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(http://www.mdpi.com/2072-6651/8/10/303/htm)
Selon ces travaux, le venin de ce serpent contient une toxine, la calliotoxine, qui peut stopper la transmission de la douleur, au niveau du cerveau. « La toxine appelée calliotoxine cible les canaux de sodium, qui sont au cœur de la transmission de la douleur », explique le Dr Bryan Fry de l'Université du Queensland et principal auteur de l’étude. « Son venin délivre un choc massif déclenchant des spasmes dans le corps entier de la proie alors que le venin des autres serpents fonctionne comme un puissant sédatif. »
Cette découverte permet aux chercheurs de penser qu’on pourra un jour mettre au point un médicament grâce à ce venin, pour venir soulager la douleur des patients. Pour cela, il faudrait pouvoir récupérer cette toxine et la purifier. Cet antalgique serait alors aussi puissant que la morphine, mais sans ses effets indésirables. La piste est donc très prometteuse. "
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