Arrêt de la codéine après 4ans de consommation
Publié par alex_bordeaux,
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- alex_bordeaux
- Nouveau membre
- Inscrit le 12 Oct 2016
- 3 messages
Bonjour à tous,
Je me présente brièvement : Alex ( faux nom on est pas beaucoup en médecine j'ai un peu peur.. ) , bordelais, 25 ans, étudiant en médecine ( 5ème année )
J'ai longuement hésité à m'inscrire sur ce forum pour parler de mon problème pensant comme tout le monde que je suis plus fort, que l'addiction ne viendra pas chez moi et j'en passe vous connaissez le baratin classique.
Je vais faire court pour ne pas vous emmer*** :). J'ai un parcours d'addiction atypique quant à cet opiacé, disons que je n'ai pas forcément le profil immédiat : j'ai une famille aimante, j'ai réussi (ouf) à faire les études que je voulais, j'ai une copine avec qui je vis et qui est un amour etc .. Alors pourquoi cette addiction :
J'ai commencé à prendre de la codéine après avoir passé mon concours de médecine : j'ai découvert la molécule dans mes cours et quoi de "plus drôle" que de tester un truc qu'on a lu sur diapo powerpoint ? De nature anxieuse et un peu dépressive (modérément) je ne suis pas du genre à tester des drogues : trop peur des OD, de bader etc .. Mais là : c'est un médicament ! Le co********e c'est chez le pharmacien qu'on va le chercher pas chez un dealer ! Au final je me rends compte que j'étais un bon candidat pour cette molécule vu mon profil psy, comme cité précédemment.
Alors j'ai testé. Un samedi soir quand je ne sortais pas. A raison de 3 cachets d'un coup : sensation de chaleur, de plaisir, d'être dans un nid douillet. Wow sympa le truc! Et puis ça ne se voit pas! On est pas ivre, on ne sent pas, on est pas incohérent : juste bien.
Haha la blague : juste bien mon oeil. Peu à peu j'en ai pris tous les samedi, puis tous les samedi et dimanche. Puis de temps en temps dans la semaine, puis tous les jours..
J'en suis arrivé à ramasser des boites lors de mes gardes : de codé, morphine sk***n 50mg (heureusement j'en ai pris que deux fois dans ma vie de cette merde encore plus addictive )
Ca fait maintenant 4 ans que j'en prends. J'ai changé de médicament (pas besoin de vous dire lequel pour ne pas merder avec le paracétamol ) mais j'en suis maintenant à environ 300mg de codéine par jours ! Miracle j'arrive encore à bosser mes cours mais quel calvaire ! Moral et physique ! Je suis fatigué, déprimé et j'en passe.
Alors aujourd'hui, j'ai décidé que c'était le dernier jours de ma consommation ( j'ai du mal à l'envisager je vous l'avoue, du coup je me dis que c'est le dernier jours avant très longtemps .. mais c'est naze je sais très bien .. faut pas se dire ça, faut se dire que c'est fini à jamais, je sais je sais .. ).
Je sais qu'il existe des TSO, des traitements par benzo, par AD .. mais je n'en veux pas. J'ai toujours été anxieux et vivait très bien sans AD et sans benzo, alors je veux retrouver mon équilibre chimique d'avant ma consommation de Codéine et surtout sans utiliser de TSO qui à mon humble avis d'étudiant en médecine sont encore plus "accrochant" que ne l'est en elle même la codé ( pour l'héroïne je ne dis pas ).
Alors peut être que c'est un acte un peu égocentrique de vous faire partager mon aventure de sevrage et que ça ne vous intéresse pas, mais je crois que ça va m'aider.
Du coup je vais partager tous les 2 jours la première semaines puis tous les 3 jours la deuxième ( après plus espacé
) mon ressenti et mon expérience perso en espérant que ça puisse aussi aider d'autres personnes : pourquoi pas ?
EN tout cas merci de m'avoir lu tout le monde et prenez soin de vous :)
Je me présente brièvement : Alex ( faux nom on est pas beaucoup en médecine j'ai un peu peur.. ) , bordelais, 25 ans, étudiant en médecine ( 5ème année )
J'ai longuement hésité à m'inscrire sur ce forum pour parler de mon problème pensant comme tout le monde que je suis plus fort, que l'addiction ne viendra pas chez moi et j'en passe vous connaissez le baratin classique.
Je vais faire court pour ne pas vous emmer*** :). J'ai un parcours d'addiction atypique quant à cet opiacé, disons que je n'ai pas forcément le profil immédiat : j'ai une famille aimante, j'ai réussi (ouf) à faire les études que je voulais, j'ai une copine avec qui je vis et qui est un amour etc .. Alors pourquoi cette addiction :
J'ai commencé à prendre de la codéine après avoir passé mon concours de médecine : j'ai découvert la molécule dans mes cours et quoi de "plus drôle" que de tester un truc qu'on a lu sur diapo powerpoint ? De nature anxieuse et un peu dépressive (modérément) je ne suis pas du genre à tester des drogues : trop peur des OD, de bader etc .. Mais là : c'est un médicament ! Le co********e c'est chez le pharmacien qu'on va le chercher pas chez un dealer ! Au final je me rends compte que j'étais un bon candidat pour cette molécule vu mon profil psy, comme cité précédemment.
Alors j'ai testé. Un samedi soir quand je ne sortais pas. A raison de 3 cachets d'un coup : sensation de chaleur, de plaisir, d'être dans un nid douillet. Wow sympa le truc! Et puis ça ne se voit pas! On est pas ivre, on ne sent pas, on est pas incohérent : juste bien.
Haha la blague : juste bien mon oeil. Peu à peu j'en ai pris tous les samedi, puis tous les samedi et dimanche. Puis de temps en temps dans la semaine, puis tous les jours..
J'en suis arrivé à ramasser des boites lors de mes gardes : de codé, morphine sk***n 50mg (heureusement j'en ai pris que deux fois dans ma vie de cette merde encore plus addictive )
Ca fait maintenant 4 ans que j'en prends. J'ai changé de médicament (pas besoin de vous dire lequel pour ne pas merder avec le paracétamol ) mais j'en suis maintenant à environ 300mg de codéine par jours ! Miracle j'arrive encore à bosser mes cours mais quel calvaire ! Moral et physique ! Je suis fatigué, déprimé et j'en passe.
Alors aujourd'hui, j'ai décidé que c'était le dernier jours de ma consommation ( j'ai du mal à l'envisager je vous l'avoue, du coup je me dis que c'est le dernier jours avant très longtemps .. mais c'est naze je sais très bien .. faut pas se dire ça, faut se dire que c'est fini à jamais, je sais je sais .. ).
Je sais qu'il existe des TSO, des traitements par benzo, par AD .. mais je n'en veux pas. J'ai toujours été anxieux et vivait très bien sans AD et sans benzo, alors je veux retrouver mon équilibre chimique d'avant ma consommation de Codéine et surtout sans utiliser de TSO qui à mon humble avis d'étudiant en médecine sont encore plus "accrochant" que ne l'est en elle même la codé ( pour l'héroïne je ne dis pas ).
Alors peut être que c'est un acte un peu égocentrique de vous faire partager mon aventure de sevrage et que ça ne vous intéresse pas, mais je crois que ça va m'aider.
Du coup je vais partager tous les 2 jours la première semaines puis tous les 3 jours la deuxième ( après plus espacé
) mon ressenti et mon expérience perso en espérant que ça puisse aussi aider d'autres personnes : pourquoi pas ? EN tout cas merci de m'avoir lu tout le monde et prenez soin de vous :)
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- Terson
- BioHacker
- Inscrit le 25 Jul 2014
- 820 messages
Salut et bienvenue c'est chaud d'être dépendant aux opis et d'être en médecine la tentation peut être grande.
Moi aussi les opiacé me délivre de mon anxiété.
300 mg de codo par jour, je te conseille pour te sevrer de la vitamine C, de l'immodium car tu risque d'avoir une bonne chiasse, ne pas rester cloîtré chez toi essaie de bouger, de te stimuler un peu même si c'est dur.
Après tu prend les 300 mg en une fois ou en plusieurs fois par jour ?
Parce que ça peut faire une différence pour ton sevrage. Moi je suis dépendant a pleins d'opis mais surtout a la codo.
Il y a un truc bien pour se sevrer ou comme alternative a la meta c'est le Dicodin, 2 fois plus puissante que la codéine, comprimé de 60 mg en libération prolongé. Malheureusement on ne peut en avoir que 2 comprimé par jour en france sinon c'est hors AMM et plus de remboursement en + le médecin risque d'avoir des soucis.
Moi je suis sous Dicodin et très frustrés d'être limité a deux comprimés par jour. Mais c'est bien pour se sevrer en douceur vraiment surtout pour ceux qui prenne pas beaucoup de codeine ( >400 mg / jour)
Mais fait gaffe car très souvent les sevrages brutaux aboutissent a des rechutes brutal...
Moi aussi les opiacé me délivre de mon anxiété.
300 mg de codo par jour, je te conseille pour te sevrer de la vitamine C, de l'immodium car tu risque d'avoir une bonne chiasse, ne pas rester cloîtré chez toi essaie de bouger, de te stimuler un peu même si c'est dur.
Après tu prend les 300 mg en une fois ou en plusieurs fois par jour ?
Parce que ça peut faire une différence pour ton sevrage. Moi je suis dépendant a pleins d'opis mais surtout a la codo.
Il y a un truc bien pour se sevrer ou comme alternative a la meta c'est le Dicodin, 2 fois plus puissante que la codéine, comprimé de 60 mg en libération prolongé. Malheureusement on ne peut en avoir que 2 comprimé par jour en france sinon c'est hors AMM et plus de remboursement en + le médecin risque d'avoir des soucis.
Moi je suis sous Dicodin et très frustrés d'être limité a deux comprimés par jour. Mais c'est bien pour se sevrer en douceur vraiment surtout pour ceux qui prenne pas beaucoup de codeine ( >400 mg / jour)
Mais fait gaffe car très souvent les sevrages brutaux aboutissent a des rechutes brutal...
Dernière modification par Terson (12 octobre 2016 à 13:19)
Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick
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- alex_bordeaux
- Nouveau membre
- Inscrit le 12 Oct 2016
- 3 messages
Déja merci d'avoir répondu c'est très cool de ta part :))
Alors pour répondre à ta question non je prends pas 300mg d'un coup je fractionne en 3 fois ( matin, midi et soir ).
T'as raison je vais acheter de l'immodium!!! Hier j'ai pas pris de codéine, un calvaire : beaucoup de diarrhée (sympa le truc), et des crampes abdominales et je ne pensais qu'à ça! J'ai quand même réussi à dormir mais j'avais mal aux mollets, comme si je venais de courir!
Je pensais que ce matin ça serait passé, donc du coup j'ai pas été acheté d'immodium, et ce matin c'est toujours pareil !
J'ai été obligé de prendre "ma dose" de codéine ce matin car je dois aller en cours et impossible de passer à une pharmacie. Raaa déja un peu un échec
.
Donc je vais m'armer de ce qu'il faut et je retente à partir de midi !
Alors pour répondre à ta question non je prends pas 300mg d'un coup je fractionne en 3 fois ( matin, midi et soir ).
T'as raison je vais acheter de l'immodium!!! Hier j'ai pas pris de codéine, un calvaire : beaucoup de diarrhée (sympa le truc), et des crampes abdominales et je ne pensais qu'à ça! J'ai quand même réussi à dormir mais j'avais mal aux mollets, comme si je venais de courir!
Je pensais que ce matin ça serait passé, donc du coup j'ai pas été acheté d'immodium, et ce matin c'est toujours pareil !
J'ai été obligé de prendre "ma dose" de codéine ce matin car je dois aller en cours et impossible de passer à une pharmacie. Raaa déja un peu un échec
. Donc je vais m'armer de ce qu'il faut et je retente à partir de midi !
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- filousky
- Modérateur
- Inscrit le 14 Dec 2008
- 12273 messages
Alex, je te conseille vivement de lire l'avalanche de post sur le sujet codéine. Tu seras prévenu que sortir d'une dépendance opiacée à sec, comme tu penses le faire, est presque toujours voué à l'échec. Ce n'est pas un truc anodin le "cold turkey".
Déjà , t'inscrire sur ce forum est une première étape qui peut t'aider considérablement.
Comme on apprend absolument pas cela en étudiant la médecine, il s'est créé en France un gros réseau de Csapas, centres de soins pour usagers, lieux où tu peux garder ton anonymat et te faire aider par des équipes : Psys addictologues, médecins, infirmières, assistantes sociales, animateurs, psychologues. C'est pour moi un point crucial car ces gens ont une grosse expérience du terrain.
Vas aussi lire le psychowiki sur le PAWS (http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … e_sevrage).
Je te présente le pire parce que je l'ai vécu et je rage de constater qu'aucun de ces savoirs n'existaient quand je me suis attaqué à mon sevrage d'héroïne en passant par la codéine (le processus complet a pris 9 ans).
Amicalement
Fil
Déjà , t'inscrire sur ce forum est une première étape qui peut t'aider considérablement.
Comme on apprend absolument pas cela en étudiant la médecine, il s'est créé en France un gros réseau de Csapas, centres de soins pour usagers, lieux où tu peux garder ton anonymat et te faire aider par des équipes : Psys addictologues, médecins, infirmières, assistantes sociales, animateurs, psychologues. C'est pour moi un point crucial car ces gens ont une grosse expérience du terrain.
Vas aussi lire le psychowiki sur le PAWS (http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … e_sevrage).
Je te présente le pire parce que je l'ai vécu et je rage de constater qu'aucun de ces savoirs n'existaient quand je me suis attaqué à mon sevrage d'héroïne en passant par la codéine (le processus complet a pris 9 ans).
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- Syam
- गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
- Inscrit le 26 May 2015
- 3358 messages
Au contraire, partager c'est très bien, continue de nous dire comment ça se passe et de réfléchir "à haute voix" (enfin par écrit...) je ne rajoute pas grand chose aux excellentes réponses que tu as reçues et répète simplement ce qui a été dit, que le sevrage sec ressemble parfois plus à postériori à une bonne méthode pour s'assurer de rechuter encore plus solidement dans la conso. Les addicts constatent ça avec beaucoup d'addictions, qu'elles soient à la bouffe, au sexe, à la clope, à l'alcool... ou aux opiacés.
Je n'ai ceci dit rien contre le sevrage sec, certains tirent leur épingle du jeu même s'ils sont très minoritaires, par contre même si tu décidais d'en rester à ça (même si c'est à toi que revient la décision, essaye d'envisager les alternatives plus efficaces...) je dis au moins que tu devrais le faire avec un suivi pour régler le processus même, voire la cause racine de l'addiction.
La cause de l'addiction n'est pas le produit lui-même : certains prennent de la codé sans devenir accros. Je recommande un suivi psy et addictologue. Tu peux consulter anonymement en CSAPA, et même si tu imagines peut-être que c'est humiliant de pousser la porte d'un centre, tu verras sans doute qu'un problème qui nous semble insurmontable et nous bouffe la vie peut avec un peu d'honnêteté et d'aide extérieure devenir une simple formalité, au moins ne plus être une torture...
Je n'ai ceci dit rien contre le sevrage sec, certains tirent leur épingle du jeu même s'ils sont très minoritaires, par contre même si tu décidais d'en rester à ça (même si c'est à toi que revient la décision, essaye d'envisager les alternatives plus efficaces...) je dis au moins que tu devrais le faire avec un suivi pour régler le processus même, voire la cause racine de l'addiction.
La cause de l'addiction n'est pas le produit lui-même : certains prennent de la codé sans devenir accros. Je recommande un suivi psy et addictologue. Tu peux consulter anonymement en CSAPA, et même si tu imagines peut-être que c'est humiliant de pousser la porte d'un centre, tu verras sans doute qu'un problème qui nous semble insurmontable et nous bouffe la vie peut avec un peu d'honnêteté et d'aide extérieure devenir une simple formalité, au moins ne plus être une torture...
Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes
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- Sufenta
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 11 Apr 2015
- 6267 messages
Alex je vais essayer de partager mon expérience avec toi j'ai quelques similitudes avec se que tu vies et vivra surement pour te faire un topo je suis infirmier et dépendant des opiacés, pas la codo comme toi moi c'était l’héroïne puis les ttt de substitutions, bupré, puis metha, puis morphine.
Donc pour en revenir a nos moutons j'ai commencé ma formation j'avais arrêté l’héro depuis quelques années et j'étais sous morphine à ce moment.
Ma formation s'est passée avec des hauts et des bas non pas à cause du produit mais a cause des effets secondaires. Je t'apprend pas que la morphine comme les autres opi fatigue bref, avec beaucoup de volonté c'est passé un peu près mais ce fut compliqué entre le fait de devoir cacher mes bras en stage la merde, la fatigue, les rdv un moment en CSAPA à des périodes de cours ou de stage, des petites matinée ou journée de manque c'étais hard.
Au final j'ai décidé de stopper le CSAPA et d'être suivi par un généraliste que je connais bien et de payer mon ttt pour ne plus avoir de pb avec la secu qui après 3 rdv chez le médecin conseil ma dit c'est retour métha ou arrêt des remboursements. Essaye de trouver un bon professionnel qui te soutiendra vraiment pour les prochains mois ou plus ... peu importe si tu décides d’être substitué ou non, je peux comprendre que pour de la codé tu hésites mais vois si tu arrives à descendre progressivement la codéine ok si non il faudra peut être voir mais ne te ferme pas à un éventuel ttt de substitution si tu n'arrives pas à baisser ta codéine.
Un autre soucis le milieu dans le quel tu vas bosser tu seras interne l'année prochaine et donc tu auras un accès privilégié aux médoc per os ou iv, et ca c'est pas à minimiser tu vas devoir rester carré par rapport à ca.
J'ai moi même eu ce pb pas vraiment avec les morphiniques car trop surveillés ah si une fois j'ai eu 4 cp d'oxycontin LP 80 je devais ranger les ttt perso des patients qui étaient partis et mettre les ttt oubliés à la poubelle, ce que j'ai fait sauf pour 4 petit oxy :) et une autre fois au bloc pour une petite ampoule mais mon plus gros pb à été avec les benzos en particulier le midazolam non surveillé en réa ou au bloc j'en étais arrivé a me percher souvent trop souvent ça a eu comme conséquence de me faire merder mes cours j'ai perdu 1 an et quasi une rupture avec ma chérie qui supportait plus de me voir HS au midazolam bon j'ai corrigé le tire en changent de service mais je t'avoue que c'est chaud et que j'y pense encore souvent.
Alex fait gaffe c'est un chemin glissant l'hopital et une dépendance aux produits pharmaceutiques, loin de moi de te juger mais juste si mon expérience peu t'aider ca me ferai plaisir, moi c'est un collègue du bloc, un ami qui a le même vécu que moi qui m'a fait découvrir surtout ma chérie qui m’a aidée après.
Entoure toi des bonnes personne un bon pro et des amis fiables concentre toi sur ton métier ça en vaut la peine et ne te ferme pas a un ttt de substitution si tu n'y arrives pas, je suivrai ton chemin, bien à toi sufenta
Donc pour en revenir a nos moutons j'ai commencé ma formation j'avais arrêté l’héro depuis quelques années et j'étais sous morphine à ce moment.
Ma formation s'est passée avec des hauts et des bas non pas à cause du produit mais a cause des effets secondaires. Je t'apprend pas que la morphine comme les autres opi fatigue bref, avec beaucoup de volonté c'est passé un peu près mais ce fut compliqué entre le fait de devoir cacher mes bras en stage la merde, la fatigue, les rdv un moment en CSAPA à des périodes de cours ou de stage, des petites matinée ou journée de manque c'étais hard.
Au final j'ai décidé de stopper le CSAPA et d'être suivi par un généraliste que je connais bien et de payer mon ttt pour ne plus avoir de pb avec la secu qui après 3 rdv chez le médecin conseil ma dit c'est retour métha ou arrêt des remboursements. Essaye de trouver un bon professionnel qui te soutiendra vraiment pour les prochains mois ou plus ... peu importe si tu décides d’être substitué ou non, je peux comprendre que pour de la codé tu hésites mais vois si tu arrives à descendre progressivement la codéine ok si non il faudra peut être voir mais ne te ferme pas à un éventuel ttt de substitution si tu n'arrives pas à baisser ta codéine.
Un autre soucis le milieu dans le quel tu vas bosser tu seras interne l'année prochaine et donc tu auras un accès privilégié aux médoc per os ou iv, et ca c'est pas à minimiser tu vas devoir rester carré par rapport à ca.
J'ai moi même eu ce pb pas vraiment avec les morphiniques car trop surveillés ah si une fois j'ai eu 4 cp d'oxycontin LP 80 je devais ranger les ttt perso des patients qui étaient partis et mettre les ttt oubliés à la poubelle, ce que j'ai fait sauf pour 4 petit oxy :) et une autre fois au bloc pour une petite ampoule mais mon plus gros pb à été avec les benzos en particulier le midazolam non surveillé en réa ou au bloc j'en étais arrivé a me percher souvent trop souvent ça a eu comme conséquence de me faire merder mes cours j'ai perdu 1 an et quasi une rupture avec ma chérie qui supportait plus de me voir HS au midazolam bon j'ai corrigé le tire en changent de service mais je t'avoue que c'est chaud et que j'y pense encore souvent.
Alex fait gaffe c'est un chemin glissant l'hopital et une dépendance aux produits pharmaceutiques, loin de moi de te juger mais juste si mon expérience peu t'aider ca me ferai plaisir, moi c'est un collègue du bloc, un ami qui a le même vécu que moi qui m'a fait découvrir surtout ma chérie qui m’a aidée après.
Entoure toi des bonnes personne un bon pro et des amis fiables concentre toi sur ton métier ça en vaut la peine et ne te ferme pas a un ttt de substitution si tu n'y arrives pas, je suivrai ton chemin, bien à toi sufenta
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- pierre
- Web-Administrateur
- Inscrit le 15 Sep 2006
- 17505 messages
Vraiment des témoignages et des aides de qualité !
Je pense qu'il faut sûrement que tu fasses tes expériences mais :
- pour le sevrage, il y a des moyens et des médocs pour moins souffrir
- le problème n'est pas vraiment le sevrage. C'est après que ça se complique, quand il faut résister à la tentation et à un mal être qui peut durer plusieurs mois (Cf Paws)
- nous avons beaucoup d'experts et d'expertises sur la codéine ici. Et beaucoup de personnes, qui n'avaient jamais goûté d'autres choses que la codéine, après s'être confronté à de multiples sevrages ratés, ont été très soulagé de pouvoir prendre de la méthadone ou de la buprenorphine.
Tu peux lire le psychowiki dessus :
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … u_tramadol
Je pense qu'il faut sûrement que tu fasses tes expériences mais :
- pour le sevrage, il y a des moyens et des médocs pour moins souffrir
- le problème n'est pas vraiment le sevrage. C'est après que ça se complique, quand il faut résister à la tentation et à un mal être qui peut durer plusieurs mois (Cf Paws)
- nous avons beaucoup d'experts et d'expertises sur la codéine ici. Et beaucoup de personnes, qui n'avaient jamais goûté d'autres choses que la codéine, après s'être confronté à de multiples sevrages ratés, ont été très soulagé de pouvoir prendre de la méthadone ou de la buprenorphine.
Tu peux lire le psychowiki dessus :
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … u_tramadol
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