Je vient de trouver sa sur un autre site, un mec qui donne sa technique pour arretez le sub et apparament sa a marcher sur lui
dites moi ce que vous en pensais
Comme les noms de médicaments utilisés sont censurés je ne donnerai qu’un bout du nom et la contenance : (liste "exemple" pour 3 semaines de
morphine,
codéine,
paracétamol et une 4 ème semaine de
codéine prise en divisant par 2 jour après jour la quantité de
codéine)
Des suppositoires (1) et des comprimés (2) (La****ne), avec de l’extrait sec d’opium,
paracétamol et
caféine.
Des dafalgans codéinés (3).
Deux sortes de médicaments contenant que de la
codéine (10 a 19,5 mg de
codéine) (4) (5)
Et pour finir un médicament un peu comme les dafalgans mais plus riches en
codéine (50 mg) (6)
La première semaine :
Arrêt total à deux jours du week - end du
subutex, je n’avais pas encore de médicaments, mais ça passait, pour les 3 premiers jours d’abstinence je n’ai pas énormément souffert. Mais j’avais quand même mal au dos, sueurs froides, fourmis dans les extrémités et bras et jambes et surtout aucune motivation pour quoi que ce soit. J’ai ensuite reçu les médicaments, dans la première semaine j’étais quand même ‘obligé’ d’additionner l’opium avec la
codéine tout en respectant les limites (4g/j) du
paracétamol, matin, midi et soir. J’en ai peut être pris un peu beaucoup mais j’en ressentais le besoin, une fois une dose correcte ingérée, j’avais plus que le nez qui coulait (à flot pendant longtemps) et mal au bas du dos. J’ai fait avec, c’était supportable, même au travail, j’emmenais toujours un peu de rab car au début la codéïne ne faisait pas effet super longtemps, mais les suppos (à mon grand étonnement : merci rectum ^^) étaient très efficaces et duraient longtemps, j’évitais d’en prendre le soir à cause de la
caféine inclue dans ce médicament.
Ces médicaments ne me faisaient pas un effet de « montée », mais de soulagement.
Les jours où j’avais pris un peu trop de codéïne (avec le recul !) me faisaient juste croire à être guéri, mais pas longtemps …
Disons que c’était comme une grosse grippe+++, en gros, dur à décrire, ça doit parler à ceux qui ont déjà vécu ce genre de manque…
En moyenne c’était 3 puis 2 suppo/jour + environ 100 mg de
codéine/jour
La deuxième semaine :
J’ai commencé à bien diminuer les médicaments, c’était plus que matin et soir. J’avais conscience du potentionnel pouvoir addictif de la
codéine et de l’opium. C’est pour cela que je commençais, les jours où je ne travaillais pas, à essayer de m’abstenir de tout traitement, mais avec le recul je m’étais fait du mal pour rien, ma consommation était trop désordonnée, un jour beaucoup, le lendemain peu : ce n’est pas une solution. Après lecture d’une remarque de la personne qui m’a aidé, j’ai repris un peu plus à nouveau pour stabiliser mon humeur qui n’était pas très stabilisée. Mais je restais sur ma position, « Je veux arrêter ». Cette semaine ci j’ai quand même douté de moi plus d’une fois, il ne faut pas « s’écouter » dans ce cas de figure : il faut attendre que le temps passe, trouver des occupations qui nous font penser à autre chose, prendre son mal en patience, c’est facile à dire et c’est facile à faire quand on a la motivation que j’avais. Ne pas céder, éviter d’avoir des « idées noires »…
En moyenne : 1 à 2 suppo/jour, entre 100 et 50mg de codéïne/jour
La troisième semaine :
Dernière ligne droite, j’avais quasiment arrêté les la***ne et je prenais qu’au compte-goutte les autres médicaments. Selon le besoin, tout en restant stable. De toute manière, à ce stade, l’esprit est déjà bien plus clair, la normalité remplace le manque. Une remise en question, encore une.
Deux semaines plus tard :
Par le fait d’être passé par tout cela, d’avoir souffert un peu au travail. J’ai fait croire à ma famille, mes collègues une grosse crève ; quand ils me voient aujourd’hui, ils me disent « Ca y est, t’es guéri, ça se voit », comme j’aime entendre ça.
Je me suis procuré des anti douleurs non
opiacés (paracétamol seul, ibuprofène) je ne consomme plus que ça, presque plus.
10 jours après avoir écrit ce texte, je rajouterai que la dernière ligne droite n'est pas la 3 eme mais la 4 eme semaine ... Mais là c'est quasi 100% mental, le physique j'ai pas vraiment souffert, enfin si mais je met ça sur le dos du travail, et comme on est pas encore totalement lucide avant la fin totale, mais c'est une rémission, à partir du moment qu'on a abusé d'un truc le cerveau garde a vie le souvenir, et ça c'est une raison de ne jamais commencer la
came !!!!
J’espère que ce texte servira à quelqu’un.
ATTENTION : il faut se connaitre et ne pas se voiler la face, comme déjà dit j’aurai pu tomber dans la
codéine, c’est un risque à prendre qui n’est pas à prendre à la légère, si on se « défonce » à la
codéine comme substitut, je suis certain qu’on en deviens vite accro. Le reste c’est, je pense ça maintenant, de la rigolade quand on a la vraie motivation et le sérieux. A 33 ans, on est aussi plus mûr qu’a 20 donc c’est plus facile « vieux » de faire ça de cette façon que « jeune » (avec l’immaturité qui en découle.).