[ Première fois ]

Trip Report Codéine

Pourquoi l'aérius? il est pas vraiment conseillé, sauf en dernier recours...

Je fais 1m65, pèse 52kg et je ne tiens pas l'alcool donc je m'attendais à  ce que 150 mg de codéine ça me fasse quelque chose.

Qu'est-ce que vous en pensez ?

Que ta tolérance à  l'alcool n'a rien à  voir avec celle des opiacés, qui est-ce qui t'a raconté ça?

Et on sent rarement quelque chose lors de la 1ère prise de codéine, renseigne toi avant de prendre une nouvelle drogue...
Et pour finir:

15h30: Toujours rien. Je vais prendre 30 ml en plus (30 mg).

ça ne sert strictement à  rien de redoser avec la codéine 1h après, il faut attendre minimum 12h.
24h est préférable pour avoir les effets maximums...

Mais merci pour le TR
Mammon

Dernière modification par Mammon Tobin (25 octobre 2016 à  00:16)

Mammon

J'avais vu que l'aerius était un anti histaminique de 2e génération et que c'était celui qui présentait le moins d'effets secondaires.
J'en prends depuis plusieurs années du coup est-ce que tu sais pourquoi c'est déconseillé ?

Merci, je ferais attention la prochaine fois en ne redosant pas, bien sûr j'espace les prises de manière générale.

Sinon pour l'alcool, je disais ça pour montrer que je suis généralement sensible à  tous les types de substances (café, alcool, weed) même si ça ne fonctionne pas du tout pareil.
(Et ça ne se confirme pas vu que avec 150 mg j'ai pas eu bcp de sensations), bon après on m'avait prévenu que la première fois était pas top à  la codé

Dernière modification par Mélatonine2 (26 octobre 2016 à  15:17)

Yow !

Personnelement ma première prise de codé m'a mis une claque magistrale dans la gueule, mais genre vraiment.

J'avais tapé du tussi**x, la boite entière (fuck la RDR comme un gros con à  l'époque). J'ai vu sur la boite que ça faisait que 150mg donc bien pour une première, j'avais juste pas compté les 150mg d' éthylmorphine, ce qui fait grosso merdo 300 de codéine au total.

M'enfin, comme il a été dit, l'effet de la codéine est semblable à  celui de tous les opiacés, très intérieur et pas néccesairement tourné vers l'action. La codé reste un downer !

Autre chose, il me semble que certains antihistaminiques dont l'Aerius ont la faculté de casser la montée et le pic de la codé, mais j'suis pas certain de ça.

La prochaine fois, prends les bons médocs, la bonne dose sans abus, le bon antihistaminique, et surtout au bon moment.

Mas : "Mais à  l'époque"

Tous aux abris, ça lui reprend.

Oh je ne conteste jamais que c'était mieux avant, je constate juste que les épisodes de nostalgie font plus de mal que de bien! J'ai pas envie de te voir en maison de retraite plus vite qu'il ne faut déjà  que tu ressors tout juste du silence réparateur du musellement par la brigade anti-vieux de PA (dont j'ai fait partie sur le coup je vais pas jouer les hypocrites)!

Mais pour la différence de composition des neo, c'est tout à  fait objectif en effet! Et oui, les vieux ont souvent raison mais c'est pas pour autant qu'on va les laisser radoter!

Je m'excuse pour le hors sujet qui ne fera rire (voire même pas) que les insiders. Private joke quoi, je plaide coupable.

Dernière modification par Syam (15 novembre 2016 à  17:57)

Syam a écrit

Mas : "Mais à  l'époque"

Tous aux abris, ça lui reprend.

L'époque des pères fondateurs !!!



sinon la première fois peut être naze pour plein de raison (avec des tas de drogues) :
dosages, allergie, le corps ne sait pas encore absorber le produit comme le gbl, l'appréhension.. une chute soudaine de tes actions en bourse..

on est très nombreux a avoir kiffé notre première de telle ou telle drogue ^^ et ..
je suis sûr que pour mon premier suppo' d'héroine pharmaceutique dans le cul, je vais pas beaucoup me plaindre

ma 1ere de codé j'avais sous dosé. Ensuite j'y suis allé très fort et j'ai continué. Ma première mauvaise expérience c'était le jour où j'avais plus d'Antihistaminiques...j'ai eu ma première crise de gratte-gratte.

Dernière modification par groovie (15 novembre 2016 à  18:28)

Depuis que je lis les TR ou entends des témoignages live sur la codé et les opiacés j'ai acquis la quasi conviction que j'ai déjà  expliquée par ailleurs :
Notre fonctionnement intérieur est un truc subtil et le bien-être que procurent les opiacés n'est pas identifiable pour certains usagers qui jugent de leur état intérieur non pas par une réelle introspection (qui demande un entrainement) mais par ses seuls effets extérieurs. Ces gens bénéficient du bien être sans pour autant le valider intellectuellement parce qu'ils n'en voient que les manifestations visibles (être plus actif, penser plus vite, rire beaucoup etc.) qui ne sont pas là  avec les opiacés alors qu'ils sont nombreux avec les stimulants (cocaïne, amphétamines) ou les sédatifs hypnotiques (alcool, benzos) et les autres classes de stupéfiants.
Mais ce n'est qu'une question de temps pour qu'ils découvrent qu'en fait ce bien être dépouillé de toute extériorisation est néanmoins très très réel et dans un sens plus subtil et plus intéressant (je dis pas meilleur mais posant d'intéressantes questions) que celui des stimulants ou celui des sédatifs hypnotiques ou des psyché etc.

Pour les sédatifs hypnotiques c'est un peu pareil ceci dit : la plupart des gens la première fois qu'ils boivent constatent l'ivresse mais pas le bien-être, ou pas clairement. Mais comme il y a l'ivresse ils ne disant pas non plus que ça "fait rien" par contre apprécier le bien-être et en devenir éventuellement dépendant ne vient pas tout de suite.

Même parmi les addicts aux opiacés forts, beaucoup restent incapables de décrire ce que ça leur procure, et se contentent de dire qu'ils en ont besoin. C'est pour moi une question d'entrainement et/ou d'attention à  notre réalité intérieure qui manque, et non pas l'effet qui est nul ou qui se contente de "remplir un manque".

Après je ne dis pas que tout le monde est forcé d'aimer les opiacés. Mais beaucoup de ceux qui disent ne pas aimer finiront effectivement par aimer s'ils réitèrent l'expérience. Même s'ils n'ont pas spécialement de souffrance à  faire disparaître : l'euphorie pure et discrète des opiacés est juste unique et pas toujours validée intellectuellement mais elle correspond pour l'immense majorité à  une vraie activation directe des centres du plaisir et de la récompense même s'ils ne le perçoivent pas d'une façon validée par l'intellect.

A l'inverse certaines personnes qui sont très introspectives et ne s'intéressent pas autant aux manifestations qu'à  la réalité intérieure vont généralement aimer les opiacés sur le champ, une vraie passion dès la première utilisation.

On voit la même chose avec la méditation, certains ne voient pas ce qui se passe quand ils pratiquent avec soin, d'autres réalisent tout de suite le potentiel de la chose dès qu'ils ont commencé et découvert cette félicité intérieure. Mais tous bénéficient réellement du bien-être - au moins de l'amélioration purement biologique. De la même façon une personne qui dit qu'elle ne sent rien avec la codéine, à  l'exception de ceux qui ne la métabolisent pas s'entend, a bel et bien le surplus de dopamine, une diminution des douleurs, cette euphorie subtile etc. Je suis persuadé que la plupart finiront par mettre le doigt dessus après quelques utilisations. Mais je me garde bien de le leur conseiller car c'est pour moi la mauvaise approche pour découvrir certains aspects subtils de notre fonctionnement.

Comme tout avis il n'est issu que de mon observation personnelle et mes propres talents mais aussi mes propres biais d'analyse, c'est une conviction qui mérite sans doute d'être prise en considération, mais aussi mise à  l'épreuve des faits et qu'il ne faut en tout cas surtout pas généraliser. Et ne pas conclure que tout le monde serait supposé aimer : bien qu'amateur, je reconnais aussi bien des inconvénients au trip opiacé.

Groov : "Ma première mauvaise expérience c'était le jour où j'avais plus d'Antihistaminiques...j'ai eu ma première crise de gratte-gratte."

C'est pour ça que je trouve plus safe aussi de commencer sans les antihistaminiques et de les introduire seulement si problème il y a, à  la dose nécessaire, et en ayant conscience de la dose de codé à  laquelle le problème se présente. Autrement le jour où on ne les a pas on peut avoir une surprise non seulement très désagréable mais aussi carrément... très dangereuse.

Dernière modification par Syam (15 novembre 2016 à  19:07)

J'avais pas de sprite, que du coca et je me disais que ça cacherait le goût du sirop écoeurant mais bon le mieux c'est les comprimés, je suis passé à  ça, pas de nausée pas de vomissements et moins d'excipients