sevrage difficile sans traitemenr

Bonjour Coulounne ça va un peu mieux ?
T'as pu dormir combien de temps?

Amicalement.

T'arrives a manger un peu?

Salut salut!
Ca va passer, courage!

Ton compagnon actuel est celui que tu as aidé à  arreter il y a quelques années? Si c'est le cas il est ingrat, pour rester soft...

Ah ca va faire hs mais sur la 1re page, j'avais dit qu"avec mon tso j'avais remplacé une addiction par une autre.
Cain a relevé que celui qui disait ca ne savait pas de quoi il parlait.
Jai du mal m'exprimer alors, je voulais juste expliquer que je voyais cela comme remplacer l'objet de mon addiction, le substituer.
La dépendance est finalement la meme, et je pense sincèrement que j'aurais + de facilité a arreter la metha que l'hero car on peut vraiment mettre en place une methode degressive, chose impossible avec de la came (genre garder un ptit stock pour en prendre de moins en moins: je me jette dessus au 1er baillement!)

Voilà  je clos la parenthèse et souhaite à  tout le monde une chouette journée! Débrief ce soir, miss coulounne!

Salut,je suis à  19 jours sans opiacé et je déguste toujours,mais ça va de mieux en mieux,les jambes me font toujours mal mais ça commence doucement à  se calmer,j'ai toujours l'appétit coupé et le sommeil est toujours légé.les autres sensations de chaud froid,fatigue et autres douleurs semblent être passée. Donc un seul conseil accroche toi.

Sans metha

Cc
Non ne stoppe pas tu as déjà  fait un grand chemin...
C est chaud avec les enfants moi j en ai 4 et en ce moment je lutte pour m en occuper...ca me culpabilise encore plus...
Je commence à  penser que sans médecin et protocole je n y arriverai jamais...

Cette discussion m'inspire une réflexion d'ordre général, ne la prend pas pour toi car chaque cas est unique, chaque équation spéciale et je n'ai évidemment pas la résolution adaptée à  ton cas.

Nous avons des approches étrangement curieuses dès qu'on parle de sujets tabous que nous n'aurions jamais sur des sujets ordinaires. Et ce alors même que le problème n'est pas tellement différent en dehors du trouble que le tabou lui-même introduit dans l'équation.

Par exemple quand il s'agit d'aller au cinéma à  3 kilomètre de la maison, on n'attend pas le moment d'être fatigué au point de "se demander si on est capable d'y arriver sans prendre le bus". On prend le bus tout simplement.

Mais quand il s'agit d'un sujet tabou comme une addiction, qui est déjà  pas simple en lui-même (et c'est rien de le dire), on se rajoute encore des difficultés et tergiversations pour saisir de l'aide qui pourtant est naturelle. Personne ne traverse la vie sans l'aide des autres. Se faire aider est naturel, nécessaire même pour être capable ensuite d'aider les autres à  notre tour etc.

Evidemment que le suivi n'est pas la panacée mais sans présager du résultat de la réflexion, il faut mener cette réflexion de façon aussi simple et rationnelle que les sujets ordinaires. Parfois les problèmes qui semblaient extraordinaires se révèlent finalement une affaire qui demande patience et sincères efforts (je dis pas que tout devient facile, on peut certes parfois ramer des années...) mais nous autres petits humains, non seulement on a déjà  affronté beaucoup de difficultés, mais en plus, selon notre façon d'aborder ces problèmes, on ne trouve pas ça **si** désagréable. J'entends par là  que dans notre inconfort, on trouve quand même gratifiant d'arriver à  se surpasser et à  résoudre les difficultés que la vie met sur notre chemin, elles font partie de notre histoire et à  leur manière font notre richesse et notre force.

Ce sont donc souvent les peurs irrationnelles et notre incapacité devant ces peurs à  faire le premier pas qui nous empêchent de gérer un problème de façon positive et gratifiante, bref de façon naturelle.

Encore une fois je ne te dis pas quoi faire, personne ne peut dire ce qui est bon pour toi. Mais avec une approche dépassionnée et sans timidité irrationnelle quand on a besoin d'aide, on peut trouver que finalement le problème n'était pas si désespéré qu'il en avait l'air. Et le "problème" se transforme en aventure ordinaire, celles qui font de chacun d'entre nous des petits héros du quotidien, loin de la lumière des projecteurs, mais avec beaucoup de mérite authentique.

Syam je suis plutôt d'accord avec toi et de manière général avec ta vision du sevage cependant si en faisant le choix du bus pour faire les 3kms ça t'obligerait a le prendre tous les jours pour tous tes voyages sans ne plus avoir le choix du moyen de locomotion je suis pas sûr que tout le monde choisirait le bus.
Moi je le ferais peut être par choix de facilité ou pour ma fainéantise légendaire mais je pense que beaucoup ne voudrait pas de ce "mariage" avec le bus de ville.

Dernière modification par Tetris68 (04 octobre 2016 à  18:13)

Klrd en voilà  une bonne nouvelle !
Les jambes engourdies qui se calme et le sommeil qui revient ce doit être une résurrection !
Maintenant que le plus dur physiquement est passé il reste plus qu'à  entrenir cette envie de renouveau et de passer a un combat plus mental.
En tout bravo, amicalement.

On est d'accord et je rajouterai que faire son choix pendant un manque est une mauvaise solution aussi car on est plus du tout rationnel et pour mon cas je culpabilise ,je me dis que "les autres" ont peut être raison etc...
Ce genre de choix doivent être a 100% pris par le sevrer car souvent on arrête a la dur pour faire plaisir a nos proches.
Après quand c'est un choix perso je soutien a 1000% car même si ça foire la personne pourra passer a un tso sans culpabilité de ne pas avoir essayé, ça peut faire parti du cheminement.
Amicalement.

Merci pour ces nouvelles, continue de nous tenir au courant!

Cc
Comment ça va coulounne??
J aimerai bien avoir de tes nouvelles :)