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Dernière modification par NeoX (15 octobre 2016 à 01:37)
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pierre a écrit
Neox
Tu ne parles pas du tout du pourquoi tu veux arrêter, comme si c'était normal .... Ni du comment tu bois ?
Je veux arrêter pour plusieurs raisons:
1) ça ne m'apporte plus vraiment de plaisir
2) j'ai déjà failli en mourir plusieurs fois (comas éthylique, accidents)
3) l'alcool a déjà gaché une bonne partie de ma vie, j'aimerais bien profiter des années qui me restent...
J'ai la chance d'être encore en bonne santé physique (jamais malade, juste un rhume tous les 2 ou 3 ans), mais à mon âge je ne peux plus faire n'importe quoi !
Ce serait vraiment con de risquer de mourir pour quelque chose qui ne m'apporte plus de plaisir...
En fait, je pense à arrêter sérieusement depuis la mort de mon père l'année dernière.
Autant les autres morts dans ma famille ne m'avait pas trop marqué, celle de mon père j'ai eu beaucoup de mal à l'encaisser.
Suite à ce deuil, j'ai fais le bilan de ma vie et ce n'est vraiment pas joyeux...
J'ai fait dans le passé des choses dont je préfère ne pas parler tant elles me semblent maintenant horribles (vols, menaces, violences, etc...).
L'alcool n'y était pas pour rien...
Je ne veux pas non plus tout mettre sur le dos de l'alcool, mais quand je vois tout ce que j'ai raté dans ma vie en grande partie à cause de lui...
J'ai du perdre au moins une dizaine de copines à cause de menaces/violences quand j'étais bourré, maintenant je me retrouve seul à 60 piges.
Je connais plein de petits vieux qui passent leur temps au troquet à se taper des verres de rouge jusqu'à ne plus tenir debout, je n'ai pas envie de finir comme ça.
J'ai encore quelques belles années devant moi, j'aimerais bien en profiter pleinement...
J'en ai marre que ce soit l'alcool qui dirige ma vie, j'aimerais bien par exemple pouvoir partir en w-e dans ma famille sans être obliger d'emporter quelques flash de rhum.
Etre incapable de rester une journée sans picoler, c'est pas une vie...
Quand à ma façon de boire, c'est simple: je commence le matin environ 1h après le petit dej, et c'est toute la journée jusqu'à ce je me couche.
Je maintiens mon taux d'alcoolémie à un niveau constant.
Depuis le temps j'ai appris à connaitre mes limites, je m'arrange pour rester quand même en état de bosser dans la journée.
Le soir ben je me lâche un peu et ça m'arrive souvent de m'endormir devant mon PC...
J'espère que bientôt je pourrai en parler au passé...
pierre a écrit
Attention, c'est très dangereux de vouloir se sevrer tout seul à l'alcool. Tu risque le delirium tremens !!!!!
Pierre
Pour le délirium, je suis au courant du risque.
Mais bon, vu que j'ai déjà pas mal diminué progressivement (suppression des alcools forts, conso ramené à une bouteille de vin et quelques bières par jour), je pense que le risque de délirium dans mon cas est relativement faible.
Je fais attention à boire suffisamment dans la journée (de l'eau et des jus de fruits), et comme je garde quand même une bière forte par jour ce n'est pas un arrêt total brusque.
De toute façon je vais continuer comme ça pendant une semaine à 10 jours, après je verrai comment ça se passe...
Si je peux arrêter totalement je le ferai, mais après tout, une bière par jour je ne pense pa que ce soit vraiment nocif pour la santé.
psychoniac a écrit
Salut
je suis rentré en curé (pour la x ème fois ) mai cette fois j'ai les bonnes conditions pour y arriver.
Déjà c est ma décision et en sortant je retourne dans l appartement thérapeutique que j ai depuis juillet ou je continuerais à être encadré.
Ce qui me manque c est la fumette car même avec les valium c est pas évident de passer de tout à rien.
Ça fait 6 jour sans une goutte physiquement ça va grâce aux valium mai dans la tête c est autre chose.
Mais ce qui m inquiète le plus c est la sorti car la nana que je fréquente tise et je ne sais pas comment je vais gerer ça.
Je n'ai jamais fais de cure, mais je connais plein de gens qui en ont fait.
Je pense que la cure en elle-même peut aider au sevrage, mais après il y a tout un travail à faire sur soi-même.
Tout ceux que je connais et qui ont arrêté ont eu à un moment donné un "déclic" qui leur a permit de réussir leur sevrage sans retomber dedans juste après...
Ca peut être une rencontre amoureuse, un évènement important dans leur vie privée ou professionnelle, ou autre chose...
Si tu es motivé et bien suivi après ta cure, ça devrait le faire.
La fumette peut aider en effet (en tout cas pour moi c'est efficace), le Valium aussi à condition de ne pas abuser.
Il ne faudrait pas remplacer une addiction par une autre....
Pour ta nana, je n'ai pas de réponse à te donner.
Certain arrivent très bien à gérer, d'autres non...
J'ai connu quelqu'un dans le passé qui avait complètement arrêté l'alcool après des années de consommation (il était d'ailleurs très "marqué" par l'alcool).
Il avait un bar chez lui et bien garni !
Mais c'était uniquement pour les invité, lui il n'y touchait jamais !
Je ne sais pas comment il faisait, mais je ne l'ai jamais vu boire une goutte d'alcool, même dans les repas festifs !
Il doit falloir une sacré volonté...
D'ailleurs le problème va se poser pour moi aussi à Noà«l.
Je serai dans ma famille et je ne peux quand même pas les obliger à marcher à l'eau !
Ce sera à moi de gérer au mieux...
roulmapoule a écrit
Tu as tout mon soutiens, je n'ai pas ce vice mais mon père l'avait, il en est d'ailleurs déccédé quand j'etais ado. Je sais à quel point cette addiction est terrible, y'a des choses que j'oublierais jamais.
Je n'aime pas trop le terme de vice, mais bon...
Moi aussi j'ai plein d'exemples dans ma famille.
J'ai un oncle qui battait sa femme et la foutait dehors quand il était bourré, même en plein hiver.
C'était un colosse, j'ai bossé avec lui quand je faisais de la peinture en batiment.
L'alcool l'a complètement détruit, la dernière fois que je l'ai vu il était méconnaissable, tout maigre suite à une pancréatite alcoolique.
Ca ne l'a pas empêché de continuer à boire, il a fini par se suicider...
champi man a écrit
tu as de la volonté c'est très bien. Moi sa fait 5 mois que je n'ai pas bu mais aujourd'hui j'ai craquer (j'ai acheter une 8,6 pour ce soir. (J'ai commencer a boire a 16 ans j'en ai 21 maintenant) j'était a plus d'une bouteille de vodka par jour a un moment soi une dizaine de 8,6 soit 4 bouteille de rosé. L'herbe a l'air de te détendre je pense que c'est un bon moyen pour se sevrer aussi, perso c'est mieux que les médicament qui peuvent entrainer une dépendance physique.
5 mois c'est déjà bien !
Ta 8.6 il faut la considérer comme un extra.
C'est normal d'être tenté, surtout que l'alcool est présent partout !
Impossible d'acheter à bouffer sans voir le rayon alcool...
La beuh m'aide effectivement beaucoup, surtout ingérée (effets plus progressifs et beaucoup plus longs).
En plus c'est ma production personnelle, donc je sais qu'elle est de bonne qualité et pas coupée...
Les médocs je préfère éviter, j'ai déjà été bien accro aux benzos dans le temps, et c'est très galère pour décrocher.
----------------------------------------
Ceci dit, aujourd'hui ça va à peu près bien...
Finalement je me suis couché très tard hier soir (3h30), du coup je me suis levé à midi !
Il est 17h45 et je n'ai encore rien bu.
J'ai une bière dans le frigo pour ce soir et une autre en réserve pour demain.
Celle de demain, c'est de la Duvel, donc pas une bière de merde !
Sinon, toujours une légère oppression, mais c'est supportable.
Le plus chiant c'est quand je vais prendre quelque chose dans le frigo.
J'ouvre machinalement le placard à coté où je mettais mon pinard pour boire un coup, et bien sûr il n'y en a pas.
Là ça me fais tout drôle...
Il va falloir que je perde ce putain de réflexe, parce qu'autrement ça va devenir intenable.
En tout cas je suis plus motivé que jamais je ne l'ai été !
Je veux absolument que cette fois soit la bonne et je ferai tout pour ça.
Je ne sais pas si continuer à prendre une bière par jour pendant une semaine ou deux soit vraiment la meilleure façon d'arrêter, mais psychologiquement j'ai l'impression que c'est plus facile.
Ce n'est peut-être qu'une illusion, mais bon...
Bonne journée à tous
NeoX
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Dernière modification par yoshinabis (15 octobre 2016 à 20:19)
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Ce que je veux, c'est avant tout ne plus être OBLIGE de boire de l'alcool tous les jours !
Tu peux même exiger de choisir le moment où tu vas apprécier.
Je te soutiens dans ta démarche.
De toute manière, que tu vises l’abstinence totale ou poursuivre ce que tu parviens à faire, c'est à dire ré-apprivoiser le produit afin qu'il ne te griffe plus ou le moins possible, bin ça commence par un sevrage total et l'exclusion et le deuil de ce produit au quotidien.
Je n'ai jamais été constipé, c'est la 1ère fois. D'habitude je chie plutôt mou.
Je pense que ça doit être la suppression du pinard qui me fait ça, mais c'est bien chiant (enfin façon de parler...).
Ce soir j'ai pris 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive et j'ai bouffé de la compote de pomme, j'espère que demain ce problème sera réglé.
Jus d'orange, jus de pruneaux, pruneaux, fruits, hépar etc... Essaie d'anticiper ce changement pour ton métabolisme.
Les laxatifs sont à utiliser avec prudence, sur un bouchon douloureux, sinon, à la longue ils peuvent rendre le colon paresseux et avoir un effet paradoxal.
Je trouve que ce serait un petit plus que de te faire accompagner par un pro de la santé, ouvert sur le travail que tu réalises ou qui te pourrait te permettre après sevrage ou pas de réintégrer l'alcool dans un cadre "rdr" que tu peux maitriser.
Conserver l'alcool ponctuellement, pour le plaisir, sans que ce soit une rechute et pour prévenir les rechutes dues à cette privation et les envies qui rodent autour.
Il existe des thérapies comportementales et cognitives qui peuvent te soutenir dans ton projet de vie.
@+ et bon courage et déjà un gros bravo pour avoir réussi à dompter le fauve. En limitant ta conso, en maintenant ton alcoolémie, tu évites les dégâts liés à un sevrage sec et les dommages d'une conso trop importante.
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Dernière modification par NeoX (18 octobre 2016 à 01:49)
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A terme, j'aimerais ne boire que quand je suis avec des potes, et bien sûr modérément !
C'est faisable et même de fixer des limites à une certaine immodération. Quand je décide de boire autre chose qu'un verre de rouge à table (rare), je connais la quantité qui me correspond : elle oscille entre 20 cl et 35 cl d'alcool fort. Quand j'ai atteint cette dose, je suis au top. Si je bois plus, pas plus de plaisir et le début d'effets secondaires ennuyants.
Si je déborde à 50 cl par exemple, ça peut des fois arriver, je n'ai plus de tolérance, je risque de vomir ou de ne pas pouvoir m'allonger malgré la fatigue pasque les murs tournent. Avant, il m'arrivait de culminer à presque 4 grammes sans avoir la gerbe.
J'ai réappris à utiliser l'alcool avec aussi plein d'autres règles dont celle de ne pas tomber dans la banalité, même pas celle d'une biture de fin de semaine bien accompagné.
Le test crucial sera les fêtes de Noà«l et du jour de l'an.
J'avais mis un point d'honneur à contrôler l'alcool au point de me contenter de deux trois verres sur un réveillon.
Il m'est arrivé de passer des séjours en Espagne sans me murger et c'est une perf plus importante qu'un premier de l'an en France.
Comme je ne m'en veux pas, je me suis parfois autorisé des petits extras d'opis pour le plaisir, à la place mais toujours avec du cannabis. (un switch sur un produit qui ne me met pas en difficulté comme les opis, LSD, champottes)
D'ailleurs, j'ai réussi une fois à passer un réveillon de huit heures à gerber toutes les 10 minutes et sans le moindre verre d'alcool, juste par erreur de dosage.
Mon comportement a changé, l'alcool est désormais rangé au rayon "petits plaisirs".
J'avais perdu l'aspect plaisir de l'alcool ou alors il me fallait des quantités importantes pour ressentir une ivresse potable.
Maintenant, si rarement je bois un bon verre de rouge à table, même pas le ventre vide, je ressens même les effets de l'alcool.
Avant, je n'aurais ressenti que du craving pasqu'un verre, ça ne m'intéressait pas. Ne pas consommer ou consommer juste un verre ou deux à table ne me frustrent plus.
J'ai été abstinent presque total deux bonnes années avant de réviser mon rapport à l'alcool.
J'ai également aussi parfois tâtonné ,fait pas mal d'erreurs, perdre la main sur la quantité avec des benzos, apprécié le mélange des deux, black out ou souvenir d'un gars passablement bourré qui déchire sa chemise comme Hulk et se frappe le torse comme un dos gris.
Le test crucial sera les fêtes de Noà«l et du jour de l'an.
Mais bon, il faut déjà que je réussisse à totalement arrêter avant...
Ne te mets pas trop la pression, si tu n'es pas prêt pour un sevrage total à ce moment-là , c'est peut-être l'occaze d'enclencher la phase quantité limitée. L'objectif est de passer une soirée avec une conso mais une ivresse modérée et une heure à partir de laquelle tu ne bois plus que des sodas ou jus de fruit, voire de l'eau pétillante.
C'est magique de constater le lendemain que tu as la patate et que tu peux compter ceux qui se réveillent dégoutés de la vie, gueule de bois que c'est fini que je bois plus comme ça. C'est assez surréaliste de se placer dans cette situation, mais ça a du bon quand tu vois les gueules des autres au réveil, ou ceux qui rallument direct la chaudière après un café. Du coup, la modération passe dans la légèreté.
ça fait du bien de le vivre, mais ne te mets pas trop la pression surtout si tu vas vers un sevrage total seul.
Dernière modification par Mister No (18 octobre 2016 à 09:52)
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Apparemment tu maitrises la situation à présent...
Il ya eu quelques accros, des doses trop importantes sans tolérance, sinon, ça arrive de moins en moins souvent, voire plus jamais. (fini la gueule de bois !)
Je vais passer une période d'un mois ou deux sans ne rien boire et d'autres périodes où je bois une fois dans le week end. Toujours dans des quantités suffisantes mais avec une certaine modération. (certains doivent trouver hallucinant de m'entendre parler de modération avec 30 cl d'alcool fort sur un apéro de fin de semaine, mais j'ai connu bien pire en terme de dose)
Moi je ne suis pas capable de boire quelques verres jusqu'à une ivresse légère sans continuer !
C'est peut être plus facile de réapprendre après l'abstinence, mais ton parcours montre que c'est possible sans passer par la case abstinence.
Je pense que le fait d’arrêter de boire pendant une longue période m'a permis de changer de rapport à l'alcool et puis, j'ai appris, en construisant sur mes erreurs... en fait, j'ai appris tout simplement et à mon avis, il n'y a pas d'âge pour apprendre à se faire du bien.
Et puis, ça passe par des petits trucs, définir des heures pour boire, mais pas trop^^, boire par exemple en début de soirée, et se finir au soda, boire un verre sur deux, dans un bon cadre et rarement.
Je me suis fait hospitaliser 4/5 semaines pour le sevrage. Mais, j'ai brisé l'abstinence au bout de deux ou trois semaines et me suis retrouvé au mitard, rentré bourré et trop tard de perm.^^
Ensuite, j'ai passé quelques moi sans une goutte, avec plein de benzos et des AD. J'avais arrêté le cannabis, mais je le regrette et de toute manière, impossible de continuer même si je l'avais souhaité, j'étais check et mat d'urines.
j'ai déjà arrêté 6 mois et je suis quand même retombé dedans...
hey, mais ça parait bien pour tenter de réapprendre plutôt que de risquer une rechute. J'ai trouvé un psy qui m'a soutenu dans ma démarche et qui m'a aidé en me branchant sur le set and setting de mes futurs extras d'alcool. Dose, préparation, rareté du truc qui redevient un plaisir etc...
Dans la journée tant que je bossais je n'y pensais pas trop
Tu peux essayer de meubler tes journées, mais si le craving est trop intense et que ça devient une souffrance, demande de l'aide sans forcément te faire cachetonner la gueule.
Peut-être qu'un sevrage avec quelques benzos pour passer le cap pourraient t'aider ? ça peut être très bien ponctuellement utilisé les benzos.
Le cannabis aide pour le craving, mais contre le DT, je pense que les benzos ont leur place.
Bonne vape en tout cas, certain que quand j'ai du cannabis, ça limite toujours mon appétence pour l'alcool, même si je dois programmer un apéro...
La vibe !
Je ne sais pas comment je vais faire pour les fêtes de fin d'année, je verrai à ce moment là .
Un space cake ! ^^
Si tu as quand même une envie de boire, ça devrait limiter ton appétence.
Dernière modification par Mister No (19 octobre 2016 à 16:42)
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NeoX a écrit
Le fait de noter comment je me sens m'aide aussi
Bon courage et porte-toi bien,
David
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Dernière modification par Mister No (20 octobre 2016 à 17:41)
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en fait je ne bois que le vendredi soir et le samedi soir, 2 bout de rouge à deux avec ma femme chaque soir et basta.......le dimanche rien pour être en forme le lundi. JE dois me torcher 1 bout et demi à moi seul si je fais les comptes.
Un bon set and setting, des quantités raisonnées... c'est de la réduction des risques.
Je sais pas si ce sera probant, j'ai tellement tout essayé......chuté si souvent et stoppé si souvent aussi.
A partir du moment où tu veilles à respecter ce cadre safe qui te convient, tu ne deviens plus un abstinent qui risque de rechuter mais une nouvelle personne avec de nouveaux rapports à l'alcool. Juste pour le meilleur, pas pour le pire. C'est tout bénef comme relation.
Il faut accepter de louper des marches parfois. C'est parfois difficile de dire non quand on a pas décidé et que de l'alcool se présente avec des acolytes invertébrés , mais quand tu parviens à le faire malgré une forme de pression sociale, c'est terriblement bon et valorisant de reprendre le contrôle. On en a arrive à se surprendre, c'est toujours bon de réaliser des choses que l'on pensait impossibles.
Dernière modification par Mister No (21 octobre 2016 à 09:28)
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toon77 a écrit
pour être tout à fait franc, cet alcool me plaisait car en plus il décuplait ma libido alors qu'en général, les autres drogues me faisaient l'effet inverse.
Tiens, moi c'est plutôt l'inverse.
L'alcool m'a toujours empêcher de bander !
Ma meilleure droque pour le sexe est la beuh à dose moyenne (de préférence en ingestion ça dure beaucoup plus longtemps).
Par contre si je force trop sur la dose, je bande moins...
toon77 a écrit
Il me désinhibait et je devenait celui que je n'osais pas être.......du coup quelle difficulté à l'abandonner, à renoncer, à vivre sans lui...mon oxygène ( fight club powa, tyler durden inside ) J'ai du, car il m'aurait tué........en le consommant, je savais pertinemment que je brisais toutes les putains de barrières de ma vie affective, sociale, familiale, professionnelle...bref tous ce qui m'enclavais......pour aller tout droit la ou mon inconscient et mes rêves me berceraient.......du moins je l'ai longtemps cru.........
A présent je me dis que j'ai juste dérivé.......mis en situation dangereuse...abandonnant femme et enfant pour bruler l'argent du ménage n'importe comment et le pire risquer ma vie et faire une veuve et un orphelin comble de l'égoïsme.
Là je pense qu tu résumes bien le piège.
Au début on ne voit que les effets positifs, surtout la désinhibition qui permet de se sentir bien en société, de draguer, etc...
Au bout d'un moment, on ne conçoit même plus la vie sans alcool.
Ca prend toute la place, ça devient la priorité absolue au détriment de tout le reste, famille, amis, boulot...
Un jour on se réveille et on en prend conscience...
J'ai été un moment comme ça dans ma jeunesse, je n'avais pas de limite.
Je consommais énormément (et pas que de l'alcool !), j'étais incapable de m'arrêter une fois que j'avais commencé.
J'ai failli y rester plusieurs fois, dont la dernière par accident.
Je suis resté 3 jours dans le coma, et quand je me suis réveillé, ma 1ère pensée a été "tiens j'ai pas la gueule de bois" (je me souvenais quand même que j'avais fait la fermeture du buffet de la gare à Nantes).
Ma 2ème pensée: "j'ai du récupérer plus vite qu d'habitude".
A aucun moment je n'ai pensé que j'étais peut-être là depuis plusieurs jours !
Ces 3 jours n'ont tout simplement pas existé pour moi...
Heureusement, cet accident ne m'a pas laissé de séquelles durables, mais quand je pense que j'aurais pu aussi tuer quelqu'un...
toon77 a écrit
j'm' excuse auprès de NEOX d'avoir monopolisé son topic....
Tu peux...
NeoX
Dernière modification par NeoX (22 octobre 2016 à 01:11)
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Dernière modification par NeoX (22 octobre 2016 à 17:27)
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