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Dernière modification par Anonyme9404 (13 novembre 2016 à 10:14)
Dernière modification par Syam (15 novembre 2016 à 09:33)
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Et à votre avis,
Pourquoi ce médecin est-il si réticent pour lui prescrire de vrais anti douleurs (morphine, codéine)?
La formation des médecins est également continue et une partie provient des labos qui leur fournissent les outils.
Le soucis de la codéine, de la morphine ou de l'opium ?
Il est avant tout commercial car ils sont d'origine naturelle.
Les labos, pour ne pas avoir à payer des sous traitants, les paysans qui cultivent le pavot dont est extrait l'opium, la morphine, la codé etc, n'ont de cesse de créer des opioïdes synthétiques qu'ils balancent sur le marché.
Cette substitution, à mon avis a juste la plupart du temps une origine et vocation commerciale.
Résultat, désormais les personnes qui souffrent sont traitées de plus en plus exclusivement avec des opioïdes de synthèse.
Je ne suis pas pro opiacés ou anti opioïdes, à condition que ces derniers représentent des avantages par rapport aux extraits de la plante. Et pas qu'un intérêt commercial pour le labo.
Normalement avec le triptyque codéine, opium morphine, tu dois pouvoir prendre en charge pas mal de personnes en souffrance.
L'industrie pharma a tenté de remplacer la codéine/paracétamol par du di-antalvic.
Financièrement, c'est un succès pour les labos, mais les effets secondaires se sont révélés tellement problématiques que la molécule a été retirée après avoir fait de la casse pendant longtemps.
Si les douleurs n'ont pas de solution, la codéine sera prise tous les jours et il s'en suivra une tolérance et une escalade... C'est pourquoi en théorie on ne donne pas les opiacés même s'ils sont seulement de niveau 2 pour certaines douleurs qui sont de type permanentes à moins d'avoir de sérieuses raisons de penser qu'elles vont bientôt disparaître et que le traitement pourra être arrêté.
D'accord, la codéine n'est certainement pas très adaptée pour le traitement de fond de la douleur chronique. L'opium et la morphine peuvent l'être.
Franchement, je préfère nettement enrayer mes douleurs avec 2x 10 mg de morphine lp/24 heures que de devoir me fader l'équivalent en tramadol.
L'industrie pharma va préférer me fourguer une molécule qui ne nécessite pas de devoir payer le travail des ploucs. (terme affectueux)
Je ne prétends pas que les opioïdes de synthèse n'ont pas leur place dans la pharmacopée, ce qui me pose soucis, c'est que la logique de prescription soit guidée par un motif économique et pas simplement dans l'intérêt du patient.
Dernière modification par Mister No (15 novembre 2016 à 09:50)
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Dernière modification par Mascarpone (15 novembre 2016 à 10:33)
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Syam a écrit
C'est pourquoi en théorie on ne donne pas les opiacés même s'ils sont seulement de niveau 2 pour certaines douleurs qui sont de type permanentes à moins d'avoir de sérieuses raisons de penser qu'elles vont bientôt disparaître et que le traitement pourra être arrêté.
Ok, je n'avais pas pensé à ça en fait.
Oui, je comprends mieux maintenant pourquoi cela, merci Syam.
Donc en somme, au pire des cas, ça ne serait pas une décision prise à la légère, car si elle commence, elle risquerait aussi de ne jamais arrêter...
Syam a écrit
Pour les "tâches ménagères" il serait pertinent que les autres membres du foyer les fassent à sa place.
Pour les tâches ménagères, ont l'aide, mais c'est difficile psychologiquement qu'elle ne pourra plus rien faire....Je crois que la prendre en charge à 100% ainsi, ne la mettrait que davantage mal, et mal à l'aise, le lui rappelant sans cesse qu'elle prend de l'âge. Voir même que c'est la fin, alors qu'à part ça, elle va bien. Donc justement, je ne tiens pas à tout faire... et mon Père non plus.
Nous en avons pas parlé entre nous, mais je suis quasi certaine qu'ont pense la même chose. Malgré cela, nous la laissons se débrouiller, sauf les 1ères semaines où elle est rentrée de l'hôpital, là , ont faisais tout.
Enfin pour le coup, parfois elle regrette même finalement de s'êtes faite opérée...
Et sinon hier, elle m'a dis qu'elle avait repéré les moments où elle avait le plus mal, c'est la nuit dans le lit, et lorsqu'elle piétine à l'intérieur de la maison. C'est déjà un bon début, pour prochaine visite chez le médecin.
Mais dans tous les cas, ça serait suivit par un médecin. C'est certain. Peut-être un autre.
Mais là , c'est carrément presque absurde cette quantité de paracétamol qu'elle prend, elle en prend plus que 2, ou 3, bref, mais lui le lui en avait prescrit 4 ou 5 à 1G. ReBref...
Voilà pourquoi je pensais simplement à un ou deux le matin Dafalgan codéine, ainsi, elle peut vivre et faire ce qu'elle souhaite le matin, ensuite elle se repose la journée, et 1 seul au moment du coucher pour bien dormir. En quantité, ça ne serait pas si énorme, et je ne pense pas qu'elle augmenterait les doses.
Mais le mieux serait une petite morphine, c'est certain.
Enfin en tout cas, merci à vous. On verra ça prochainement avec le médecin.
Et ça ne m'étonnerait pas qu'il y est des trucs louches derrière cette histoire, en tout cas, j'ai trouvé ça louche. Certains médecins prescrivent facilement tout un tas de médicaments et là , que dalle...
Même la pharmacienne le lui aurait dit que c'était des tout petits trucs de rien ce qui lui prescrivait là , et elle l'a conseillé d'aller voir ailleurs, un autre médecin.
Mais Mascarpone par contre ce que tu expliques est contraire à tout ce que j'ai pu lire sur la Tramadol, car
justement ces dernières années les médecins ont largement prescrit celui ci en trop grosse quantité si bien que la sécu, ou je ne sais quoi à sonner la sonnette d'alarme, en disant qu'ils faillaient vraiment qu'ils (les médecins) se calment un peu, mais malheureusement beaucoup désormais y tiennent à leur Tramadol...
En tout cas, je ne conseillerais pas ce médicament à ma mère, c'est certain. Trop euphorisant pour elle. Puis elle a déjà un anti dépresseur. Aucune utilité.... et d'après moi, c'est trop euphorisant, elle a juste besoin d'un anti douleur, pas d'un euphorisant, lol.
Anonyme9404 a écrit
Mais Mascarpone par contre ce que tu expliques est contraire à tout ce que j'ai pu lire sur la Tramadol, car
justement ces dernières années les médecins ont largement prescrit celui ci en trop grosse quantité si bien que la sécu, ou je ne sais quoi à sonner la sonnette d'alarme, en disant qu'ils faillaient vraiment qu'ils (les médecins) se calment un peu, mais malheureusement beaucoup désormais y tiennent à leur Tramadol...
En tout cas, je ne conseillerais pas ce médicament à ma mère, c'est certain. Trop euphorisant pour elle. Puis elle a déjà un anti dépresseur. Aucune utilité.... et d'après moi, c'est trop euphorisant, elle a juste besoin d'un anti douleur, pas d'un euphorisant, lol.
D'où parfois, l'écart entre la lecture et le vécu au jour le jour
Plus sérieusement, Je bosse dans un contexte d'urgence le plus souvent, qui se rapproche bien plus de la médecine d'urgence donc, que de la médecine de ville...Comme si on compare le boulot d'un véto dans la savane africaine et celui d'un véto à Neuilly Ca n'a pas grand chose avoir.....
De plus, "mes" 3 médecins sont extrêmement bien vus par la cpam et ne manquent jamais d'être "récompensés" pour leur absence de prescriptions abusives et anarchiques comme je le précisais, ce sont loin d'être des "écrivains" et ils sont vraiment spécialisés (même si ce sont des généralistes à la base) dans la trauma et la médecine d'urgence. Et cela fait plus de 20 ans qu'ils exercent...
Leur argument principal anti tramadol étant que, selon eux, cette molécule n'a AUCUN avantages par rapport à la codéine et bien plus d'inconvénients...La codéine étant généralement substituable par le lamaline en cas d'allergie vraiment avérée...
Dernière modification par Mascarpone (15 novembre 2016 à 11:33)
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Dernière modification par Anonyme9404 (15 novembre 2016 à 11:37)
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Donc en somme, au pire des cas, ça ne serait pas une décision prise à la légère, car si elle commence, elle risquerait aussi de ne jamais arrêter
La morphine, les zopis provoquent une forte dépendance, mais c'est un effet secondaire insignifiant quand tu sais que tu vas avoir besoin d'un anti douleur à vie. La dépendance dans ce cadre se vit très bien, cela n'a rien à voir avec une addiction qui elle se vit très mal.
J'ai été ramassé avec des fractures, dont une ouverte, j'ai perdu de la matière, c'est comme cela que l'on appelle les morceaux de barbaque les tissus qui ont disparu à jamais... La douleur n'a pas été correctement prise en charge, en fait, pas prise en charge du tout, pas de pompe à morphine, pas d'IV de morphine, même pas de morphine d'ailleurs...
J'ai du patienter 3 jours avant que l'on puisse m'opérer et j'ai passé plusieurs jours ensuite avec une douleur post op pas gérée. En plus mes fracture ont été réduites partiellement comme dans les films, sans anesthésie à mon arrivée aux urbgences. J'ai connu là un pic de douleur inouï.
J'ai passé 15 jours qui m'ont laissé un des plus gros traumas de ma vie. J'ai des cicatrices physiques mais aussi psychiques faute d'avoir eu ma douleur prise en charge.
Dernière modification par Mister No (15 novembre 2016 à 11:54)
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Dernière modification par Mascarpone (15 novembre 2016 à 17:10)
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Dernière modification par Mister No (15 novembre 2016 à 12:54)
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Dernière modification par Syam (15 novembre 2016 à 18:04)
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Dernière modification par Zazou2A (15 novembre 2016 à 17:27)
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