignant de voir de leurs propres yeux que l’emploi de cette drogue est à la fois sans danger et très bénéfique. La campagne de « dédiabolisation » a été rude mais je pense que maintenant l’idée d’une marijuana médicale est acceptée sur un plan général (sauf par le gouvernement américain). L’évidence qui étaye ce statut de médicament relève, contrairement à pratiquement tous les autres médicaments modernes, de l’anecdote. Depuis le milieu des années 60, les médicaments nouveaux sont officiellement approuvés par des études avec répartition aléatoire. La même procédure aurait été suivie si la marijuana n’avait pas été placée aux États-Unis dans la Catégorie 1 de la Loi régissant les substances contrôlées (« Controlled Substances Act ») datant de 1970 et qui a rendu impossible la mise en place des études nécessaires pour qu’elle soit reconnue par l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). L’évidence de nature anecdotique suscite de nos jours moins d’intérêt, quand bien même à l’origine d’une grande partie de notre savoir concernant les médicaments artificiels et les dérivés de plantes. Des expériences réalisées sous contrôle n’ont pas été nécessaires pour reconnaître le potentiel thérapeutique de l’hydrate de chloral, des barbituriques, de l’aspirine, du curare, de l’insuline ou de la pénicilline. Un bon nombre d’exemples plus récents mettant en exergue la valeur de l’évidence anecdotique pourrait encore être cité… C’est par le biais de l’anecdote que l’emploi du propanol pour l’angine et l’hypertension, du diazepam pour l’état de mal épileptique (état de crises constantes) et de l’imipramine pour l’énurésie de l’enfant (« pipi au lit ») ont été mis à jour alors que ces médicaments avaient été à l’origine approuvés officiellement pour le traitement de maux différents.
Aujourd’hui, la recommandation, émise ou non par un médecin, de recours à la marijuana médicale pour traiter un signe avant-coureur ou le symptôme d’une maladie se base presque totalement sur l’évidence v. Considérons par exemple le cas d’un patient, dont le diagnostic de la maladie de Crohn a été confirmé, qui souffre de crampes sévères, de diarrhée et de perte de poids et dont les symptômes ne sont pas soulagés par un traitement conventionnel (ou même après intervention chirurgicale). Son médecin, familiarisé avec le cannabis et les évidences anecdotiques qui démontrent l’utilité de la plante pour le traitement du syndrome, n’hésiterait sûrement pas à lui conseiller d’essayer la marijuana. Il dirait peut-être : « Écoutez, je ne suis pas certain que cela puisse vous aider mais il a été démontré à différentes reprises que la marijuana a été très bénéfique dans le traitement de ce trouble, et si vous l’employez correctement, cela n’aura aucune répercussion négative. Je vous conseille d’essayer et si ça marche « tant mieux ! » ”” sinon, cela n’aura aucune influence sur votre santé. » Si le patient suit ce conseil et en tire bénéfice, il relayera l’information à son médecin et expliquera que la drogue a éliminé les symptômes et qu’il reprend du poids, ou alors, que ça n’a pas marché mais qu’il ne perçoit aucune différence, positive ou négative, par rapport à la période précédant l’essai de traitement à la marijuana. Ce type d’échange entre patient et médecin n’est pas hors du commun, surtout dans les états où la marijuana est prescrite comme médicament. Parce que l’emploi du cannabis en tant que médicament est anodin par rapport à la plupart des autres médicaments avec lesquels il se trouve en compétition, les médecins qui se sont correctement informés sont moins hésitants à recommander l’essai de ce type de traitement.
L’un des problèmes rencontrés pour la reconnaissance d’un médicament dans le seul contexte anecdotique, particulièrement dans le cas d’une substance dont le profile de toxicité est moins élevé que celui présent dans les médicaments vendus en pharmacie, consiste dans le risque de le vendre de manière excessive. Pour ne citer qu’un exemple, la marijuana est recommandée pour le soulagement de douleurs diverses, certaines d’entre elles n’étant pas réceptives à ses propriétés analgésiques. Néanmoins, dans ce cas particulier, un essai raté de traitement par la marijuana ne pose pas de problème sérieux et le patient et le praticien peuvent pour le moins conclure que l’analgésique à la toxicité la plus faible n’a pas d’effet sur un patient présentant ce type de douleur. Malheureusement, ce genre d’essai ne se révèle pas toujours inoffensif.
Dans l’édition de janvier du magazine High Times, Steve Hager publie l’article intitulé « L’huile de chanvre, le médicament de Rick Simpson » dans lequel il chante les louanges des vertus thérapeutiques anti-cancer d’une forme concentrée de marijuana développée par un Canadien et baptisée « huile de chanvre ». Malheureusement, l’évidence anecdotique sur laquelle la capacité de guérir le cancer se base reste peu concluante et pose de ce fait un problème éthique sérieux.
Simpson, qui n’a suivi aucun enseignement médical ni scientifique (il a arrêté sa scolarité après le collège), ne demande apparemment pas que la personne désireuse de bénéficier de son traitement ait reçu un diagnostic officiel ou présente un type de cancer particulier, généralement confirmé par une biopsie, des tests de dépistage et des examens histopathologiques, des preuves cliniques et radiologiques fournies par un laboratoire. Manifestement, il assume que ses « patients » lui disent la vérité. Par ailleurs, après avoir soumis les personnes à son traitement d’« huile de chanvre », aucun suivi clinique ou en laboratoire n’est effectué ; il accepte tout simplement l’idée émise par le patient que ce dernier a été guéri. D’après Hager, son traitement atteint un taux de réussite de 70 %. Mais 70 % de quoi au juste ? Toutes les personnes qu’il a traitées à l’aide de ce médicament à l’huile de chanvre ont-elles obtenu la preuve médicale et suffisamment documentée qu’elles souffrent véritablement d’un cancer ou traite-t-il les symptômes, voire une constellation de symptômes, que lui ou le patient a conclu être la preuve de l’existence d’un cancer ? Et quelle est la nature et la durée du suivi qui lui permettent de conclure qu’il a obtenu 70 % de guérison avec son traitement ? De plus, ce groupe de « patients atteints du cancer » englobe-t-il les personnes ayant déjà suivi des traitements thérapeutiques réputés concluants dans la guérison de certaines formes de cancer ou qui permettent, parfois pendant de longues périodes, d’en tenir à distance beaucoup d’autres ?
Il y a des patients qui présentent de solides diagnostics de cancer au stade présymptomatique (comme dans le cas d’un cancer de la prostate en phase initiale) mais qui, pour une raison ou une autre, évitent le traitement allopathique et cherchent désespérément d’autres approches. C’est ce type de patients qui est également avide de croire que le nouveau traitement, comme dans le cas du médicament à l’huile de chanvre, est responsable de la guérison de leur cancer. Malheureusement, ce cancer qui était asymptomatique au moment de sa découverte, deviendra au final symptomatique et la possibilité d’une guérison s’en trouve alors considérablement réduite, voire irréalisable.
C’est la leçon que j’ai retirée lorsque l’institut américain de recherche sur le cancer me demanda au début de ma carrière médicale, alors que je me penchais sur la recherche dans ce domaine, de participer à une enquête concernant un citoyen du Texas qui prétendait que son grand-père avait découvert une herbe qui guérissait le cancer. Je réussis à retrouver deux femmes qui présentaient des diagnostics confirmés de cancer cervical au stade premier (asymptomatique), qui avaient décidé, au lieu de recourir à la chirurgie, de se rendre au Texas et de prendre le « médicament » en question. Lorsque je les revis quelques mois après qu’elles eurent reçu leur « traitement », elles étaient persuadées de ne plus souffrir du cancer. Je réussis à les persuader, après de nombreux efforts, de laisser notre service de chirurgie procéder à deux nouvelles biopsies ; chacune d’entre elles révéla alors un développement du processus pathologique par rapport aux biopsies d’origine. Les deux femmes furent alors convaincues de la nécessité de subir l’intervention chirurgicale qu’elles craignaient tant, et il va sans dire que c’est cette procédure qui les sauva.
Il ne fait aujourd’hui aucun doute que le cannabis joue un rôle important (mais non curatif) dans le traitement de cette maladie car il est très souvent bénéfique pour les personnes qui souffrent de nausées, d’anorexie, de dépression, d’anxiété, de douleurs diverses et d’insomnie. Néanmoins, et même si les études portant sur les animaux démontrent de plus en plus qu’il peut réduire la taille des tumeurs et avoir des effets salutaires dans certains cancers, il reste encore à prouver qu’il guérit effectivement le cancer, et ce, quelle qu’en soit sa forme.
Je pense que le jour viendra où la preuve sera faite que les dérivés des cannabinoïdes renferment des vertus curatives permettant la guérison du cancer, mais en attendant, nous devons rester vigilants quant aux promesses faites à ces patients.
La piste la plus prometteuse à l'heure actuelle, à travers ce que j'ai pu en lire avec mes connaissances réduites en la matière reste l'utilisation du CBD pour éliminer et éviter le développement de métastases mais seulement dans le cas de la prolifération de cellules activées par un gène. Chaque type de cancer ne "fonctionne" pas forcément de la même manière.
L'Espagne envisageait d'adjoindre du CBD systématiquement du CBD à leurs protocoles de chimio ou radio thérapie.
Ensuite, là encore une piste prometteuse a été annoncée pour un certain type de cancer du cerveau où le THC est directement placé au contact de la tumeur pour la réduire. C'est l'expérimentation menée par l'équipe de Guzman à Madrid. Les résultats sont positifs mais il ne s'agit que d'un seul et rare type de cancer et la procédure de soins est intra-cranienne.
Dernière modification par Mister No (03 septembre 2016 à 10:40)
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Une étude américaine qui annonce que 80 % des médecins n'aurait pas recours à la chimio en cas de cancer
Les américains n'ont pas de couverture maladie comme en France. Les études sont souvent biaisées sans que le biais soit forcément introduit volontairement.
Maintenant, quand tu vois les effets secondaires de certaines chimios, la question de les cesser se pose si elles sont jugées trop agressives et surtout pas assez efficaces. Dans ce cas des chimios palliatives peuvent être mises en place, souvent moins agressives, bien supportées avec ou sans cannabis. Les rayons, la radiothérapie offre parfois la possibilité de retarder fortement la progression de la maladie et la région irradiée va décider des complications qu'elles apportent. C'est à aborder avec l'oncologue, y compris la possibilité d'utiliser les cannabinoides.
une autre qui avouerait que seulement 3 % des cancers seraient réellement vaincus par ces traitements.
Toujours se méfier des résultats d'études, bien les décortiquer et pour les valider, il faut parfois engager d'autres études qui finalement contrediront ou pas les résultats.
Même si n'aboutissant pas à la rémission ou la guérison, les traitements augmentent l'espérance de vie et permettent d'ajouter de nombreuses années de vie avec des moments difficiles mais pas que... Cela peut donner le temps de connaitre son petit fils, passer quelques Noà«l ou autres fêtes de familles de plus avec les proches, faire de belles rencontres à un moment de ta vie où les gens te fuient comme la mort. Un peu plus de temps pour dire je t'aime ou putain de bordel de merde je t'aime.
je ne sais plus comment aller lui parler
Dis lui ça, c'est la vérité et ça se comprend très bien. La maladie éloigne tant de personnes... L'entourage a peur aussi, ça se comprend.
A titre perso, même si l'envie de boire le champagne n'y est plus, j'irai tout de même le boire si l'état de santé de ton ami le permet. A un moment donné, il faut dire merde à la maladie, l’oublier, l'éloigner ou faire en sorte qu'elle ne nous prive pas de moments festifs. La présence d'un ami est un bon début.
Dernière modification par Mister No (03 septembre 2016 à 11:35)
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