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Dernière modification par Acid Test (01 octobre 2016 à 15:48)
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Dernière modification par Acid Test (03 octobre 2016 à 20:04)
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Dernière modification par Syam (06 octobre 2016 à 09:51)
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Dernière modification par Acid Test (05 octobre 2016 à 22:37)
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Dans mon cas, voila maintenant 4 ans que je suis sous tso (Sub ou Métha) et très clairement, mes émotions ont changées.
Je suis par exemple devenu beaucoup plus sensible au stress. Par exemple, une embrouille avec un client que j'aurai gérée sans grande difficulté avant m'affecte beaucoup plus maintenant. Lorsque ma colère monte, elle monte très vite et de manière assez incontrôlable, genre je me mets à trembler, mon coeur s'emballe etc.
En principe, les opiacés rendent plutôt moins sensible au stress et ont un effet anxiolytique évident.
Je ne sais pas où tu en es au niveau dosage de ton TSO, mais il faudrait peut-être t'interroger avec ton médecin sur un éventuel sous-dosage.
Malgré le fait que les opis ont un effet anxiolytique, il est possible que ça ne suffise pas.
La prescription de benzos est une possibilité de plus d'affronter ton stress qui me parait plus en lien avec ton travail que dans tes relations humaines ou affectives.
Mais c'est loin d'être la seule soluce, il est également possible d'entamer une thérapie avec un psy pour avancer sans chimie sur tes angoisses. Avancer avec ou sans benzos, ou alors seulement de manière transitoire. Bref, il n'y a pas qu'une seule solution à envisager et les benzos peuvent s'envisager de manière transitoire ou très ponctuellement. Ce n'est pas une obligation de glisser vers une dépendance ou une addiction si tu respectes les dosages et durées. Et même si tu es imprégné longuement à des doses thérapeutique, la dépendance exsite bel et bien, mais je peux t'assurer qu'avec un bon suivi et pas d'appétence pour les benzos, le sevrage est plus facile à gérer que de se réveiller un matin sans tabac.
Maintenant, tu es informé et tu sais aussi que les benzos peuvent poser problème si tu sens que tu as une appétence et une conso hors contrôle. Ce n'est pas un passage obligé pour tout le monde, loin de là ... ne pose pas de décisions définitives sur ce qui pourrait être un cliché qui ne te concerne pas.
Par exemple, lors de ma dernière crise de manque majeure (induite en 30 minutes par du Sub pris sur de la métha à cause d'un addicto qui a fait une très grosse erreur), j'ai notamment eu des fourmillements dans les membres avec le ressentie que mes sensations revenaient en force.
J'ai vraiment du mal à capter comment, à travers une crise de manque, tu arrives à trouver que tu retrouves que tes sensations reviennent en force. D'autant plus que tu ne parles que de l'odorat ou des fourmillements. Je n'ai jamais vécu ce type d'émotions et c'est bien la première fois que j'entends un témoignage d'un tel ressenti.
C'est étrange, la situation laisse penser au contraire que tu souhaites exprimer ton angoisse et la résoudre.
Là encore, j'ai du mal à bien comprendre le décalage et surtout tes intentions à travers cette discussion.
Dernière modification par Mister No (06 octobre 2016 à 10:25)
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Dernière modification par Acid Test (06 octobre 2016 à 10:56)
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Je suis assez d'accord avec Acid Test. Pour moi les opiacés ne "tuent" pas les émotions, loin de là , mais plutôt, elles les régulent.
Je suis d'accord avec vous, c'est important de relativiser le cadre des "modifications" que nous apportent les opis ou autres au passage.
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C'est une conso qui s'apparente plus à un mécansime de défense, de survie, pour pouvoir "fonctionner correctement" et pouvoir vivre une vie un tant soit peu normale, malgré le fait que la législation en vigueur fait que ta conso provoque aussi le contraire et t'amène dans la marginalité, paradoxalement. Donc quand j'entends dire que les toxs se marginalisent volontairement, en fait c'est carrément l'inverse pour beaucoup à la base, c'est plus pour se sentir en accord avec le reste du monde et avec les autres, et ne plus avoir ces problèmes émotionnels ou relationnels entraver la vie de tous les jours. C'est l'impression que m'ont laissé mes 6 ans d'addiction active (et 2 ans de dépendance contrôlée).
oui, je suis bien d'accord !
mention spécial aux montées d'opio' bien euphoriques/stimulantes et aux drogues comme le ghb (qui rendrait un enterrement/faire ses courses à cartrefour "fun") ou même les benzos . C'est très dangereux de faire ça car on finit par ne plus pouvoir vivre sans les drogues, je pense au travail par exemple.
sinon je pense que c'est triste qu'un médecin te propose des benzos pour soigner les effets secondaires d'un autre traitement. Que va t il te proposer pour les effets secondaires des benzos?
en plus les benzos a long terme, ça va t'affecter bien plus que la méthadone..avec la tolérance/manque constant tu vas être encore moins bien dans ta tête :\
Il vaut mieux que tu aiguises ton esprit, que tu te prépares à ces situations qui te décontenancent
Dernière modification par Viegroo Senior du turfu (07 octobre 2016 à 16:18)
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