DXM addiction psychologique

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Boredemboii homme
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32 messages
Bjrs,ça fait peut etre 2 ans j'expérimente le DXM j'en est fait des abus voir mm un addiction psychologique profonde. Cette substance ma beaucoup intéresser ,j ai peut être taper plus de 200 trip a cette antitussif .Je le connais bien pour moi c'est limite devenu une seconde peau a en prendre plusieurs jours de suite et plusieurs fois par jours. Mais malgré ma connaissance dans le produit je sens et je sais que je suis dépendant j'en est besoins pour avancer, pour m'amuser j'ai put experimenter tt les type de plateau .Je consomme des psychotrope ,codeine,benzo,(c's ou amphet occasionnellement) et autre medoc stimulant et neuroleptique. il a trois mois j ai peter les plomb a cause des benzo et au association peu conseiller et j ai eu du mal a m en remettre mais j ai réussi malgré certaine séquelles. Suite a ca g continuer le DXM en quantité et en dose inapproprié suite a cela j'ai encore une fois deviser et étant une personnalité Borederline je m'expose a d autre névrose ou psychose du a cette consommation excessive.

j'ai donc envi de diminuer voir mm arrêter ce prod mais j'y suis fortement attacher ,qu elle genre de méthode ou substance pourrai subvenir a cette sorte de sevrage?

merci bien ^^

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
Je ne sais pas si il y a vraiment une dependance physique avec ce produit. (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait y pas d'addiction)

As tu deja essayer d'arréter ?

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
Inscrit le 07 Sep 2007
5581 messages
En effet Pierre, il me semble qu'il n'y a pas de sevrage "physique", c'est toujours ça de pris...

@Boredemboii

IRL je n'ai eu qu'un seul pote de longue date qui a vraiment été accro au DXM, et il a méchamment abusé aussi.
Je me sentais un peu coupable au début car c'est avec moi qu'il a fait son 1er trip au DXM (vu que c'était un gros kétosaure au lycée il voulait tenter l'expérience, et comme j'en ai pas mal avec cette molécule...), et quelques semaines après il en prenais tous les jours. yikes

Mais par la suite il a ignoré tous mes conseils de RDR donc bon... neutral ce sentiment étrange de culpabilité s'est vite envolé.

Il prenait/prend (j'ai pas de news régulières en ce moment) pas forcément des doses énormes, mais au moins pour faire un plateau 2 par jour pendant + de 3 ans (presque) non stop

-sauf quand la thune a commencé à  être un problème, car il a perdu son job, s'est fait largué par sa copine de longue date et a stoppé la fac durant cette période où il était à  fond; non, il ne s'est pas remis en question, la faute des profs, de son boss, de sa nana, de sa famille, de la société, etc, mais la sienne? Jamais mur -

Mais vraiment, à  la fin il était gorgé de sirop du matin au soir (évidemment je lui conseillais de prendre des comprimés mais les pharmacies ont fini par se mettre d'accord et lui refuser l'Ergix tout sèche en gélules, mais de toute manière "ça monte pas assez vite" selon lui; donc le sirop lui convenait.

Il a complètement enflé, cernes énormes en permanence, il bégaie/parle trop vite, et si il a pas son DXM il fait chier tout le monde à  la pharmacie.
Une fois je l'accompagnais un dimanche à  la pharmacie de garde pasqu'il a pas de bagnole et qu'elle était super loin, et le gars n'a pas voulu lui en vendre... ils en sont venus aux mains tellement le pote en question était fou de colère.
Il a également fait quelques balade à  l'hosto quand il en avait beaucoup trop pris, ou mélangé avec de l'alcool.

Franchement j'ai l'impression que mentalement ça l'a changé beaucoup + que tous les autres prods qu'il a pu prendre dans sa vie.
Maintenant traîne toujours dans la rue pour fait la manche pour son DXM pour la journée, et si il faut marcher 1h pour trouver une pharmacie qui accepte de lui en vendre il le fera.

Ca me fait mal au cœur de le voir comme ça, et c'est suite à  ce massacre que j'ai arrêté le Robot...
J'en prenais déjà  peu (1 trip tous les 2/3 mois grand maximum, mais je suis + dans les hauts plateaux, je supporte pas le 2e, lui il adore) mais là  cette histoire m'a affecté plus que je ne le croyais, vu que j'en ai pas pris depuis plus d'un an.

Bref désolé pour le roman, pas évident de mettre tout ça à  plat... et hélas j'ai rien exagéré (de ce que j'ai vu/ce qu'il m'a dit), on peut vraiment se ruiner avec n'importe quelle drogue, c'est l'individu qui compte.

Et avec un usage "dur" comme on dit dans l'coin, et une personnalité proche "Des X-Men" => cata.

Si quelqu'un d'autre a des témoignages de l'usage "dur" du DXM, ça m'intéresserait aussi de le lire, j'ai pas encore abandonné mon pote, et si je peux trouver des pistes pour lui/mieux comprendre cette addiction (vu que pour moi c'est un des prods les moins addictifs, vu que faut que j'espace beaucoup les prises pour aller plus haut). 

MT

Dernière modification par Mammon Tobin (30 octobre 2016 à  02:23)

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Boredemboii homme
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Inscrit le 29 Oct 2016
32 messages
Bah oui j ai deja essayer d arreter j y suit arriver sans mal mais le truc c'est qu'a un moment je vais etre confrontera l'envi et je reprend (et je ''rattrappe le tps perdu''a pas en prendre aha).Et le truc c'est que les effet physique de sevrage son minim mais psychologiquement je sens que je peut pas me dire ''oui je vais vivre sans'' c'est comme inconcevable.Apres la substance a une forte emprise sur le mentale mais comme c'est ni trop dangereux ni trop cher la tentation elle est innevitable .Meme quand je tate d'autre bail j ai pas la sensation que j aime, après c'est par gout c'est les disso que je préfère.

Sinon c'est pas parce que on en prend de façon espacer que sa fait forcement plus d effet y a plein de facteur qui rentre en compte avec se bordel c'est pas une molecule stable au niveau des effet.

Apres y a bien plus addictif comme produit je le sais bien mais du a ca j ai rien vu venir.

Dernière modification par Boredemboii (30 octobre 2016 à  21:37)

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Dissociaman homme
La Connaissance est le berceau de l'Omniscience !
Inscrit le 26 Oct 2013
551 messages
Salut, salut

je connais le DXM depuis plusieurs années déjà  et je le consomme depuis plusieurs années, avec des périodes qui ont fluctuer c'est vrai. Avant j'en prenais tous les jours vraiment, c'était pour moi impensable de ne pas avoir de DXM à  une époque, je faisais tellement de pharmacies que je devais aller à  l'autre bout de la ville, cherchant parfois plusieurs heures pour avoir du DXM...

Et un moment ou j’étais percher au DXM j'ai décider de sortir dehors, car parfois le DXM donne une monstre envie de parler, de discuter, de partager avec les autres. Je suis sortie totalement dissocier, puis sur la route n'ayant pas fait attention au feu rouge (j’étais piéton) je me suis réveiller au milieu de la route dehors, totalement dissocier quand j'ai entendu une grand klaxon biiiiiiiip, c'était la voiture qui a faillit m’écraser elle a freiner à  genre moins d'un mètre de moi. Ce jour j'ai faillit mourir à  cause du DXM j'ai eu très peur, je me souviens encore de la tête enrager du conducteur.

Tout ça pour dire que j'aurais pu mourir, ça a été un grande remise en question pour moi, et j'ai diminuer le DXM, du moins je crois. Désormais c'est par période mais c'est vrai que plus on en prend plus on en veut...

Dans tout les cas je te souhaite bon courage, essaye de diminuer les doses petit à  petit, soit en fonction des jours ou tu en prends sois en fonction du dosage.

Take care ! :)

En soit, le plus cool n'est pas de prendre une drogue, mais de savoir qu'on va la prendre.

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Vladi homme
Opiacés / Enthéogènes / Hallucinogènes
Inscrit le 28 Feb 2017
39 messages
Salut,

Je ne pense pas qu'on puisse devenir physiquement accro au DXM. Cela-dit, à  force d'en faire un usage répété, il est clair que cette substance peut avoir une emprise psychologique dangereuse sur l'usager. Entre 2011 et 2013, j'ai moi-même fait beaucoup usage de cet antitussif, et de manière parfois abusive, peut-être plus d'une centaine de fois. C'est d'ailleurs la première drogue que j'ai consommé, (après la nicotine, et bien avant d'avoir goûté à  l'alcool ou au cannabis, ce qui n'est pas logique) et c'est cette molécule qui m'a ouvert la porte vers le monde des drogues psychédéliques.

Je venais d'avoir 15 ans, je m'ennuyais dans la vie, j'avais quelques difficultés scolaires et relationnelles, puis j'avais cette tendance à  l'introversion. J'avais un cercle d'amis assez réduit, et je voyais souvent les deux mêmes personnes, avec qui j'ai par la suite consommé pas mal de produits. J'étais sûrement en quête de sensations fortes à  l'époque, je cherchais quelque chose qui puisse me transcender un peu et combler le vide qui progressivement s'installait dans ma vie.

Un jour, à  la sortie du collège, j'ai entendu "hier j'ai testé le tussidane"...
Par curiosité j'ai simplement demandé au stoner de ma classe ce que c'était ;
"Du DXM, un sirop pour la toux qui défonce"
Du coup on peut dire que c'est à  partir de ce jour là  que tout a basculé. x)
J'ai tapé "DXM" sur google, je suis tombé sur psychonaut, et là  j'ai commencé à  me renseigner sur les dosages par rapport aux plateaux, les médicaments qui en contenaient, les effets, trip reports etc...
Bref, je me suis dis "ok, pourquoi pas tester ?", mais naïf et inexpérimenté en la matière, je me faisais de fausses idées quant aux effets décrits, sans le savoir j'ai grandement sous-estimé le potentiel de ce fameux dxm. En fait j'en attendais pas des masses, je voulais juste avoir un effet psychoactif amusant et euphorique. Au final j'en ai avalé du sirop et des cachets...

Le week end d'après, alors que je passais devant une pharmacie avec quelques sous en poche, et l'après midi de libre à  ne pas trop savoir quoi faire, c'est là  que l'idée me revint en tête... Je n'avais jamais consommé de drogue, j'avais jamais été ivre de quelque manière que ce soit. Je commençais à  peine à  fumer des clopes à  cette époque, et je me souviens que ça me faisait encore tourner la tête lol :p

On peut donc dire que ma première ivresse, ma première perche, aura été provoquée par le DXM. Et ce fut tellement intense que je m'en souviendrais toute ma vie. Un tussidane avalé cul-sec... Soit 360 mg de DXM. Pas d'effets pendant 1h30, je ne m'attendais pas à  grand chose... Je m'allonge dans l'herbe et puis là , alors que je regarde le ciel... une sensation très étrange se diffuse dans mon dos, comme si j'avais des ailes qui étaient en train de pousser... Ma vision s'étend alors très loin dans le ciel mais devient floue tout autour du point que je fixe... Je me concentre sur la musique qui caresse mon oreille... Les sons autour deviennent moins facilement perceptibles... J'ai l'impression quand je ferme les yeux que mon corps s'enfonce dans le sol... Des faisceaux de couleurs apparaissent et disparaissent... Et quand je les ouvre, ma vision se met à  trembler et ça fait l'effet inverse, comme si mon corps était attiré par le ciel. Une énorme confusion mentale apparaît alors, et je découvre des sensations physiques incroyables, que je n'avais jusque là  jamais connu. J’atterris dans un nouveau monde. Grosses distorsions visuelles. Mes membres sont engourdis et mes sens complètement modifiés... Mes amis me parlent, leurs voix partent dans des tonalités très étranges comparables à  celles des personnages de cartoon. Je suis pris d'une euphorie assez inédite et je me rallonge dans l'herbe, possédé par un fou-rire absurde, puis pendant environ une demi heure je vais tourner sur moi même, tomber, me relever, puis tituber d'une manière similaire à  celle d'un zombie un peu malade qui se prend pour un arbre, avec l'impression de marcher dans un nuage. (ouais, tout ça) Les effets vont durer entre 6 et 8h et je passe sûrement la journée la plus étrange et extraordinaire de toute ma vie.

Dans la tête c'est un joyeux bordel difficilement compréhensible, autant pour soi que pour autrui, sauf si la personne qui nous accompagne est elle aussi perchée au bromhydrate de dextrométhorphane. Alors là  oui, tripper avec quelqu'un sous DXM devient une expérience très positive, et cela risque clairement de renforcer les liens si il y a une bonne énergie.

Quand j'ai découvert cette substance, alors que je n'avais quasiment aucune connaissance sur la drogue en général, ce fut pour moi comme un choc, une révélation. J'étais assez jeune il faut dire, et vu le temps libre que j'avais j'en ai pas mal profité pour expérimenter le DXM dans toutes les conditions possibles... Mais souvent avec les mêmes amis, eux aussi assez jeunes à  l'époque, et eux aussi assez choqués par la puissance de cette drogue légale, peu chère et si facile d'accès. Adeptes des plateaux 2 bien crades et bordéliques, où t'es tellement dissocié que tu comprends plus rien à  rien, tu penses être mort, tu en oublies ton prénom, qui tu es, où tu es, ce que tu fais, t'en arrive même plus à  marcher, pour faire simplement un pas ça devient la mission... Parfois tu fermes les yeux et tu te surprends à  sortir de ton corps... Alors là  c'est le pied et c'est là  que tu mesures à  quel point tu peux repousser les frontières de ton corps pour découvrir les profondeurs de ton esprit. Tout ça avec un médicament vendu en vente libre en pharmacie pour moins de 3e :p...

Le plus souvent je trippais avec des potes de confiance, eux aussi à  balle, et puis ça partait dans des délires hardcore, parfois à  la limite de la psychose collective et où on avait parfois l'impression de partager certaines hallucinations. On se réservait nos séances DXM pour le week end, en général après avoir passé nos semaines à  nous ennuyer, on se réveillait hyper tôt le samedi matin, petit footing pour mettre le corps en condition, (bah ouais avaler une vingtaine de cachets d'un coup à  jeun c'est pas anodin) puis jus de pamplemousse pour potentialiser les effets (je saurais jamais vous dire si ça marche vraiment ou placebo, apparemment ça dépend du système enzymatique de chacun) puis on allait à  la pharmacie après 8h du matin. On prenait généralement des doses allant de 360 à  900mg, la plupart de nos doses "classiques", étaient dosées à  600mg...
C'était la bonne dose pour avoir un bon plateau 2... Et si besoin était, on redroppait 120 ou 200mg un peu plus tard pour rallonger les effets ou viser un plateau 3. On partait s'isoler dans la nature avec le matériel du campeur, tente, matelas... une bonne enceinte pour la musique, sans oublier le bon gros stock de fumette qui devenait vraiment nécessaire pendant le rush, une fois qu'on y a gouté, le combo cannabis + dxm devient un incontournable. Puis on trippait toute la sainte journée dans la forêt lol. Gros délires, parfois un peu violent, en tout cas on peut dire que c'est sûrement une drogue très intense.

Une drogue assez dangereuse, surtout en public, le malaise peut être intense surtout en P2 dans une phase dissociative. Aussi, en se déplaçant, l'appréciation des distances est complètement déréglée. J'ai failli me faire écraser à  de nombreuses reprises... Le sens des réalités s'estompe presque complètement. J'ai même un pote qui s'est fracturé la cheville sous DXM, mais qui n'a rien senti jusqu'au lendemain matin tellement il était anesthésié. Un autre qui a fait un malaise (mauvaises interactions avec anti dépresseurs) et qu'on a retrouvé étalé sur le trottoir conscient mais incompréhensible, et qu'on a envoyé à  l'hp pendant quelques semaines.

Perso, je vois le DXM comme une sorte d'anesthésiant psychédélique et opi-like, tellement on se sent engourdi et en dehors de son corps. Je pense qu'on pourrait le comparer à  la Kétamine ou bien à  la Methoxétamine. Malheureusement, le DXM a son lot d'effets néfastes et désagréables.


Déjà  la montée du DXM, c'est vraiment dégueulasse. Autant les premiers trips pour moi ça passait sans soucis, aucun désagrément physique, mais à  force...
J'avais beau espacé les prises, à  chaque nouvelle fois que j'en j'en prenais, c'était toujours un petit peu plus difficile à  supporter physiquement. La grosse gerbe... Pendant 2 heures t'es cloué au sol, tu te focus uniquement sur ta respiration pour contrôler ta nausée (trop mal au ventre) car tu sais que si tu gerbes tu vas pas tripper comme prévu. Du coup tu sens dans ton ventre que c'est acide et que ça s'agite, tu te languis et en plus de ça t'as des démangeaisons qui peuvent apparaître... ça commence par le cuir chevelu puis tu finis par t'enfoncer les ongles jusqu'au sang... Tu te retrouves après le trip complètement griffé de partout, le bide en vrac, et complètement crevé si c'est pas à  côté de la plaque.

Ce qui est curieux, et c'est vraiment le seul produit avec lequel mon corps a réagi de cette manière, pourtant j'ai testé pas mal de drogues, et bien c'est qu'à  force, j'ai développé une intolérance progressive au dxm  ! Et d'ailleurs je ne suis pas le seul, c'est le cas aussi pour tous mes potes qui en prenaient à  l'époque, et dans des quantités monstres. Aujourd'hui ça fait longtemps qu'on en a pas pris, mais maintenant il suffit qu'on prenne ne serait-ce qu'un cachet de DXM pour que le corps l'éjecte automatiquement. Sérieusement, ça me fait ça à  moi et à  tous mes potes qui en ont consommé beaucoup et sur une longue période. On en a tellement pris que, je pense, nos corps ont été comme saturés par la molécule. Maintenant c'est devenu impossible pour nous de tripper au DXM. Pourtant on a réessayé plusieurs fois, même plusieurs années après... C'est devenu systématique et quasi instantané, on gerbe forcément, avant même d'avoir un effet. Nos corps semblent avoir été tellement sollicités et tellement usés par la prise hebdomadaire de DXM, et ce sur une si longue période (environ 1 à  2 fois par semaine pendant presque 2 ans) qu'il nous dit "Nan, j'en veux plus !" :p

Et c'est pas plus mal. Le DXM est une drogue très intéressante, mais il faut se méfier et ne pas prendre à  la légère tous les effets secondaires. La dissociation est violente, et peut entraîner des épisodes de dépersonnalisation/déréalisation. J'ai le souvenirs de weeks ends passés dans l'espace, suivis de lundis déprimants où tu te sens essoré, dans le mal d'une réalité qui a perdu tout son sens. Je pense que l'utilisation répétée d'un produit comme le DXM peut en faire vriller plus d'un dans sa conception des choses. Je ne pense pas que ça élève votre conscience, mais ça peut vous apporter un grand recul (parfois trop) sur une situation donnée.

J'ai cela dit un peu de mal comment on peut se retrouver à  prendre du DXM tous les jours. D'autant plus qu'il ne s'agit pas d'une drogue facilement combinable à  un contexte social... Bon après c'est sûr qu'on peut prendre l'habitude selon le contexte... Mais comment prendre l'habitude x) ?
Déjà , comment faire pour ne pas avoir la nausée à  force d'avaler tous ces cachets si amers ?
Moi à  force mon corps il en veut plus...
Dans quelle conditions est-il consommé ? Quel est le plateau visé par le consommateur ?
Pourquoi le consommateur ressent-il le besoin de s'avaler plus d'une boite de dxm par jour ?
C'est violent quand même. Comment peut-on garder ses moyens sérieusement ? ça me paraît impossible, sérieux on devient une loque... De plus ça peut faire partir dans des délires un peu sombres quand l'usage est répété... on parle de plateaux "sigmas", où ton état se stabilise en dehors des plateaux connus du dxm, mais c'est très rare...

Moi la théorie que j'ai du DXM, c'est qu'on peut pas en prendre toute sa vie... Au bout d'un moment le corps finit par en avoir marre de tous ces cachets et excipients chimiques... Il finit par les éjecter automatiquement. Je n'étais pas dépendant, mais j'ai eu ma période où j'en prenais assez souvent, et y'a eu un moment où j'y pensais souvent. Genre j'attendais que ça, le week end, ou ce moment où je pouvais avoir un peu de temps libre pour tripper et m'évader de ma routine de merde. Le problème c'est que c'était tellement intense pour moi, que ça en est devenu usant, et que j'ai dû délaissé complètement cette substance pour réfléchir à  une autre façon de consommer vu que mon corps me criait "Stop" et que c'était devenu insupportable dans les effets (démangeaisons, nausées, maux de ventres, vomissements). Par la suite j'ai découvert d'autres drogues, parfois tout aussi puissantes et plus faciles à  digérer, et dans mon élan de curiosité j'ai malheureusement développé une addiction à  la codéine.

Parfois je repense à  toute cette période DXM, et je me dis que mon addiction d'aujourd'hui, à  la codéine, ce n'est pas forcément sans lien. Après tout ces deux produits agissent de la même manière, sur le système nerveux central, et ils passent tous les deux par des récepteurs opioïdes...
Enfin bref, tout ça me laisse pensif et je commence à  fatiguer, bonne nuit et restez prudents dans vos utilisations du DXM, profitez-en bien mais n'oubliez pas que c'est pas sans risque wink
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JeanPaul homme
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Inscrit le 17 Nov 2016
44 messages
Tu décris extrêmement bien les effets du DXM.

Parfois je repense à  toute cette période DXM, et je me dis que mon addiction d'aujourd'hui, à  la codéine, ce n'est pas forcément sans lien. Après tout ces deux produits agissent de la même manière, sur le système nerveux central, et ils passent tous les deux par des récepteurs opioïdes...

Par contre je dois préciser, la codéine et le DXM n'agissent pas dutout de la même façon. Biensur ils agissent sur le système nerveux central, mais c'est le cas de toutes les drogues psychoactives. La codéine agit sur les récepteurs opiacés mu (il en existe 3 types, mu, delta et kappa) en tant qu'agoniste (active le récepteur). Le DXM agit principalement en tant qu'antagoniste (contraire d'agoniste, bloque l'activation du récepteur) des récepteurs glutamaergique, et possède en parallèle une action sur la sérotonine et la noradrénaline.

Voilà  pour la petite précision pharmaco.

Pour ce qui est de ce que tu décris, j'ai eu une période de consommation de 2 années ou j'en prenais très régulièrement, c'est à  dire un plateau 2 ou 3 par semaine avec des prises de plus en plus régulière de codéine. Cette consommation m'as extrêmement déstabilisée, même si je ne m'en suis rendu vraiment compte que lorsque que j'ai atteint un point ou j'ai "perdu le masque" (plus possible de cacher ma consommation aux autres, à  mes proches). Mes effets secondaires étaient une anhédonie importante, du stress, des difficultés à  m'exprimer qui m'ont transformé tous les oraux que j'ai fait en un ENFER, moi qui suis de base plutôt timide. J'ai eu aussi une perte de libido importante qui était due au DXM plus qu'à  la codéine. J'avais aussi de plus en plus de moment dans mes trips ou je sentais mon esprit brisé, comme si je prenais conscience brusquement qu'en fait j'étais débile mental mais que le monde avait essayé de me le cacher pour ne pas me faire de peine. Ca couplé a une forte tolérance qui faisait que lorsque je prenais du DXM, mon trip se limittais la plupart du temps à  tomber dans un trou noir ou rien ne se passais.

La libido est revenue après 1 ou 2 mois sans consommer, la clareté mentale en quelques mois, pareil pour l'anhédonie. Et putain ça fait du bien...

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